Bonjour !!! On espère que vous allez bien!!Bon tout d'abord : désolé désolé désolé désolé désolé désolé désolé désolé désolé désolé désolé désolé désolé désolé désolé désolé désolé...

Ce qui devait durer un mois en a duré deux vraiment désolé.

Nous avons eu des soucis sur la fin de l'écriture et avons du revoir le déroulé des chapitres donc ça a prit un peu de temps mais au delà de ça la vie a été un peu compliqué pour nous donc faire des projets et s'en occuper était devenu compliqué.

Enfin bref ça ? N'excuse pas tout donc encore une fois désolé.Merci à tous ceux et toutes celles qui ont continué à nous lire pendant cette période vide!

Avant toute chose un petit "previously in Les Déclarés et le Maître des ombres":

La menace des Détraqueurs pèse sur le monde sorcier et Moldu et la situation empire progressivement. Bien qu'ayant déjà eu à faire à eux, le groupe reste éloigné de tous ça etleurs relations continuent d'évoluer mais une dispute éclate entre Teddy et les jeunes femmes lorsqu'il decouvre que Severus Rogue est encore en vie.Alors que la situation semble inextricable, ils continuent à essayer d'avancer. Mais un matin la nouvelle tombe, Jeanne et Julien sont dans le coma et les circonstances semblent relié aux Détraqueurs.

Sur ce je vous laisse avec la suite des aventures!

Bonne lecture à tout.e.s!!


Chapitre 40: Les premières heures sombres.

Les jeunes femmes rentrèrent chez elles, sans vie, comme des fantômes. Les mots qu'elles avaient reçues restaient marqués dans leurs esprits. Jeanne et Julien… dans le coma… ça. Cela paraissait irréel. Comme dans un rêve. Un cauchemar. Elles se laissèrent tomber dans leur canapé. Aucune d'elle ne parla pendant de longues minutes, peut-être des heures.

Marie se leva et chercha dans une boîte de leur étagère. Elle en sortit un paquet de cigarettes. Cela faisait plusieurs mois qu'elles ne fumaient plus. Manque de temps, manque d'envie. Comme un réflexe, elles s'en allumèrent une. Les mains tremblantes. Caroline fut la première à flancher. Une larme coula sur sa joue. Marie regarda sa cigarette et ce fut son tour de pleurer. Elle pouffa légèrement en souvenir du passé. C'était Jeanne qui lui avait appris à rouler. Voyant ses deux amies pleurer, Maëlla n'eut pas la force de retenir ses larmes plus longtemps. Elle voulait trouver les mots pour rassurer ses amies, pour se rassurer, les mots que Jeanne aurait trouvés. Le seul réconfort qu'elle trouva était un verre d'eau, qu'elle servit à ses amies. La jeune femme prit une gorgée, mais sa gorge se serra davantage. Les autres verres restèrent intactes.

Jeanne et Julien étaient un couple de très proches amis. Plus Jeanne que Julien, les trois sorcières avaient passé une partie de leur scolarité Moldue avec elle et elle était devenue une très grande amie. Elles l'avaient perdue de vue pendant quelques années, mais avant d'être déclarées, elles s'étaient retrouvées, par hasard. Rien n'avait changé entre elles, comme si le temps n'avait eu aucune emprise sur leur amitié. Les jeunes femmes avaient rencontré Julien à ce moment-là. Après quelques verres, elles l'avaient adopté. Ils étaient devenus un réel réconfort pour Marie, Caroline et Maëlla. Un réconfort dont elles auraient grandement besoin en cette circonstance.

-Je…comment c'est possible? Caroline brisa le silence morose qui pesait sur leurs épaules.

-Avec toutes les attaques à travers le pays, c'était… c'était obligé que quelqu'un de notre entourage soit touché. répondit Maëlla en essayant de reprendre contenance.

-Oui mais… ils se sont pas seulement fait attaquer. Ils sont morts. ajouta Marie.

-Pas mort! Dans le coma. rétorqua Caroline.

La sonnette retentit, sortant les jeunes femmes de leur torpeur. Maëlla alla ouvrir et se retrouva face à Teddy. En le voyant, elle n'eut qu'une seule envie, se réfugier dans ses bras, mais voyant son air renfermé et la teinte sombre de ses yeux et ses cheveux, elle sût qu'elle ne pourrait pas. Une nouvelle crise de sanglot la saisit sans qu'elle ne puisse rien y faire. Le jeune homme se détendit en une fraction de seconde, retrouvant sa belle couleur châtain. Comme un réflexe, il prit Maëlla dans ses bras. Elle sentit son corps chaud, une chaleur rassurante et connue, elle se laissa entièrement aller. Seule l'étreinte du jeune homme l'empêcha de tomber. C'était la première fois qu'il la voyait si faible, si fragile, si naturelle. Pendant un instant, il oublia toute la rancœur qu'il avait amassé ses dernières semaines.

Elle le fit rentrer après s'être séparé de lui en séchant ses larmes. En voyant Caroline et Marie arborer exactement la même tristesse, Teddy comprit que le chagrin qui empoisonnait la jeune femme n'était pas dû à leur dispute, mais à autre chose.

-Que se passe-t-il? osa demander Teddy.

-Des amis sont m… dans le coma. répondît Marie, la seule ayant la force de dire ces mots. Ils ont été attaqués par des Détraqueurs.

Teddy resta interdit. Il posa simplement sa main sur l'épaule de Caroline qui ne quittait plus le sol du regard.

Sans l'autorisation des jeunes femmes, il alla dans la cuisine et prépara du thé avant de le servir à côté des verres d'eau. Maëlla était partie prendre une douche, un réflexe qu'elle avait pris après l'annonce d'un mort. Caroline, Marie et Teddy burent la boisson doucement. La jeune femme revint quelques minutes plus tard, propre, mais toujours accablée. Elle prit une gorgée espérant que le thé serait un meilleur remède, mais sa gorge ne permettait toujours pas qu'elle avale quoique ce soit.

L'horloge du salon sonna quinze heure quand la cheminée crépita doucement. Les braises, pourtant éteintes, se ravivaient peu à peu. Prenant une teinte verte, quelques flammes s'échappèrent de l'âtre. Un brasier inattendu laissa apparaître un homme avec une longue robe noire. Les souvenirs de Marie lui revinrent instantanément. Severus. Elle avait totalement oublié de transplaner à l'impasse du Tisseur, l'annonce du matin l'avait tellement prit aux tripes qu'il était, pour la première fois depuis des mois, complètement sorti de son esprit. Heureusement pour elle, Teddy était parti faire une course pour les jeunes femmes, mais il pouvait revenir d'un moment à l'autre.

-Pourquoi faites-vous cette tête? Vous vous êtes rendu compte que n'aviez aucun talent en matière de magie? Rogue avait dit ses mots en croisant le regard de la jeune femme.

-Non… Marie ne réussit même pas à sourire à la pique qu'elle venait d'entendre.

Voyant aucune réaction de la jeune femme, Rogue comprit quelque chose de grave venait d'arriver.

-Nous avons perdu des amis. rajouta-t-elle.

Il resta stoïque en entendant cela. Il approcha légèrement sa main vers elle avant de se raviser.

-Je suis désolé.

-Vous devriez partir. Je n'ai pas eu le temps de vous prév… Sa phrase fut interrompue par les cliquetis de la porte d'entrée qui laissa apparaître Teddy, un sac de course dans les bras.

Les deux hommes échangèrent un regard. Teddy reconnut instantanément le professeur Rogue, ayant vu plus d'une fois son portrait dans le bureau de McGonagall. Le plus vieux des deux hommes eut un peu plus de difficultés pour le reconnaître, mais son allure élancée, ses cheveux châtains et son visage lui rappelèrent très rapidement l'homme qui avait failli le tuer alors qu'il était qu'un élève à Poudlard.

-Lupin, je présume? demanda Rogue les dents serrées.

-Oui. Et vous êtes Severus Rogue. Enchanté. répondît Teddy poliment en tendant sa main après avoir posé le sac de course.

-Je croyais qu'il ne devait pas être là. Rogue avait consciemment ignoré Lupin et s'adressa à Marie.

-C'est ce que j'essayais de vous expliquer. J'ai oublié de vous prévenir. Désolé.

Il grogna légèrement et entra à son aise.

-De toute façon, il connaît déjà mon existence. Ce n'était qu'une question de temps avant qu'on ne se rencontre. déclara-t-il froidement.

Marie resta interdite, elle était persuadée qu'il rentrerait dans une colère noire mais il restait incroyablement calme. Il inspecta chaque recoin de l'appartement, jugeant chaque objet qu'il voyait. Il esquissa un léger mouvement de tête en croissant le regard des deux jeunes femmes, qu'il avait ignoré, restées sur le canapé.

-Une tasse de thé? proposa Marie, décontenancée.

Il grogna en signe d'approbation. Marie s'exécuta et servit une tasse. Ils s'installèrent tous dans le salon. Le silence n'était qu'interrompu que par les bruits de bouche qui sirotaient la boisson.

-Donc, vous êtes en vie. Pourquoi êtes-vous venu ici? s'aventura à demander Teddy.

-Notre dernière entrevue avec ces demoiselles a été… conflictuelle. répondit Rogue.

Le jeune homme regarda les trois sorcières, intrigué.

-Vous vous êtes rendu compte que vous avez agi comme un con?

-Maë! stoppa Marie. Excusez-la. On est tous sur les nerfs depuis ce matin.

Maëlla grommela un instant.

-Vous voulez bien qu'on vous aide? demanda Marie.

-Cela paraît évident que je ne peux pas rester enfermé chez moi pour toujours. J'aurais besoin…d'aide. Il cracha ce dernier mot avec dédain.

-On aurait besoin de toi, Teddy. ajouta Marie.

-De moi?

-Vu que tu es proche d'Harry, ça pourrait jouer en sa faveur. Éclaira Maëlla.

Les sorciers essayèrent un moment de trouver la meilleure solution mais l'état de choc des jeunes femmes n'aidait en rien et freinait même la réflexion. Très vite, Teddy proposa de se préoccuper de cela plus tard et qu'elles devraient plutôt se reposer.

-Se reposer? s'insurgea Caroline. On a pas besoin de se reposer!

-Caro, calme toi. dit Maëlla d'une voix incroyablement douce. Mais elle a raison. On ne peut pas se reposer.

- On a trop pris cette histoire de Détraqueurs à la légère. ajouta Marie.

-Que compte-vous faire, sauver le monde à vous toutes seules? demanda Rogue, un sourcil en arcade, en regardant Marie.

-Non, bien sûr que non, mais nous pourrons au moins protéger ceux auxquels nous tenons. répondit Maëlla, lançant un regard au jeune homme en face d'elle.

-Il faut qu'on devienne plus forte, plus puissante. Un peu comme…vous. Marie regarda Severus. Le sorcier sembla une seconde surpris, mais sa nonchalance reprit instantanément. Vous pourrez peut-être nous apprendre ce que vous savez? Toi aussi, Teddy, tu es un très bon sorcier et on aurait beaucoup à apprendre de toi.

-Bien sûr. Avec plaisir. répondit Teddy.

Tout le monde se tourna vers Rogue qui était resté silencieux. Voyant que toute l'attention lui était dédié, il daigna répondre.

-Je suppose que je pourrai vous aider de temps en temps. Il avait dit cela en arborant une mine légèrement méprisante.

-Attend. Ça veut dire que Rogue sera notre professeur? Non merci ça ira. intervient Maëlla.

-Si mon enseignement semble être un tel calvaire pour vous, je ne souhaite pas gaspiller une minute de mon temps à apprendre à des cornichons.

-Non c'est pas ce qu'elle veut dire! s'exclama Marie essayant d'ignorer les si c'est ça de son amie. Ce qu'elle veut dire c'est que vous pouvez être très rude dans votre manière d'enseigner.

-Rude!? Non, McGonagall est rude. Lui a traumatisé un élève!

-De quoi parlez-vous? demanda Rogue.

-Neville Londubat.

Il resta interdit un instant. Maëlla se rendit compte que cette information était peut-être erronée à cause de J.K Rowling.

-Ah, oui! C'est vrai! Harry m'avait raconté le premier cours de mon père sur les Épouvantards. évoqua Teddy.

Rogue grogna, en entendant l'évocation de ce souvenir.

- Donc, c'est vrai? s'assura la jeune sorcière.

-Oui… avoua Rogue dans un grincement de dents.

-Vous êtes l'Épouvantard de Neville! Alors même que des Mangemorts l'ont privé de ses parents en les rendant fou à force de les torturer. Ce pauvre Neville a vu beaucoup d'horreur et vous demeurez son Épouvantard. Cela prouve que vous avez un manque flagrant d'humanité ! Même après avoir appris que vous aviez traumatisé un de vos élèves, vous vous êtes pas remis en question! Vous avez continué à harceler ce pauvre gamin! Alors, non! J'ai pas envie que vous soyez notre professeur!

-Comment elle a fait pour savoir cela? murmura Rogue faisant référence à J.K Rowling.

-Maëlla… calme toi. Même si l'enseignement du professeur Rogue est clairement à revoir, je suppose que tu peux gérer l'un de ses cours. De plus, Marie semble penser que c'est une priorité que vous puissiez vous défendre contre tout ce qu'il se passe. Je suis entièrement d'accord donc reprend toi. s'exprima Teddy.

La jeune femme, choquée ne sût quoi répondre. Elle accordait une très grande valeur aux paroles du jeune homme et décida de se taire. Rogue était resté stoïque, mais son visage était devenu encore plus dur qu'à l'habitude.

-Pouvez-vous s'il vous plaît ne pas prendre ma défense. Je n'ai pas besoin du soutien d'un hybride au sang souilléde… Il ne put jamais finir sa phrase. Sa langue était devenue dure comme de la pierre.

Il vit Maëlla sa baguette en main, le visage rouge de rage. Il ne l'avait pas entendu lancer un sort. Son regard était teinté de la même rage, il sortit aussi sa baguette et menaça la sorcière. Marie se leva et s'interposa entre les deux. Rogue le bras levé, prêt à lancer un sort, croisa le regard de la jeune femme et baissa son arme. Il alla dans la cheminée, donna un léger coup de baguette sur sa mâchoire. Impasse du Tisseur. Il disparut dans des flammes vertes laissant les jeunes gens bouche bée.

-Je suis désolée Marie. Maëlla s'était retourné vers son amie les yeux peinés. Mais tu l'as entendu comme moi.

-Il est allé trop loin. ajouta Caroline qui s'était tu pendant toute la confrontation, n'ayant pas l'énergie émotionnelle pour s'engueuler.

-Je sais… répondit Marie qui avait l'air grandement attristée. Je devrais aller le voir mais j'ai peur de me faire rejeter comme une malpropre. Elle rit sans joie.

-Attend peut-être un peu qu'il se calme. proposa Teddy en posant sa main sur l'épaule de la jeune femme.

Quelques heures plus tard, le soleil se coucha, tout comme Caroline qui n'en pouvait plus de cette journée cauchemardesque. Voyant l'état de son amie, Maëlla était venue lui apporter une potion de sommeil sans rêve que Teddy avait acheté pour elle, connaissant ses gros problèmes de sommeil. Elle était restée auprès d'elle, jusqu'à ce qu'elle s'endorme.

Teddy et Marie étaient restés dans le salon, il faisait la vaisselle des quelques tasses sales. Marie recroquevillée sur le canapé faisant tournoyer sa baguette dans sa main, regardait l'horloge.

-Vas y. Rejoins-le. dit Teddy en interrompant les pensées de la jeune femme.

-J'ai peur qu'il veuille pas me parler.

-Ça sera peut-être le cas, tu le connais mieux que moi, mais tu peux pas rester là à rien faire. Tu vas exploser.

-Tu as raison. répondit-t-elle en se levant. Pourquoi tu es aussi gentil? Il t'a tout de même insulté.

-Oh mais c'est pas pour lui que je fais ça. Lui c'est un con. Alors que toi tu es mon amie. Elle sourit en entendant cela.

-Teddy… merci. Elle était sur le point de passer la porte quand elle continua. Je suis vraiment désolée de t'avoir menti.

Elle sortit de l'appartement et transplana. Elle arriva devant la porte, ses mains tremblaient, son cœur battait à la chamade. La jeune femme toqua mais après de longues minutes, elle n'eut aucune réponse. Elle s'aventura tout de même à entrer. Le salon, tout comme la cuisine était vide, elle alla à l'étage et remarqua que la chambre était tout autant si vide que le reste de la maison. Il ne pouvait être que là, au même endroit où elle l'avait trouvé la première fois.

Elle descendit doucement les marches de la cave, la pénombre cachait une majeure partie de la pièce, seulement quelques points étaient éclairés par des chandelles chancelantes et des potions phosphorescentes.

-Severus? appela Marie.

-Qu'est-ce que vous faites là? demanda Severus, sortant de l'obscurité, les manches retroussées, une plante à la main.

-Je voulais voir… je voulais vous voir.

-Pourquoi ça? demanda-t-il si froidement que même les températures du mois de juin ne pouvaient pas rivaliser, tout en jetant quelques brindilles dans une potion qui était en train de mijoter.

Elle ne sût pas trop quoi répondre.

-Je voulais savoir comment ça allait.

-Vous voulez savoir si je daignerais continuer une quelconque relation avec vous. Ou vos amis. Il avait lu en elle comme un livre ouvert.

-Oui. Il ne faut pas en vouloir à Mae. Après ce qu'il s'est passé ce matin, elle est à fleur de peau. Nous le sommes toutes.

-L'était-elle lors de notre première rencontre? Parce que ces deux événements semblent très similaires.

Marie ne savait pas quoi dire. Cette conversation était comme une ballade sur un champ de mine. Un pas de travers et tout exploserait.

-Cependant… Il s'arrêta un instant, il semblait perdu dans ses pensées. Elle n'avait pas tort. À propos de Londubat. Sa médiocrité ne justifiait pas un tel acharnement.

-Je ne penses pas que ça soit sur ce sujet qu'elle vous en tienne le plus rigueur.

-Le fils de Lupin. Il avait prononcé ce nom dans un grognement presque animal.

-Il serait peut-être temps de passer à autre chose. osa-t-elle dire. Remus est mort il y a vingt-quatre ans. Cette nuit, où il a failli vous tuer, c'était il y a presque cinquante ans. Et vous vous en prenez à son fils, Severus. Elle avait appuyé son nom avec une grande délicatesse.

-Certes…

Severus éteignit le feu de la potion qu'il préparait et versa le contenu dans une fiole. Marie se demanda un instant si cette préparation n'était pas un quelconque poison qu'il avait prévu d'administrer à ses amis.

Il monta au salon, d'un signe de tête, il incita Marie à le suivre. Installée dans le canapé qu'elle avait l'habitude d'envahir chaque week-end, comme si celui-ci lui appartenait, la jeune femme se sentait incroyablement mal à l'aise.

-Vous vous voulez toujours bien nous aider? demanda Marie, effrayé par la réponse.

-Mademoiselle Verdier a-t-elle changée d'avis en ce qui concerne mon enseignement?

-Je suis sûre que oui. Désormais je m'assurerai qu'elle ne vous jette pas de sort.

-Je dois admettre que peu de personnes ont réussi à m'avoir ainsi par surprise. Qui plus est avec un de mes sorts! La jeune femme sembla voir un léger rictus sur le visage de l'homme.

-Dois-je prendre cela pour un oui?

La profonde respiration de Caroline annonçait à Maëlla qu'elle avait enfin réussi à s'endormir. La jeune femme quitta la chambre, prenant soin de fermer la porte le plus délicatement possible. Elle alla rapidement dans sa chambre pour enfiler son pyjama avant de rejoindre les autres dans le salon. Elle vit, accrochée sur la porte, la robe qu'elle aurait dû porter à ce moment même, ses doigts parcoururent le tissu quelques secondes avant qu'elle ne décide de la ranger dans son placard.

Une fois changée, elle alla dans le salon. Teddy était dans le canapé, un livre sur les genoux.

-Où est Marie?

-Chez Rogue. Elle vient de partir.

La jeune femme acquiesça légèrement.

-Tu as faim? Tu veux que je te fasse quelque chose à manger? demanda-t-il en se rapprochant d'elle.

-Non merci. Je n'ai pas faim mais prépare-toi quelque chose si tu veux.

Il déposa un baiser sur son front et alla dans la cuisine. Maëlla s'allongea dans le canapé et tira un plaid sur ses jambes. Elle regarda le livre que Teddy avait posé sur la table basse, celui-là même qu'elle l'avait surpris à lire. Études et observations des Cornelongues roumains. Elle sourit en pensant à Teddy s'intéressant aux dragons. Elle l'observa longuement se préparer à manger, un sandwich d'après les ingrédients qu'il avait sortis du frigo.

Il revint dans le salon s'asseoir au bout des pieds de la jeune femme, manger son semblant de repas. Une fois fini, il l'observa, ses yeux étaient perdus dans le vide.

-À quoi tu penses? demanda-t-il en posant une main sur les jambes de Maëlla.

-Rien d'important.

-Dis toujours.

-Je devrais être à Beauxbâtons là. À m'amuser, à danser, à boire jusqu'à plus soif….Avoir perdu Jeanne et Julien me déchire le cœur, mais avoir perdu cette insouciance… j'ai l'impression que ça me tue.

Le jeune homme la regarda d'un air grave et se leva. Il se tenait devant elle, une main tendue.

-Danse avec moi.

-Mais il n'y a pas de musique! s'exclama Maëlla.

Il sortit sa baguette de sa poche et lança un sort qui alluma la radio posée sur le rebord de la cheminée. Une douce mélodie retentit dans la pièce, comme des fines gouttelettes tombant sur les touches d'un piano. Les voix des deux chanteurs étaient envoûtantes. Teddy tira le bras de la jeune femme et l'attira vers lui. Ils dansèrent doucement. Ses mains posées sur sa taille. Elle nicha son nez dans son cou. Teddy se détacha légèrement et prit le visage de la jeune femme entre ses mains. Comme il en avait bien déduit, elle pleurait. Il essuya les larmes avec ses pouces et reprit leur danse. Il la fit tourner. Il tourna sur lui-même. Il l'a souleva quelques secondes avant de la reposer. Son petit sourire se transforma en éclat de rire. Ils dansèrent ainsi jusqu'à la fin de la chanson.

«Après ce petit interlude musical, nous reprenons les infos du soir. Les autorités signalent de nombreuses autres disparitions. Le ministère semble ne p….»

Teddy avait éteint la radio. L'allégresse qui s'était emparée des jeunes gens avait disparu. Maëlla s'assit sur le canapé. Il s'installa auprès d'elle.

-Je suis désolée.

-Je n'ai pas besoin de tes excuses. J'ai besoin de ta parole. Promet moi de ne plus jamais me mentir ou de mettre à l'écart. avait-il dit d'un ton grave.

-Plus jamais. Je te le promet. répondit-t-elle alors que son front touchait le sien.

Le jeune homme s'approcha et l'embrassa. Elle se laissa aller et passa ses bras derrière sa nuque, le rapprochant le plus possible auprès d'elle. Ils se séparent et la jeune femme s'allongea sur le torse du sorcier. Il l'embrassa de nouveau avec une si grande passion que Maëlla ne put s'empêcher de l'étreindre en retour, essayant de sentir tout son corps contre le sien.

-Tu m'as tellement manqué… soupira Teddy entre deux baisers.

Il ne put s'empêcher de glisser ses mains le long de son dos et de remonter le t-shirt qu'elle portait. Elle n'hésita pas une seconde et enleva ce bout de tissu qui les encombrait. Teddy se retrouva face au torse nu de la jeune femme.

-Tu veux?

-Oui. Répondît-elle en lui embrassant passionnément le cou.


Et voilà d'un point relationnel tout est réglé enfin autant que faire ce peu... Entre Severus et Maëlla ça ne sera pas si simple!

Mais les événements autour de Jeanne et Julien semblent avoir impactés le groupe et changer les choses.

Suite dans le prochain chapitre le Chapitre 41: Le lien véritable, qui sortira dans deux semaine (le 19 du coup) car on passe en bi mensuelle :)

Des bisous!