Chapitre 34 - La peur de l'avenir
— Nous vous attendons au café, entonna la voix de Wesley à travers les pendentifs des filles. Nous devons voir des points ensemble, et ouvrir le café si vous voulez votre argent de poche ce mois-ci.
Cette dernière phrase déclencha un rire amusé chez les filles. Il est vrai qu'avec tous les évènements, le bâtiment rose populaire n'avait que très peu ouvert ses portes et depuis quelques semaines, il reprenait du service à heures un peu plus régulières. Sardon saisit la main de Bridget, faisant au passage rosirent les joues de la Mew Mew, et s'approcha d'Estelle en lui tendant son autre main. Tarb posa ses mains sur les épaules de Kikki et Berry tandis que Dren saisit Zoey par la taille avant que tout le monde se téléporte. Corina se tourna face à Tarèns et posa ses yeux bleus avec douceur sur le cyniclon.
— Il ne reste plus que nous, ça ira ? S'inquiéta-t-elle.
— Oui, les pouvoirs de ton amie sont efficaces, fit-il en posant ses mains sur les épaules de la bleue. Merci ma lorinette, pour tout. Susurra-t-il près de son oreille tout en les téléportant devant le café.
Corina sentait ses joues s'enflammer et elle ferma les yeux pour se contenir durant le voyage inter-dimensionnel. Elle détestait la téléportation, mais étrangement, elle avait une autre saveur dans les bras de Tarèns. Le chant de quelques oiseaux indiqua à la bleue qu'ils étaient arrivés devant le café : elle osa enfin ouvrir les yeux et observa le cyniclon : ses paupières étaient fermées et ses sourcils froncés comme si il luttait contre une douleur.
— Tout va bien ? interrogea-t-elle.
— Oui, ne t'inquiète pas, assura-t-il en ouvrant les yeux dévoilant cette couleur oranger qu'aimait tant Corina. Je pense que les pouvoirs de ton amie sont encore entrain de me guérir, les douleurs s'estompent, sourit-il pour rassurer la bleue.
Ils entrèrent dans le café, où Wesley les invita à descendre au laboratoire. Corina jeta un nouveau coup d'œil à Tarèns, comme pour s'assurer qu'il la suivait bien et qu'il ne s'était pas envolé comme il avait déjà pu le faire. En entrant dans le laboratoire, toutes les filles ainsi que le trio de cyniclons les attendaient déjà, mais visiblement, ils ne semblaient avoir rien manqué à leur échange.
— Je suppose que tu es Tarèns, envoya Elliot en s'approchant de lui. Je suis Elliot, le premier créateur des projets Mew Mew.
— Exact, je suppose que je vous dois des excuses, toisa le cyniclon.
— Aide les Mew Mew, ça suffira, rétorqua le blond. Et ne t'avise pas de les déranger dans leur mission.
— Tu n'es qu'un espèce de goujat, Elliot, envoya Corina, le ton mauvais.
Cette dernière faisait un regard sombre en direction de son patron. Elle n'acceptait pas son comportement déplacé. Dans plusieurs situations, Tarèns l'avait prévenu du danger, s'il ne l'avait pas fait, les conséquences auraient pu être plus grave, peut-être même que l'une des Mew Mew auraient pu y rester.
— Et toi qu'en penses-tu Zoey ?
— Pourquoi tu me poses la question Elliot ? Rétorqua la féline.
— Tu es la première Mew Mew de l'équipe, considérée comme la leader auprès des autres, trancha-t-il.
— Tu ne m'as... tu ne NOUS as pas concerté pour l'arrivée de Berry dans l'équipe. Répliqua-t-elle en se tournant vers la blonde en retrait.
— Zoey, c'est diffé..., tenta le blond.
— Si Corina a confiance en lui, alors moi aussi, coupa-t-elle. Je pense qu'il nous a assez prouvé qu'il était de notre côté, en sauvant Corina plusieurs fois.
Elle voulait également dire qu'il l'avait sauvé, mais elle s'abstint bien que les autres Mew Mew savaient ce qui c'était réellement passé ce soir-là à la plage. Zoey posa un regard sur Dren en se remémorant les mots de son frère : « Je sais que tu vas le sauver ». Il faisait déjà confiance aux Mew Mew. Cette phrase résonnait dans l'esprit de la rose. Au fond, Tarèns ne détestait pas son frère et il avait aussi droit à sa chance.
— A propos de moi, tenta Berry légèrement en retrait, attirant l'attention du reste de l'équipe. Je pense que je ne suis pas à la hauteur de votre équipe. Vous vous en sortiriez bien mieux sans moi, je vois bien que je vous gêne.
— Accorde-toi du temps, ce n'est pas simple d'être une Mew Mew, consola Bridget. Nous sommes toutes passées par là, et par cette phase de doute.
— Donne-nous aussi un peu de temps, reprit Estelle, nous sommes habituées à travailler à cinq maintenant il faut t'inclure dans nos attaques et ... nous n'en avons pas l'habitude, avoua la louve.
— Mais ensemble, on est plus forte, tu es une Mew Mew au même titre que nous cinq, alors on a besoin de toi pour écraser la nouvelle menace extraterrestre ! Ajouta Kikki.
Berry regarda tour à tour les filles qui venaient de s'exprimer. Elle baissa les yeux lorsque son regard passait sur Corina et Zoey. Elle ne se sentait pas à sa place : elle avait la sensation d'avoir été jeté dans la fausse aux lions et qu'elle ne s'en sortirait pas indemne. En quelques combats, elle avait bien remarqué qu'elle n'avait pas la même expérience que ces coéquipières, ses attaques étaient bien moins puissantes. Elle se cherchait encore en tant que Mew Mew seulement elle manquait de temps par rapport à la menace. Elle voulait tout arrêter et redevenir la petite collégienne qu'elle était, et une bonne fois pour toute contenir sa curiosité.
— Surtout, ne fais pas attention à Zoey et Elliot, ils sont un peu rudes mais très gentils. Ils ronchonnent plus qu'ils ne griffent.
— La véritable expression Corina c'est « ils aboient plus qu'ils ne mordent », rectifia Bridget.
— Ce sont des chats, ils n'aboient pas, toisa la bleue.
Les deux concernés se jetèrent un regard exaspéré et Zoey leva les yeux au ciel en soupirant. C'est vrai que parfois ce duo pouvait être infernal mais au fond, chacun s'inquiétait de la situation surnaturelle qui planait sur la ville. Enfin elle s'approcha de Berry.
— C'est vrai que nous ne t'avons pas très bien accueillie, Elliot comme nous d'ailleurs, avoua la rose. Mais disons qu'il nous fallait digérer la pilule d'avoir une sixième coéquipière et d'avoir surtout été mise à l'écart des recherches de ses Messieurs. Alors Berry, je te présente nos excuses, et je te souhaite la bienvenue dans l'équipe. Nous tâcherons de t'intégrer au mieux, promit-elle.
Elle tendit sa main devant la blonde en guise de signe de bienvenue. Berry observa sa main avant de relever les yeux vers Zoey qui lui souriait amicalement. Elle était véritablement étonnée de l'accueil qu'elle obtenait ; pour la première fois depuis sa mewtation, elle se sentait acceptée au sein de l'équipe. Elle saisit la main de la rouquine et un sourire étira ses lèvres comme pour remercier la leader. Zoey tentait de mettre ses aprioris de côté : elle n'appréciait pas plus que ça Berry, et elle n'acceptait pas la façon dont elle était devenue une Mew Mew, mais à présent elle devait l'accepter et faire d'elle une coéquipière à part entière en lui accordant une part de confiance. Wesley s'approcha d'elles, les mains jointent devant lui.
— D'ailleurs, nous avons ce petit cadeau pour toi, annonça-t-il en ouvrant ses mains.
Au creux de ses paumes, un petit robot en forme de fraise avec des oreilles de lapin semblait se réveiller. Ses petites ailes dans son dos se mirent à battre le vent et il prit son envol en tournant autour de la blonde, comme pour la sonder. Berry, elle, n'en revenait pas de ce petit présent.
— Il s'appelle R-3000, mais libre à toi de l'appeler comme tu veux. Informa Wesley. Il possède les mêmes fonctions que Mini-Mew à savoir la détection des prédasites et des cyniclons. Mais il a également quelques plus ; pour commencer, il parle mieux que Mini-Mew. Ensuite les filles possèdent des bracelets magiques où la perle de leur couleur s'illumine quand elles sont en danger. C'est malheureusement des pierres chimériennes et nous n'en avons plus, ainsi quand tu seras en danger Berry, Ucha se chargera d'envoyer un signal sur les pierres de puissance des filles, et inversement.
— Il est si mignon, s'enjoua-t-elle sans vraiment avoir écouté le brun. Je trouve qu'Ucha ça te va bien.
— Ucha est content d'avoir un vrai prénom, fit le compagnon en se posant sur l'épaule de la lapine. Car celui que j'avais avant était très...laid.
Zoey n'écoutait plus non plus, depuis quelques minutes déjà. A vrai dire depuis que Wesley avait donné Ucha à Berry, sa phrase avait déclenché chez la rose des souvenirs et une visite particulière à la fenêtre de sa chambre l'avant-veille.
La Mew Mew venait de terminer ses devoirs et échangeait quelques mots avec son compagnon à quatre pattes. Zoey lui expliquait une nouvelle aventure de Mew Mew qu'elle avait vécu, ses combats et comment elle s'en était sorti avec ses amies, c'était devenu leur rituel le soir : ce soir, la féline se remémorait la fois où Estelle avait décidé de les rejoindre. La Mew Mew attrapa son animal dans ses bras et s'approcha de sa fenêtre pour en observer la lune. Quand elle ouvrit la baie vitré, un frisson la parcouru mais elle ferma les yeux quelques secondes pour savourer l'air frais sur ses joues, faisant au passage virevolter quelques mèches de ses cheveux.
— Bonsoir Zoey. Salua une personne que la rose commençait sensiblement à reconnaitre.
— Royal Highness, que fais-tu ici ? Grogna-t-elle entre ses dents.
— Toujours aussi aimable à ce que je vois, ne t'a-t-on jamais appris à saluer correctement les personnes qui te rendent visite ?
Zoey poussa un grognement, tel un chat en colère. Ses muscles se tétanisèrent et son regard se fit plus sombre. Raïsa sentit toute cette tension et plaqua ses oreilles en arrière.
— Tu évolues si bien Zoey, ça en est presque décevant et trop facile. Lança Royal Highness en la fixant dans les yeux.
— De quoi tu parles ? Quel est ton plan ?
— Je ne vais pas te le dire, tu ferais tout pour le contrer. Même si ça sera très dur.
— Tu ne gagneras pas, tu m'entends ? Nous ne te laisserons pas faire !
Un sourire narquois se dessina sur le visage parfait de Royal Highness. Raïsa se tassa un peu plus au creux des bras de Zoey : son amie commençait à lui faire peur, ses yeux avaient changé de couleur passant à un rouge vif et elle retroussait sa lèvre supérieure comme un félin enragé. Elle tenta un petit contact furtif avec sa patte sur le menton de la jeune accompagné d'un petit miaulement inquiet. Zoey ferma les yeux, secoua légèrement la tête puis posa un regard rassurant vers son petit compagnon en souriant timidement.
— Je vois, tu aimes me donner du fil à retordre Zoey, j'aime le défi, nargua-t-il. Mais je gagnerais.
— Jamais ! Lança la rose plus fort qu'elle le l'aurait pensé.
Royal Highness s'envola toujours en fixant la rose. La porte de sa chambre s'ouvra à la volée ; dans un sursaut elle se retourna, lâchant au passage Raïsa qui retomba sur ses pattes. Dren s'approcha lentement de Zoey s'inquiétant de l'attitude de la rose.
— Tout va bien mon chaton ?
— Oui, affirma-t-elle.
Une dernière fois, elle se retourna vers sa fenêtre pour la fermer, observa le ciel et saisit ses rideaux pour les ramener vivement devant la vitre. Dren voulait poser de nouvelles questions mais se ravisa quand Zoey le rassura et lui dit que c'était simplement une conversation avec Raïsa. Cette dernière miaula comme pour l'accompagner dans son mensonge et pour protéger son amie.
Le bruit ambiant autour d'elle revenait peu à peu à ses oreilles sans pour autant percuter dans son esprit.
— Bien, il est temps d'ouvrir le café ! Entonna Elliot en se retournant vers l'image les ordinateurs allumés.
Cette phrase sortit Zoey de ses souvenirs ; les bras croisés derrière sa tête, Elliot ne disait rien et la rose n'arrivait pas à lire en lui comme à son habitude. Elle hésita quelques secondes à lui parler de ses doutes mais se ravisa en se dirigeant vers la porte en suivant Wesley qui rejoignait la cuisine pour le service. Elle s'arrêta quelques secondes sur le palier et fit demi-tour. Elle rassembla son courage à deux mains, poussa un long soupir et se tourna vers le blond, toujours focaliser sur les écrans.
— Elliot, je peux te parler une minute ?
— Bien sûr Zoey, s'empressa-t-il d'ajouter.
Surpris par l'intervention de la féline, il s'était tourné à la vitesse de l'éclair pour lui faire face. Au vue de l'air grave sur le visage de la jeune, ses taquineries habituelles étaient au placard.
L'équipe des Mew Mew remonta dans leurs vestiaires pour enfiler leurs uniformes de serveuse. Berry se sentait incroyablement mieux depuis qu'elle avait eu ces échanges avec toute l'équipe. Peut-être que les prochains combats se passeront mieux. Elle accrocha Ucha, qui avait reprit la taille d'un bijou, à son téléphone et le plaça dans la poche de sa veste le temps de rejoindre son placard. De là elle enfila l'uniforme rose clair qu'Elliot lui avait confié son premier jour. Une fille de plus dans l'équipe du café soulageait les services, surtout avec l'affluence de clientes.
Corina s'installa à sa table habituelle, profitant d'une nouvelle tasse de thé en attendant l'heure officielle du début de son service. Tarèns n'étant pas encore un employé officiel du café s'installa à sa table pour tenir compagnie à sa lorinette. Cette dernière n'arrivait pas encore à se faire à son apparence humaine et à la fois elle lui trouvait un certain charme.
— Ils sont si mignon, admira Bridget alors qu'Estelle passait pour rejoindre la caisse.
— Oui tu as raison, comme toi tu es très mignonne avec Sardon, sourit la louve narquoisement.
La verte étouffa un rire gênée en baissant la tête et se précipita vers la porte pour y installer le support de pâtisserie du jour ainsi que pour retourner la pancarte sur la porte signalant l'ouverture du café. Kikki attendait patiemment en équilibre sur son trapèze les premières clientes pour les accueillir. Estelle lança la caisse enregistreuse, changea le rouleau de ticket de caisse quand Berry aidait Wesley en cuisine à préparer des boissons. Les cyniclons eux s'affairaient aux derniers arrangements des tables et des chaises.
— Où est Zoey ? S'intéressa Dren.
— Elle est restée avec Elliot, informa Wesley qui réajustait son nœud papillon en entrant dans la salle de réception pour confirmer qu'il était temps d'ouvrir.
— Pourquoi faire ? Dégaina le cyniclon.
— Probablement pour fumer leur petite cigarette d'herbe à chat, plaisanta Tarb en riant à sa propre blague.
Dren donna une tape derrière la tête du cadet en poussant un râle. Il n'aimait pas que Zoey passe du temps avec Elliot, c'était son chaton, à lui. Même si il se contenait pour ne pas envahir la jeune, il bouillonnait à l'intérieur. Si Wesley ne lui avait pas flanqué les cartes des pâtisseries dans les mains, il serait redescendu au laboratoire pour les espionner voir même s'incruster dans leur échange, peu importe de qu'il concernait.
Elliot s'appuya sur la table au centre de la pièce tandis que Zoey restait debout à fixer le sol, comme si ce dernier pouvait l'encourager. Elle ne savait pas si c'était vraiment une bonne idée et à cet instant elle voulait faire demi-tour en prétextant que ce n'était rien et attaquer son service. Mais connaissant Elliot, il l'aurait rappelé et presque forcé à cracher le morceau.
— Je t'écoute, fit doucement Elliot.
— Je... hésita-t-elle en posant enfin un regard sur le blond.
— Tu sais que tu peux tout me dire Zoey, encouragea-t-il.
Elle souffla légèrement comme pour évacuer son appréhension. Puis inspira profondément faisant soulever ses épaules. Enfin elle releva le menton et tenta d'avoir un regard sûr pour affirmer à Elliot :
— Je crois que nous avons un problème, débita-t-elle. Et je pense que je suis le problème.
C'était une douche froide pour Elliot. Les mots de la rouquine lui avait fait l'effet d'une bonne paire de gifle. Si Zoey commençait à douter c'est que rien de bon ne s'annonçait. Surtout avec l'habitude qu'abordait la rose, aussi sérieuse, jamais le blond ne l'avait vu ainsi. Il croisa les bras sur sa poitrine et appuya son interrogation à travers ses yeux.
— Explique-toi, envoya-t-il.
— Ça s'est passé avant-hier soir, j'étais dans ma chambre avec Raïsa et j'ai décidé d'aller à ma fenêtre pour prendre l'air, raconta-t-elle. Seulement Royal Highness m'a rendu visite, et je n'ai que des vagues souvenirs de ce qui suit, ce sont surtout les explications de Raïsa que je vais te dire. D'après elle, mes yeux ont changé de couleur et de forme, pour devenir... maléfiques. Sans compter que mes canines ont poussé, j'avais l'attitude d'un chat enragé.
Elle marqua une pause. Seulement le ronronnement des ventilateurs brisait le silence des deux jeunes. Zoey baissa les yeux et fixa une nouvelle fois le sol, presque honteuse. Pourtant elle n'avait rien fait, tout du moins pas encore, se disait-elle.
— Elliot, je ne sais pas quels sont les pouvoirs des croisés, ce qu'ils m'ont fait ou ce qu'il m'arrive avec mes pouvoirs, mais j'ai la sensation de perdre pied, de devenir le contraire de ce que je suis. Est-ce parce que ma bague ne suffit pas et que mon ADN de chat prend le dessus et que je deviens aussi mal lécher que ces animaux ? Envoya-t-elle. Depuis que vous avez fait de moi une Mew Mew, j'ai œuvré pour le bien, la défense de la planète. Je ne voudrais ne voudrais pas blesser les gens que j'aime juste à cause d'un ADN qui n'est même pas humain.
— Zoey, coupa Elliot.
Elle releva les yeux vers le blond et plongea son regard dans le sien en s'y noyant presque. Ses yeux brillaient comme si les larmes n'étaient pas loin, prêtes à franchir la barrière que leur imposait Zoey.
— On va trouver une explication et une solution, je te le promets, lâcha-t-il doucement. Nous ferons tout ce qui est en notre possible pour te rassurer et te protéger.
— D'accord, merci Elliot, fit la féline presque dans un murmure.
— Merci à toi de t'être confiée à moi.
Elle tenta un sourire timide et s'éclipsa enfin du laboratoire. Elliot se leva à son tour du bord de la table où il était appuyé pour s'avancer vers un ordinateur. Il tapa un mot de passe rapidement sur les touches du clavier et en quelques clics, il ouvrit un document aux multiples annotations. Parfois un schéma coupait les textes lorsqu'il faisait défiler les pages. Avec ce que lui avait dit Zoey, il voulait trouver des réponses, et malheureusement les recherches qu'ils ont effectuées sur les filles depuis le début des projets Mew Mew ne leur apporteront rien. Il emmenait l'équipe vers l'inconnu, et cela le mettait hors de lui.
