Bonjour cher amis miraculeurs.

Comme pour tous les samedis, voici le chapitre suivant. Bonne lecture et à la semaine prochaine. Bisous miraculeux.

LadyJoyNoir: Et oui, tu l'as eu ton Marichat. Encore quelques chapitres et tu en auras encore un autre. Félix ? Des ennuis ? Je ne vois pas du tout pourquoi tu dis ça XD J'espère que tu aimes aussi ce chapitre. Bonne lecture et à la semaine prochaine. Bisous miraculeux.

Rouky666: Qu'est-ce que ce trame avec l'arrivée de Félix ? Excellente question. Peut-être va-t-il falloir que tu continues à lire pour le découvrir ^^. Je me suis également beaucoup amusé à imaginer ce jeu. En effet, à reproduire pour tout fan de miraculous ^^ J'espère que tu aimeras aussi ce chapitre. Bonne lecture et à la semaine prochaine. Bisous miraculeux.

Tryphon21: En effet, petit chapitre léger avant que l'action ne reprennent. Ca fait du bien au moral de tout le monde ^^ Je suis très contente si tu as envie de revoir des épisodes grâce à moi ^^ Merci encore et toujours pour ton aide précieuse et tes conseils avisées. Bonne lecture et à la semaine prochaine. Bisous miraculeux.

Fan Miraculous: Je suis contente que tu aimes ce chapitre. Vraiment Félix ? Des ennuis ? Tu crois ^w^ Oui, oui, Gabriel a accepté et il a comme qui dirait une bonne raison de le faire. J'aime lire tes théories sur la suite. C'est très plaisant ^^ Mais non, ce n'est ni l'une ni l'autre de tes suppositions. Je suis contente d'avoir bien posé mon intrigue en tout cas. Merci. J'espère que tu aimeras aussi ce chapitre. Bonne lecture et à la semaine prochaine. Bisous miraculeux.

Emilie Narya: Evidemment, tant que l'histoire n'est pas finie, il y a toujours des rebondissements ^^ Merci pour ton commentaire. J'espère que tu aimeras aussi ce chapitre. Bonne lecture et à la semaine prochaine. Bisous miraculeux.

Chandrama: Wow, tout d'abord, je tiens à te remercier pour ton long commentaire. Ensuite, je te souhaite la bienvenue dans mon monde ^^ C'est en effet une histoire longue. A dire vrai, je ne suis pas encore à la moitié de ce que j'ai prévu de faire. J'essaie de faire au mieux pour que vous, lecteurs, vous ne vous ennuyiez pas trop ^^ Qu'elle soit toujours intéressante et que vous n'ayez pas des impressions de déjà-vu. Je suis absolument ravie que tu aies aimé mon processus conduisant au MariChat. Je suis convaincue qu'Adrien et Marinette doivent apprendre à aimer l'autre facette de l'autre. Bien sur, j'ai romancé MariChat, parce que j'aime ce ship, mais ça marcherait aussi en restant juste amical, sans qu'ils sortent ensemble. MariChat me parait un point important pour les faire évoluer, leur faire apprendre qu'ils sont plus que ce que l'autre perçoit. Oui, j'aimais l'idée qu'il comprenne au moment où il abandonnait. Evidemment j'ai une idée précise de ce que je vais faire pour Marinette. En effet, je devrais renommer mon histoire XD Personnellement je ne déteste pas Chloé et je vois que tu as parfaitement cerné ce que je voulais faire dans cette histoire. J'offre à Chloé une seconde chance. Je pense sincèrement ce que j'ai écris à son sujet. Je pense qu'elle est malheureuse et qu'elle aussi porte un masque pour cacher sa détresse. Chloé n'a pas fini de changer dans mon histoire, elle va même être amené à avoir un rôle assez important ^^ Je suis heureuse que tu aimes ma Kagami. J'avoue être un peu déçue par celle que l'on voit dans Mensonges. Comme tu peux le voir, je la vois différemment. Je pensais vraiment qu'elle pouvait apporter un plus à Adrien et sachant que son coeur était ailleurs, finir par comprendre qu'il ne serait jamais sien. Je poursuivrais néanmoins sur ma vision d'elle, peut-être ne suis-je pas trop loin de son personnage. Non verrons bien ^^ Oui, Poppoh a été un grand fou rire que j'ai eu que je voulais vous partager. XD Chaque lecteur a son épreuve préférée et je suis très contente que tu préfères la première. Elle m'a demandé beaucoup de recherches et de réflexions. Tant pour les pouvoirs que nous ignorons que pour en faire un test qui ne semble pas trop comme une énumération. Je te remercie beaucoup. Je suis une grande fan de mythologie (je pense qu'on le devine un peu) et j'espère ne pas t'avoir déçue avec mon test égyptien. Je t'adore déjà comme lectrice. La scène du parapluie est l'une des scènes que je voulais absolument réussir. Je suis tellement contente que tu en parles. Merci beaucoup. Je t'avoue que je ne sais pas encore si je vais pouvoir intégrer Shangai étant qu'il est sensé se placer entre la saison 2 et la saison 3. J'y ferais peut-être référence mais de là à le placer comme le spécial Shangai, ça sera compliqué je pense. Mais qui sait ? L'histoire n'est pas encore finie. Une longue réponse pour un long commentaire. C'est moi qui te remercie de tout coeur. J'espère que tu aimeras aussi ce chapitre. Bonne lecture et à la semaine prochaine. Bisous miraculeux.

Krokmou du 13: Yyyyyoooouuuuupppppppiiiiiiii te revoilà 3 Merci beaucoup pour ton joli compliment. J'espère que toute l'histoire jusqu'à ce que tu arrives ici te plaira. A très bientôt ma belle. J'espère que tu aimeras aussi ce chapitre. Bonne lecture et à la semaine prochaine. Bisous miraculeux.

CHAPITRE 34 : NUIT MOUVEMENTÉE

Adrien avait passé la première partie de sa soirée à ranger les camemberts de Plagg, pour ceux qui pouvaient encore être « sauvés », et à jeter les autres, ceux qui avaient coulés sur le drap du dessous. Il fallait qu'il change ses draps. Tant à cause de l'odeur abominable qu'à cause des résidus gluants restant sur le drap. Il hésita longuement mais il décida de ne demander de l'aide de personne : il ne voulait pas attirer l'attention de Nathalie plus que nécessaire sur le fait qu'il conservait du camembert dans sa chambre. Il avait échappé aux explications gênantes jusqu'à présent et il espérait bien y échapper encore longtemps.

Il retira la couette du drap housse, la taie de l'oreiller puis le drap du dessous et mit le tout dans la panière de linge sale. Adrien trouva ensuite rapidement des draps propres et s'apprêtait à remettre un drap du dessous quand l'odeur écœurante du précieux camembert de son Kwami envahit de nouveau ses narines. Malgré le fait qu'il avait enlevé le fromage responsable de son agression sensorielle, ainsi que le drap l'ayant contenu, l'odeur persistait encore. Adrien partit donc à la recherche d'un désodorisant, il était même prêt à vider son flacon de parfum sur son matelas pour étouffer l'odeur infâme. Il cria victoire quand il trouva le flacon de Febreze dans les toilettes.

- Mais qu'est-ce que tu fais, Adrien ?! protesta Plagg en voyant son porteur vider le flacon sur son matelas.

- Hors de question que je m'endorme en sentant ton camembert Plagg ! répliqua Adrien, en ajoutant une dernière couche de produit, par simple mesure de précaution.

- C'est le Paradis, Adrien, de s'endormir dans l'odeur divine du Camembert ! répondit Plagg, outré.

- Pas pour moi, Plagg !

Le petit Kwami grommela et s'envola vers l'une de ses cachettes préférées, laissant son porteur seul. Adrien ignora le petit chat et recommença à faire son lit. Il mit donc l'alaise, en s'y reprenant à trois fois pour trouver comment le mettre sans que l'un des coins ne se défasse. Puis il batailla pendant cinq minutes avec la taie d'oreiller pour y faire entrer son cousin. Adrien prit enfin son drap housse, le déplia et le posa sur son lit.

Il prit un coin de ce dernier puis un coin de la couette et réussit à les glisser l'un dans l'autre. Il répéta le même manège avec le second coin mais, quand il voulut reprendre le premier, il constata que ce dernier avait glissé. Il soupira et recommença pour constater que la même chose se passait de nouveau. Il décida, cette fois, de garder le premier coin fait dans sa main et de faire l'autre ensuite. Ravi de voir que ça fonctionnait, il poussa un petit cri de joie...avant que son regard ne tombe sur les deux coins restant de la couette.

Mais comment les femmes de chambre faisaient-elles ?!

- Plagg ! appela Adrien, en tenant toujours ses coins de couette dans ses mains.

Le petit Kwami arriva quelques instants plus tard et, quand il découvrit Adrien, essoufflé, les cheveux en bataille et son lit à moitié fait, il éclata de rire.

- Ce n'est pas drôle Plagg ! Protesta Adrien.

- Oh que si ! Ricana de plus belle le petit chat noir.

Adrien lança un regard noir à son Kwami.

- Sais-tu comment les femmes de chambre arrivent à faire le lit ? lui demanda-t-il néanmoins.

Plagg lui sourit d'un air narquois.

- Humm… peut-être…

Le sourire de Plagg s'agrandit.

- Mais c'est beaucoup plus drôle de te laisser te débrouiller tout seul.

Sur ces mots, Plagg disparut de nouveau.

- Plagg ! Plagg reviens tout de suite ! s'écria Adrien.

Il entendit le rire du petit Kwami mais celui-ci ne revint pas.

Une heure et demie plus tard, Adrien essayait de lisser son lit: il y avait de grosses bosses de couette un peu partout. Finalement, il abandonna: il avait chaud et il en avait ras-le-bol. Ça irait très bien comme ça et il était heureux d'avoir finalement réussi à faire son lit. Il éprouvait soudainement beaucoup de respect envers les femmes de chambre, ces vraies guerrières du quotidien.

Adrien admira son œuvre pendant quelques instants puis décida de partir à la recherche de son kwami: ce dernier ne perdait rien pour attendre ! Il finit par trouver Plagg dans la cachette où il gardait son meilleur (pire) camembert. Le petit chat noir était entouré de fromage et le caressait délicatement d'une patte.

- Mon pauvre camembert, nous avons subi tant de pertes aujourd'hui ! Tant de gâchis ! Se plaignit-il.

Adrien regarda son Kwami avec des yeux ronds : il était tellement stupéfait que ses pensées de revanche s'envolèrent immédiatement.

- Mais ne t'inquiète pas, toi, je te garderais toujours en sécurité, continua le petit Kwami, sans se rendre compte que son porteur le regardait, de plus en plus amusé.

Quand Plagg commença à ronronner en caressant de nouveau son précieux fromage, Adrien ne tint plus : il explosa de rire. Le Kwami se tourna alors vers lui et lui jeta un regard noir.

- Le camembert, c'est sacré, Adrien !

Le petit chat paraissait si sérieux en prononçant ses paroles qu'Adrien ne put s'empêcher de s'écrouler à rire. Plagg le fusilla du regard et protesta.

- Ô toi, profane, tu ne peux comprendre toute l'étendue de ma douleur !

C'en fut trop pour Adrien : il roula au sol de rire en se tenant l'estomac. Le regard de Plagg fut si terrifiant qu'Adrien cessa finalement de rire.

- Pardon, Plagg : je t'achèterais d'autres camemberts pour compenser les pertes s'excusa Adrien, peu convainquant, alors qu'il essuyait ses larmes de rire.

Le petit Kwami le regarda avec suspicion puis flotta en direction du lit de son protégé en grommelant.

- Inculte ! Il ne comprend rien à rien !

Adrien dut se mordre la lèvre pour ne pas laisser échapper un nouvel éclat de rire.

Il alla ensuite prendre une rapide douche, ses efforts pour faire son lit l'ayant mis en sueur, puis il rejoignit le petit chat. Celui-ci était déjà roulé en boule sur son oreiller, l'air boudeur.

- Bonne nuit Plagg.

Il entendit vaguement celui-ci lui répondre puis il éteignit la lumière. Il s'endormit rapidement, épuisé.

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Il avançait au-dessus d'une mosaïque bleue, verte et blanche dans une immense pièce. Quelque soit la direction que prenait son regard, il ne voyait que de magnifiques colonnes de marbre blanc, finement sculptées sur des thèmes marins. Entre chacune d'entre elles, il pouvait apercevoir l'eau scintillante de l'océan..

Le chant des vagues apaisait généralement toutes ses humeurs mais pas cette fois. Une sourde colère grondait en lui alors qu'il entendait un rire retentir à sa droite. Il se précipita dans cette direction mais, quand il y arriva, il vit un éclair noir disparaître derrière une nouvelle colonne.

La colère bouillonna de plus belle dans ses veines et il poursuivit l'ombre qui s'enfuyait, sans prêter attention au magnifique décor de rêve qui s'étalait sous ses yeux. Un hurlement de frustration s'échappa de ses lèvres lorsque la silhouette lui échappa de nouveau.

Le soleil couchant frappa de sa soudaine lumière le fuyard et il put distinguer un petit chat noir aux yeux dorés qui tenaient entre ses pattes une roue de camembert. Son cœur tomba dans sa poitrine: ELLE était effectivement l'auteure du méfait. C'était elle qui avait dérobé son précieux camembert !

- Nooonnnnn ! hurla-t-il

Le cri de Plagg réveilla Adrien en sursaut. Il vit le petit chat bouger dans son sommeil et comprit bien vite que ce dernier faisait un cauchemar. Il sourit doucement et posa sa main sur le petit Kwami, dans une tentative pour l'apaiser.

- Plagg, calme-toi: ce n'est qu'un cauchemar.

Plagg continuait de poursuivre le petit chat noir, pour récupérer son fromage, quand il entendit la voix, qu'il connaissait que trop bien, résonner dans la pièce. Oui, c'était clairement un cauchemar: la voleuse venait de lui tirer la langue pour le narguer, tout en agitant sous ses yeux son précieux camembert. Camembert qu'il ne parvenait pas à récupérer.

- Baâs ! Bas les pattes ! Rends-moi immédiatement mon camembert !

Adrien se figea momentanément, hésitant entre rire et grognement. En effet, Plagg l'avait réveillé pour une histoire de camembert. Et, justement, Plagg l'avait réveillé pour une histoire de camembert. Il faudrait qu'il ait deux mots avec son Kwami quand ce dernier serait réveillé.

Baâs rit de nouveau avant de disparaître une fois encore de la vue de Plagg. Il allait devenir fou et Tikki n'était pas là pour l'aider à se calmer ou pour convaincre le deuxième kwami chat d'être plus raisonnable. La patience de Plagg était épuisée depuis longtemps mais il savait que Tikki ne lui pardonnerait pas s'il créait de nouveau des problèmes comme la dernière fois que Baâs l'avait provoqué de cette manière...

- Si tu ne me rends pas immédiatement ce camembert, je te jure que tu vas le regretter, Baâs ! menaça Plagg, d'un ton sombre.

Adrien n'aima pas du tout le ton que prenait son Kwami. Des signaux d'alerte s'allumèrent dans sa tête et il tenta encore une fois de réveiller le petit chat. Il le secoua un peu plus brusquement en s'écriant.

- Plagg, réveille-toi, ce n'est qu'un cauchemar !

La voix avait de nouveau résonné dans l'immense salle et, l'instant suivant, Plagg se retrouva projeté à l'autre bout de la pièce par une force mystérieuse. Il se retourna, totalement furieux, et regarda en direction de l'origine de l'attaque. Quelle ne fut pas sa stupeur quand il reconnut l'immense créature qui se tenait là ! Un être étrange ressemblant à un dinosaure humanoïde, un reptile qui se tenait sur ses deux pattes arrière, de couleur noire, et aux yeux verts émeraude. Des yeux qui le regardaient avec inquiétude.

Plagg voulut voler en direction de ce dernier mais il entendit de nouveau un rire et Baâs passa juste assez près de lui pour qu'il puisse humer la douce odeur de son merveilleux fromage. C'en fut trop pour lui, oubliant l'avertissement que symbolisait le dinosaure, Plagg craqua.

- Tu l'auras voulu, Baâs ! Cataclysme ! gronda-t-il

Adrien paniqua quand il vit l'énergie qu'il ne connaissait que trop bien apparaître autour de la patte de Plagg. Qu'est-ce qui pourrait empêcher Plagg de cataclysmer le Manoir et tout Paris ?! La réponse s'imposa rapidement au jeune homme: Plagg ne cataclysmerait jamais son précieux camembert. Encore moins celui qu'il gardait en sécurité depuis qu'Adrien le connaissait ! C'était sa dernière chance !

L'adolescent se précipita jusqu'à la cachette où son petit compagnon conservait son "fabuleux" camembert et revint tout aussi rapidement. Il colla l'horrible puanteur du fromage sous le nez de ce dernier et tenta une fois encore de le réveiller.

- PLAGG ! RÉVEILLE TOI ! cria Adrien, désespéré.

La voix retentit plus fort dans l'immense salle où se trouvait Plagg, l'interrompant dans son geste. Il se tourna alors une fois encore vers le dinosaure humanoïde et découvrit qu'il tenait, lui aussi, entre ses pattes, une roue de camembert. Le petit chat noir vit rouge: mais qu'est-ce qu'ils avaient tous à vouloir le prendre son camembert ?!

Il se précipita, la patte brillante du pouvoir de destruction, en direction de son nouvel ennemi et cria.

- Adrisaurus ! J'ai déjà provoqué la disparition de toute ton espèce lorsque vous avez provoqué ma colère. Je recommencerais sans la moindre hésitation, si tu ne me rends pas immédiatement ce camembert !

Adrien aurait éclaté de rire, quand Plagg l'avait appelé "Adrisaurus", s'il n'était pas terrifié par le comportement de celui-ci. En effet, le petit chat noir flottait désormais au dessus de son lit et se dirigeait vers lui, l'air menaçant et mortellement dangereux. Adrien leva la camembert devant lui comme un bouclier, priant de tout son cœur pour que son Kwami se réveille à temps… dans le cas contraire, il savait qu'il ne serait plus là pour le voir...

- Plagg; supplia-t-il une dernière fois en fermant les yeux pour ne pas voir ce qui allait se produire.

Plagg était tellement en colère qu'il n'entendit pas la supplication dans la voix de l'Adrisaurus. Il s'approcha un peu plus, prêt à le toucher quand il fut arrêté par la merveilleuse odeur que dégageait le fromage. Au même moment, une nouvelle voix résonna dans la pièce.

- PLAGG ! Ça suffit maintenant ! RÉVEILLE-TOI ! Si tu fais du mal à Adrien, tu ne te le pardonneras jamais et moi non plus ! OUVRE LES YEUX CHAUSSETTE PUANTE !

Simultanément, Adrien et Plagg ouvrirent les yeux pour voir une Tikki essoufflée et paniquée juste à côté d'eux. Le petit chat noir regarda sa petite compagne et son porteur avec des yeux ronds et remarqua l'énergie de destruction qui fourmillait dans sa patte.

- Oups! Désolé Tikki !; dit-il avant de faire disparaître les volutes noires.

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Tikki passa la demi-heure suivante à sermonner Plagg et Adrien en profita pour aller prendre une nouvelle douche, pour tenter de se détendre. Mais l'adolescent savait d'ores et déjà qu'il ne parviendrait pas à se rendormir maintenant, même s'il n'était que 4 heures du matin.

Quand il revint enfin dans sa chambre, Adrien constata avec surprise que Tikki était toujours là, assise sur son oreiller, à côté de Plagg.

- Ma… Ma Lady n'a pas besoin de toi, Tikki ? demanda le blondinet à la petite déesse de la création, soulagé d'avoir rattrapé sa bourde à la dernière minute.

La petite coccinelle secoua la tête et lui répondit.

- Pour le moment, elle dort. Et, Papillon n'attaquant généralement pas à cette heure-ci de la nuit, elle ne devrait pas avoir besoin de moi avant plusieurs heures.

Elle fit une pause et lui sourit.

- Évidemment, s'il venait à y avoir une alerte, je rentrerais immédiatement.

Tikki regarda Plagg d'un air grave alors que le petit chat se recroquevillait sous son regard.

- Mais il me semble que nous te devons quelques explications, Adrien.

L'adolescent hocha la tête et s'assit en tailleur pour écouter ce qu'avaient à lui dire les deux kwamis. Étonnamment, ce fut Plagg qui prit la parole.

- Comme tu le sais, mon pouvoir est le pouvoir de destruction. Quand tu es transformé, tu ne possèdes qu'une toute petite partie de ce pouvoir, tout comme Ladybug ne possède qu'une toute petite partie du pouvoir de Tikki.

Adrien hocha la tête, fasciné par ce que son Kwami lui disait.

- Les miraculous ont d'ailleurs été créés pour aider l'humanité mais, aussi, pour que notre... pouvoir puisse être utilisé de manière plus... contrôlée, par les humains. Même si cela n'affecte en rien nos capacités naturelles, évidemment.

Tikki hocha la tête et lança un regard perçant à Plagg, qui détourna les yeux gênés.

- Il se pourrait que les miraculous aient été créés suite à quelques… erreurs que j'ai pu faire par le passé; poursuivit le petit Kwami, d'un air penaud.

La petite déesse de la création leva un sourcil mi-amusé, mi-irrité.

- Que tu as failli reproduire ce soir ! Les dinosaures, l'Atlantide, et j'en passe, ça ne t'a pas encore suffi, Plagg ?!

- Mais Tikki… commença à protester Plagg

- Il n'y a pas de mais, Plagg ! Tu as mis la vie d'Adrien en danger et tu aurais pu indiquer à Papillon où trouver Chat Noir !

Le petit chat baissa les oreilles. Il avait l'air si misérable qu'Adrien n'eut pas le cœur à le laisser comme ça.

- Heureusement, tu es arrivée à temps, Tikki.

Celle-ci fit un sourire à l'adolescent.

- En effet. Quand je me suis mise à faire un rêve à propos de vague en colère et de volcans qui explosent, j'ai su qu'il y avait un problème. Je me suis réveillée et j'ai foncé ici: je savais qu'il y avait un problème avec Plagg. J'avais fait le même type de rêve la dernière fois…

Plagg sembla se ratatiner encore un peu plus sur lui-même et marmonna d'une toute petite voix.

- Je suis tellement désolé.

Adrien aurait adoré le taquiner pendant un moment à propos de ça, surtout maintenant que sa peur s'était envolée, mais voir son petit Kwami si mal lui brisa le cœur et il décida de ne rien dire de plus. Il lui gratta seulement le dessus de la tête avec un doux sourire.

Tikki donna quelques conseils supplémentaires à Adrien, au cas où un cas similaire se produirait de nouveau. Elle se tourna ensuite vers Plagg et lui donna encore quelques avertissements qui avaient l'air de leçon de morale puis elle finit par s'en aller pour rejoindre Marinette.

Adrien décida de se recoucher. Il ne pensait pas se rendormir mais il pouvait toujours se reposer jusqu'à l'heure où son réveil sonnerait. Il tourna et retourna longuement dans sa tête toutes les informations que lui avaient données les deux kwamis. De temps en temps, il jetait un regard mi-inquiet, mi-amusé à Plagg, qui s'était rendormi, puis, sans vraiment s'en rendre compte, il sombra de nouveau dans les bras de Morphée.

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Le réveil d'Adrien sonna, le réveillant en sursaut. Il regarda l'objet en question un long moment d'un air hagard avant de comprendre ce que cela signifiait. Un immense sourire étira alors ses lèvres et il se leva d'excellente humeur, sous l'œil torve de Plagg.

- Comment peux-tu être de si bonne humeur en te réveillant si tôt le matin ? grommela-t-il.

- C'est la rentrée aujourd'hui, Plagg ! Comment pourrais-je ne pas être heureux ?! répliqua Adrien avant de se diriger vers sa salle de bain en sifflotant.

Plagg le rejoignit quelques minutes plus tard alors qu'il appliquait soigneusement du gel sur ses cheveux, pour faire disparaître l'aspect Chat Noir qu'il avait au réveil.

- Comment peut-on être si enthousiaste à l'idée de reprendre l'école ?! Je ne te comprendrais jamais Gamin ! On était pourtant bien en vacances !

Adrien croisa le regard électrique de son Kwami dans le miroir et sourit, goguenard.

- Si je t'écoutais, je serais toujours en vacances, Plagg ! le taquina-t-il.

- Des vacances éternelles en voilà une excellente idée ! répliqua ce dernier avant de soupirer. Mais c'est un rêve inaccessible.

Adrien éclata de rire devant l'air déconfit de son petit Kwami puis finit de se préparer.

Quand il entra dans la salle à manger, celle-ci était vide, comme d'habitude. Adrien soupira: ça faisait une quinzaine de jours qu'il n'avait pas vu son père et, apparemment, même si ce dernier était rentré la veille, il ne le verrait pas non plus ce matin-là.

Il s'assit et commença à manger son petit-déjeuner. Il terminait ses œufs brouillés quand la porte s'ouvrit pour laisser passer Félix et, ô surprise, Gabriel Agreste lui-même. Le cœur d'Adrien se serra en songeant que son père faisait un effort pour leur invité, alors qu'il ne le faisait jamais pour lui-même, mais il ne dit rien et sourit.

- Bonjour Père. Bonjour Félix; les salua-t-il.

Son père lui fit un simple signe de la tête et Félix le salua à son tour puis ils s'assirent à leur tour à table et commencèrent à manger. Les trois hommes déjeunèrent en silence puis Gabriel finit par prendre la parole.

- Adrien, Félix restera parmi nous quelque temps. Il t'accompagnera au Lycée tous les jours. Je compte sur toi pour que tout se passe bien.

L'adolescent hocha la tête.

- Oui, père.

L'adolescent n'aima pas le sourire qui flottait sur les lèvres de son cousin mais n'eut pas le temps de dire quoique ce soit à ce sujet car Nathalie entra dans la pièce au même moment. Elle chuchota quelques paroles à l'oreille de Gabriel, qui hocha la tête, puis se leva pour partir. Il arriva à la porte et s'apprêtait à s'en aller quand Adrien prit la parole.

- Bonne journée père.

Gabriel s'arrêta sous le coup de la surprise, se tourna vers l'adolescent, lui fit un signe de tête puis sortit de la pièce.

Adrien n'eut pas le temps de se sentir déçu que Nathalie lui donnait déjà son emploi du temps de la journée: lycée, chinois et escrime… C'était bel et bien reparti…

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La voiture d'Adrien et, temporairement, celle de Félix, s'arrêta devant le collège Françoise-Dupont.

Le diplôme du Brevet leur avait été donné sur la base de leurs notes, à cause des attaques akuma trop fréquentes et imprévisibles, qui n'avait pas permis d'organiser l'examen. Toute sa classe avait reçu le précieux sésame qui les autorisait à entrer au Lycée.

L'établissement accueillait un collège, un lycée et des classes préparatoires, il permettait ainsi à Adrien et à ses amis de ne pas changer d'école pour pouvoir poursuivre leurs études dans la classe supérieure: la seconde.

Les deux jeunes adolescents descendirent du véhicule et montèrent les marches qui conduisaient à la cour. Ils n'étaient pas arrivés en haut des escaliers qu'ils étaient déjà arrêtés par Chloé.

- Adrichou ! Nous sommes de nouveau dans la même classe cette année ! Le contraire aurait été absolument ridicule, évidemment !

La blondinette rayonnait de joie mais, même si elle l'appelait toujours Adrichou, elle ne s'était pas jeté à son cou. Il y avait du progrès.

- En fait, nous avons la même classe que l'année dernière, oui même Dup… commença-t-elle, avant de se corriger sous le froncement de sourcils d'Adrien. Marinette. Il y a seulement un nouvel élève…

La jeune femme se pencha et sourit à Félix.

- Ça faisait longtemps Félix; le salua-t-elle.

- Bonjour Chloé; répondit-il d'un ton neutre.

Puis Chloé les abandonna: elle venait de voir Sabrina arriver.

- Elle ne change pas à ce que je vois; déclara Félix à son cousin.

Adrien secoua négativement la tête.

- Je ne suis pas de cet avis. Elle change, petit à petit. Il faut juste lui laisser le temps.

Adrien vit Félix regarder Chloé d'un air songeur puis hausser les épaules.

- Si tu le dis.

Le blondinet repéra ensuite son meilleur ami dans la cour et le rejoignit.

- Salut Nino ! le salua-t-il

- Hé mec ! répondit ce dernier, avec un grand sourire, avant de lui cogner le poing. Tu sais que tu as gagné hier: c'est toi qui a marqué le plus de points avant de t'en aller !

Adrien eut un petit sourire ravi. Nino s'apprêtait à ajouter quelque chose quand il vit Félix. Son sourire s'évanouit alors. Adrien, comprenant le cheminement de pensées de son meilleur ami, décida d'intervenir.

- Mon cousin va vivre avec moi au Manoir pendant quelque temps et viendra en cours avec nous.

Ce dernier sourit et lui tendit sa main à Nino.

- Je suis Félix Graham de Vanilly

Le DJ regarda la main tendue de ce dernier puis Adrien. Celui-ci lui fit un sourire et un hochement de tête discret qui décidèrent Nino à serrer la main du deuxième blondinet.

- Je suis Nino Lahiffe, le meilleur ami d'Adrien. Bienvenue à Paris, Félix.

Nino sourit lui aussi puis les laissa à son tour: Alya venant d'arriver. Adrien se tourna alors vers son cousin pour lui dire quelque chose quand il s'arrêta net: Félix continuait à regarder Nino, un étrange sourire aux lèvres qui alluma des sonnettes d'alarme dans sa tête.

Il n'eut pas le temps d'y penser davantage qu'une sirène résonna dans la cour, provoquant tout d'abord le silence puis des cris de peur. Adrien ne connaissait que trop bien cette alarme: il s'agissait d'une alerte akuma.

A suivre...

La semaine prochaine, Chapitre 35: Sleeper

Les commentaires et les critiques constructives sont toujours appréciées et motivent l'auteure.

Note de l'auteure:

Cher amis miraculeurs,

Samedi prochain, le mois de mai commence. J'ai d'ores et déjà le plaisir de vous informer qu'avec mon amie et auteur Malauu-Ladynoir, nous collaborons sur le MariChat May. Nous publierons chacune nos dates sur nos comptes avec un lien vers l'une ou l'autre. C'est à moi que reviens l'honneur de lancer le bal samedi prochain. J'espère que vous viendrez tous nous lire.

Bisous miraculeux et à samedi prochain