Tala s'éveilla dans un sursaut. La chambre somptueuse dans laquelle Sérana et elle s'étaient endormies dans les bras de l'une et l'autre avait disparu. A la place, il y avait une pièce circulaire faite de pierre et parée de torches dans laquelle se trouvait des symboles griffonnés.
« Eh bien, c'est inquiétant. »
Tala tournoya en direction de la seconde voix, seulement pour voir une autre femme, assise à côté d'elle. Elle était vêtue d'une robe à l'allure royale, ainsi que d'une couronne à l'apparence familière sur sa tête.
« Potéma. »
La Reine-Louve était là, en chair et en os, non plus en tant qu'ombre désincarnée qui avait été le compagnon constant de Tala pendant plus d'un an. Elle n'était pas non plus l'ombre de la vieille Potéma, comme elle l'avait été lorsque Tala l'avait rencontrée pour la première fois dans le vide. C'était Potéma, la Reine-Louve, au pinacle de son pouvoir et de sa puissance. D'après le choc sur son visage, elle semblait aussi confuse que Tala.
« Que se passe-t-il ? » chuchota-t-elle, touchant ses bras, ses cheveux et sa poitrine.
« On doit être en train de rêver, » en conclut Tala. « C'est la seule explica… »
Un trou dans le mur se forma et les pierres qui le constituaient se déplacèrent pour former un escalier menant droit dans l'obscurité qu'il avait créé.
« VENEZ. »
Les deux femmes se levèrent, parcourant le passage étroit qui avait émergé. Tala tendit la main et attrapa une torche sur le mur, tandis que Potéma fit un signe de la main, un orbe de lumière naissant juste au-dessus de son épaule.
La lumière s'intensifia et après un instant, un cercle de trônes apparut. Sur chacun des sièges faits d'obsidienne noire se trouvait un personnage différent. Tala retint son souffle et Potéma s'arrêta net à la vue qui s'offrait à elle.
Azura – La Princesse de l'Equilibre, de la Nuit et du Jour, de la Lumière et de l'Obscurité, était perchée sur son trône, regardant de haut les deux silhouettes.
Boéthiah - La Princesse de la tromperie, du secret, de la conspiration, de la trahison et du renversement illicite de l'autorité, son corps serpentin s'enroulait au pied de son trône.
Hermaeus Mora – Le Prince Daedrique informe de la connaissance et de la mémoire était assis, ou plutôt flottait, juste au-dessus du trône. Ses tentacules dérivaient paresseusement dans l'éther et ses myriades d'yeux se concentraient sur les deux personnages qui étaient entrés dans le cercle.
Hircine – Le Prince cornu de la chasse, du sport, du plus Grand des Jeux et de la Traque les surplombait, lance en main. Ses bois étaient recouverts de ce qui semblait être du velours tout à fait normal, mais qui, après un second coup d'œil, ressemblait plus à des peaux humaines en décomposition.
Malacath – Le Prince Protecteur des rejetés et ostracisés avait choisi la forme d'un Orque géant à cornes, apparaissant comme le plus banal des Princes réunis.
Mehrunès Dagon – Tala reconnut instantanément son corps à la peau rouges et aux quatre bras du jeu Oblivion. Le Prince de la destruction, du bouleversement violent, de l'énergie et de l'ambition mortelle avait l'air de s'ennuyer, le menton posé sur l'une de ses mains.
Méphala – La Princesse des complots inconnus et de l'obscurité était peut-être la plus frappante du groupe. La Maîtresse Manipulatrice, la Semeuse de discorde avait choisi l'apparence d'un Arachné, son corps d'araignée massif et boursouflé se hissa sur un trône, sous une forme efféminée.
Molag Bal – Le Prince de la domination et de l'esclavage spirituel, il avait conservé sa forme traditionnelle de Seigneur Cornu, le visage presque squelettique encadré par des cornes descendantes. Les mains griffues s'agrippèrent aux bras de son trône, un ongle aiguisé le grattant distraitement.
Namira – La Princesse de « l'ancienne obscurité », la patronne de toutes choses répulsives, faisait honneur à son nom avec son corps semblable à celui d'un Chaurus, ses griffes de mante aiguisées comme des rasoirs s'enroulant et se déroulant tandis que son corps frissonnait... d'anticipation ?
Péryite – Le Maître d'œuvre, le Prince Daedrique de la Pestilence, presque dans un clin d'œil humoristique à Akatosh, avait choisi l'apparence d'un dragon vert sans ailes, le long corps enroulé dans le siège, le long cou se penchant sur le côté pour regarder les deux femmes.
Vaermina – La Princesse des rêves et des cauchemars, une pourvoyeuse de mauvais et sombres présages. Peut-être la plus intimidante de tous, elle avait choisi la forme d'un épais et impénétrable nuage de ténèbres, avec seulement deux yeux rouges transperçant la brume.
Soudain, dans un flash de fumée rouge, apparut le Seigneur Drémora, vêtu de la tête aux pieds d'une armure noire étincelante. Sanghin – Le Prince de l'hédonisme, de la débauche et des vices fit craquer son cou avant de s'asseoir, leurs adressant un grand sourire.
« Eh bien, c'est quelque chose que je n'avais pas vu depuis… une ère. »
Les personnages assis se tournèrent en direction de la voix de Shéogorath – Le Prince de la Folie, dont les motivations sont inconnues, s'avança dans la lumière, drapé de sa tunique signature hétéroclite et multicolore.
« Un Conseil Daedrique n'a pas été convoqué depuis… » Il regarda chacun des êtres présents. « Longteeeeeeeeemps. » Un sourire diabolique éclata sur son visage. « Quel plaisir. »
Tout d'à coup, le Prince de la Folie leva les deux mains au-dessus de sa tête et applaudit deux fois, puis un bruit de coup de tonnerre assourdissant se fit entendre.
« Nocturne ! » appela-t-il. « Je suis venu pour négocier… héhéhéhé… »
Dans un souffle, un portail violet tourbillonnant apparut au-dessus de l'un des trônes vacants, d'où sortit une silhouette féminine, vêtue d'une robe majestueuse (et TRÈS révélatrice) à capuchon.
« Qui appelle la… Oh, je veux dire…, » dit la femme en balayant la pièce du regard. « Un Conseil Daedrique… comme c'est ennuyeux. »
« RESTE, Dame de la Chance ! » s'exclama Shéogorath lorsque le Maîtresse de la Nuit s'apprêtait à rebrousser chemin dans son portail. « Je feeeeeerai ce que vous vooooudrez… »
La Princesse des Ombres s'arrêta et toisa le Prince de la Folie d'un œil avisé, avant qu'un sourire malicieux n'apparaisse sur son visage.
« Oh, très bien, » gloussa-t-elle, s'asseyant sur le trône. « Le marché est acceptable. »
« Nous y voilà, » rit Shéogorath en retour, observant le cercle. « Le pauvre Vieux Clavi est toujours coincé dans sa grotte, donc, cela signifie qu'il nous manque seulement Mademoiselle Méridia Orbe-Lumineuse et mon vieux pote, mon vieux copain Jyggalag, mais j'oserais dire qu'on pourrait vieillir en attendant que ces deux-là se montrent, hein ? HahahaHAHAHAHA ! »
Tala et Potéma partagèrent un regard avant que la première n'acquiesce. Potéma s'avança, la tête penchée et les mains tendues.
« Princes honorés… »
« Cesse tes jacasseries, fille de Quintilla, » dit Hermaeus Mora en faisait un mouvement et soudain, une chaise apparut sous la Reine-Louve, enroulant des tentacules barbelés autour de ses bras et de sa bouche avant même qu'elle n'ait pu pousser un cri. « Tes ambitions et aspirations mortelles n'ont aucun intérêt pour nous. »
Tous les yeux informes se fixèrent sur Tala, qui affronta le Regard Infini sans broncher, déterminée à ne montrer aucune peur.
« MA FILLE… Je ne me RAPPELLE pas de la dernière fois que j'ai senti de la… SURPRISE. »
« En effet, » siffla Méphala en approuvant. « Nous avouons être… amusés. »
« Ah, j'ai déjà vu ça, » déclara Shéogorath dans une imitation parfaite de Will Smith. « J'ai vu que ça se passait différemment… dans ma tête. »
Tala déglutit et lança un regard à Potéma avant de répondre.
« Vous m'auriez donné Miraak autrement... juste en vous le demandant ? »
Les rires qui parcoururent la salle rendirent l'air lui-même froid, et les tentacules d'Herma-Mora se tordirent et tremblèrent dans une expression impénétrable.
« Les Nordiques n'auraient jamais fait la paix avec la Reine-Louve de Solitude, » continua Tala, croisant le regard de chaque occupant de la pièce. « Titus Mede n'allait pas permettre à une Septim de menacer son trône, quelle que soit la forme physique qu'elle aurait prise. Et les… autres Voyageurs… »
Soudain, les gloussements d'amusement joyeux se transformèrent en sifflements et cris de colère.
« … ne m'auraient jamais crue si je m'étais séparée de Potéma volontairement. »
« Et en plus, » fanfaronna Méphala. « Les quatre mages ramenés du Cairn de l'Âme pour garder les restes de la Salope sont désormais emprisonnés là-bas. »
« Ils ont violé le marché qu'ils avaient conclu avec Potéma, » approuva Nocturne. « Ils devaient garder Tala et Potéma séparées… et ils ont échoué. Emprisonnés, leur pouvoir combiné servira à ancrer Potéma au Plan de Nirn… presque indéfiniment. »
Des applaudissements vinrent de Boéthiah. « Quelle délicieuse trahison, » gloussa-t-elle. « Des trahisons, construites sur des mensonges, des techniques et des demi-vérités. Nous sommes divertis. »
« Assez, » intervint Azura depuis son trône. « Nous ne sommes pas ici pour tenir cette… Voyageuse responsable de la tromperie affligée à un Prince Daedrique. »
« Ah non ? » demanda Shéogorath. « C'est pourtant la seule partie intéressante de cette conversation. »
« Nous sommes ici, » poursuivit Azura, en le fusillant du regard pour cette interruption. « Parce qu'Elle menace de perturber l'équilibre fragile du monde : l'Empire et le Domaine. La Lumière et les Ténèbres. Les Aedras et Daedras. »
« L'EQUILIBRE ? »
Le cri s'était échappé de la gorge de Tala avant même qu'elle ne puisse le réprimer.
« Quel EQUILIBRE pensez-vous avoir ? Le Thalmor chasse tous ceux qui ne prient pas les Huit. Tous ceux qui vous priaient ou vous vénéraient sur leur territoire ont été éliminés ou ont été obligés à vivre dans la clandestinité. L'EMPIRE a fait la même chose dans leurs frontières à cause du Traité de l'Or Blanc. Le Marais Noir prie leur précieux Hist, et Morrowind est en ruine. »
Elle fixa Azura.
« JE SUIS LA SEULE RAISON POUR LAQUELLE DES PERSONNES SE SOUVIENNENT DE VOS PUTAINS DE NOMS. »
« COMMENT OSES-TU ? » Le regard d'Azura s'enflamma de fureur et de colère. Elle commença à se lever de sa chaise lorsqu'un BOOM assourdissant l'arrêta. Mehrunès Dagon leva ses deux mains gauches qui étaient accoudées à son trône.
« Laisse la mortelle parler, Azura, » déclara le Prince de la Crise d'Oblivion… presque gentiment. « Elle n'a encore rien dit... de faux. »
« Nos adeptes n'ont pas été aussi nombreux depuis les Temps Anciens, » approuva Molag Bal. « Depuis la nuit des temps, notre nom n'a jamais eu autant de pouvoir sur Tamriel. »
« C'est vrai, » acquiesça Malacath. « Mes enfants se sont rassemblés une fois de plus, et ont découverts qu'ils étaient forts. »
« Et maintenant, elle cherche à s'attaquer au siège du pouvoir des Aedras sur le plan de Nirn, » sourit Namira, en frottant ses longues serres l'une contre l'autre. « Démolir leurs temples ! Violer les Sacrés ! Profaner les Vénérés ! »
« La mention même des Vodahmin amène les Altmers dans mon royaume, » grinça Vaermina, Reine des Cauchemars. « Ils se couchent dans leur lit, effrayés par le lendemain... et c'est ainsi qu'ils tombent entre mes griffes. »
« Je dois dire, Herma-Mora, » ricana Hircine. « Que cette enfant est bien plus tolérable que les deux autres. »
« Par les Grands Crabes, quelle bande de coincés sans imaginations, » gémit Shéogorath en se frottant la tempe. « Ils essaient tellement de maintenir et de renforcer l'ancien ordre. Personnellement, j'en appelle au CHAOS ! »
« A quelle fin ? » souffla Azura. « Quel plan es-tu en train de couver, le Fol ? »
« Est-ce que j'ai l'air d'avoir un plan ? » marmonna Shéogorath en lançant un clin d'œil à Tala. « Je suis un chien qui poursuit des charrettes, Azzy. Je ne saurais pas quoi en faire si j'en attrapais une. Non, non, non… Je le FAIS… c'est tout. »
« Vous êtes sérieuses dans votre intention de trahir l'Enfant de dragon ? » demanda Boéthia avec une expression presque orgasmique. Tala pointa la femme ligotée et silencieuse à côté d'elle.
« Demandez-lui si elle a l'intention d'abandonner les aspirations qu'elle a pour son Empire, » déclara-t-elle de manière monotone, alors que les autres Princes riaient.
« Et quelles sont TES aspirations, ma fille ? » questionna Hermaeus Mora. « Que cherches-TU ? »
« DU POUVOIR, » répondit-elle immédiatement. « Le pouvoir d'assurer que moi et moi SEULE suis le maître de mon destin. »
« J'aime bien cette fille, Potéma, » gloussa Sanghin. « Vraiment. »
« J'ai l'intention d'aller voir ces trous du cul arrogants qui se font appeler Thalmor et de renverser leur ordre insignifiant et inutile, » déclara Tala. « Après ça, je laisserai Titus Mede II épuiser son Empire dans son fantasme fou pour se convaincre qu'il est la réincarnation de Tiber Septim. ENSUITE, quand ce sera le bon moment et que la voie sera libre… » Elle laissa sa phrase en suspens.
« Un ordre inébranlable et incontesté, délaissé trop longtemps, mène à la stagnation, ma chère Azura, » dit Péryite, le dragon vert parlant pour la première fois. Tala fut surprise d'apprendre à quel point la voix du Seigneur des Maladies était douce et gentille. « De ce désordre et ce chaos, des champions doivent surgir et établir un nouvel ordre. Des ténèbres naissent toujours une autre aube, qui mène toujours à une autre nuit. Et ainsi, l'équilibre et l'ordre sont maintenus. »
Azura s'affala sur son siège et soupira profondément, mais finit par hocher une fois de la tête.
« Ainsi soit-il, » déclara-t-elle simplement. « Que cela soit fait. » Puis, elle se volatilisa, laissant son trône vacant.
« Va, Tala du Wyoming, » ricana Mehrunès Dagon en se levant. « Invoque-moi le jour d'une bataille. VOYONS QUEL chaos nous pouvons déchainer ! »
Puis, il disparut aussi, avec Boéthia et Vaermina, mais pas avant qu'elles n'hochent la tête en signe d'approbation à leur tour. Méphala et Namira effectuèrent une petite révérence avant de retourner dans leur plan d'Oblivion respectif.
« Tu sais, je suis avec toi, ma petite Tala, » rit Sanghin. « Quelle joyeuse fête ce sera ! » Le Seigneur de la Gaité repartit ensuite pour le Val Brumeux. « Profite bien de mon bâton ! »
Péryite se déroula en se dirigeant vers l'endroit où Potéma était toujours attachée et où Tala se tenait. De près, sa forme de dragon était imposante. La grande tête se pencha vers Tala, puis acquiesça avant de disparaître à son tour.
« Faites trembler et désespérer le Thalmor, » gloussa Hircine, la lance levée. « La Grande Chasse est sur eux ! »
« Et maintenant… la guerre, » dit Malacath en écho.
Finalement, seules trois silhouettes se tenaient encore dans le Cercle. Shéogorath regarda Nocturne, qui était toujours assise en train de broyer du noir.
« Eh bien, Nocty ? » demanda-t-il. « Après tout, l'Enfant de connard porte la marque et la mission des Rossignols. »
Nocturne se leva lentement.
« Je ne peux offrir aucune aide à ceux qui œuvrent contre mon Champion, » déclara-t-elle enfin. Avant que Tala ou quiconque ne puisse répondre, elle sourit. « Mais l'aider contre toi… n'était pas dans notre marché. »
Puis, elle disparut.
« Oh, TALA, » s'exclama Shéogorath. « QU'EST-CE QU'ON VA S'AMUSER ! Garde le Wabbajack avec toi ! On ne sait jamais ce qu'il peut faire ! »
Puis, sans un flash ou cérémonie, le Prince de la Folie… n'était soudainement plus là.
Il ne restait plus qu'Hermaeus Mora comme seul Prince Daedrique dans le cercle. Les yeux désincarnés planèrent, clignèrent, et se retrouvèrent soudainement juste devant les deux femmes.
« Tu m'as MENTI, » déclara l'Homme des Forêts d'une voix monotone. « Tu M'AS DECU M'AS EMBARASSE. Tu as fait du Prince de la Connaissance un complice de tes desseins ! Une personne DUPE à tromper pour tes complots ! »
Il y eut un moment horrible de silence.
« BON TRAVAIL. »
La forme d'Herma-Mora se détendit, et sembla presque trembler avec un ricanement qui emplissait désormais l'air.
« Tu avais besoin de Miraak pour vaincre l'Enfant de dragon.
Tu avais besoin d'une crise pour que je le relâche.
Tu avais besoin de l'Arc d'Auriel pour vaincre Harkon.
Tu avais besoin d'un ennemi mutuel pour que les Nordiques et les Vodahmin s'opposent.
Tu avais besoin que Potéma soit bannie pour faire la paix avec ton Frère et ta Sœur.
Tu avais besoin d'un puits d'âmes assez puissant pour ancrer Potéma dans ce royaume.
Tout cela accompli, avec la mascarade de la trahison de Potéma Septim.
Je dis que c'est bien joué. Bien joué. »
Les bras s'estompèrent dans le Vide d'Aprocrypha.
« Peut-être ES-tu Celle que j'ai attendue pendant si longtemps… »
*CHÂTEAU DE CŒUR-DE-ROCHE*
MARKARTH
LA CREVASSE
Tala s'éveilla dans un sursaut. A côté d'elle, la silhouette nue de Sérana était allongée en ronflant doucement. Tala se pencha vers elle et caressa ses cheveux noir corbeau avec tendresse. Ses ongles tracèrent une ligne sur la peau lisse comme de la soie, le long du cou, et sur les fesses finement sculptées.
« Quelle heure est-il ? » murmura la vampiresse, somnolente, un sourire béat se dessinant sur son visage.
Tala s'étira pour déposer un tendre baiser sur son front.
« Notre heure, Sérana, » chuchota-t-elle. « Notre heure. »
Une période passionnante pour Tamriel. J'espère que ce chapitre répond à certaines de vos questions, et qu'il clarifie au moins quelques-uns des problèmes entourant la tromperie de Potéma et Tala, et pourquoi la "trahison" devait sembler réelle, même pour Hermaeus Mora.
A la prochaine fois !
Nephariel
Cette fanfiction appartient à Tusken1602.
