Et voilà enfin la fin du premier tome de cette fanfiction. J'espère qu'elle vous aura plu. N'hésitez pas à la partager pour la faire connaître. Je commencerai le 2e tome dans environ deux ou trois semaines. Le temps pour moi de travailler sur le plan de ce tome 2, de rattraper toutes mes séries en cours, car j'ai pris pas mal de retard dessus ^^

Le deuxième tome racontera l'histoire de la rencontre de Clarke et Lexa et de comment est né leur amour. Il sera beaucoup plus fun. Suivra ensuite un tome 3 qui explorera les deux ans pendant lequel Lexa a perdu la mémoire. Je vous tiendrai au courant dès que je commencerai à écrire le tome 2. À très bientôt :)

Clarke s'éloigna du visage de Lexa qui venait de prononcer des paroles qu'elles n'espéraient plus. Elle écarquillait les yeux, elle n'arrivait pas à croire ce qui était en train de se passer. Elle était probablement en état de choc, ses pupilles étaient dilatées, elle ne parvenait plus à trouver une respiration normale.

À ses yeux cela était si irréel qu'elle ne savait plus si elle devait croire ce qu'elle venait d'entendre de peur que ce ne soit qu'un rêve, un rêve dont elle aurait voulu ne jamais se réveiller.

Lexa vit bien le doute et la stupeur dans les yeux de sa femme, alors pour la sortir de sa torpeur, elle lui prit tendrement la main, y entremêla ses doigts et faisant alors complètement fit du monde autour d'elles s'empara de ses lèvres avec une avidité qui ne laissa place à aucun doute.

Par ce baiser, Lexa voulait faire comprendre à Clarke qu'elle était revenue, que sa mémoire était là de nouveau et qu'elle ne comptait plus jamais la laisser partir. Elle mit toute la force de son amour dans ce baiser, tous ses sentiments, toute sa vie. Et toute sa vie c'était Clarke, cela l'avait toujours été, même quand elle avait perdu la mémoire, intérieurement elle sentait qu'il lui manquait une partie d'elle-même, cette partie qu'elle ne pouvait retrouver qu'avec Clarke de nouveau à ses côtés.

Elle était revenue entièrement et elle ne comptait désormais plus jamais laisser filer entre ses doigts ce sentiment si puissant qui animait son cœur.

Lorsque l'air se tarit, que leurs lèvres demandèrent grâce, Lexa colla son front sur celui de Clarke qui n'y croyait toujours pas tant c'était irréel. Elle lui susurra encore une fois que tout ceci était réel, que rien de tout ça n'était un rêve. Clarke ne trouvait plus ses mots, elle n'arrivait plus à parler, elle était quasiment en état de choc et les lèvres de Lexa qui lui étaient si douces avaient été la tornade qu'elle attendait depuis si longtemps.

Aucune des deux n'entendait la foule qui scandait le nom de Lexa et souhaitait la mort de Philémon. Elle était dans leur bulle, dans leur monde, rien d'autre n'avait plus d'importance que les yeux de l'autre à cet instant précis.

Mais la réalité les rattrapa soudainement quand le père de Clarke posa la main sur sa fille pour que Lexa puisse continuer le défi suprême.

Il avait regardé sa fille avec attention, ne voulait pas la brusquer, et même s'il n'avait pas toujours été pour cet amour qui unissait les deux jeunes femmes et s'y était même opposé, il avait enfin compris. Il avait enfin compris qu'il ne pouvait plus s'y opposer, que c'était la le salut de sa fille et par la même occasion de son peuple.

L'amour de sa fille allait permettre enfin une paix durable entre deux peuples qui n'ont jamais été réellement en paix jusqu'à cette union. Et il était bien décidé à faire le nécessaire pour que cette fois cela marche vraiment dans le temps.

Il était aussi admiratif de la combativité de cette femme qui avait ravi le cœur de sa fille et qui était prête à se battre pour la sauver alors qu'elle-même était blessée.

Peu de personnes étaient capables d'un tel sacrifice, même par amour. Alors le gros bourru qu'il était, comme aimait parfois l'appeler sa fille, s'approcha de Lexa et lui posa également la main sur l'épaule. Il avait maintenant la main posée sur les épaules des deux jeunes femmes. Ce geste fit sursauter Lexa qui avait son regard toujours porté sur celui de Clarke.

Par réflexe elle eut un bref moment de recul, vite rassuré quand elle vit que c'était seulement le père de Clarke qui avait les mains posées sur leurs deux épaules.

Un dialogue silencieux s'installa entre les trois personnages. Melchior, lui, était avec Neven et s'occupait des éventuels débordements qu'il pourrait y avoir d'où la présence des cinq cents hommes venus en renfort. Tous avaient reçu l'ordre absolu de garder le calme et de ne pas attaquer sous peine de se voir condamner à mort. Ils étaient venus en paix, celui-ci ayant trouvé un ennemi commun avec Isarian en la personne de Philémon, créant là par la même occasion une raison d'assoir enfin la paix et d'assurer la pérennité entre leurs deux clans.

Rose et Léonie étaient désormais au premier rang avec Nayak qui ne pouvait s'empêcher de grogner en direction de Philémon.

Quant à Alexandre, il avait rejoint les deux femmes, ne voulant plus caché le faite que clairement, il ne soutenait pas Philémon et le considérait lui aussi comme un traitre.

Celui-ci était d'ailleurs au plus mal, il savait que c'était la fin. Alors il se dit que le seul moyen de s'en sortir était de gagner le défi suprême. C'était pour lui la seule solution pour qu'il s'en sorte vivant.

Lexa était malgré tout ça, sérieusement blessé à l'épaule. Et malgré que sa blessure ne soit pas mortelle et en tant normal guérirait très vite, elle voulait malgré tout faire ce dernier combat.

Clarke tenta tant bien que mal de la convaincre de la laissé combattre, qu'elle n'était pas fatiguée et qu'elle le vaincrait sans difficulté, mais Lexa ne voulait rien entendre, c'était son combat, et même handicapé d'un bras ou d'une jambe elle ne laisserait jamais Clarke risquer sa vie à sa place.

Ce courage laissait admiratif le père de Clarke. N'ayant toujours pas enlevé ses mains des épaules des deux femmes, il finit tout de même par le faire. Il se tourna alors vers sa fille qui ne lâchait toujours pas du regard Lexa, se rendant à peine compte que son père était auprès d'elle, puis il lui affirma que le défi devait continuer, que c'était son choix et qu'elle devait le respecter, que c'était la loi.

Lexa sourit une dernière fois à Clarke, elle vit le regard inquiet de celle-ci, elle était terrifiée de la perdre à nouveau alors qu'elle venait à peine de la retrouver dans son entièreté.

Mais celle-ci demanda alors au père de Clarke de s'éloigner, ce qu'il fit sans demander son reste, il savait qu'elles avaient besoin d'être seule afin de se parler.

Une fois fait, Lexa lui fit la promesse qu'elle ne perdrait pas ce combat, qu'elle tuerait Philémon, qu'elle l'aimait, l'avait toujours aimé et que dans le futur également elle l'aimerait jusqu'à son dernier souffle.

Elle lui dit également qu'avoir retrouvé la mémoire lui avait fait retrouver toute sa force, et que sa force principale avait toujours été l'amour qu'elle portait à la jeune femme, que c'était toujours ce qui l'avait fait avancer dans la vie. Raison pour laquelle, les deux ans où elle avait perdu la mémoire elle stagnait, n'avançait plus, faisait tout par automatisme et devoir. Elle n'avait plus l'amour de Clarke à ce moment-là, alors même sans ses souvenirs, sa vie n'avait plus jamais été la même.

Clarke en fut ému, et elle finit par abdiquer face à la volonté de la jeune femme. Elle ne pouvait pas s'opposer à elle. Dans tous les cas elle n'avait jamais réussi à le faire, il lui suffisait d'un simple regard droit dans les yeux de la jeune femme pour que celle-ci cède à toutes ses demandes et toutes ses envies.

Lexa embrassa alors furtivement, mais intensément les lèvres de Clarke et se replaça au centre de l'arène afin de faire ce dernier combat qui la mènerait à la fin de tout, mais au commencement de toute chose.

C'est fièrement dressé, qu'elle alla se choisir un bouclier en plus de son épée. Elle savait que celui-ci rassurerait légèrement Clarke.

Philémon, lui, attendait patiemment. Le peuple était en délire, il n'avait fait que peu d'esclandre que les Zenariens soient là. Finalement, le peuple lui aussi voulait la paix et en avait assez.

Philémon choisit une épée comme arme, ainsi qu'un javelot. Lexa savait qu'il excellait dans son lancer et qu'il fallait donc s'en méfier.

Une fois Lexa et lui bien en place, que le père de Clarke était sorti de l'arène et qu'il ne restait plus que les deux combattants à l'intérieur, le gong du dernier combat retentit enfin, laissant place à deux guerriers qui voulaient faire mordre la poussière à celui qui était en face.

Malgré que le gong sonna le début des hostilités, les deux se tournaient en rond sans s'attaquer, chacun jaugeant l'autre en tentant d'y déceler une faille éventuelle.

Philémon finit par parler à Lexa pour tenter de la déstabiliser.

— Vous n'avez pas honte ?! Faire alliance avec le peuple qui a tué vos parents !

— Mes parents sont morts dans un accident, les Zenariens n'y sont pour rien ! Toisa Lexa.

— En territoire Zénarien, ils sont donc responsables !

— Mes parents voulaient la paix en y allant, d'où leur présence là-bas ! Si les chevaux de leur charrette se sont emballés, cassés et tombés dans le vide, ce n'est nullement de leur faute !

— Je vous rappelle que j'étais présente ce jour-là, vous n'arriverez pas à me faire douter !

— Et dans tous les cas, peu importe, mon mariage avec et votre avidité au pouvoir avec le sacrilège du territoire neutre font de nous maintenant des alliés avec les Zenariens, que cela vous plaise ou non ! lui cria Lexa le regard plein de haine.

Philémon regarda Lexa droit dans les yeux et finit par lui dire :

— Quand j'en aurai fini avec vous, la prochaine à y passer sera Clarke, si je dois mourir, je l'emporterai dans ma tombe avec moi !

Le corps de Lexa frissonna à cette idée. Elle lui était insupportable, elle ne pouvait le tolérer et cela attisa une haine encore jamais connue en elle.

Alors elle se jeta sur Philémon en criant son épée à la main. Il esquiva le coup sans aucune difficulté et la frappa à son tour en lui donnant un coup de pied qui la déséquilibra.

Clarke serra les poings quand elle vu sa femme en difficulté. Quoiqu'il arrive, elle avait décidé que Lexa ne mourrait pas aujourd'hui, quitte à arrêter le défi suprême elle-même s'il le fallait.

Elle s'apprêtait d'ailleurs à engager le combat quand elle vit que Lexa lui faisait un signe de la main pour lui dire de ne pas s'en mêler, que c'était son combat.

Lexa se releva, grimaçant de douleur, ramassa au passage du sable sur le sol et le lança sur Philémon qui l'espace d'un instant fut aveuglé par les grains de sable s'insinuant à l'intérieur de ses yeux.

Puis elle profita de cette accalmie pour le frapper à son tour avec son épée. Il eut juste le temps de se protéger en levant également la sienne, mais il perdit légèrement l'équilibre. Lexa lui donna alors un coup de pied dans le poitrail, ce qui eut pour effet de le faire vaciller.

Comme un lâche il s'éloigna alors de la jeune femme en reculant prudemment, épée à la main. Lexa ne comprit pas tout de suite pourquoi il faisait ça. Mais se rappelant soudain que c'était un as du javelot elle se coucha subitement au sol pour éviter justement le javelot que Philémon venait de lui lancer et qui l'aurait atteint en pleine poitrine si elle n'avait pas eu ce réflexe salvateur.

Sa mémoire était revenue, ses réflexes également, seule la douleur de ses deux précédentes blessures était un frein et l'empêchait de se mouvoir correctement comme elle le souhaitait.

Puis Philémon se jeta de nouveau sur elle, et cette fois il avait la rage et avait fini de jouer, il donnait coup pour coup, Lexa parvenant parfois tout juste à les éviter, mais elle se battait vaillamment sous les cris de son peuple et le regard inquiet de Clarke qui l'encourageait de plus en plus.

Le combat était le plus long de la journée. Cela faisait bien trente minutes qu'il durait et épuisait les deux combattants. Et bien qu'ayant déjà combattu toute la journée, Lexa avait miraculeusement retrouvé de la vigueur en retrouvant sa mémoire puis en s'emparant des lèvres de Clarke qui avaient eu un effet revigorant immédiat sur elle.

Quand Philémon, à bout de force, tenta une dernière fois de lui planter son épée, c'est avec habileté qu'elle se mit à genoux pour l'esquiver, sortit un poignard qu'elle avait caché à l'intérieur de ses habits et le planta dans Philémon qui s'écroula au sol tout en se tordant de douleur.

Elle se releva alors, épée bien en garde, regardant Philémon en train de mourir. Il avait perdu son petit rictus qu'il avait au tout début de ce défi suprême, il savait que pour lui la fin était venue.

Lexa n'éprouvait cependant pas de la joie à cela, au contraire, elle était peinée. Cet homme l'élevait depuis son enfance, et même si elle lui en voulait, elle éprouvait malgré tout un certain chagrin en sachant qu'il allait mourir.

Mais quand il rendit son dernier souffle, elle éprouva un soulagement, un soulagement, car à la fois tout était fini, mais tout allait enfin recommencer, tout allait enfin recommencer avec Clarke, avec la paix, avec une nouvelle vie.

Mais alors que le peuple scandait son nom, fêtant ainsi sa victoire, elle se sentit soudain fébrile, ses yeux tournèrent, sa vue devint noire, son cœur palpitait des efforts qu'il venait de fournir, et elle s'écroula alors au sol sous l'œil horrifié de Clarke qui se précipita vers sa femme.

Celle-ci atterrit directement dans les bras de Clarke qui était maintenant en pleure. Un silence absolu se fit alors entendre dans la foule, tout le monde retenait son souffle, attendant de savoir s'il avait perdu leur reine, la seule dans l'histoire à avoir survécu au défi suprême.

— Lexa ne t'endort pas, LEXA, LEXA ! NE ME LAISSE PAS lui cria Clarke de toutes ses forces.

Elle était terrifiée de perdre à nouveau la femme qu'elle aimait. Son propre cœur se mit en pause en attendant de savoir si sa femme irait bien ou si elle était en train de perdre la vie.

Puis un battement, un souffle, Clarke, la tête sur la poitrine de sa femme, entendit soudain son cœur, il était faible, mais il battait encore, tout n'était donc pas finit, lui faisant ainsi reprendre espoir.

Elle ordonna alors au médecin d'Isarian de venir sur le champ. Il arriva à peine deux minutes après avoir été appelé et sous l'œil inquiet de Clarke et de tout le reste d'Isarian emmena Lexa dans un lieu plus approprié afin de pouvoir la soigner.

La reine était gravement blessée et Clarke, en étant sa femme aurait dû prendre le relai d'Isarian. C'est finalement son père, avec l'aide de Melchior et Neven qui contrôla sa propre armée des cinq cents hommes venus en renfort qui prirent le relai.

Plus de deux heures étaient passées depuis que Lexa avait vaincu et emporté le défi suprême. Le peuple attendait avec impatience de la reine invincible comme il l'avait désormais surnommé.

Clarke était à son chevet, le médecin également. Celui-ci l'avait rassuré, la reine devrait se réveiller, mais elle avait vécu une douloureuse épreuve et elle se réveillerait quand son corps aurait récupéré des forces.

Quand il partit, seule restait Clarke à son chevet avec Nayak qui était également près d'elle. Rose, Léonie, et Alexandre attendaient dans la pièce d'à côté de la chambre de la reine dans laquelle elle se reposait.

Clarke, bien que n'étant pas en larmes avaient les yeux rougis. Elle avait tellement eu peur de perdre encore une fois l'amour de sa vie que son propre cœur s'était arrêté en même temps que le souffle de Lexa. Elle avait les mains moites, le cœur au bord de l'implosion, un éventail impressionnant d'émotions traversait son esprit.

Alors quand elle sentit la main de Lexa qui était dans la sienne légèrement bougé, elle regarda la femme qu'elle aimait, le cœur battant et plein d'espoir. Lexa ouvrit légèrement les yeux, elle tourna légèrement la tête et fut immédiatement happé par l'intensité du bleu de Clarke dont elle se perdit à l'intérieur le sourire aux lèvres.

— C… comment vas-tu ? Réussis à balbutier Clarke.

— Je vais bien, mais… Mais qui êtes-vous ?

Le regard de Clarke se décomposa, le désespoir fit alors place à l'espoir qui habitait jusqu'à lors la jeune femme.

Elle se leva, voulut partir, mais fut retenue par la main de Lexa qui agrippa la sienne. Elle se retourna alors et vit Lexa qui se retenait de rire. Et là elle comprit, elle comprit qu'elle venait de se faire avoir, que Lexa avait voulu lui faire une blague.

Alors elle se détacha de sa main avec vigueur, lui arracha le coussin qu'elle avait sous la tête et lui balança en pleine face.

— Ouïïïïïïï ! Fit semblant de crier Lexa.

Mais devant la mine déconfite de sa femme, elle s'excusa immédiatement.

— Ce n'est pas drôle Lexa, j'ai cru te perdre encore une fois, tu ne devrais pas te jouer de moi de cette manière !

— Il me semble que tu aimais bien que je me « joue » de toi à certains moments…

Les joues de Clarke rougirent instantanément à l'évocation de ses souvenirs où Lexa aimait jouer avec les nerfs de la jeune femme pour attiser un désir qui n'avait pourtant nullement besoin d'être attisé.

— Lexa, si tu n'étais pas blessé, croit-moi que tu passerais un sale quart d'heure !

— Alors là j'attends de voir très cher !

Et comme pour mettre en pratique ses paroles elle se mit à califourchon sur la jeune femme, lui attrapant les poignets et les plaçant au-dessus de sa tête. Cette position provoqua chez les deux jeunes femmes un frisson qui les envahir sur le champ.

— Tu fais moins ta maligne maintenant Lexa ! susurra d'une voix suave Clarke à l'oreille de sa femme.

— Tu es à ma merci désormais !

— Toujours… lui répondit la jeune femme avec le même ton fiévreux.

Elles se regardèrent intensément, le désir était de nouveau là, pleinement, retenu aucunement par les peurs de l'une ou de l'autre et Clarke eu bien du mal à résister d'arracher sur le champ tous les vêtements de la jeune femme.

Mais elle se rappela soudain que celle-ci était blessée, alors elle se retira du dessus de la jeune femme et se coucha auprès d'elle, l'encerclant de ses bras protecteurs.

Sa femme était de nouveau là, sa mémoire était revenue, et ne maintenant plus rien ne pouvait les empêcher de s'aimer, ni la guerre ni les défis suprêmes, plus rien.

Elles étaient enfin libres et un avenir radieux s'offrait à elles.