Natsu ne sus quoi répondre à son ami qui avait déployé ses larges ailes blanches et flottait au milieu de la pièce. L'inquiétude faisait s'abaisser ses oreilles et briller ses yeux noir qui, écarquillé, le fixait sans discontinuer. Toujours en silence, le jeune homme, s'appuyât contre un établi fixé au mur derrière lui, croisa les bras sur sa poitrine et fit mine de réfléchir. La situation s'envenimait et prenait un tournant qui ne lui plaisait pas. La solution que leur proposait Lucy était, serte nécessaire, mais au combien dangereuse. Observant ses pieds, le mage nota que la jeune Heartfilia essuyait un presque interrogatoire de la part de son amie aux cheveux bleus qui, inquiète de la savoir blessée, s'enquérait de son état sous les protestations maladroites de la jeune héritière. Laquelle semblait ne pas si mal en point, du moins, telle son état physique laissait à penser.

Regarde la cette petite peste...

Relevant la tête en écoutant d'instinct la voix, Natsu posa son regard sur la demoiselle qu'ils venaient de sauver. Ironie du sort, elle n'avait finalement pas eu besoin de leur aide et s'en était très bien sortie seule. C'est cette pensée précisément, qui sema un doute dans l'esprit du mage. La voix sirupeuse reprit :

Elle ne fait que mentir, c'est dans sa nature...

La voix martelait dans ses tempes et alors qu'elle chuchotait, Natsu avait l'impression qu'elle avait hurlé. Aussi soudainement que le sang bâti dans sa tête, il se redressa de son séant. Une douleur aiguë pointait dans son crâne tandis que la voix hurlait, cette fois-ci pour de vrai, dans son esprit:

Qu'est ce que tu attends tue-là !

Et Natsu perdit tout contrôle. Une raideur le saisie à la nuque et, sous exclamation sourde de son chat, se jeta littéralement sur la jeune femme, la surprenant. Le regard fou, comme possédé par une force étrangère, le jeune homme à la chevelure rose s'accrocha aux épaules de la constellationniste. Emportée par son élan, Lucy qui discutait encore avec Reby, bouscula par inadvertance sa camarade qui sous l'impacte, percuta la table à sa droite dans un gémissement plaintif.

—Natsu fait attention ! S'exclama Happy en volant à la rencontre de sa camarade qui se massait le bras.

—Natsu qu'est ce que tu..?!

—Qu'est ce que tu fais? C'est se que tu allais dire? Mais ne devrais-tu pas me demander : Qui je suis?

Trop sidéré, Lucy, qui tentait de se dégager de sa poigne, ne parvient pas à formuler une réponse convenablement. Elle s'apprêtait à réagir, mais trop tard.

—Comment ça : qui tu es?L'inflexion aiguë qui avait pris possession de la voix de Natsu repris, accompagné d'un sourire forcé.

—Qui je suis?! La folie ma jolie! La Folie!? Crachat-il dans un rire hystérique.

Lucy, dont le visage était presque écrasé par celui du mage de feu, ne put que constater avec effroi la folie qui animait en ce moment le jeune homme. Ses yeux avaient pris une couleur rouge, injectée de sang. Un sourire fou laissait entrevoir des canines aiguisées, proéminentes, telles des petits poignard. La peau de ses avant-bras s'était par endroit assombris, si bien que des griffes recourbées avaient pris la place de ses ongles et transperçaient douloureusement les bras blanc de la jeune fille. Alors qu'elle allait pour se dégager, Natsu chuchota lourdement :

– Laisse-moi !Sa voix était redevenus normale bien que douloureusement venimeuse.

– Quoi ? S'étrangla sa victime.

– Je t'ai demandé...de me laisser tu entends?! Il venait de hausser encore le ton tout en se contorsionnant finissant d'affliger la jeune fille qu'il maintenait toujours d'une poigne de fer.

— Non ! Elle criât. Mais tu es fou!? C'est toi qui m'agresse et tu me demande de te laisser ?! Écurât la jeune fille abasourdie par de tels revers.

—Arrête ! Renchéri se dernier comme sourd à ses protestations.

Lucy voulu lui répondre la colère coulant soudainement dans ses veines, quand elle se rendit compte que ce n'était pas à elle qu'il parlait. La tête penchée en avant, le jeune homme avait ouvert des yeux, cette fois-ci non plus complètement rouge mais dépareillés, le droit ayant repris sa couleur d'origine.

Surprit par un spasme, il lâcha la jeune femme et se saisie le côté gauche du visage, la ou son œil était resté rouge en reculant lourdement. Au passage, il trébucha sur une ferraille qui était tombée au moment de la cohue. Son regard croisa celui de la jeune fille. Ce moment ne dura qu'un instant, mais Natsu put, avec le peut de conscience qu'il recouvrait, lire sur l'expression de Lucy tout l'effroie et l'incompréhension qui l'habitait.

Percutant le sol, Natsu se recroquevilla sur lui-même en grognant douloureusement.Sa tête, comme prise dans un étaux, le brûlait et faisait se contracter chacun de ses muscles. Le côté gauche de son visage le faisait souffrir, de même que des palpitations faisaient bourdonner son sang et palpiter son cœur. Sa respiration devenait progressivement plus lourde et difficile, si bien que Natsu crut qu'il allait mourir étouffé par la douleur, lancinante. Un sanglot lui déchira la poitrine et il sentit plus qu'il ne vit une forme le prendre dans ses bras.

Dès lors, la douleur s'estompa, l'ombre qui lui déchirait le visage glissa plus qu'il ne disparue dans un coin de son esprit en gravant d'une marque indélébile la trace de son passage. A mesure qu'il respirait le parfum doux et sucré de la personne qui s'accrochait en tremblant à lui, sa respiration se calma pour ne plus être que de longues bouffées inhalées. Son cœur reprit progressivement un rythme normal et tous les maux qui avaient empoisonné son corps disparurent. Malgré cela, des larmes continuaient de couler le long de ses joues sans qu'il ne puisse les en empêcher.

L'esprit un peu plus clair, le jeune homme recouvre ses sens, des fourmillement désagréables lui courant le long des bras et des jambes.Rouvrant les yeux, cette fois belle et bien calmé, la première chose que le jeune homme aperçut, fut un rideau de cheveux blond. Une main fine mais ferme reposait à l'arrière de sa tête et le forçait à s'appuyer sur une épaule dénudée. Une autre main se mouvait lentement le long de son dos dans une caresse douce et réconfortante. Avec un hoquet de stupeur, Natsu reconnue non sans mal à qui appartenait cette étreinte. Alors que la voix de Lucy lui chuchotait pour l'apaiser, des mots doux à l'oreille, Natsu se surprit à se détendre davantage en fermer les yeux pour profiter de ce moment. Il ne s'était rendu compte qu'il pleurait, mais ne chercha pas à s'en empêcher.

Reby qui s'était reprise depuis un moment, avait assisté à la scène et contemplait le duo ainsi réuni. Happy aussi les fixait stupéfait. La tristesse et l'angoisse déchiraient ses traits. Les oreilles basses, il s'approcha du couple entrelacé.

– Natsu...

Son murmure eut l'effet de les sortir de leur bulle, les deux jeunes gens s'écartèrent l'un de l'autre aussi silencieusement qu'ils s'étaient rapproché. Alors qu'elle le sentait calmé, Lucy se redressa pour laisser la place à Happy qui se rapprocha encore plus. Natsu, les yeux rougis, les joues pâles, strié par les larmes, le regardait avec fatigue. Il offrit un sourire paresseux à son compagnon qui se rua contre son torse pour l'étreindre de ses petites pattes. Enfouissant son visage contre le pelage de son ami, Natsu se sentit calme et serein.

– Tout va bien maintenant? Murmura le chat en se pelotant plus encore contre la poitrine du jeune homme.Après un silence, Natsu répondit:

– Oui. Je crois que oui. Pardon de t'avoir fait peur.

– Non! Je n'ai pas eu peur de toi... mais pour toi!

– Pardon.

Et merci.Sur ces derniers mots, il leva la tête vers les deux jeunes filles qui le regardaient inquiètes. Posant son regard sur Reby, le mage se sentit désolé en la voyant se frotter le bras gauche.

– Excuse moi Reby... je ne sais pas ce qui m'a pris j'étais...

Ne trouvant pas les mots, Natsu détourna le regard. La honte le submergeaient, j'aimais il ne lui était arrivé de se retourner d'une telle manière contre ses camarades. Bien qu'il se montrait impolie intempestieux et parfois impassible, il lui était impensable de se retourner de quelque manière que ce soit contre l'un de ses amis de Fairy tail pour les blesser ou leurs faire sciemment du mal.

Après un instant à ruminer, une petite main se dressa devant lui, l'obligeant à lever la tête. Faisant face au visage souriant de la petite fée, Natsu sentit un boule de culpabilité lui enserrer la gorge. Voyant qu'elle ne se détournerait pas le jeune homme sa saisie de la main tendue qui, de toute la force dont elle était capable, l'aida à se mettre debout. Remis sur pied, la petite mage lui offrir un sourire et en réponse, le jeune homme tapota maladroitement le haut de sa tête se qui surprit grandement la petite fille.

– Vous en avez fini avec toutes vos jérémiades les mioches ?Tous sursautèrent à l'intervention de Stimmy qui flottait désormais au dessus de l'épaule de Reby. Étonné, Lucy, qui était la seule à n'avoir encore vue le petit être de fumé, s'approcha de ce dernier, sa curiosité piquée.

– Je n'avais encore jamais vue de spectre de poussière jusqu'à maintenant.

– C'est chose faites dorénavant ! Tu ne crois pas qu'il y a autre chose à faire que de t'extasier de mon état jeune fille ? S'agaça l'apparition.

Prise au dépourvue par le ton mordant avec lequel il s'était adressé à elle, Lucy se retrouva de nouveau déstabilisé. Elle avait lu énormément de chose sur ces Djinns qui hantaient des objets à l'instar du génie dans les contes de son enfance. On comparait ces êtres mystiques à des Dieux ou bien à des Sages qui avaient pour mission de conduire les âmes égaré à leur destiné. Bien sur comme tout pour qu'il y ait un équilibre sur terre, il en existait des bons comme des mauvais. On disait également de ces enchanteurs, qu'ils avaient le pouvoir de dérober leur âme à tout ceux qui avaient le malheur d'être à l'origine de leur courroux, aussi Lucy décida de ne rien dire qui puisse le contrarier d'avantage.

– Non pardon vous avez raison. Nous devons y aller, lui vint en secourt Réby.

Accompagné de Happy, la jeune fille avala les trois pas qui les séparaient de l'escalier et, non sans un coup d'œil vers Natsu et Lucy, entama la descente.

Les deux jeunes gens, resté à proximité l'un de l'autre n'osèrent pas suivre le mouvement. Après quelques secondes de flottement, Natsu se redressa, encore tremblant sur ses jambes, presque immédiatement suivit de Lucy qui, inquiète tenta de poser un mains sur son épaule. Percevant son geste, le jeune homme se dégagea de sa trajectoire en faisant mine de ramasser un morceau du vase qui s'était brisé plus tôt. Dans une tentative vaine pour détendre l'atmosphère, il lança faussement taquin :

– J'espère que se vase ne vous à pas coûté chère parce que vue la taille de cette baraque, je n'aurais pas assez d'une vie de mission pour remboursé.

Son esquive n'échappa pas à la jeune fille qui répondit sur un ton égale :

– Je pense que quelques années suffiraient. Ponctuant cette réplique par un clin d'œil bancale.

Cependant, cette petite entrevue n'eut en aucun cas l'allure d'une discussion légère et tous deux n'en ressentir qu'un sentiment de malaise encore plus palpable. Ridiculisé de s'être essayé à de tels familiarité, peut-être trop tôt la ou ils en étaient dans leurs relation, les deux jeunes se fixèrent dans les yeux un moment, avant de s'esclaffer en rire bruyant.

– Regarde ce qu'on est en train de faire! Se tordit Natsu le souffle court.

– Je crois que c'est l'un des moment les plus gênant de ma vie ! Lui répondit la jeune fille en posant cette fois si une main fraîche sur l'avant bras du jeune homme.

Geste inconscient dû au fait que le rire la secouait de sorte à se qu'elle soit dans l'obligation de se raccrocher à la première chose venu pour ne pas s'effondrer. En l'occurrence, la chose en question se trouvait être le bras du jeune mage.Suite à se contacte non recherché, un frisson les traversa de part en part. C'était, dans leurs souvenir, la seule fois qu'ils s'essayaient à un contacte autre que visuelle l'un envers l'autre, ne comptant pas l'aventure spirituel qu'ils avaient traversé dans l'esprit de l'ancêtre de Lucy.

C'est à se moment la qu'elle se souvint que ses esprits lui avaient demandé de remettre à Natsu. Glissant un main malhabile dans la poche qui ornait sa tenu, elle en sortie un cercle de cuire recouvert d'une planque en métal, certainement de l'argent, sur lequel était gravé l'emprunte d'une flamme. Profitant du fait que le le bras droit du jeune homme se retrouve toujours sous la prise de sa main, Lucy lui enfila de contrainte le bracelet.

Un froncement de sourcil fit office de question, à laquelle la jeune fille répondit précipitamment.

– Ce sont mes esprit, ils me l'on donné sur ordre de Anna. Apparemment, tu pourrais en avoir besoin. Pour se qui ait de sa fonction je ne sais pas qu'elles sont elle mais mieux vaut le garder sur toi.

Elle ponctua sa réplique d'une nouvelle pression sur son bras toujours fermement emprisonné entre ses doigts. Son petite manège fit enfin réagir le jeune homme qui se dégagea brusquement de son étreinte comme si elle l'avait brûlé. Alors qu'il tentait d'arracher de son poignée le nouvelle accessoire qui l'en ornait, le jeune homme contourna la demoiselle d'un pas raide tout en grondant :

– Lucy, je crois que pour ton bien et celui des autres, il vaut mieux qu'on reste le plus loin possible l'un de l'autre.Il ne l'avait pas regardé une seule fois durant sa tirade qui fit l'effet d'une bombe sur la jeune fille.

– Mais je.. pourquoi ? Je pensais que les choses avaient changé entre-nous... je pensais que tu ne me détestait plus... enfin du moins plus à cause de ma magie.

Cette fois-si elle força le jeune homme à instaurer un contacte visuelle avec elle en le rattrapant et en se plantant droit devant lui.

– C'est plus compliqué que cela et tu le sais très bien ! Amorçant un mouvement de recule qui acheva de blesser la jeune fille, il soupira en fixant un point au loin derrière son épaule, en essayant toujours de se délester du présent.

– Et puis qui te dit que j'accepte se stupide cadeau que tu me donnes. Je ne sui pas du genre à porter des bracelet. Et même si c'était le cas je ne l'aimes pas .

– Tu ne l'aime pas...et tu ne m'aimes peut-être pas non plus... mais Anna, elle tu l'appréciais! Ou du moins permet moi de croire que tu la respectais. Alors s'il te plaît! Pour elle! Garde se bijou avec toi.

Pris de court cette fois-ci, se fut Natsu qui se retourna vers Lucy alors qu'elle détournait le regard. La frappe de la foudre qui s'abattait à proximité fit tremblé le sol et les lattes de bois qui le recouvrait. L'éclaire blanc illumina son visage un instant, et Natsu perçu dans ses pupilles mouillé l'éclat d'une tristesse inexplicable. Une pointe au cœur le saisie. Pour la première fois il s'autorisa à vraiment la regarder. Un sentiment de peur faisait se serrer sa poitrine. Ou peut-être étais-ce autre chose ? Le jeune homme n'en savait rien. Mais ce qu'il savait, c'était la terreur qu'il ressentait à l'idée d'une nouvelle fois perdre le contrôle.

Le poids du bracelet suspendu à son poignet se fit plus lourd et pesant. Il s'accorda un instant et ramena l'objet de leur conflit à hauteur de yeux. L'objet était d'une simplicité déconcertante. Une simple bande de cuire reliait les deux extrémités d'une plaque de métal recourbé. Le cordon était en vérité noué en une succession de tresse mêlant un ensemble de quatre files. La plaque qui ornait l'ensemble était gravé de plusieurs symboles dont le jeune homme n'avait pas la connaissance. Elles étaient si finement ciselé sur le métal, qu'il lui semblait les voir se mouvoir devant ses yeux.

Relevant la tête de sa contemplation. Il croisa le regard de Lucy qui le regardait en retour, affichant une expression indéchiffrable. Ou plutôt, Natsu ne voulait pas comprendre ce qu'elle signifiait. Pour mettre fin à se qu'elle tentait d'instaurer muettement entre-eux. Il acheva ses arguments d'une voix cassante.

– Je ne sais pas quand et si cette chose va revenir. Mais je n'ai pas envie que cette soif meurtrière me pousse à faire du mal à mes camarades. Et c'est la même chose pour toi. Alors non. Non, je ne te déteste pas. Contrairement à se que tu t'obstines à croire. Mais pour ton bien, et pour le miens, tu devrais rester loin de moi.

Muette de stupeur, Lucy tenta de rétablir le contacte visuelle qu'il avait de nouveau coupé en passant une main lasse dans ses cheveux, dans le but de camouflé le tremblement de cette dernière. Après une seconde, la mage murmura :

– Tu te trompes.

– Quoi ? Natsu s'agaça, mais se rendit compte qu'il avait agis un peut trop agressivement à son propre goût.

Sa réaction était serte disproportionné,Or, il lui était impossible de faire autrement.Relevant farouchement la tête, une flamme de détermination dansant dans ses prunelles marron, la jeune fille reprit d'une voix claire :

– Tu as tors. Je veux t'aider. Et tu ne me fais pas peur.

Lucy songea qu'elle avait eu en réalité peur de lui tout à l'heure. Elle l'avait clairement senti capable de la tuer. Mais comment lui dire après avoir vu dans quel état sa crise l'avais mit. C'était lui qui désormais, semblait le plus terrorisé. Comme dans un miroir, la jeune fille se revoyait il y a quelques heures, ou jours, elle ne savait plus, observant le corps de son père s'écrouler sous le coup du chasseur de dragon du chaos.

Elle n'eut cependant pas le temps de s'exprimer d'avantage car un voix les sortie de leur torpeur.

– Qu'est ce que vous faites tous les deux?! Dépéchez-vous on a pas toute la journée !

Happy, car c'était lui qui avait rebroussé chemin, s'était planté entre les deux en les étudiants avec inquiétude. Natsu cru deviner dans son attitude la peur que son ami exprimait inconsciemment à l'idée d'une nouvelle explosion de sa part. Aussi, décida-t-il de rompre le silence en s'éloignant des deux autres.

– C'est rien. On y va.

Lucy et Happy, après avoir échangé un regard perplexe pour l'un et désolé pour l'autre, s'engouffrèrent à sa suite dans les escaliers.

Un frisson courue sur les bras de Lucy qui rabattis les pans de la cape que lui avait offert Natsu autour de son corps. L'idée de retourner dans cette cave ou elle avait été séquestré ne l'enchantait pas. De même qu'une nausée lui faisait retourner l'estomac à l'évocation du fait qu'elle puisse retourner dans la pièce ou était caché éclipse. Très vite il retrouvèrent la petite silhouette de Reby qui discutait à voix basse avec Stimmy. Les entendant arrivé, la demoiselle leur offrit un sourire contrit, tendis que le spectre les juchaient avec dureté.

– Il faut savoir se que vous voulez les jeunes ! Et toi mademoiselle, il s'adressait à Lucy avec encore plus de venin dans la voix. Il va falloir que tu y mette du tien c'est à cause de toi si ils se mettent tous en danger !Le mordant de son ton n'avait échappé à personne.

Lucy qui avait connaissance de l'histoire des Djinn, comprenait pourquoi il se comportait aussi froidement vis à vis d'elle. C'était la guerre entre les deux clans de constellationniste qui avait mis à mal l'équilibre du monde. Il lui semblait dans un sens normal qui les gardiens de l'équilibre magique, du moins l'un de ses représentant, se montre aussi froid à son égard. De fait, elle se sentie obligé de répondre :

– Vous avez raison, c'est moi qui suis en partie responsable. Veuillez m'en excuser. Je vous remercie de nous prêter main forte.

– Ces constellationnistes, marmonna Stimmy. Toujours à compliquer les choses. La dessus, rien ne changera. Vôtre clan et vous portez malheur à tous ceux qui vous entourent !

La réplique eut l'effet du claque qui ébranla l'accusé. Elle savait bien que la malédiction qui obligeait les Jyn à être prisonnier d'un objet était le fruit d'une mauvaise manœuvre d'un membre de son clan. Le trouble se fit plus présent quand la jeune fille se rendit compte qu'elle ne savait pas ou elle avait eu connaissance de cela.Aussi Natsu après un grognement mécontent rechigna :

– On ne t'as pas demandé ton avis je crois. Alors soit gentil et retourne donc à tes comptines et conduit nous la ou nous devons aller.

– Jeune Homme, vous semblez avoir oublié un bon nombre de crimes pour lesquels les constallationistes se sont retrouvé coupable ! Si je ne m'abuse, vous êtes un chasseur de dragon ! Mais dites-moi... ou sont-ils donc, les Dragons ?

Encore une fois la pique fit mouche et Natsu tue le venin qui menaçait de se déverser d'entre ses lèvres. Puis il se rendit compte qu'il n'avait pas été bien différent de Stimmy à l'égard de Lucy quant il l'avait rencontré et côtoyé jusqu'à peu.

– La question n'est pas la, et puis, la famille de Lucy n'est pas forcement responsable de cela. Les Bloodevils sont...

– Sachez qu'il n'y a pas de fumé sans feu jeune homme. De plus, je ne crois pas qu'il y ait d'un coté les bons et de l'autre les mauvais ! Tout individu, quel qu'il soit peut voir pencher la balance en faveur de l'un ou de l'autre, il suffit de peut de chose. J'en sais un rayon, je suis en équilibre constant sur cette frontière. Et il est si simple de basculer d'un coté ou de l'autre. Je n'ai pas raison, monsieur Dragnir?

Le Djinn ponctua sa réplique d'un regard appuyé qui gela l'accusé. Tous savaient qu'il avait raison. Mais le malaise grandissant, Reby s'autorisa enfin à réagir en reprenant la marche.

– La priorité maintenant n'est pas de définir un coupable pour un crime ayant été commit il y a deux jours ou quatre centenaires ! Elle fusilla Stimmy du regard. Se que nous devons faire dans l'immédiat, c'est trouver éclipse et la détruire avant que de mauvaises personnes ne se chargent de la faire fonctionner.

Sur ces paroles, le groupe repris son acensions. Suivant les instruction évasives de Stimmy. Ils traversèrent le labyrinthe de couloir et accédèrent par une porte à l'enceinte renfermant les cachots. Arrivé devant l'un d'eux, Lucy marqua un temps de pause suivit par Natsu. Le reste du petite groupe fouilla les lieux dans l'espoir de trouver la sortie, le Djinn ayant insisté sur le faite qu'ils devaient la trouver par eux-même.

D'un main franche, Lucy empoigna les barreaux de se qui avait été son cachot. A ses coté, Natsu fixait tout en neutralité l'espace insalubre. Après un instant à renifler les odeurs, il reconnu celle de la jeune fille, et deux autres qu'ils ne connaissaient pas. La première, la plus présente lui retournait l'estomac et lui donner la sensation de perdre pied. La concentration en magie débordait dans l'amosphère et attestait de la puissance de celui qu'il devina comme étant Achnologia. L'odeur acre du sang accompagnait cette fragrance. La seconde odeur, lui procura une sensation inconnue tout en étant familière. Ne sachant pas comment l'interprété, une vague impression de nostalgie lui enserra douloureusement le cœur. Comme si il l'avait déjà connu. Faisant fit de se pressentiment, Natsu se tourna vers Lucy dont les mains s'accrochaient toujours aux barreau. Son visage trahissait un bataille intérieur qu'elle semblait se livrer sans savoir qu'elle en serait le résultat.

La jeune fille faisait l'objet d'un dilèmne : devait-elle ou non, parler à Natsu de se que Zeleph le mage noir lui avait appris. Elle en doutait, se rôle ne lui revenait pas, du moins, si cette information était vrai. Le mage aurait très bien pu inventer de telles histoire pour semer le trouble dans son esprit. Mais à qu'elle fin ? Sans qu'elle ne s'en sois rendu compte, la jolie mage se détourna de la contemplation morbide de sa cellule pour détailler et graver dans sa mémoires les traites que dessinaient le visage fin et anguleux de Natsu. Il arborait une chevelure rose, quant son aîné était brun comme la nuit. Sa peau légèrement halé par le soleil constellé de petites cicatrices, preuves de ses combats. Zeleph quant à lui, n'exposait qu'une peau diaphragme presque maladive. L'immortalité avait gelé la jeunesse de ses traits, mais son extrême pâleur lui donnait plus l'air d'une cadavre vivant. Le contraste de son teint blanc avec celui de sa chevelure décoiffé ébène, ne faisait que renforcer cette aspect de mort constante qui entourait le magicien. Le seul détaille de leurs yeux auraient put leur apporter un élément de ressemblance. Enfin si l'on se contentait de la forme allongé de leur contour et du sombre de leur pupilles. Encore que, à y regarder de plus prêt. Les yeux de Natsu étaient vers. Un vers olive tirant sur le foncé plus que sur le vert d'eau. Tandis que son présumé frère n'avait qu'un puis de noirceur pour pupilles.

Se constat de différence fit frémir la jeune fille. Elle en eut presque pitié pour l'immortelle. Natsu qui n'avait rien remarqué du manège de la jeune fille, s'appétait à briser sa concentration quant un bruit de pas en approche les fit réagirent d'un quart de tour. Instinctivement, Natsu se place en rempart devant Lucy qui venait de sortir de sa torpeur. La jeune fille sentie l'air s'alourdir autour d'eux. Les corps tendu à l'extrême, les muscles de Natsu se contractèrent prêt à en découdre avec le moindre individu venu batailler. Lucy fut un instant éblouie par l'aura de confiance qui se dégageait du jeune homme. Pour la première fois depuis qu'elle le rencontrait, il lui présentait un dos protecteur, et non pas un visage plein de hargne. La situation de jeune fille en détresse lui déplu dans un sens, mais de l'autre, une bouffé de chaleur lui gonfla la poitrine à l'idée que leur relation s'améliore et prenne un nouveau tournant.

Ce qu'elle ne savait pas en revanche, c'est que Natsu avait agis d'instinct, son corps lui avait hurlé de s'interposer en bouclier afin de protéger tout éventuelle danger pouvant encourir la jeune femme. Ne cherchant pas plus loin qu'un besoin de se racheter, le mage s'avança d'un pas en recouvrant désormais Reby et Happy de son ombre protectrice. Les pas se faisaient de plus en plus fort, signe de leur avancé. Grace à son ouïe, Natsu dénombre un totale de trois individues. Ils progressaient de manière rythmé bien qu'hésitante. Les voix ne leurs parvenaient pas encore, mais se sont les fragrances de leur parfums qui permirent à Natsu de relâcher instantanément sa vigilance.

– Le reste de l'escadron est là pour te secourir princesse, chuchota le jeune homme en se tournant légèrement vers la jeune femme à la chevelure blonde qui le jucha sans sourciller.

– Je t'ai déjà dit de ne pas m'appeler ainsi, grimaça-t-elle en le fusillant du regard. Et puis d'abords, pourquoi princesse ?

Un ricanement amusé s'échappa de la gorge du jeune homme et provoqua, sans qu'elle ne le veuille, une sensation étrange dans le creux du ventre de Lucy qui frissonna.

– Mais enfin ! Toute princesse à un dragon ! Il ne la regardait toujours pas mais son sourire s'étirait alors que des ombres se découpaient de l'entrée d'une galerie.

– Et toi princesse, tu en as trois venu pour te sauver ! En effet, une chevelure hirsute et brune naquit de l'ombre et pris l'apparence d'un homme de carrure imposante et à la musculature développé.

A la lumière des torches, luisaient les piercings en métal qui recouvraient une grande partie de son visage. Il était suivit d'une jeune femme en armure scintillante et d'un troisième homme complètement nue.Il ne fallut pas une seconde de plus à Reby pour lâcher le réceptacle de Stimmy qui s'indigna, alors que la petite demoiselle se jetait dans les bras du géant. L'homme à l'apparence de voyou la réceptionna en souplesse et la sera tendrement contre lui. Derrière, Erza et Grey échangeaient un regard complice. Après un instant de silence respectueux. Gajeel relâcha son étreinte et releva des pupilles rouges amusé vers le reste du groupe. Silencieusement, il planta son regard dans celui de Natsu avec une intensité telle que le jeune mage de feu peina à le soutenir. Il le remerciait, alors qu'il avait blessé quelques instants auparavant sa précieuse compagne.

N'y tenant plus, il se détourna se qui eu l'effet d'intriguer les nouveaux venu. Grey s'approcha de Lucy et posa une main froide sur son épaule. Peut habituer aux contactes de son camarade, la jeune fille réprima un sursaut et lui sourie doucement. Comme pour se rassurer par des mots, se fut Erza qui brisa le silence :

– Je vois que nous sommes au complet. Après les avoir balayé sommairement du regard elle reprit Est-ce que tout le monde va bien ? Elle accompagna sa demande d'une œillade appuyé sur Lucy, qui, avec un sourire forcé, tenta de la rassurer.

Percevant le malaise qui commençait à s'installer Gajeel déclama :

– Si tout est bon je ne vois pas se qui nous oblige à rester ici. Nous devrions...Mais il n'eut pas l'occasion de poursuite.

La scène, comme figé dans le temps, passa au ralentie sous les regard horrifier de ses amis. Une ombre, plus noire que les ténèbre s'était faufilé dans son dos. D'un geste implacable, elle avait transpercé de sa lame d'encre l'abdomèn du mage. Accompagné d'un profond râle de douleur, se dernier, passé la surprise et l'incompréhension, perdit pied et s'effondra dans une marre de sang.

Le hurlement de Reby fut le premier son à déchirer le silence.