- Scène: Salle à manger -
L'heure du dîner signifiait rester assise en silence pendant que les autres parlaient entre eux. Ils ont presque l'air d'une famille avec la façon dont ils interagissent et se taquinent les uns les autres.
Ludwig: Qu'est-ce que tu regardes?
Je n'avais pas réalisé que je le faisais, baissant rapidement les yeux sur mon assiette.
Kiku: Je ne savais pas que nous étions si amusants, Élue.
J'ai entendu un ricanement à ma droite.
Francis: Elle me paraît être une fille ordinaire.
Feliciano: Aw, Francis, ce n'était pas très gentil de ta part. Elle n'y peut rien, si elle est pathétique.
Il a souri, les yeux aiguisés comme des couteaux. Les autres ont éclaté en ricanements, sans prendre la peine de cacher leur amusement. J'ai serré fermement le bord de la nappe dans mes mains.
C'est le pire. C'est comme si je me retrouvais au pensionnat une fois de plus. Des visages souriants à l'extérieur, seulement pour cracher des mots ignobles...
Leurs rires ont été interrompus par le retour d'Alfred dans la pièce. Mon corps s'est rigidifié, mes mains se sont crispées en poings.
Francis: Ah, voilà son prince.
Kiku: Il ne se comporte pas vraiment comme un prince, pas vrai ? Les autres aiment au moins leurs princesses.
Alfred: Vraiment, c'est ce que vous faites? Je ne pensais pas que vous tomberiez aussi bas pour vous en prendre à une mortelle.
Feliciano: Nous sommes des vampires, nous faisons ce que nous voulons d'eux.
Alfred: Eh bien, pas celle-là.
Il s'est tourné vers moi, sa main a brusquement saisi la mienne.
Alfred: Allons-y.
Je l'ai suivi en titubant, il a lâché ma main quand nous sommes entrés dans le couloir. Il a continué à marcher, le dos tourné à moi, lorsque nous avons atteint le hall.
Alfred: Bien?
Reader: On-on va dehors?
Il a poussé un profond soupir, agacé.
Alfred: Il y a quelqu'un?
Il s'est approché et a frappé mon front.
Reader: Aïe!
Alfred: Allez la cancre, suis-moi.
J'ai enfilé mes chaussures, il a ouvert la porte en grand. Wow... Je n'avais pas senti la lumière du soleil sur ma peau depuis des lustres. Mes lèvres se sont retroussées en un sourire satisfait, voulant se prélasser dans la chaleur pour toujours.
Un grognement m'a fait sortir de ma rêverie.
Alfred: Qu'est-ce que tu fais?
Reader: R-rien! Allons-y alors!
Je l'ai dépassé, même si je ne savais pas où nous allions, en espérant cacher le rougissement embarrassant de mes joues.
Mais très vite, je l'ai complètement oublié, absorbé par la ville européenne dans laquelle je me trouvais. Les gens remplissaient les trottoirs, les jolies boutiques attendaient patiemment les clients, les enseignes bougeaient librement dans la brise. De l'autre côté de la rue, plusieurs stands étaient installés, remplis de différentes sortes de nourriture.
Reader: Un marché du terroir?
Il n'a pas répondu, il a traversé la rue et m'a tendu un sac en papier. Il a attrapé quelques feuilles vertes, encore humides, et les a fourrées dedans. Nous avons marché de stand en stand, lui choisissant des légumes et des fruits ainsi que des pains et des fromages fraîchement préparés.
Femme #1: Hey, tu as entendu?
Femme #2: Non, quoi?
Un couple de femmes à proximité a commencé à discuter, trop près pour les ignorer, elles et leur conversation.
Femme #1: Il y a eu des apparitions d'un vampire détraqué!
Mon sang ne fit qu'un tour. Un vampire...?
Femme #2: Oh là là! C'est affreux!
Femme #1: Ils disent que des jeunes femmes ont été enlevées la nuit près d'ici! Et ce meurtre aux infos...
Femme #2: Non!
La première femme a hoché tristement la tête.
Je me suis tournée vers Alfred qui était renfrogné. Ses yeux se sont posés sur moi.
Alfred: Ne prends pas ce qu'elles ont dit au sérieux; il s'agit simplement de deux femmes au foyer qui s'ennuient et qui cherchent à faire des commérages pour oublier momentanément leur vie ennuyeuse.
Sans un mot de plus, il est reparti vers la maison, tandis que j'essayais de le rattraper à la hâte.
TRADUCTION Fate's Bite: A Vampire Hetalia Story de Aph_Drabbles
Original : story/149492808-fate%27s-bite-a-vampire-hetalia-story
