Chapitre 32 - Le gala de danse
Kikki invita son père a dégusté une des pâtisseries du jour avec un café spécial du chef. Elle présenta également ses amies à son paternel qui ne manqua pas, avant de repartir , de leur demander de veiller et protéger sur sa fille aînée.
— Comptez sur nous, assura Bridget, Kikki est notre amie, elle peut nous faire confiance !
— Kikki la magnifique, reprit Zoey.
Le maitre d'arts martiaux salua chaleureusement les lieux, embrassa une dernière fois sa fille et reprit la direction de l'aéroport pour retourner dans son centre d'enseignement en Chine. La cadette de l'équipe semblait apaisée comme si un poids venait de s'enlever de ses frêles épaules. Un grand sourire s'affichait sur son visage et ses yeux pétillaient de malice : ses coéquipières furent ravies de voir leur amie ainsi. Estelle observait les filles en retrait, près de l'entrée de la cuisine. Cet échange familial entre la plus jeune et son père lui rappelait des souvenirs de sa propre famille. Si seulement ça pouvait être plus simple : elle cherchait encore les mots justes pour son courrier. Ecrire une chanson pour un public avec un message potentiellement caché dans les paroles était bien plus facile ! Elle entendit et reconnu les pas de Wesley derrière elle, mais jeta malgré tout un regard de côté pour confirmer la présence du pâtissier et reporta son attention sur ses camarades.
— Je suis contente pour Kikki, que son père ait ouvert les yeux et soit enfin arrivé à notre époque, fit-elle à Wesley qui se posta à côté d'elle.
— Oui moi aussi, affirma-t-il. Dis-moi, ça ne te donnerait pas envie d'avoir des nouvelles de ta famille. Tu pourrais prendre quelques jours pour aller les voir, je peux même t'accompagner dans ce voyage. Elliot s'en sortira avec les autres.
— Tu sais ce que j'en pense, je ne suis pas prête à les revoir, même si je sais que je devrais y aller, répliqua-t-elle. Oooh, mais je vois, tu voulais rencontrer belle-maman c'est ça ?
— Non, se défendit-il, j'espère juste une nouvelle nuit aux US comme la première, charma-t-il en faisant demi-tour.
Estelle baissa la tête pour cacher le rose de ses joues et monta sa main vers ses lèvres pour en dissimuler ce sourire niais qui c'était scotché dessus. Elle jeta un regard vers Wesley qui était repartie dans la cuisine : ce dernier lui rendit un clin d'œil charmeur. Enfin elle s'éloigna pour rejoindre ses amies qui braillaient autour d'une table.
— Des invitations pour ton gala de danse ? S'étonna Zoey. Ce n'est pas une blague ? Avoue il est où le piège ?!
— Il n'y a pas de piège, cesse d'être aussi parano Zoey, se défendit la bleue. J'ai demandé à avoir cinq places pour les offrir à mes amies, je ne vois pas ce qu'il y a de mal à cela.
Corina porta sa tasse à ses lèvres et se délecta du thé tout juste infusé. Zoey et Kikki se lancèrent un regard en coin et se retournèrent en même temps pour se mettre à chuchoter entre elle. Bridget les rejoignit quelque peu étonnée de la proposition de Corina.
— Vous pensez que c'est un piège ? Tenta Kikki.
— Elle a pourtant l'air sérieuse, objecta Bridget.
— Oui mais ça reste Corina, elle peut se montrer très convaincante, tu le sais.
— Ça me ferait très plaisir de vous savoir dans le public, lança la bleue tout en reposant sa tasse sur sa coupelle.
Les filles se retournèrent pour faire face à leur amie. Après tout, Corina avait changé ces derniers mois avec toutes ces histoires, peut-être n'était-elle plus aussi manipulatrice qu'au début de l'aventure des Mew Mew. Sans oublier que la bleue les avait déjà invités à sa Garden party l'année dernière, malheureusement gâchée par Dren et plus ou moins Anaïs de la Coquillette, sans pour autant les manipuler.
— Je serais ravie de venir te voir enflammer la scène Corina.
— Ça me touche beaucoup Estelle, fit-elle en essayant de contenir sa joie de savoir que son idole serait dans le public.
Elles promirent ainsi à Corina qu'elles seraient présentes et la bleue se réjouit : pour l'une des rares fois depuis qu'elle dansait et avait les premiers rôles, elle aurait des personnes à qui elle tient vraiment dans le public.
Il était tard. Zoey avait une nouvelle fois profité de la limousine de Corina ; même si cela exaspérait cette dernière, elle s'enivrait de la joie de vivre de la rouquine avant de finir sa soirée toute seule derrière son assiette et sa routine habituelle. Elle salua son chauffeur et sortit de la voiture. La grande porte signala sa présence dans un grincement sourd, mais elle manifesta tout de même son arrivée à sa gouvernante. Brutus arriva à toute vitesse en dégringolant les grands escaliers pour courir vers sa maitresse. Elle se pencha pour l'attraper dans ses bras et profiter de la douce odeur de parfum canin qu'il avait dans les poils, celui qu'elle lui appliquait toujours après son bain. Enfin elle remarqua une petite fleur dans son collier, une fleur qu'elle pourrait reconnaitre entre mille : c'était les mêmes que Serjio lui offrait en bouquet lorsqu'elle était enfant. Elle tourna alors la tête vers le grand escalier et découvrit avec surprise son frère qui se tenait là avec un bouquet de petites fleurs dans les mains.
— Bonsoir petite sœur, salua-t-il aimablement.
— Serjio, lança-t-elle en remettant Brutus sur le sol.
Elle traversa d'un pas rapide le hall d'entrée tandis que son frère descendait les dernières marches : et elle se jeta dans ses bras, comme elle le faisait enfant lors de ses sessions de danse et que Serjio l'encourageait.
— J'ignorais que tu rentrais ce soir.
— Je voulais te faire la surprise, assura-t-il en lui tendant le petit bouquet de fleurs.
Elle l'attrapa dans un petit rire et sentit le doux parfum des fleurs. Elles avaient le même que celles de son enfance et cela lui rappela tellement de souvenirs, de bons souvenirs joyeux.
— Le dîner va bientôt être servi, vos parents vous attendent déjà à table, informa une domestique.
— Nos parents sont ici ? S'étonna la bleue en se tournant vers son frère.
— Oui, ils sont venus me chercher à l'aéroport, ça semble te surprendre ?
— Elle est loin la fois où j'ai dîné accompagné de papa et maman, généralement, quand ils sont à Tokyo et qu'ils rentrent du travail, je dors déjà, avoua Corina en baissant les yeux.
— Je suis tellement désolé.
Pour toute réponse, la Mew Mew lui sourit faussement comme pour le rassurer. Il n'était pour rien dans cette histoire, seulement l'attitude de leurs parents la blessait : rarement elle avait passé du temps avec eux, alors que lorsque Serjio revenait pour des vacances, ils trouvaient du temps libre.
Ce dîner commençait mal : les parents de Corina et Serjio échangeaient sur les séminaires à venir, ceux auxquels l'aîné était invité bien entendu. Le jeune tentait de lancer des sujets de conversations autour de sa sœur, pour que ses parents s'intéressent un peu à elle, en vain. Sa mère le nota et ne manqua pas de lui faire une réflexion malgré tout.
— Pourquoi cherches-tu à détourner les sujets de conversation Serjio ? Gronda sa mère.
— Parce que vous avez une fille, je vous rappelle, et qu'étrangement, vous parlez très peu d'elle et ses sentiments.
— Corina sait que nous l'aimons, affirma son père.
— Pourtant à quand remonte votre présence à l'un de ses ballets ? Vous n'avez jamais vu Corina danser seule sur scène, elle est très talentueuse ! Elle sera une grande ballerine, j'en suis certain, défendit son frère. Mais vous n'avez visiblement jamais le temps d'aller la voir.
— Laisse tomber Serjio, coupa la bleue. S'il te plait, termina-t-elle avant que son père ne la reprenne sur la politesse.
Elle termina son dîner en silence, toujours en écoutant les mérites de son frère vanté par ses parents. Elle ne voulait pas que Serjio se prenne la tête avec ses histoires et ses sentiments, depuis le temps elle s'était faite à l'idée de ne plus voir ses parents à ses spectacles. Ainsi elle apprit que Serjio était le premier de sa classe et de sa promotion, que prochainement, il serait présenté aux médias pour la succession de la fortune Dujardin et qu'une grande école de sciences politiques l'attendait. Il jeta des regards désolés à sa petite sœur : il souhaitait lui en parler, lui apprendre toutes ses choses dans un moment fraternel où il tiendrait compagnie à sa cadette qui ferait ses étirements de danseuse. Corina lui rendit un sourire pour le rassurer, mais cela n'y faisait rien, Serjio se sentait coupable d'occuper toute l'attention de leurs parents, d'autant plus que ces derniers ne semble même pas avoir prit en compte la remarque faite plus tôt par leur fils. A la fin du dîner, Corina ne demanda pas son reste et fila dans sa chambre. Quelques minutes plus tard, alors qu'elle faisait ses étirements, son frère s'autorisa à entrer après avoir doucement toqué.
— Je suis tellement navré Corina.
— Ne le soit pas Serji, fit-elle. Je suis contente que tu réussisses aussi bien.
— Serji, ça faisait longtemps que tu ne m'avais pas appelé comme ça, Rina, répondit-il en insistant sur le dernier mot.
— Tu sais que je déteste ce surnom !
Ils échangèrent un rire. Ces moments fraternels lui manquaient mais petit à petit ils revenaient et ça, Corina le devait à ses amies, Bridget, Zoey et Kikki qui avait fait tout leur possible pour amener son frère à son gala de danse l'année passée. Le projet Mew Mew n'était pas encore totalement lancé, Estelle ne les avait pas rejoint, et les prédasites n'étaient que des animaux infiltrés, pas d'esprits humains pour amplifier les pouvoirs. Cette époque semblait si lointaine et pourtant, tout cela c'était passé i peine quelques mois.
— Au moins ils ont fait l'effort de me mettre dans une école privée, la meilleure de la ville selon eux. Je ne suis que la deuxième enfant, et en plus une fille, lâcha-t-elle désespérée après quelques instants de réflexion. Je ne suis que la princesse qui n'est bonne qu'à marier quand toi tu es l'héritier de la fortune Dujardin.
— Ne dis pas ça, tu es ma sœur et tu es une danseuse exceptionnelle, sinon tu ne serais pas la première Prima ballerina de la ville, voir même du pays !
— Ça c'est toi qui le dis, je ne suis que Prima ballerina de mon école de danse.
— Ne soit pas si modeste, tu as travaillé si dur pour en arriver là, je le sais.
Serjio souhaita une bonne nuit à sa sœur et quitta sa chambre. Si seulement elle pouvait leur dire que ce n'était plus une gamine, qu'elle avait grandit, murie et qu'à présent elle était une super héroïne qui défendait cette planète. Si seulement... mais l'inconvénient des pouvoirs secrets c'est qu'ils doivent rester secrets. Aux yeux de ses parents, elle n'était rien de plus qu'une petite collégienne prétentieuse qui faisait de la danse classique. Tout ce qu'ils voyaient c'était l'argent qu'ils allaient dépenser pour son avenir, son école de danse, son mariage entre autre. Elle s'assit à sa coiffeuse pour défaire ses chignons et attacher son petit ruban jaune qui retient habituellement quelques mèches rebelles. Enfin, elle se regarda dans le miroir en soupirant.
— Au fond, ils ont peut-être raison, je ne suis qu'une gosse de riche prétentieuse.
Elle soupira une nouvelle fois et balaya son regard sur tous ses accessoires de maquillage et de coiffure. Elle observa également sa chambre, du moins ce qu'elle pouvait voir dans son miroir derrière elle. Son regard s'arrêta sur son lit parfaitement tiré et la rose bleue posé sur ses draps. Se retournant pour s'assurer que ce n'était pas une illusion, elle se leva et saisit la fleur entre ses doigts.
— Tu ne dois pas douter de toi, ma lorinette.
— Tarèns ! Sursauta la bleue.
Il était là, assis sur le tabouret de sa coiffeuse, entouré par les lumières de son miroir le rendant presque irréel dans ce contre-jour synthétique. Ce soir elle n'avait pas la force de se battre ni d'être sur la défensive : il avait prouvé plusieurs fois qu'il ne lui ferait pas de mal, peut-être était-ce une erreur de sa part de baisser sa garde ? Tant pis, elle était prête à courir ce risque. Elle s'assit sur son lit tout en l'observant.
— Tu es forte et courageuse, en plus d'être belle.
— Tu dis ça en te basant sur des combats, je suis peut-être ce genre de fille prétentieuse en fin de compte, fit-elle en tentant de cacher ses joues rosies par le compliment du cyniclon.
— Tu ne sembles pas être une de ces filles à papa que j'ai pu voir en étant sur Terre, j'ai vraiment une autre image de toi.
«S'il savait.» pensa Corina. Elle ne pouvait s'empêcher de penser à quel point elle avait été odieuse et méchante avec Zoey au début du premier projet Mew Mew, une véritable peste. Mais après tout, elle avait pris du grade et maintenant c'était son amie, l'une de ses plus proches amies aux côtés des autres Mew Mew.
— Ce n'est pas facile d'être le deuxième enfant, on est constamment dans l'ombre du premier, à essayer d'être quelques instants dans la lumière, et d'avoir un moment de gloire de temps en temps, tenta-t-elle de détourner.
— Je sais, posa simplement le cyniclon. Dren est le premier de quelques minutes, mais il a toujours été le favori et j'étais dans son ombre. Mais en fin de compte j'y arrive bien, termina-t-il dans un petit rire.
Ceci déclencha également un rire étouffé de la part de la Mew Mew. Ce son était si beau pour Tarèns, aussi doux que le gazouillis des oiseaux un matin de printemps. Il ne se lassait pas d'entendre ce bruit. Il posa un regard doux sur la bleue, qui elle observait ses chaussons de danse posé sur le parquet.
— C'est pour cette raison que j'ai commencé la danse classique et que j'ai travaillé dur, avoua-t-elle toujours en fixant ses pointes. Un jour j'avais vu une danseuse, elle était seule sur scène, son tutu brillait de mille éclats et le projecteur éclairait chacun de ses mouvements si gracieux, se remémora-t-elle. C'est à cet instant que j'ai voulu devenir une danseuse pour avoir les regards fixés sur moi, et être dans la lumière pour briller.
Elle sursauta lorsqu'elle sentit Inthee se poser sur son épaule. Le compagnon frotta sa tête contre la joue de la Mew Mew dans un geste réconfortant. Elle savait qu'elle ne devait pas se montrer en présence d'humains, mais l'oiseau avait jugé qu'elle pouvait sortir de sa cachette en présence de Tarèns. Ce dernier observa les deux amies s'échanger quelques mots sans comprendre le volatile. Enfin Inthee s'envola et tourna en rond autour de Corina en paillant sans arrêt.
— Inthee, ça suffit, arrête tes bêtises, s'énerva la bleue, faisant cesser le manège de l'animal qui se posa sur la lampe de chevet non loin. Tu as tord.
— *C'est ce que nous verrons*, pépia l'oiseau.
La Mew Mew leva les yeux au ciel en poussant un petit grognement. Tarèns les observait toujours intrigué et à la fois amusé. Corina s'excusa pour cette petite scène avec son compagnon. Elle devait bien se l'avouer, elle appréciait la compagnie de Tarèns, et particulièrement ce soir sans raison particulière. Elle se sentait proche de lui comme jamais elle n'avait été pour un garçon.
—Je vais devoir y aller, mais on se reverra très vite, ma lorinette, assura-t-il en se téléportant.
— *ma lorinette*, répéta Inthee de sa voix criarde.
— Mais ça suffit, oui, gronda la bleue en faisant un geste de la main pour que l'oiseau s'envole.
Corina se leva et se changea pour la nuit. Quand elle se glissa sous ses couvertures, le sommeil ne voulait pas la gagner : elle repensait à la présence de Tarèns dans sa chambre, ainsi qu'aux paroles d'Inthee. Cette dernière n'avait cessé de répéter durant son moment de folie que le cyniclon en pinçait pour la Mew Mew. Ça ne pouvait pas être possible, jamais aucun garçon ne s'était intéressé à la jeune et pour ainsi dire, l'inverse était vrai aussi. Malgré tout, elle ressentait quelque chose de nouveau au fond d'elle et à chaque nouvelle entrevue avec Tarèns, ce sentiment évoluait, comme une fleur sur le point d'éclore. Une fleur... elle posa un regard sur la rose bleue posée sur sa table de nuit : son cœur se réchauffa et enfin elle s'autorisa à plonger dans les bras de Morphée.
C'était le grand soir, Nana aidait Corina à positionner son diadème de plume sur sa tête. La bleue avait aperçu ses amies plus tôt dans sa loge et les avaient invité à rejoindre leur place. Le moment de gloire de la jeune approchait, elle allait briller sous les feux des projecteurs. Au moment d'entrée sur scène, Corina devina des battements d'ailes. Pensant d'abord à une hallucination, elle secoua la tête et reprit son avancée sur les planches, mais ils se firent plus fort et Corina ne croyait pas en son imagination. Elle chercha autour d'elle et aperçut Inthee parmi les projecteurs au dessus de la scène : elle tenait sa pierre de puissance entre ses pattes qu'elle laissa tomber juste au dessus de Corina. La Mew Mew la rattrapa sans pour autant comprendre le comportement de son compagnon. Elle observa autour d'elle, et nota que les membres de l'équipe technique semblait étrange, comme zombifiés. Mais elle fut rapidement surprise de voir des câbles électriques s'avancer vers elle, comme des serpents affamés. Elle tenta de les éviter et se mewtamorphosa en espérant que la toupie bleue du bracelet de ses coéquipières montrerait son besoin d'aide. La Mew Mew décolla du sol dans l'espoir que les fils ne l'atteignent pas, mais c'était la une chose bien compromise. Du coin de l'œil, dans les coulisses, la bleue aperçut Royal Highness qui semblait contrôler les câbles, ainsi que Murk à ses côtés.
— Je peux savoir pourquoi tu voulais absolument la bleue ? Posa Roy.
— J'ai une vengeance à prendre, et la plumée est parfaite, marmonna-t-il. Attrape-là , je m'occupe du reste.
— Elle est plus rapide que je ne le pensais, nota le croisé.
Corina essayait d'éloigner les fils électriques avec son arc, mais rapidement un câble s'enroula autour de son poignet, un autre à sa cheville et rapidement elle fut bloqué dans ses moindres mouvements. Que faisaient donc les filles, pourquoi n'arrivaient-elles pas ? Corina bloquée ainsi, face à Murk et Royal Highness, elle n'avait aucune chance. Elle ferma les yeux quelques secondes et priait pour l'arrivée de ses coéquipières. Soudain, elle sentit ses liens se desserrer après plusieurs coups de lames et deux mains la soutenir, l'une derrière les épaules et l'autre sous ses genoux...
