Le bureau des héros - 12

Porter sa punition


Tout comme la semaine précédente avant leur incursion au Manoir Agreste, les quatre héros dînèrent ensemble. Ils revinrent sur les interventions du duo Mister Cat et Mister Bug, qui avait divisé les Parisiens.

— Quand Adrien utilise le Lucky Charm, c'est beaucoup plus simple, remarqua à un moment Nino. Pourquoi tu cherches toujours des solutions alambiquées, Marinette ?

Les yeux de Marinette se plissèrent alors qu'elle regardait celui qui l'interpellait.

— Tu penses que je ne suis pas une bonne Ladybug ? s'enquit-elle d'une voix glaciale. Tu crois qu'Adrien aurait dû garder mon Miraculous ?

— Je n'ai pas dit ça ! répondit Nino, alarmé par l'agressivité de la réponse.

Il jeta un œil sur son meilleur ami, qui le regardait d'un air un peu ironique.

— Enfin, Marinette, on peut discuter de nos méthodes ! intervint Alya, qui ne semblait pas goûter de la manière dont leur leader avait répondu à son petit ami.

— Je ne t'ai jamais dit comment utiliser ton pouvoir d'illusion, lui rétorqua Marinette.

Alya allait répondre, sans doute vertement, quand Adrien intervint :

— Ce que Marinette veut dire, c'est que nos pouvoirs sont influencés par nos inconscients, tout comme notre aspect. Nous sommes les seuls à être capables d'évaluer correctement la meilleure utilisation que nous pouvons en faire. C'est bien ça, Milady ?

Cela réduisit les deux filles au silence. Alya parce qu'elle réfléchissait à la réponse d'Adrien, Marinette, car elle avait saisi le sous-entendu de l'utilisation du terme « Milady » par son partenaire. Nino regardait Marinette avec une expression étonnée : il ne s'était jamais douté du caractère explosif qui couvait chez la meilleure amie d'Alya.

Plus tard, alors que les deux amies étaient restées au salon, Adrien et Nino se croisèrent entre les toilettes et la salle de bains.

— Elle est toujours comme ça, quand elle est Ladybug ? questionna Nino, qui ne semblait pas s'être remis de la rebuffade.

— Ah, je vois que tu commences à comprendre mon calvaire en tant que Chat Noir ! se mit à rire Adrien.

Puis il reprit son sérieux et précisa :

— Être Ladybug est une immense responsabilité que Marinette a endossée très jeune. C'est sa manière de gérer son stress. Moi, je sors des conneries. Les deux méthodes ont leurs avantages et leurs inconvénients. Ne la juge pas trop sévèrement.

— Ok, fit Nino. C'est toi qui vois, après tout. C'est toi qui veux vivre avec.

— Et je ne peux pas dire que je ne savais pas ! confirma Adrien.

oOo

Les deux garçons accompagnèrent les deux héroïnes qui devaient entrer dans le manoir. Cette fois-ci, Rena allait accompagner Ladybug au-delà de la coupole. Carapace allait rester en arrière et se tenir prêt à les secourir si besoin. Plagg avait accepté de rester avec Ladybug. Il aurait été plus logique de laisser Adrien chez lui, mais il demanda à faire partie de l'expédition et Marinette se fit violence pour ne pas refuser. Il resterait à proximité, au niveau de la rue.

Comme la fois précédente, Rena et Ladybug entrèrent dans le dôme, cette fois-ci accompagnées par Carapace. Le laissant avec les papillons blancs, elles prirent toutes les deux l'ascenseur, se serrant un peu mais voulant vérifier qu'elles pourraient, en cas de besoin, évacuer l'endroit en même temps. Elles traversèrent la serre – Ladybug ne put s'empêcher de regarder là où s'était trouvé le cercueil – et elles prirent l'autre ascenseur, celui que Ladybug avait repéré lors de sa première visite. Il devait mener au bureau, d'après les dires de Nathalie.

La pièce où elles émergèrent comportait bien une table de travail et du matériel informatique. Il y avait en outre un magnifique portrait, qui représentait Émilie Agreste, avec une robe rappelant les peintures de Klimt. Adrien avait expliqué que le coffre de son père se trouvait juste derrière. Ladybug fit pivoter le tableau et le coffre apparut, comme prévu.

— À toi de jouer, Plagg, chuchota Ladybug.

Le kwami passa à travers la porte blindée qui s'ouvrit avec un petit « clic ». À la lueur du yoyo, les deux héroïnes parcoururent des yeux ce que contenait la cachette. Beaucoup de papier, des disques durs, des clés USB et un gros livre. Sur celui-ci était posée une broche, qui rappelait la queue d'un paon.

Rena et Ladybug se regardèrent. Elles avaient trouvé ce qu'elles étaient venues chercher. Rena prit avec précaution les deux objets. Ladybug regarda les supports informatiques, se demandant si toutes les collections imaginées par le célèbre styliste se trouvaient conservées là.

Elles posèrent le livre et la broche près de la trappe d'où elles avaient débouché en vue de les reprendre plus tard, quand elles partiraient. Maintenant, il fallait passer par le hall, point délicat car gardé, aux dires de Nathalie.

— Plagg, peux-tu aller vérifier qu'il y a bien quelqu'un à côté ? chuchota Ladybug.

Plagg passa docilement à travers la porte. Et ne revint pas. Les deux filles se regardèrent anxieusement au bout de 30 secondes… une minute d'attente. Ladybug eut envie de demander à Adrien si son kwami était fiable, mais elle craignait de parler, ne sachant pas ce qui se passait derrière la porte. Finalement, Plagg réapparut.

— Mais qu'est-ce que tu faisais ? siffla Ladybug entre ses dents. Et qu'est-ce que tu tiens ? Je rêve, tu es allé chercher du fromage !

— Quoi ? fit la voix choquée d'Adrien sur leur canal commun.

— Ah ! Mais tu es pire que Chat Noir ! protesta Plagg. Voilà comment je suis récompensé d'avoir voulu aider !

— On t'a demandé d'aller voir s'il y avait un garde à côté, pas d'aller te goinfrer, lui reprocha la Coccinelle.

— Mais le garde n'était pas là et j'ai fait un tour pour vérifier s'il ne faisait pas sa ronde. Je l'ai trouvé dans la cuisine. J'ai juste pris de quoi ne pas mourir de faim en passant et je suis revenu.

Ladybug inspira profondément. Ce n'était ni le lieu ni le moment de discuter avec Plagg. Il fallait se concentrer sur leur objectif.

— Où est le garde, maintenant ?

— Toujours dans la cuisine.

Sans perdre de temps, Ladybug ouvrit la porte du bureau et inspecta le hall. Il était effectivement vide. Elle guida sa partenaire vers l'escalier qu'elles gravirent rapidement, puis s'avancèrent dans le couloir du premier étage. Elles y progressèrent sur le qui-vive. Adrien leur avait indiqué quelle porte menait à la chambre de son père. Comme elles l'avaient convenu entre elles auparavant, seule Ladybug y pénétra, toujours accompagnée par Plagg. Rena devait rester en arrière, prête à intervenir si c'était un piège.

Elles étaient montées sans utiliser de lumière, faiblement éclairées par la lueur des lampadaires qui entraient par les larges baies de l'escalier. Les yeux de l'héroïne étaient donc bien accoutumés à l'obscurité. Cela lui permit de se repérer dans la chambre qui était, elle aussi, faiblement éclairée par l'éclairage urbain à travers les rideaux qui masquaient la fenêtre. Elle vit d'abord le grand lit devant elle, puis une armoire contre un mur à droite. Ce qui attira son attention était le valet en bois où étaient soigneusement pendus des vêtements d'homme. Ils avaient supposé que Monsieur Agreste ne se séparait jamais de la broche du papillon et qu'il la gardait donc sur ses vêtements, ou le déposait sur sa table de nuit.

Ladybug commença par inspecter la veste, la chemise et le pantalon qui avaient été déposés par leur propriétaire. Elle passa rapidement sa main sur les tissus, mais aucun bijou n'y était accroché. Pendant ce temps, Plagg faisait la même recherche sur les vêtements rangés dans l'armoire.

Passant à leur seconde hypothèse, Ladybug s'avança vers le lit. Gênée de violer l'intimité du père d'Adrien, elle n'y jeta qu'un regard rapide, mais assez précis pour voir que deux personnes reposaient sur le large matelas. Elle se concentra ensuite sur sa recherche. Elle examina la table de nuit. Il y avait une lampe, un réveil électronique qui dispensait une faible lueur bienvenue et… un médaillon ovale sur lequel était gravé un papillon.

— Plagg… souffla-t-elle le plus bas possible.

Il vint docilement vers elle, alors qu'elle s'emparait délicatement du Miraculous. Elle sortit ensuite de la chambre sur la pointe des pieds, le kwami d'Adrien dans son sillage. Elle hocha la tête à l'intention de Rena et les deux héroïnes repartirent vers l'escalier.

Silencieusement, Ladybug fit signe à Plagg d'aller en éclaireur. Bien lui en prit. Le garde était de retour dans le hall. Les deux filles s'aplatirent au sol et regardèrent le rez-de-chaussée par les espaces ménagés par la balustrade. Elles virent l'homme se diriger sous l'escalier, là où se trouvaient des écrans de surveillance, d'après Adrien. Cela allait être à Rena de jouer. Celle-ci recula dans l'ombre et se leva. Elle attendit que Ladybug se mette à ses côtés pour emboucher sa flûte et émettre le son le plus bref possible.

Le garde leva la tête, mais ne pouvait plus les voir. L'illusion de Rena s'était placée devant les deux héroïnes et reflétait le décor devant lequel elle passait.

La peur au ventre, car si elles savaient que l'illusion était là, elles ne la voyaient pas, elles descendirent les escaliers en rasant les murs, sous le regard suspicieux du garde, alerté par le son de la flûte. Elles durent passer à deux mètres de lui à peine en bas de l'escalier, pour joindre le bureau. Là, elles attendirent qu'il regarde vers une autre direction pour ouvrir la porte et se glisser dans la pièce.

Le cœur battant, elles se précipitèrent vers la trappe qui permettait de rejoindre la serre. Rena prit au passage le livre et le Miraculous du Paon et elles déclenchèrent le mécanisme. Heureusement, tous les ascenseurs marchaient de la même manière : il fallait se hausser sur la pointe des pieds pour faire porter son poids sur deux points discrets marqués au sol, ainsi que Ladybug l'avait découvert lors de son premier passage. Enfin, elles arrivèrent dans la serre. Toujours sur le qui-vive, n'osant se réjouir trop vite, elles foncèrent vers l'autre issue, le cœur battant à toute allure.

— Nous sommes en train de revenir, prit le temps de préciser Ladybug dans son micro aux garçons qui avaient dû se contenter de l'écouter respirer durant tout le périple.

— Tout s'est bien passé ? s'enquit Adrien.

— Comme prévu. Nous remontons.

Elles ne tardèrent pas à émerger dans la coupole aux papillons. Le regard de Carapace se fit soulagé quand il les vit. Ils ne perdirent pas de temps. Ils se précipitèrent vers la petite porte qui menait au-dehors et sautèrent vers le toit voisin.

— Rentrez tous les deux, directement, mais en veillant à ne pas être suivis, ordonna Ladybug à Carapace et Rena. Je vais chercher Chat.

Ils acquiescèrent. Rena prit Carapace par le bras – la course sur les toits n'était pas son point fort –, et ils partirent. Ladybug et Plagg allèrent retrouver Adrien, qui se transforma. Eux aussi revinrent au bercail.

oOo

Réunis dans le salon d'Adrien, ils se regardèrent tous les quatre en souriant, osant à peine se réjouir. Ils avaient posé leur butin sur la table basse. Leurs kwamis flottaient près d'eux, en train de se nourrir.

— On y est, finit par dire Marinette. On a réussi.

— J'ai du mal à réaliser, fit Adrien.

— Moi aussi, Chaton, admit l'héroïne.

— Il n'y aura plus d'attaque, fit pensivement Alya. C'est dur d'y croire, après quatre ans.

— Quelque part, on s'était habitués, remarqua Nino. Mais je ne pense pas que cela nous manquera.

— Il faudrait le dire aux Parisiens, affirma Alya. Pour qu'ils s'en réjouissent aussi.

— Ça, c'est un boulot pour toi et ton Ladyblog, remarqua Marinette.

— Vous accepterez une interview tous les deux ? enquêta Alya.

— Qu'en penses-tu, Chaton, demanda Marinette.

— Je pense que ce serait bien de donner une interview à quatre, répondit Adrien. Les Parisiens ont vu Rena et Carapace lors de la dernière attaque. Cela paraîtrait logique. Et puis, il a bien fallu qu'on s'y mette à quatre, non ?

— C'est vrai, approuva Marinette. C'est faisable techniquement ?

— Avec un peu de montage, aucun problème, assura Alya. Vous savez quoi ? Ça va me faire mon projet de fin d'année.

— Mes partiels sont dans trois semaines, se souvint Adrien. Il va falloir que je donne un bon coup de collier.

— J'ai pas mal de retard pour mes projets d'école, soupira Marinette. Mais je trouverai le temps pour l'interview, ne vous en faites pas.

— Tu n'aurais pas besoin d'un ingénieur son ? demanda Nino. Ça fera bien sur mon CV.

— J'accepte ton aide avec plaisir ! affirma Alya. Vous allez voir, ça va être du tonnerre !

Marinette bâilla.

— Faut te coucher, ma Pucinette, s'inquiéta Adrien. Il est tard. Les copains, vous voulez dormir ici ?

— Non, dit Marinette à leur place.

Son amoureux la regarda, étonné.

— Désolé, vous deux, mais maintenant qu'on sait qu'au moins une personne connaît notre identité, on ne va pas garder tous les Miraculous ici, pendant qu'on dort. C'est trop dangereux.

— Je vois, dit Alya. On va rentrer alors.

— On se rappelle demain, promit Marinette.

— On part par les toits ? proposa Alya à Nino.

— Si tu veux.

Alya et Nino se transformèrent et prirent congé. Adrien se tourna vers Marinette :

— Toi, va te coucher, tu tombes de fatigue.

— C'est vrai, la journée a été longue. Mais avant, je veux mettre le Paon et le Papillon en sûreté.

— Je m'en charge. Kaalki sait où il doit m'amener. Je prends le livre aussi ?

— Oui, pose-le à côté. Je m'en occuperai plus tard.

Alors qu'il prenait la broche du Papillon sur la table basse du salon, Adrien réalisa que c'était un médaillon qui pouvait s'ouvrir. Machinalement, il appuya sur le petit bouton qui était sur sa tranche et un clapet se souleva légèrement. Du pouce, il l'ouvrit plus largement et sentit sa gorge se serrer. Une photo de sa mère se trouvait dans le Miraculous.

Alarmée par son immobilité, Marinette, qui s'était levée, revint vers lui. Il l'entendit ravaler son air en découvrant l'image. Elle s'assit à ses côtés, sans le toucher, n'osant manifestement pas intervenir. Il leva les yeux vers elle.

— Tu peux récupérer la photo, dit-elle doucement.

Il hocha la tête et suivit son conseil.

— Je sais… commença-t-il en regardant l'image de sa mère qui était désormais entre ses doigts. Je sais qu'il a mal agi. Mais il a tellement souffert. Ça va être terrible, pour lui, de perdre ça.

Elle hocha la tête, d'un air compréhensif.

— Je suis désolée que ce soit dur pour toi aussi, dit-elle délicatement.

Adrien comprenait qu'elle ne pouvait pas absoudre son père. Il lui fut reconnaissant de ne pas souligner le mal qu'il avait fait.

— Bon, j'y vais, dit-il d'un ton décidé.

Adrien fit le voyage vers le grenier de Rolland Dupain avec le kwami du Cheval. Puis, il vint rejoindre Marinette, qui l'attendait dans le lit. Ils se blottirent l'un contre l'autre.

— Je pense qu'il va falloir rendre nos Miraculous, aussi, estima Marinette.

— Tu crois ? Oui, bien sûr, tu as raison. Ils ne nous serviront plus, et nous risquons toujours de les perdre ou de nous les faire voler.

— C'est le plus sage, non ?

— Oui, sans doute. Mais cela va faire bizarre de se séparer de Plagg et Tikki, constata tristement Adrien.

— Tikki me manquera, c'est certain, reconnut Marinette. Mais nous serons ensemble, cela m'aidera beaucoup.

— Je dois reconnaître que tu es un peu moins goinfre que Plagg. Par contre, côté caractère… fit semblant d'évaluer Adrien.

— Tu veux que je rentre chez mes parents ? feignit de se vexer Marinette.

— Nooon, geignit Adrien en se pressant encore plus étroitement contre son amoureuse. Tu es parfaite !

— Je vais rester encore un peu alors, lui accorda-t-elle avant de bâiller.

— Bonne nuit, ma Pucinette.

— Bonne nuit, Petit Cœur.

oOo

Le lendemain matin, ils attendirent d'être passés à la douche et d'être en train de déjeuner avant de reparler des Miraculous (Adrien découvrait la difficulté que Marinette rencontrait à aligner deux mots avant d'avoir ingéré deux cafés).

— Merci pour ce que tu fais pour mon père, dit Adrien. Je sais que tu aurais pu le signaler à la police ou demander au maire de le faire pour qu'il passe en jugement.

— Tant que nous ne trahissons pas notre devoir, je n'ai pas vraiment de mérite, minimisa Marinette. Je ne suis pas d'un naturel vengeur. Comme tu l'as fait remarquer, ton père a agi sous le coup de la douleur. Je pense qu'il porte sa punition en lui. Et puis, rien de ce que nous pourrions lui faire ne réparera les dégâts qu'il a causés.

Ils mangèrent un moment en silence, avant qu'Adrien ne demande :

— Est-ce que Nathalie était avec lui, la nuit dernière ?

— Oui, répondit Marinette.

— Je ne sais pas si je dois me réjouir pour elle ou la plaindre, soupira Adrien.

— Elle est sans doute celle qui le connaît le mieux, maintenant, remarqua Marinette. Elle est à même de décider si c'est bon pour elle ou non. Tu n'as pas à te sentir responsable de ce qui pourra se passer entre eux.

— Oui, tu as sans doute raison. On a eu assez de responsabilités comme ça. Mais… si mon père me demande de t'inviter chez lui pour faire ta connaissance, tu accepteras ?

— Où tu iras, j'irai, lui assura Marinette. Et j'espère bien que nous ferons un long chemin ensemble.

— C'est tout à fait mon intention, lui confirma Adrien. J'ai eu bien du mal à te capturer, ma petite Coccinelle. Je n'ai pas l'intention de te laisser partir, maintenant.

oOo

Chers auditeurs du Ladyblog, ici Alya !

Figurez-vous que j'ai une grande nouvelle à vous annoncer. Pas plus tard qu'hier, j'ai reçu un mail mystérieux, me donnant rendez-vous demain, « avec tout ce qu'il faut pour pratiquer une interview ». Je dois venir seule, ou accompagnée d'une seule personne pour m'aider pour les prises de vue et de son.

Le message n'était pas signé, mais vu le thème de ce blog, je ne peux m'empêcher d'espérer que Ladybug et Chat Noir soient les instigateurs de ce rendez-vous. Allons-nous enfin savoir pourquoi Ladybug a disparu durant une semaine entière ? Qui sont ceux qui l'ont remplacée ? Et peut-être même qui sont Ladybug et Chat Noir qui veillent sur nous depuis quatre ans. Vont-ils annoncer qu'ils laissent la main à deux nouveaux héros ?

Je suis terriblement impatiente d'être à demain et de pouvoir poser toutes ces questions. Je ne sais pas si je pourrais faire un direct, mais je ferai mon possible pour que vous ayez le résultat de cette interview le plus tôt possible. Abonnez-vous à ma chaîne, pour être les premiers au courant !

C'était Alya, pour le Ladyblog !


On se retrouve, nous aussi, dans quelques jours, pour l'interview

Fan miraculous : Au début, Adrien dit que Marinette n'est pas objective de mettre tout les torts sur son père, et elle lui répond qu'elle ne peut pas être objective, car elle l'aime lui, et lui donnera plus volontiers raison. Mais elle dit indirectement aussi, que c'est aussi ce que son père devrait faire. Marinette fait ainsi comprendre à Adrien que son père devrait l'aimer de manière inconditionnelle et que si son père n'est pas affectueux ou fier de lui, c'est pas que Adrien n'est pas à la hauteur, mais que Gabriel ne joue pas normalement son rôle de père. Elle explique ensuite que ceux qui l'aiment le trouveront toujours à la hauteur, qu'il soit en réalité parfait ou non. Dit autrement : aimer les autres, c'est être bienveillants et ne pas ne pas voir (ou excuser) les petits défauts.
C'est vrai que c'était un peu alambiqué comme conversation.