L'erreur de trop.
[S7] : « On disait que l'ignorance c'était le bonheur. Cette phrase n'avait jamais été aussi vraie que pour Roni. » Regina/Henry.
ND'A : Hey ! Ce texte a été écrit dans le cadre du défi festif de Pâques pour LunaQueen, j'espère que ça te plaira amour !
Je compte me casser définitivement sur AO3, donc à part les fics déjà existantes, je ne pense pas poster de nouveaux trucs sur ce site, donc si jamais mes fics vous intéressent (lol), suivez-moi là-bas si le cœur vous en dit ! (Pseudo : AngelicaR2)
Warning : Inceste.
- Cap ou pas cap : écrire un Regina/Henry pendant la s7 où ils ont une relation avant que la malédiction soit levée.
Roni n'était pas vraiment très sure de savoir dans quoi exactement elle s'était embarquée à vrai dire.
Depuis que Lucy avait ramené ce Henry Mills à Hyperion Heights, beaucoup de choses dans sa petite vie tranquille avaient été bouleversées, chamboulées, et qui aurait cru que tout cela se produirait uniquement par le biais d'une seule et unique personne ?
Pas la barmaid en tout cas, elle qui avait enfin été capable de dire non à Victoria Belfrey alors qu'elle ne s'en sentait pas capable quelques jours plus tôt, elle qui ne savait parfois plus qui elle était réellement, elle avait le sentiment qu'elle avait enfin retrouvé son identité.
Grâce à ce jeune homme inconnu qui ne l'était plus tant que ça désormais, et qu'elle apprenait à connaître depuis peu.
Henry Mills, en entrant dans sa vie, l'avait illuminée comme jamais personne ne l'avait fait auparavant.
(C'était la seconde fois que cela arrivait, qu'elle vivait cela, mais elle ne s'en souvenait pas, ne pouvait pas s'en souvenir.)
Elle ne le connaissait pas non, ne l'avait jamais rencontré avant qu'il ne débarque à Seattle, mais pourtant, sans qu'elle s'explique pourquoi, elle l'aimait, elle l'aimait tellement que c'en était presque effrayant, suffoquant par moments aussi, mais qui également la faisait se sentir tellement vivante.
Et oui, en théorie, Henry aurait probablement dû s'intéresser à Jacinda plutôt qu'à elle, mais peut-être que le fait que Lucy ne cessait de les pousser l'un vers l'autre n'avait fait que bloquer ce qui dans d'autres circonstances se serait fait naturellement.
En théorie.
Mais le fait est qu'Henry n'avait jamais rien fait comme tout le monde de toute façon.
À la place, c'était à elle, Roni, la barmaid seule, sans mari, sans enfant et presque sans ami qu'il s'était attaché, et en très peu de temps, elle était devenue son point d'ancrage tout comme il était maintenant le sien, dans ce monde qui ne faisait plus sens pour eux deux ni pour personne d'autre à Hyperion Heights.
Le monde avait perdu la tête, mais pas eux, alors, puisqu'il fallait se raccrocher à quelque chose, ils s'étaient accrochés l'un à l'autre, presque désespérément.
Ils sortaient ensemble depuis peu, et c'était complètement fou, incroyable, insensé, et personne ne le savait, surtout pas Lucy.
Si elle l'avait su, oh si elle l'avait su.
(Et si Emma avait su aussi, ou si Henry lui-même s'était souvenu, ou même elle-même, si elle avait su ce qu'elle était en train de faire…)
Elle qui était persuadée que sa mère et Henry étaient faits l'un pour l'autre, et qu'en plus de ça Roni était la mère adoptive d'Henry, ça lui aurait fait tellement mal, la pauvre, alors Roni avait décidé de ne rien dire à personne et de faire taire cette petite voix dans sa tête qui lui disait que c'était mal.
On disait que l'ignorance c'était le bonheur.
Cette phrase n'avait jamais été aussi vraie que pour Roni.
