[Comme promis, voici la suite. Ça va me prendre quelques jours pour tout uploader, mais il devrait y en avoir pour l'équivalent d'une vingtaine de parties. Pour info, c'est avec le chapitre 5 que l'histoire s'éloignera plus de TCW. Aussi, il est possible qu'il y est quelquefois des passages qui mentionnent des évènements qui n'ont pas été couverts dans les autres chapitres, ou du moins des passages contenant différents types d'anormalité, puisque le chapitre 5 a été écrit sur plusieurs années. Donc s'il y a des questions je pourrais y répondre sans problème.]
...
Éventuellement, Kairos se souvenu. Ahsoka lui éclaircit en détail ce qui c'était passez sur Mortis. Elle trouvait étrange qu'elle s'en souviennent plus que Kairos lui même, mais elle savait que le garçon au quelle elle avait parlé plutôt n'était pas le même que celui devant elle.
- Il était beau au moins ? demanda Kairos apprenant la nouvelle.
- Je ne blague pas Kairos, dit Ahsoka sans pour autant paraitre fâché. Il… tu étais différent, comme si tu savais tout, que tu avais vécu très, très longtemps…
Kairos réfléchis un instant, devenant légèrement plus sérieux.
- Ça explique pourquoi j'ai l'impression que ce n'est pas moi qui a fait ce petit discours sur Mortis… c'est très étrange d'ailleurs…
- Très étrange ! dit Ahsoka surprise. C'est complètement fou, plus que d'habitude. Je me souviens d'être allé sur Mortis sans toi, mais aussi avec toi… comme s'il y avait deux versions… l'une dans laquelle je suis morte et l'autre dans laquelle tu es mort.
- Oui… je me souviens… deux versions…
Ahsoka le regarda consterné…
- Quoi ? Tu étais là aussi dans la deuxième version ? Laisse moi devinez, tu vas dire que c'est toi qui m'as sauvé.
- Non, ce n'était pas moi… je veux dire…
Kairos avait l'air de faire de grand effort pour ce souvenir ce qui était arrivé.
- J'ai encore plus de difficulté à me souvenir de cette… deuxième version… je sais que j'ai changé quelque chose, mais ce n'est pas moi qui t'ai sauvé, c'est la Fille. Mais c'est tellement bizarre, c'est comme si je me souvenais de ce qu'un autre avait fait, mais je sais que c'était moi.
Les deux Jedis restèrent en silence, ne sachant comment faire du sens de tout cela.
- Ce que j'essaie de comprendre, c'est de savoir comment je suis revenu d'entre les morts… cette partie là reste complètement noir, je n'ai aucun souvenir de ce qui s'est passé entre la tornade de feuille et mon réveil.
Ahsoka le regarda malaisé.
- Je me souviens de… de te tenir dans mes bras alors que tu mourrait. Le Père disait que tu disparaitrais, ainsi que ta marque sur le monde. Tu sais, comme quand tu changes le passé. Mais j'ai promis que je ne t'oublierais pas et puis… quelque chose c'est passé et tu t'es réveillé.
- Donc tu m'a sauvé ? dit Kairos souriant.
Ahsoka s'accorda un mince sourire.
- Oui, c'est ce qu'on fait n'est-ce pas ?
Ils restèrent silencieux un moment.
- L'autre toi… il as dit que nous ne nous souviendrons pas comment je t'avais sauvé.
- J'espère qu'il t'a remercié, parce que moi je ne le ferais pas… peut-être que tu prends toute la gloire alors que je m'en suis sorti tout seul, dit-il blagueur.
- Kairos ! s'exclama Ahsoka. Comment-peut-tu blagué après… après tout ça ?
Le jeune Jedi baissa ses yeux dans un instant de silence.
- Ça m'aide à… Normalement je suis en contrôle, tu sais avec tout mon contrôle sur le temps et ces affaires… Je pensais avoir compris, je pensais contrôler cet aspect de ma vie. Mais là… je n'ai aucune idée de ce qui est arrivé… quand je pensais finalement prendre ma vie en main, voilà que… que tout ça arrive, qu'un autre moi commence à parler de comment la Force me craint et… Ahsoka… ça fait longtemps que je n'ai pas senti cela… j'ai peur… pas seulement pour les autres, j'ai peur pour moi.
Ahsoka le regarda avec tendresse et le serra dans ses bras un instant.
- Ne t'en fait… tu sais quoi… Kairos, tu as le droit d'avoir peur quelque fois, c'est ce qui fait de toi un homme. Mais je sais que cela finira bien, l'autre Kairos me la dit. Tu sais ce qu'il a dit, qu'en te sauvant, j'avais sauvé des milliards de vies. Je n'y aurais jamais cru si n'importe qui d'autre me l'aurais dit, mais ce Kairos, j'ai vu ses yeux et il y avait la même lueur que j'ai toujours vu dans les tiens… je le croit, je te croit.
Ces mots restèrent dans les airs quelque moment, Kairos sentant son cœur léger d'un amour si grand qu'il avait de la difficulté à se tenir sur ses pieds.
- Une chance que je suis tombé sur une amie aussi folle, timbré et mélodra….
Kairos sentit un point se fracasser dans son ventre avant même d'avoir fini sa phrase.
- … Avez-vous sentis cette perturbation Darth Tyrannus ?
Cet question n'était pas dû au hasard, son maître voulait le testé pour savoir s'il avait une aussi grande maîtrise de la Force qu'il ne le prétendait en plus de savoir si d'autres avait cette maîtrise qui rivalisait avec celle de son maître.
- Oui, maître. J'ai sentis la perturbation, dans le système de Chrelythiumn si je ne m'abuse. Étant donné qu'elle n'était ni une manifestation du coté lumineux, ni du coté sombre de la Force, il est probable que ce soit une blessure dans la Force.
- Vous avez raison, mon apprenti, ce qui est étonnant c'est que même les Jedis ne se soit pas aperçu de cette perturbation.
- Ils sont aveugles comme ils l'ont toujours été maître.
- Peut-être, dit Darth Sidious, peu convaincu.
Dooku sentant qu'il devait dire quelque chose ajouta :
- Si les Jedis ne l'ont pas ressenti, cela veut dire que la blessure n'a pas été causé par une ou des morts soudaines.
- Oui, très juste, mon apprenti, et je sens que ce n'est pas la première blessure de cette sorte.
Le Comte fut soudainement en alerte… son maître avait-il senti…
- Mais, cela n'a pas d'importance. D'autres choses que des blessures dans la Force sont dignes de mon attention pour l'instant. Si ce phénomène se répétait par contre, identifier sa cause, elle pourrait être très utile à nos plan, peut-être même une arme contre les Jedis.
Évidemment ce dit Dooku. Les seules choses qui intéressaient son maîtres étaient des armes ou des outils pour accroître son pouvoir.
Darth Sidious ferma la communication.
Dooku s'arrêta pour réfléchir un moment, il avait appris à savoir comprendre son maître, s'il ne s'aurait pas adapté il n'aurait jamais survécu. Celui-ci, en fermant la communication après cette phrase, l'invitait, lui, à en apprendre plus sur ses blessures. Cela voulait dire qu'il croyait que ce qui en était l'origine ne le menaçait pas, mais était quand même digne d'attention. Honnêtement, Dooku était heureux que ce ne soit qu'aujourd'hui que son maître commence à s'y intéresser et pas avant. Cela en prendrait beaucoup plus pour qu'il se sente menacer et qu'il commence une sérieuse investigation.
Kairos restait donc hors de vue du chancelier, mais le Comte Dooku se demandait... qu'est-ce qui avait bien pus créer une blessure aussi grande que celle-ci. Celle que laissait Kairos derrière lui était normalement minime.
Il investiguerait, comme son maître le voulait, mais heureusement, celui-ci ne savait pas que ce serait pour couvrir les traces de son pire ennemi.
Kairos était à son bureau essayant de se souvenir de ce qu'il avait dit, ou ce qu'avait dit son autre lui, il n'était pas sûr, quand il s'était réveillé. Il essayait surtout d'en faire du sens, parce que ce qu'il avait dit serait accusé de blasphème dans l'Ordre Jedi.
Il avait tout d'abord compris qu'Anakin était l'Élu, le vrai, ce qui voulait dire qu'il y avait une prophétie et donc une destinée. Lui qui n'avait jamais vraiment cru à ce genre d'histoire se voit contredit par lui-même, mais ça ce complexifie à partir de là. Il paraît que la destinée d'Anakin, de l'élu de la Force est de détruire l'Ordre Jedi et d'en éliminer tout les Jedis. Celui-ci servirait un seigneur Sith, surement Sidious, ou peut-être même Dooku, construisant un empire. Il avait du mal à croire cela, surtout qu'il était supposé être l'Élu de la Force… Mais Kairos avait du mal à douter, il savait qu'il… que son autre lui, n'était pas fou, il le sentais. Il avait conclut en disant qu'Anakin rétablirait l'équilibre et que celui-ci durais pour un temps, ce qui « confirme » la prophétie.
Mais voilà où cela devient aberrant. Kairos, ou son lui passé… ou son lui futur ? Il avait de la difficulté à faire la différence. Bref, ce Kairos prétendait que la Force avait une volonté, ce que toutes ces expériences sur Mortis semblent avoir prouvé, mais que celle-ci avait créé un cycle infini de guerre et de mort et imposait sa destinée à la galaxie. De, un, cela semblait être une théorie venant de nul part, de deux, comment cela pouvait-il être prouvable, de trois, si c'était vrai, cela voudrait dire que l'Ordre Jedi a tort depuis des milliers d'années, ce qui frôle l'inconcevable. Mais justement, Kairos avait de la difficulté à dire que son autre lui aurait menti ou inventé cela.
Cette idée que la Force ne causerait que violence pendant des milliers d'années n'était pas complètement folle. Il était vrai que les Jedis et les Siths se battaient depuis la nuit des temps, qu'aucune « équilibre » dans la Force n'avait perduré et que rien ne semblait indiqué que le genre de conflit qu'il vivait aujourd'hui se reproduisent dans le futur.
Finalement, celui-ci disait une chose qui continuait à le hanter. Il disait que la Force le craignait. Qu'est-ce que cela voulait-il dire ? La Force, elle même, le craignait, lui un simple Jedi. Il comprenait qu'en fait il n'était pas un simple Jedi, qu'il avait ses pouvoirs temporels qui n'appartenaient pas à la Force. Mais de là à faire peur à la Force, ce qui semblait gouverné la destinée et la vie de tout personnes dans la galaxie, cette pensée l'effrayaient lui même, car elle semblait sous-entendre beaucoup de choses, qu'il n'était peut-être pas prêt à accepté.
Son autre lui avait défié la Force et il se souvient avoir senti celle-ci réagir à sa défiance. Mais, lui, Kairos, maintenant, ne voulait nullement défier cette Force qu'il ne connaissait à peine. Il ne voulait pas que celle-ci lui en veule. Il était probablement en sécurité pour l'instant, tout ce qu'il se rappelait, le défi, Mortis, son discours, tout cela ne s'était jamais produit, il avait compris ce que l'autre Kairos avait du faire pour échapper de Mortis. Ahsoka lui avait expliqué cet étrange situation ou celui-ci prétendait savoir tout, puis qu'il allait oublié le moment ou il reprendrait le temps, un phénomène complètement mystérieux, mais qui faisait du sens avec ses pouvoir. Kairos aimerait bien pouvoir consulter un expert dans la Force, mais il se refusait de visiter Dooku.
Et puis il y avait cette déclaration, quelque chose qu'il savait déjà, mais qu'il avait dit à haute voix. Il avait dit être un Dalard. Mais il l'avait dit comme si cela voulait dire quelque chose, que cela le définissait, que ça avait plus de sens que cela paraissait vraiment. Si le Kairos omniscient qu'il avait été dans une autre vie avait déclaré être un Dalard devant la Force et la Famille, ce devait être une bonne raison, peut-être qu'eux savait ce que cela voulait dire. Sinon, c'était un message directement adressé à lui même, car seul lui avait une petite idée de ce que cela voulait dire.
Kairos aurait pus continué son cheminement de penser pour des heures, mais il fut interrompu.
Katerina entra sans même cogner, ce qu'elle fait seulement quand elle a des exigences.
Kairos leva sa tête et celle-ci franchit rapidement la distance qui séparait son bureau de la porte.
- Oh, voilà notre glorieux leader qui revient de ces petites vacances ? Dit moi, comment ça c'est passé ?
Kairos devrait glisser un mot à Hof'waje de ne pas mentionner lorsqu'il partait pour « affaire personnel ».
- Et en plus, au lieu de t'enfermer dans une de tes bulle de temps, tu le fais à heures normales si cher à notre organisation en ce moment.
Kairos ne pus placé de mot, que Katerina continua sa démonstration.
- Mais, non, il faut s'assurer que l'Harmonie prenne tout son temps, peut-être veut-il des rafraichissement ou un bon massage avec ça… tout pour notre leader qui n'est même pas capable de prendre une décision, que je dirais assez urgente, qui va affecté le futur de notre organisation tout entière. Alors qu'elle est le problème, besoin de plus de temps pour réfléchir ou besoin de beau mot d'encouragement ?
Kairos devait l'admettre, sa lieutenante était tenace. Elle avait même réussi à le faire se sentir coupable. Mais que légèrement.
Évidemment, après ce faux dilemme, celle-ci s'attendait à une demande de conseil, d'où toute cette démonstration qui ne servait que de prélude à une tentative de prise d'influence sur lui. Kairos voyait clair dans son jeu, ces techniques de politiciens, de diplomates et d'orateurs ne connaissaient plus de secret pour lui. C'est ce qui arrivait quand il fréquentait les politiciens les plus redoutables.
- Voyons Katerina, un peu de foi en l'Harmonie, car il a eu une idée qui résoudra nos problèmes financier pour toujours.
Katerina, ne délaissa pas son rôle, mais se permis d'aller hors script.
- Toujours ?
- Pour toujours, dit Kairos d'un sourire carnassier qu'il savait être capable de provoquer la sénatrice.
Celle-ci lui rendit son sourire.
- Je suis tout ouï, glorieux leader.
Ahsoka marchait dans les couloirs du temple Jedi et se dirigeait vers la cafétéria. Celle-ci avait toujours du mal à faire du sens de tout ce qui c'était passé sur Mortis. Surtout qu'il y avait deux versions et qu'aucune ne semblait plus réelle que l'autre malgré que l'un le fût.
Elle avait réussi à digérer l'histoire avec la Famille et Anakin, qu'il était l'Élu et tout ça. Cela semblait quelque chose réservé au futur. Non ce qui… l'indisposait c'était ce que Kairos « je-sais-tout » avait dit à propos de la Force.
Selon lui, la Force n'avait pas la galaxie à cœur, qu'elle était une cause ou du moins n'empêchait pas des guerres de se produire et des gens de mourir. Personnellement, malgré qu'elle connaisse des Jedis qui croyait que la Force était consciente, cela n'avait jamais été quelque chose auquelle elle avait pensée. Si elle y aurait cru, elle aurait pensée que la Force aidait les gens, mais là, l'autre Kairos disait le contraire, que la Force n'avait rien à faire de la galaxie. Elle savait qu'elle ne devrait pas douter, mais elle ne pouvait s'empêcher de se demmander comment c'était possible que la Force est de mauvaise intention, ou plus-tôt qu'elle manque de bonne intention.
En plus de cela, l'autre Kairos avait dit que la Force ne savait pas ce qu'est aimer. Une phrase si étrange, mais qui voulait tout dire. Avec tout ce qu'il lui avait dit, Ahsoka avait compris que le Kairos « je-sais-tout » n'aimait pas vraiment la Force et qu'il pensait que celle-ci était un genre d'ennemi de la galaxie ainsi que le siens, et que eux, simple Jedi pouvait améliorer les choses par l'amour et la compassion. Ce Kairos là n'avait pas eu peur d'avouer son attachement, en fait il semblait penser que l'amour pouvait sauver la galaxie contrairement à la Force.
Et puis après c'est lui qui la traitait de mélodramatique. Cet autre Kairos avait été très passionné, il n'avait même pas eu peur d'avouer son amour explicitement ou implicitement. Elle lui faisait confiance, malgré qu'il fût différent du Kairos qu'elle connaissait. Dans tout les cas, elle commençait lentement à se faire à l'idée que la Force avait essayé de tuer Kairos, ce qui était en soit complètement incroyable, notamment en utilisant Anakin qui était l'Élu.
Elle se souvenu avoir sentit le pouvoir en lui lors de son duel avec Kairos. C'était la démonstration de puissance la plus écrasante qu'elle avait senti de toute sa vie. Mais ce qui l'inquiétait vraiment était toute cette histoire d'élu qui tuerait des millions de gens et des Jedis. Anakin ne pourrait jamais faire cela se disait-elle. Si l'autre Kairos s'était trompé, ce devait être là. Mais il avait aussi dit qu'il était sous l'emprise de seigneur Sith, ce qui pouvait peut-être l'excusé. Et que voulait-il dire en disant qu'il était un Dalard ?
Toute ces pensée, ses doutes, ses questionnements ensevelissait sa tête comme Kairos au même moment.
Ahsoka entra dans la cafétéria et remarqua son amie Barriss auprès duquel elle s'assit. Bien que celle-ci devait rejoindre sa maîtresse dans peu de temps, elle voulait prendre le temps de profiter d'un peu de temps avec son amie.
Celle-ci évoqua les dernières rumeurs quand à la dernière mission du trio d'Obi-Wan, Anakin et Ahsoka.
Elle et ses maîtres s'étaient entendu pour pouvoir rapporter leur aventures au temple Jedi, mais d'omettre certain détail paraissant trop fou tel que la mort d'Ahsoka. Ils s'étaient aussi entendus sur la possibilité que leur aventure aurait pus être une sorte de rêve ou de vision partagé et qu'il ne fallait pas prendre pour garanti ce qui s'était produit. C'était d'ailleurs la version qu'Obi-Wan voulu présenter au Conseil celui-ci imaginant que Mortis avait été un genre de test irréel pour s'assurer qu'Anakin était l'Élu ou non, mais Anakin était certain que ce fut réel. Dans tout les cas, aucun des deux ne savaient si Anakin était vraiment l'Élu finalement, ou si cela avait été le père qui avait exagéré l'importance d'Anakin.
Ahsoka fut surprise que Barriss lui demande de parler de ce sujet, celle-ci ne s'attendait pas à ce que Barriss croie que cette aventure était vraiment arrivée. Donc, elle lui raconta les grandes lignes de son aventure sur Mortis, Barriss écoutant avec attention et ne semblant porté aucune trace de jugement. Elle aurait pus passé des heures à lui raconter les choses bizarres qu'elle avait vécues.
Ahsoka aurait cru que Barriss s'intéresserait à la prophétie, à avoir l'opinion d'Ahsoka sur si elle croyait qu'Anakin était l'Élu, quelque chose qu'elle n'avait elle-même pas complètement réfléchis à propos, celle-ci encore incertaine, mais Barriss semblait plus s'attarder à son expérience à elle.
- Et est-ce que c'était dangereux pour toi ? Je veux dire, est-ce que tu te sentais en sécurité sur Mortis ou c'était complètement inhospitalier ?
Bien qu'Ahsoka trouvait la question légèrement étrange, elle répondu avec aise sentant que ses demi-vérités ne poserait pas de problème à sa conscience.
- Et bien, J'ai failli mourir à de nombreuses reprises comme maître Obi-Wan et Anakin… mais nous avons toujours trouvé un moyen de se sortir de trouble. Ce fut une expérience… pour le moins qu'on puisse dire… spécial.
Barriss gloussa.
- Tu as raison, c'est le moins qu'on puisse dire. Spécial hein ? Spécial comme sur Geonosis ?
Quoi ? De quoi voulait-elle parler ?
- Quoi ?
Barriss avait le visage éclairé, calme et posait ses questions comme si elle lui demandait comment elle allait.
- Je veux dire, tu sais dans le tank, comment on a été miraculeusement sauvé de l'explosion. Ce genre de spécial.
Ahsoka resta silencieuse, complètement abasourdi de la tournure de discussion. Doutait-elle de quelque chose ? Pourtant Barriss avait l'air si honnêtement curieuse, cela semblait à une question spontanée, sans malice et sans préparation, sans réflexion.
- Tu sais, tu avais parlé d'un… ange gardien. Est-ce que c'est comme ça que ça c'est passé sur Mortis.
Ahsoka se maudit intérieurement mille fois. Elle se souvenait ! Elle se souvenait et maintenant elle lui posait des questions sur un ange gardien. Elle essaya vite d'improviser une réponse.
- Euh… oui… un peu, avec le nombre de fois que j'ai frôlé la mort, on peut dire ça comme ça. Mais vraiment, cela pouvait être de la chance… ou peut-être la Force qui nous guidait, après tout c'était un lieu imprégné avec la Force… Et puis mon maître m'a sauvé plus d'une fois, donc on pourrait dire qu'il était un ange gardien.
Ahsoka était sûr que Barriss allait lui demander une question à propos de Kairos. Elle avait déjà mentionné le nom à Barriss et celle-ci semblait se douter de quelque chose. Merde se dit-elle une dizaine fois de plus. Elle allait découvrir quelque chose.
- Donc je remercierais ton maître de t'avoir ramener au temple sain et sauf. Oh, regarde l'heure, je suis presque en retard, si maîtresse Luminara ne me voit pas arriver dix minutes à l'avance elle se fera du souci. À la prochaine Ahsoka.
- À la prochaine Barriss.
La jeune Mirialane se leva de son siège avec grâce et quitta la cantine en faisant un geste amicale de la main.
Ouf, se dit Ahsoka. Elle l'avait échappé belle. Elle pris un instant pour calmer son cœur qui battait la chamade. Elle avait cru que Barriss avait découvert quelque chose à propos de Kairos, d'où pourquoi elle posait ces questions très spécifiques. Mais elle avait peut-être exagéré. Barriss avait semblé si spontané et si réellement intéressé au sort d'Ahsoka, sans motif ultérieur qu'elle commençait à se demander si elle ne devenait pas paranoïaque comme son ami. Elle avait probablement mentionné l'affaire d'ange gardien, parce qu'elle avait mentionné quelque chose qui lui avait fait pensée pendant le récit. Après tout, elle avait mis l'emphase sur plusieurs passages ou elle avait failli mourir, incluant le moment de sa mort qu'elle avait embellie. Peut-être qu'elle n'avait pas bien expliqué comment elle s'en était sorti et Barriss avait commencé à remplir les trous avec les histoires d'ange gardien qu'elle avait déjà sortit auparavant.
Ahsoka souffla un peu et entama son plateau qu'elle avait à peine touché après un quart d'heure à avoir raconter son histoire.
Kairos mit pieds sur la planète, mais décida de rester dans sa bulle de temps, la dernière fois cela avait emmené des complications non nécessaires.
Il apparu devant une porte automatique et entra dans le bar.
Comme d'habitude une dizaine de pirates Weequay buvaient, se battaient, riaeient, tous semblant soul, mais aucun ne l'étant complètement.
Kairos balaya la salle du regard, mais ne vit pas Hondo. Il monta à son bureau, mais il n'était pas là non plus. Il redescendu au bar et s'approcha d'un des Weequay.
- Où est votre chef Hondo ? Je suis un ami qui passait dans le coin, mais il n'est pas ici.
- Hey t'est qui toi ? dit le pirate confus.
Kairos pensait qu'il était le pirate le moins soul, mais même le moins soul avait de la misère à réfléchir.
- Le Weequay regarda Kairos deplus proche et il changea vite son regard.
- Je te connais, t'est l'ami Jedi d'Hondo, c'est toi qui a… genre fait de la magie avec Gonji.
- Oui, et a moins que tu veuille participer dans un de mes tours, j'aimerais savoir où est Hondo.
Le Weequay semblait nerveux, il regarda autour de lui, puis retourna son attention sur Kairos.
- Et bien, le chef… il ne veut pas…
Kairos mit un Peggat dans la main du pirate et celui-ci se délia la langue.
- Il est supposé revenir dans quelques heures de son dernier raid. On était supposé être prêt à décharger la cargaison, mais la boisson est trop bonne. HEY, un autre verre s'il vous plait, j'ai de quoi payé !
Kairos sortit du bunker-bar ayant eu ce qu'il voulait.
Une fois dehors, il décida d'avancer le temps, quelque chose qu'il faisait rarement. Il n'eu besoin que d'attendre deux heures et quelques minutes, ou à peine une minute pour lui.
Le vaiseau amiral d'Hondo se posa au milieu de sa base et Kairos l'attendit devant la porte du cargo.
Lorsque celle-ci déscendit, il entendit le rire caractéristique de son ami.
- Hey, Kairos, mon ami ! Viens, viens ! Regarde se qu'on a trouvé.
Kairos monta à bord du cargo et vue les multiples caisses qu'Hondo avait déniché.
- Des dizaines et des dizaines de caisse d'épices ! Ça, c'est un bon coup, un très bon coup.
- Encore à voler des gens, c'était qui cette fois-ci ? Des paysans ou des Jedis.
- Oh mon ami ! Tu sais que je n'aime pas employer le mot « voler », comment-ça Hondo en descendant de son cargo. J'ai simplement marchandé avec un marchand. Qui s'en plaindrait ?
- Le marchand lui même pour commencer.
- Ah… je ne crois pas Kairos, ce bon grassouillet de Hevaku ou Hekuva ou je ne sais quoi, et bien il était riche ! Et ce n'est pas le genre de marchand riche qui aide les euhm… comment tu les appelle déjà ? Ah oui les innocents. C'est le genre de marchand qui faisait son trésor en les arnaquant. Honnêtement, le soulever de ces tonnes d'épices, c'est tout ce qu'il méritait. Argh… rien de pire qu'un marchand qui essaye de vous arnaquer.
Kairos avait vraiment appris à apprécier l'ironie d'Hondo.
- Hondo, tu sais qu'un jour, après la guerre, je vais moi même marchander avec des pirates, si tu vois ce que je veux dire.
- Oh, Kairos, si je te répète une chose que tu n'est pas capable de rentrer dans ta tête, c'est profite du présent ! Arrête de t'alourdir la tête avec tout ces plans et ces contrats du futur. Pour l'instant je suis un entrepreneur recevant un autre entrepreneur pour boire un verre.
Kairos ricana malgré lui.
- Ah, je vois que tu es de meilleure humeur que la dernière fois.
Hondo avait l'air véritablement satisfait de voir son ami en bonne condition. Kairos, lui se souvenait de comment il avait pensé que son monde s'arrêtait à cause de sa chicane avec Ahsoka.
- Tu avais raison Hondo, ce n'était qu'une chicane, les choses vont mieux maintenant…
- Ah c'est bon à entendre ! Dit-moi, est-ce que c'était ce genre de réconciliation tu sais, le genre très chaud où…
- Sérieusement Hondo ?
- Je ne fais que blaguer ! Je ne fais que blaguer… je te connais assez bien pour savoir que ou bien tu l'a sauvé d'un méchant seigneur sith au milieu d'une rébellion sur une planète dans les régions inconnue, ou bien que c'était le genre de réconciliation où vous êtes calmes et plein de regret lors d'une douce soirée qui finit avec toi qui te colle à ta dulciné en silence.
Kairos rit intérieurement. Il ne comprenait jamais comment Hondo pouvait aussi bien le connaître et aussi bien le prédir, qu'il connaissait tant de chose sur les affaires de cœur. Il suspectait, que le capitaine pirate était un romantique derrière ses allures de pirates.
- Tu as deviné Hondo, comme toujours.
Hondo éclata de rire.
- Hahaha, je le savais ! Euhm… attends, c'est laquel de mes prédictions qui est vrai.
Ils arrivèrent finalement dans son bureau et dès que Kairos s'assit, il changea de sujet.
- Hondo, j'aimerais bien parlé comme ça autour d'un verre, mais j'ai un travaille pour toi et tes pirates, un travaille très lucratif.
Les yeux amicaux d'Hondo disparaissairent sur son regard d'affaire.
- Oh, dit-il, son intérêt largement capté par la proposition de Kairos. Mais vas-y je suis tout ouï, ça serait bien la première fois que je travaillerais avec toi.
- Oui, et ça serais la…
Kairos regarda son communicateur. Il sortit son datapad et ses yeux grandir.
- Désolé, un urgence.
Kairos disparu laissant Hondo seul.
- Oh, le petit… ! On ne promet pas à un homme de l'argent pour disparaître après ! Aucune décence ce Kairos !
