Hum... Bonjours à tou.te.s ! Je m'incline à nouveau pour vous demander de m'excuser !
Je n'ai pas encore reprit l'habitude de publier et la journée d'hier étant celle de la réouverture du monde ça m'est sortie de la tête.
Je vous jure qu'en plus j'y pense tous les jours!
Bon sinon on reprend la suite :)
Bonne lecture !
Chapitre 41: Le lien doré.
La nervosité des jeunes femmes était à son paroxysme. Aujourd'hui serait la deuxième fois que Severus viendrait à l'appartement. De plus, elles s'inquiétaient du déroulement de la journée. Avoir Severus Rogue comme professeur de Défense ne les rassurait pas du tout. Si Marie avait eu une première expérience avec lui en potion, les deux autres n'avaient que leur imagination, liée aux romans, pour se faire une idée de ce à quoi ressemblerait une matinée entière à étudier sous sa tutelle. Et ça ne leur inspirait rien de bon. S'ajoutait à ça les relations plus que problématiques entre Severus et Maëlla. Tout deux étaient tenus de faire un effort pour se contenir, mais ils n'étaient pas à l'abri d'un craquage.
Elles s'étaient levé aux aurores, nerveuses et Caroline et Maëlla étaient devant leur thé quand elle virent Marie arriver, des larmes pleins les yeux. Leur propre visage exprimant aussi cette même détresse. Ce fut Maëlla qui brisa le silence tandis que Marie s'asseyait à leurs côtés, repoussant nonchalamment une pile de livre:
-Ça va aller…
Ce n'était ni une question ni une affirmation. Elle espérait que ses propres mots allaient la faire se sentir mieux.
-On est fortes après tout, renchérit Marie sa voix se brisant néanmoins.
Maëlla hocha la tête et reporta son attention sur son bol.
La situation avait un impact sur elles qu'elles maitrisaient mal. Elles n'avaient jamais perdu quelqu'un d'aussi proche et une semaine après la douleur était la même qu'au premier jour. Un soupir franchit leurs lèvres et elles étouffèrent toutes un sanglot discret.
Se frappant les joues pour se donner contenance, Marie se leva et lança:
-Proposition! Severus n'arrive que dans une heure et je ne tiens pas à m'en prendre plein la mouille! Si on s'entraînait?
Caroline, décidée à penser à autre chose, et Maëlla, désireuse de prouver à Rogue qu'elle était capable, acquiescèrent de concert puis se levèrent à leur tour. D'un geste de leur baguette, elles envoyèrent la vaisselle se faire nettoyer tandis que Marie déplaçait le petit meuble jouxtant le canapé de Caroline afin de faire de la place.
Peu de temps après, Caroline jetait le sort de protection pendant les duels et elles entreprirent d'échanger quelques coups deux par deux. Il fut clair que Marie avait rapidement l'avantage du fait de ses cours de Duels. Elle s'y entrainait toujours avec Gabriel bien qu'elle eut fini par lui dire qu'elle n'était pas intéressée par lui et ils étaient devenus très bon. Caroline et Maëlla avaient une approche plus scolaire bien qu'efficace n'ayant fait que quelques combats avec leur amie.
Passées quelques tours, elle essayèrent à trois, laissant au début Marie face aux deux autres. Malgré une meilleur technique, elle ne fit pas le poids face à deux adversaires quand même bonnes et s'effondra rapidement sous un Stupefix de Maëlla. Après un rapide Enervatum, elle se releva, un peu secouée.
-Bon bah c'était évident, mais contre vous deux je tiens pas! s'amusa-t-elle. On se fait un chacun pour soi?
Elles se mirent en position de combat et les premiers sorts furent lancés. Le triangle qu'elles formaient au départ se défit rapidement tandis qu'elles se mouvaient tantôt offensives tantôt défensives. Elle bougèrent dans toute la pièce, allant jusqu'à escalader des meubles mais aucune ne prit l'avantage. Certains sorts atteignaient néanmoins leur cible et Marie se mit à rire, pliée en deux, avant que Caroline ne tombe la tête la première tandis que Maëlla recevait une longue estafilade sur le bras. A bout de souffle, revenue à leur position de départ, elles s'écrièrent en même temps:
- Stupefix!
- Expelliarmus!
- Inpedimenta!
Trois traits colorés fusèrent entre elles et se rejoignirent au centre se heurtant les uns contre les autres. Elles se retrouvèrent instantanément accrochées à leurs baguettes qui vibraient furieusement, incapables de les lâcher. Le lien lumineux, fort et si ténu à la fois, entre les trois baguettes se mua progressivement avant de prendre une couleur dorée intense. Surprises, elles fixèrent avec intérêt les formes brumeuses apparaissant et relatant les sortilèges qu'elles venaient d'utiliser. Lorsque des sorts de la veille apparurent, elles finirent par lever leur baguettes à l'unisson brisant ainsi le lien formé.
Épuisées, elles s'affalèrent sur le sol, le souffle court. Le sort de protection fut brisé et les blessures disparurent. Un grand sourire éclaira leur visage. Pendant un instant, un précieux instant, elles se sentirent mieux. Quoiqu'il puisse arriver, elles seraient ensemble toutes les trois. Voir tous les six. Elles ne seraient plus jamais seules.
L'accalmie fut de courte durée et toujours a même le sol, elles reprirent leurs esprits, la douleur encore présente. Ce fut à cet instant que des flammes vertes apparurent dans la cheminée. Un coup d'œil à l'horloge leur indiqua qu'il était neuf heure moins vingt. Il devait s'agir de François en avance à la leçon. Rogue avait finalement accepté, en haussant les épaules d'un geste dédaigneux que le jeune homme soit mis au courant car il semblait légitime que lui aussi apprenne à se défendre. Néanmoins, il n'avait pas encore été informé et elles avaient espéré qu'il arrive justement en avance.
Une haute silhouette, capée de noir, apparut dans la cheminée et d'un pas sûr Severus Rogue en sortit.
-Je suis conscient d'être en avance, mais je m'attendais à … commença-t-il sans s'embarrasser de politesses avant de s'interrompre, les avisant sur le sol.
-Bonjour, marmonnèrent Maëlla et Caroline d'une même voix en se redressant légèrement.
Marie se releva prestement et fit une tentative pour réajuster ses vêtement et ses cheveux d'un geste inutile, sa tignasse courte restait aussi froissée que ses habits. Gênée par son apparence débraillée, elle lança tout de même:
-Bonjour! On ne vous attendait pas si tôt!
- Je pensais que vous seriez en retard. En arrivant plus tôt, j'ai eu un espoir, probablement vain, que vous vous dépêchiez.
Les trois jeunes femmes froncèrent les sourcils avant que Marie ne lève les épaules en répondant:
-On est prêtes depuis une heure.
-C'est pour ça que vous êtes assises sur le sol? rétorqua-t-il froidement avant d'ajouterplus calmement : que faisiez-vous?
- On s'entraînait à se combattre, répondit Caroline d'un ton égal.
Une colère froide passa sur le visage de leur presque professeur.
-Sans superviseur? s'écria-t-il.
- Oui, mais on ne risque rien, Sev… tenta Marie avant d'être interrompu.
- Vous avez peut être un niveau médiocre en magie de combat, cela n'en est pas moins dangereux! Bien au contraire! Vous êtes idiotes!
Maëlla leva les yeux au ciel tandis que Marie, gardant son calme, habituée à ce genre de conversation, soupira.
-Si ce que je dis vous dérange, Mlle Parks, je peux aussi bien m'en aller et vous laisser livrées à votre stupidité!
-Ce n'est pas ça Severus, répondit elle légèrement agacée par son comportement et le retour au Mlle. Je… il y a un truc mais je ne peux vous en parler que sous promesse de silence. Pour information, je n'ai pas tout à fait le droit d'en parler, mais au vu de la situation...
Si ce n'était pas strictement interdit d'en parler, on dissuadait fortement les élèves de le faire. Elle avait hésité, par le passé, à en parler, mais la situation étant ce qu'elle était, il était plus que le temps d'en informer leurs futurs professeurs
Il s'interrompit et se calma soudainement, tout son corps et son visage exprimant une curiosité mal masquée par le dédain qu'il tentait d'afficher.
-Et que comptez-vous faire pour m'empêcher de parler? Bien que je ne vois pas à qui, dit-il sèchement.
-Un Imprononçable suffira . De toute façon, c'est obligé et puis c'est bien pour les secrets.
Il hocha la tête toujours peu convaincu, mais tendit néanmoins la main. Lorsque Marie s'en empara, il se crispa légèrement, mais ne bougea pas. Il n'aimait toujours pas le contact physique, mais ne s'énervait plus vraiment lorsque cela arrivait. Il avait un peu changé finalement bien que certaines choses n'aient pas évoluée comme sa sécheresse, sa verve acide et, même si il cachait au mieux, l'étrange état mi conscient revenait encore parfois. Néanmoins, la jeune femme s'y était fait et, bien qu'encore parfois inquiète, elle se rendait compte que Severus allait mieux.
Elle se concentra, récita une première formule puis lui expliqua le sort de Beauxbâtons, son fonctionnement, sa formule et ses applications avant de prononcer encore quelques mots en latin. Un lien argenté entoura alors leurs mains, scellant le sortilège.
Une fois ceci fait, ils en discutèrent quelques instants, Severus étant sincèrement intéressé puis, une lueur amusée dans le regard, la jeune fille proposa:
-Combattons vous et moi! Mais pas comme on le fait d'habitude. Pour de vrai cette fois!
En temps normal, afin d'améliorer les capacités magiques de Severus ayant disparues après la stase, ils combattaient de façon simpliste. L'un attaquait, l'autre se défendait. Le tout avec des sorts basiques. La puissance de l'homme était revenue progressivement et ils avaient arrêté, la jeune femme se faisant battre à chaque fois. L'idée d'un vrai combat amusait Marie, mais semblait contrarier l'homme.
-Je ne suis pas sûr que cela soit une bonne idée, avança Severus. Le sort pourrait ne pas marcher et vous pourriez vous blesser.
-Nous le faisons tout le temps! Il n'y a aucun risque. Je vous l'ai dit on pourrait lancer un Sectumsempra sous le sortilège. Le seul sort qu'il ne faut pas faire est celui d'oubli puisque le retour en arrière n'est pas possible. Allez! Sinon je vais croire qu'en fait vous avez peur.
Il accusa mal la pique visant sa fierté et hocha finalement la tête se mettant en position après avoir jeté la protection.
Caroline et Maëlla avaient retourné le canapé et s'était installées, prêtes à voir le spectacle ou plutôt la défaite que leur amie allait subir.
Quelques minutes passèrent, lentes, tandis que les deux s'observaient tendus. Main crispée sur sa baguette, Marie attendit un peu avant de voir un léger tic agiter la bouche de Severus. Ce fut à ce moment là qu'elle attaqua. Rapidement les sorts fusèrent, sans qu'aucun ne prenne l'avantage. L'échange dura quelque instant avant que Marie ne s'agace:
-Battez vous! Battez vous vraiment! On ne risque rien! Diffindo!
Le sort atteignit la joue droite de Severus qui réalisa qu'elle ne l'aurait pas blessé consciemment si cela avait été risqué. Il lança un premier sort, plus furieux, qui traversa le bouclier de la jeune femme, la frappant à l'épaule avec à peine moins de force que si il n'y avait pas eu de protection. Elle savait que, maintenant qu'il était sérieux, elle ne tiendrait pas deux secondes. Il enchaina en criant, à la surprise générale:
-Levicorpus !
La jeune femme l'esquiva, mais, perturbée, dérapa et tomba sur un genoux. Elle le savait, c'était le dernier coup mais elle ne se démonta pas et cria, en même temps que lui:
- Stupefix!
Les traits rouges foncèrent l'un vers l'autre et la jeune femme leva d'un geste sa baguette se laissant frapper par le sort. Sa dernière pensée fut pour le Priori Incantatum.
Ils furent trois à s'élancer en avant, mais Rogue, plus proche, arriva le premier et lança furieusement le sortilège censé réveiller.
À peine la jeune femme ayant ouvert les yeux qu'à sa légère inquiétude se rajouta une colère sourdeet qu'il se mit à crier:
-Mais qu'est ce qu'il vous est passée par la tête! Idiote! Pourquoi avez-vous levé votre baguette!
-Ne lui parlez pas comme ça! intervint Maëlla.
-Pourquoi? se récria-t-il ignorant la jeune femme et attrapant l'épaule de Marie en la secouant.
La jeune femme pouvait voir la colère dans ses yeux, mais aussi une touche de panique mal contrôlée. Elle ne savait pas quoi lui répondre. Il n'était pas au courant pour les six baguettes et elle n'était pas convaincue de vouloir lui en parler. Elle ne savait pas si elle avait voulu voir le lien ou ne pas le voir. Elle appréciait beaucoup Severus c'était indéniable, mais de là à être liés par une sorte destinée, il y avait un écart immense. Un gouffre. D'un autre côté, elle le sentait, elle aurait été déçue de ne pas voir le sortilège doré. Et surtout, elle ignorait la réaction de Severus. Elle ne savait pas quoi penser. Maëlla et Caroline gardèrent le silence. Elles considéraient que le choix d'en parler, car elles avaient comprit qu'il s'agissait des baguettes, revenait à Marie et elle seule.
En reposant son regard sur l'homme, croisant ses yeux sombres exprimant beaucoup, elle se sentit incapable de lui mentir tout en étant incapable de dire toute la vérité.
-J'ai paniqué. Pour certaines raisons…
Il la regarda, surprit et suivit le regard qu'elle porta sur ses amies.
-Vous me cachez quelque chose, n'est-ce pas? demanda-t-il étonnamment doucement, presque déçu.
- Je….
Elle se sentait très mal et détourna le regard. Ils étaient toujours à même le sol, mais il l'avait lâchée et elle faisait tourner à présent sa baguette dans sa main. Il fixait ce mouvement avec contrariété, sentant que la suite n'allait pas lui plaire:
-Vous êtes mal à l'aise, fit-Il remarquer.
-Évidemment vous avez remarqué ça, murmura-t-elle touchée que l'homme ait autant prêté attention à elle.
-C'était assez évident. Alors?
Elle ne put retenir ses mots, le mensonge lui brûlant presque la bouche:
-Je ne sais pas. J'ai juste paniqué, je savais que j'avais perdu.
- Vous me mentez.
Il se redressa une expression froide sur le visage.
-Oui. Désolé.
Il fut surprit par cette honnêteté. Elle lui mentait et admettait ça totalement.
-Il y a une raison?
-Oui.
-Vous ne me le direz pas?
-Non.
-C'est important.
-Je l'ignore.
Il marqua un temps puis hocha la tête.
- Vous avez toujours été honnête envers moi. Je suppose que si vous jugez que vous devez me taire cette information c'est qu'il y a une raison et je le respecte. J'espère qu'un jour vous me le direz.
-Merci. Si cela est nécessaire je le ferai.
Il acquiesça une nouvelle fois et rajouta:
-À l'avenir, évitez néanmoins de baisser votre baguette stupidement.
Elle lui sourit, mal à l'aise et prête à répondre lorsque soudainement les flammes vertes apparurent dans la cheminée. L'instant d'après, François se tenait dans le salon. Son regard se posa sur l'homme en noir et il cligna des yeux un instant avant de comprendre, ayant certainement eu déjà l'occasion de voir une représentation de l'homme.
-Monsieur, salua-t-il poliment en tendant sa main.
Sans surprise, Severus ignora la main, mais fit un petit geste de la tête.
-C'est un honneur de vous rencontrer, déclara sincèrement François.
Severus le regarda un instant sans répondre. Il n'y avait, étonnamment, aucune tension dans la pièce, le presque professeur ayant même un air étrangement satisfait sur le visage.
-J'apprécie de ne pas subir quantité de questions inutiles.
-J'ai senti que vous n'aimeriez pas cela. J'en ai, bien entendu, des tas, mais je ne tiens pas à vous importuner.
Un léger sourire, non pas un rictus, marqua la bouche de Rogue, surprenant les trois jeunes filles.
-Vous avez bien supposé, confirma Rogue.
- Vous êtes notre professeur?
- Oui.
- Bien.
Les trois jeunes femmes écarquillaient les yeux d'incompréhension face à cet échange. Il semblait que d'une façon ou d'une autre François avait trouvé les mots permettant d'être toléré par Severus Rogue.
-On s'y met? demanda le jeune homme une pointe d'excitation dans la voix.
La matinée passa vite tant ils furent occupés. Rogue profita du sortilège pour les faire se battre entre eux. Il passa son temps à corriger telle position, tel mouvement ou telle utilisation d'un sortilège. Il était, comme à son habitude, mordant et déplaisant mais malgré son manque de pédagogie aucun ne pouvait nier que ses propos étaient justes et intéressants. Tous essayaient de maintenir une forme de paix.
Vers onze heure, il les fit tous s'installer dans le salon et, restant debout, il commença à parler de théorie. Il s'interrompit au bout de quelques secondes pour lâcher sèchement:
-Je ne vois pas pourquoi je me dérange à vous faire cours si vous ne vous donnez pas la peine de prendre des notes.
Après quelques grognement irrités et quelques Accios, attirant parchemins plumes et tablettes, Rogue reprit ses explications. Il leur indiqua qu'il leur donnerait quelques techniques et conseils en fonction de l'adversaire devant eux. Évidemment, cette heure là porta sur les Détraqueurs. Ce fut pour les quatre étudiants beaucoup moins intéressant que la première partie de la matinée, mais ils savaient tous que c'était nécessaire. Il finit néanmoins en leur faisant exécuter leur Patronus. François ne produisait qu'un bouclier plutôt solide. Caroline et Marie n'y arrivèrent pas, mais ne s'en inquiétèrent pas sachant quelles en étaient capable contrairement à Maëlla qui ne tenta même pas. Rogue s'attarda un peu sur elle. Il tenta, avec une étrange douceur comme si le fait que la jeune femme n'y arrivait pas l'affectait, de lui donner des conseils qu'elle avait déjà entendus ce qui irrita la jeune femme grandement. Au bout d'un moment, il hocha la tête, se détourna d'elle et lâcha:
-Je m'y suis mal prit je vous l'accorde. Chacune des personnes qui vous a aidé pour votre Patronus a du vous dire le genre de banalités que je viens de dire. C'est purement et simplement idiot. C'est vous ordonner «soyez heureuse». Cela n'a pas de sens. Vous n'avez pas d'assez bons souvenirs, cela arrive. Vous ne serez probablement jamais capable de faire un Patronus et bien tant pis. Vous devez vous y faire. Ressasser cela ne fera que vous faire du mal.
Elle le regarda, interdite et incapable de savoir quoi répondre, mais il était déjà passé à autre chose. Il indiqua que le cours était fini et leur dit que dans les prochaines fois, il leur apprendrait à envoyer un message avec un Patronus du moins de manière théorique en attendant qu'ils réussissent tous. Seuls les membres de l'Ordre du Phénix savaient le faire, ce savoir était donc un grand atout.
À midi, leur professeur les quitta et il prirent le repas ensemble en attendant Teddy.
-Du coup? C'est quoi l'histoire? demanda finalement François laissant enfin s'exprimer ce qu'il retenait depuis le début de la journée.
Les trois jeunes femmes lui racontèrent tout ce qui s'était passé à Poudlard puis après et une fois qu'elle eurent finit François s'interrogea:
-Je comprend pas. À part Marie, vous ne semblez pas l'aimer particulièrement. À quel moment c'est devenu notre prof?
-J'ai jamais dit que je l'aimais pas. Je sais pas vraiment quoi penser de lui… admit Caroline.
-Moi c'est très clair. Je ne l'aime pas, ajouta Maëlla. Mais on a pas trop le choix. Il faut qu'on puisse se défendre. On est pas sûr qu'il n'y ai que les Détraqueurs à craindre.
Il conversèrent encore quelques instant mais furent interrompus par Teddy qui sonnait à la porte.
Toute animosité avait disparu entre eux. Ils avaient pu s'expliquer et sa rencontre avec Severus avait simplifiée les choses. De toute manière, il n'y aurait plus de secret entre eux. La scène que Maëlla et lui avait vécu le soir ou ils s'étaient retrouvés avait scellé cette nouvelle entente.
Le jeune professeur devait s'occuper de leur apprendre de nouveaux sortilèges, mais il passèrent l'après midi à s'exercer sur les sorts qu'ils connaissaient déjà afin d'en parfaire la technique. Bien que Teddy fut Métamorphomage, il avait une grande connaissance de divers sortilèges de défense et était, bien évidement, toujours autant pédagogue. À l'opposé de ceux Rogue, ses cours furent agréables drôles et très vivants.
Teddy resta bien après la fin de ses cours et tous ensemble ils improvisèrent une petite soirée. Ce fut au cœur de la nuit que les jeunes femmes réalisèrent. La journée avait été tellement pleine que pendant plusieurs heures elles n'avaient plus pensé à Jeanne et Julien. Réalisant cela leur cœur se serra, culpabilisant. Elles finirent par se regarder, voyant la même tristesse dans les yeux des autres avant de trinquer à leur amis disparus.
Et voili!! En vrai je ne me voyais pas ne pas mettre un petit coup de Priori.. j'espère que ça fait pas too much mais c'était pour moi, Ullias, hyper important !
On espère que malgré les attentes et la longueur de cette histoire cela vous plaît toujours.
On se retrouve, probablement, le Mercredi 2 juin pour le chapitre 42: Un sombre anniversaire.
Plus un petit chapitre bonus sortira d'ici ce soir ce sera le 41.2: Une ancienne connaissance :)
Des bisous!!
