Barriss et sa maîtresse Luminara Unduli était sur la planète de Kuat en train d'investiguer des attaques terroristes contre des bâtiments de la république et le bureau du sénateur de Kuat. Effectivement, le sénateur Giddean avait demandé à l'Ordre Jedi d'enquêter sur les attentas qui s'étaient déroulé sur sa planète. Une base militaire de la République, une usine d'équipements de vaisseaux spatiaux et le bureau du sénateur avaient tous été visé par des attentas suicide qui avaient fait exploser des bombes au trois endroits. Une dizaine de clones étaient mort dans la base militaire, cinq ingénieurs dans l'usine et sept civil dans le bureau du sénateur, qui, heureusement, était en voyage avec sa famille cette journée là.

Barriss avaient toujours du mal à comprendre les actions de ce genre de terroristes : à quoi bon se sacrifier pour tuer des innocents au lieu de vivre pour soutenir leur cause. Au moins, s'ils décidaient d'attaquer ces endroit au lieu de ce suicider, elle comprendrait, mais de là à s'enlever la vie pour leur causes, elle trouvait cela, tout d'abord horrible, bien évidemment, mais aussi terriblement stupide et inefficace.

Mais elle n'était pas ici pour juger la morale des attentas, elle était ici pour identifier si il y avait d'autre terroristes qui attaqueraient Kuat.

Alors que Barriss et sa maîtresse descendait de leur vaisseau, la jeune Padawan demanda à sa maîtresse :

- Maîtresse, comment sommes-nous sur que ce n'est pas un attaque séparatiste. Je sais que nous sommes dans les mondes du Noyau, mais ne se pourrait-il pas qu'il soit des agents infiltrés.

- C'était mon premier instinct aussi, Barriss, mais l'alliance Séparatistes n'a pas revendiqué l'attaque et les clones attaqués ont mentionné dans leur rapports que l'homme s'ayant infiltrer avait déclaré qu'il se sacrifiait pour détruire « des armes de guerres ».

Barriss s'arrêta un moment pris d'une impression étrange.

- Cela sonne quelque peu étrange voir ironique comme motif.

- Je suis d'accord, dit maîtresse Luminara. Mais il existera toujours des gens troublé mentalement près à faire du mal à ceux qui les entours.

Les Jedis continuèrent leurs chemins en silence. Barriss et Luminara c'était plus rapproché avec le temps, non pas qu'il formait un lien émotionnel, loin de là, mais Barriss pouvaient sentir que sa maîtresse la respectait énormément et celle-ci sentait la même chose en retour. La paire qu'elles formaient était si efficace que Luminara craignait que bientôt elle ne soit plus rien à enseigner à sa Padawan, celle-ci ayant quasiment démontré toutes les qualités d'un bon chevalier Jedi. Mais celle-ci estimait qu'il leur restait encore un peu de temps ensemble, puisqu'elle lui restait des enseignement à passé à son apprenti.

- Bon, je propose qu'on se sépare. J'irais essayé de trouvé de quelconques indices à la base de Hektub, tandis que tu iras à l'usine près du quartier Judra. Quand nous aurons fini, nous nous rendrons au bureau du sénateur qui est supposé nous y retrouver dans trois heures.

- C'est une bonne idée, à dans trois heures d'abord.

Barriss se dirigea seul vers l'usine. Elle remarqua que sa maîtresse lui donnait de plus en plus d'autonomie dans leurs missions, elle se demandait quand le conseil l'enverrais en mission seul pour qu'elle face c'est preuve comme Padawan. Non pas qu'elle était pressé de devenir chevalier Jedi, elle ne faisait que remarqué les fait.

Et bien qu'elle soit prête, physiquement et mentalement à devenir un chevalier Jedi, qu'elle appliquait très bien les apprentissages et leçons de sa maîtresse. Il restait toujours un fond qui la tracassait à propos de devenir une « vrai » Jedi. Elle croyait que c'était au niveau spirituel, qu'elle n'avait pas complètement compris ce qu'était les différents cotés de la Force.

Mais peu importait, c'était sa maîtresse qui saurait quand elle serait prête. Et elle devait se concentrer sur d'autre chose plus importante en ce moment.

Barriss arriva près d'un quart d'heures plus tard à l'usine qui étaient évidemment prêt du spatioport. La police locale était déjà passée et quand l'apprenti Jedi arriva, ceux-ci s'empressèrent d'aider la gardienne de la paix.

Ils la guidèrent à travers la scène. Il y a deux matin, un homme entre dans l'usine et se dirige vers la cabine du superviseur dans l'usine, qui est situé tout prêt du générateur et du moteur de la forge, après qu'il est échangé quelques que mot avec le superviseur, celui-ci se tourne vers le reste des employés et droïde et commence à faire un court discours avant de dévoilé qu'il était armé d'une bombe qu'il fit explosé quelques instants plus tard.

Les dommages qu'il avait causé endommagèrent la structure, mais heureusement, l'édifice ne s'effondra pas ce qui permis au unité de secours de sauver la plus part des employés travaillant à l'usine. Néanmoins, celle-ci était hors d'état de marche pour une durée indéterminé.

Évidemment, aucun restant du terroriste suicidaire ne pouvait être trouvé, celui-ci s'étant fait exploser avec une bombe Noyau qui avait désintégré son corps et tout ce qui se trouvaient dans un rayon de cinq mètre.

Barriss remercia la police et demanda s'il y avait des enregistrements holographiques de l'homme ou de l'explosion, mais rien n'avait capté la scène. Celle-ci demanda si elle pouvait parlé à des survivants ou des témoins et la police la mena à l'un d'eux, mais lui assurèrent qu'elle avait contacté tout les témoins et qu'aucun d'eux n'avaient été assez proche de l'homme pour en faire une description physique malheureusement.

Barriss se résigna à poser des questions de routines à un des témoins tentant de voir si la police n'avait pas oublié une des pièces du puzzle. La Padawan voyait bien qu'elle n'apprendrait pas grand chose du témoins, mais elle continua a posé des questions à celui-ci.

- … Et avez-vous entendu ce qu'il disait avant de déclencher la bombe ?

- Oui ! J'ai entendu cela, j'étais loin de lui, mais quand il a commencé à crier j'ai tendu l'oreille. Je ne me souviens pas exactement ce qu'il disait, mais il a commencé à dire que le gouvernement était dans l'erreur d'aider la République dans la guerre, que la paix devait être achevé par n'importe quel moyen et que l'on devait arrêter de supporter la guerre. C'était très confus vous savez… mais je me souviens m'avoir dit qu'il parlait comme des Jedis, non pas que je crois que vous lui ressemblez, mais il disait agir pour la paix, l'équilibre, ce genre d'affaire là vous voyez ? Puis après il s'est fait sauter… Si vous voulez mon avis, le gars n'avait pas toute sa tête. Je doute qu'il ait d'autres amis, si y'était fou comme ça.

Barriss remercia le témoins et parti pour le bureau du sénateur. Elle réfléchit sur ce qu'elle venait d'apprendre. N'était-ce pas étrange que quelqu'un décide de se faire sauter pour arrêter la guerre, au nom de la paix. Premièrement, celui-ci tuait des innocents et ne faisait que retarder l'effort de guerre, ce n'était rien qui avancerait sa cause. Et n'était-ce pas contradictoire de se battre, de porter un acte de violence en le nom de la paix ? Barriss c'était souvent posé cette question, car les Jedis étaient supposé être des gardiens de la paix et ceux-ci combattaient dans une guerre, un paradoxe, qui selon elle, ne semblait avoir aucune solution satisfaisante.

Tout de même, la version du témoin concordait avec celle des clones, trois hommes semblaient s'être attaquer à des bâtiments représentant des aspects de cette guerre, les clones eux même, les vaisseaux de guerre et les politiciens derrière, qui était de plus en plus vue comme les instigateurs, ou du moins des gens qui participait à l'escalade de la guerre. De plus, l'intuition du témoin était surement fondée. Des gens prête à se sacrifier et donné leur vie pour un idéal tel que la paix devait être rare.

Barriss rejoignit finalement sa maîtresse avec laquelle elle partagea ses maigres découvertes. Luminara n'avait rien appris de nouveau non plus. Les clones n'avaient même pas réussi à découvrir comment l'homme était rentré dans la base, mais la maîtresse Jedi avaient compris qu'il s'était infiltré du toit, ce qui voulait dire que personne ne l'avait vu. à

Les deux Jedis rencontrèrent finalement le sénateur de Kuat qui était entouré de trois gardes et d'une assistante.

- Bienvenue dans nos anciens bureaux, mesdames Jedis, commenca le sénateur au milieu des débris du jadis luxueux bâtiment. Laissez-moi vous remerciez encore une fois d'avoir accepté d'enquêter sur ses terribles attentats.

- C'est notre devoir, sénateur Giddean. Vos craintes qu'il y ait d'autres terroristes étaient fondées, mais jusqu'à maintenant, rien ne semble nous indiqué que ces trois hommes fassent parti d'une organisation plus large avec d'autres bombes humaines prête.

- Je ne défierais pas l'instinct Jedi, maîtresse Unduli, mais je viens d'apprendre dans les dernières minutes que nos techniciens ont réussi à récupérer un hologramme du matin de l'attaque. Souhaité vous le voir ?

- C'est pour ça que nous sommes ici, sénateur, dit Luminara avec calme.

Le sénateur mena les Jedis au centre mobile de la police qui à son tour présenta l'hologramme de l'attentat au Jedis.

On y vit le hall d'entrée du bâtiment, dans lequel Barriss et Luminara était quelques minutes plus-tôt, mais qui n'était pas rempli de décombre. Quelques gens passaient dans les couloirs et il y avait trois réceptionnistes recevant huit civils. Il n'y avait aucune trace du terroriste. Mais lentement on vit un homme s'impatienter devant une des réceptionnistes, le ton montant entre eux, celui-ci devenant violent. Un garde de sécurité vient avertir l'homme, mais celui-ci donna un uppercut du droit au garde qui tomba inconscient. Les gens commencèrent à crier, se cacher ou s'enfuir, quand l'homme s'avança au milieu de la pièce, mis un genre de masque et commença à fixer un point et commença à crier :

- Cette guerre a fait coulé le sang de trop de gens, trop d'enfant. Il est temps d'en finir, Kuat doit arrêter de supporter les meurtres de milliers d'innocents et vous êtes responsable sénateur ! Vous êtes responsable et vous resterez responsables de cette guerre et des familles qu'elle détruit tant que vous produirez des armes pour la République. Tous ces morts sont sur votre conscience. Au nom de la paix ! Au nom de l'équilibre ! AU NOM DE L'HARMONIE !

L'instant d'après il ouvrit son manteau et activa la bombe.

- Notre équipe est en train d'analyser l'hologramme, nous pensons pouvoir identifier l'homme, ça ne devrait pas prendre longtemps, dit le chef de police aux Jedis.


- Comment cela a pus se produire ? Merde ! Et personnes ne les ont empêchés ?

La figure holographique de Katerina et celle de chair de Nataniel restèrent tout deux impassible.

- Si je peux me permettre, dit le maître-espion Bothan, sans jamais quitter son datapad de ses yeux, il est impossible de pouvoir surveiller chacun de vos membres et surtout de tous les contrôler.

- Mais on parle de bombes de noyau, d'une dizaine de mort ! Bon sang, comment ont-ils pus se procurer ce genre d'arme sans qu'on sache ce qu'ils préparaient, dit Kairos frustrer.

Il se calma en un instant.

- Chave, pouvez-vous contacter les chefs-représentants des mondes du Noyau, qu'ils s'assurent que tout les branches et parties locaux des Fils condamnent sérieusement les attentats. Assurez-vous qu'il ne s'implique pas trop, mais qu'il rappelle que la seule bonne façon d'arrêter la guerre c'est de manière non-violente.

- Est-ce que nous devrions exprimer nos condoléance aux victimes.

- Non, répondit Kairos d'un ton sec.

Il passa sa main dans son visage.

- On ne veut pas paraitre coupable, cela soulèverait trop de questions.

Chave paru choqué un instant, puis se leva pour quitter la pièce.

- Bien sûr monsieur.

- Merci Chave.

Quand celui-ci ferma la porte, Nataniel roula des yeux puis dit :

- Tu sais pourquoi ils ont fait cela, pas vrai.

Ce n'était pas une question, mais une affirmation.

- Bien sûr que je le sais, dit Kairos toujours perturber. Ils se sont fait sauter en mon nom.

En son nom. Voilà le problème. Ils s'étaient sacrifiés en le nom de l'Harmonie. Quelque chose qu'il n'avait jamais voulu, qu'il n'accepterait jamais. Il se sentait coupable, il sentait le poids des vies que ces fanatiques avaient enlevé sur ses épaules.

- Ce n'est pas la réponse du pourquoi Kairos, dit Nataniel de son calme tranchant habituel. Ils se sont sacrifiés, car l'Harmonie est une figure pseudo-religieuse. Ce personnage que tu as créé, n'est plus seulement respecté et craint, il en vient à être quasiment vénéré dans certains mondes neutres. Quand tu as créé cette figure mythique, nous ne nous attendions pas à de tel résultat, mais aujourd'hui, l'Harmonie est LA figure emblématique du mouvement, grâce à notre propagandiste. Un jour ou l'autre des actes de fanatismes comme celui-ci auraient été commis. Ne me dit pas que tu ne t'y attendais pas…

- Je n'avais pas pensé que les gens pouvaient être aussi stupide, non Nataniel.

- Où tu vois de la stupidité, il y a de la loyauté.

- Trop de loyauté.

Nataniel regarda bizarrement Kairos. Celui-ci s'expliqua.

- Je te rappel que ce genre de « loyauté » apporte le genre d'attention qu'on ne veut pas. Hof'waje explique leur.

Toujours les yeux sur son datapad, le Bothan dit :

- Lorsque l'information m'est parvenu, j'ai immédiatement envoyé un agent sur place. Celui-ci a réussi à empêché la diffusion du discours d'adieu d'un des fanatiques dans lequel on aurait vu un homme portant un masque étrangement similaire à celui de l'Harmonie essayer de convaincre le sénateur de Kuat. Toutes les grandes villes de Kuat auraient vu le message qui s'aurait dispersé sur l'HoloNet. Vous imaginez la mauvaise publicité pour votre organisation.

- J'ai aussi appris l'identité de ces trois fanatiques, dit Katerina. Trois soldats qui ce sont battu sous les ordres de l'Harmonie ce qui explique leur… grand intérêt pour cette partie de toi.

- Et ont-ils des contacts, des gens qui pourraient posé problème.

- Je ne crois pas, mais j'enverrais les détails à Hof'waje. Kairos, je sais que tu vas vouloir éliminer l'Harmonie, mais je te l'interdis. L'Harmonie est devenu un symbole essentiel au Fils. S'il disparait, tu influera sur le morale des troupes, tu brisera l'espoir des mondes en guerres et tu sèmera le doute dans l'inconscient des membres et des chefs-représentants.

- Katerina a raison. Nous devons apprendre à utiliser l'Harmonie et surtout à gérer son capital mystique. Des cultes se sont déjà formé pour moins que cela.

- Je sais, je sais, j'ai même déjà des idées.

- Alors qu'est-ce qui est si grave que cela ?

- Hmm… une équipe de Jedi vient de poser les pieds sur la planète selon mes derniers rapport dit le maître-espion qui leva les yeux de son datapad pour une demi seconde, celui-ci regardant la réaction de Kairos.

Celui-ci resta de marbre. Il savait que cela se produirait, il connaissait l'Ordre Jedi.

- Ah, voilà pourquoi tu est aussi tendu, dit Nataniel semblant finalement comprendre quelque chose. Tu t'inquiètes par rapport au Jedi. Ne t'en fait pas, les agents d'Hof'waje sont des professionnels, même les Jedis ne verront pas de raison de fouiner dans nos affaires.

Le Bothan s'autorisa un mince sourire. Kairos, resta inquiet derrière son masque de calme.

- Oui, Nataniel, mais si j'ai bien appris une chose c'est qu'il ne faut jamais, je dit bien jamais, sous-estimé les instincts des Jedis.


- Maîtresse, je peux vous parler une minute.

Les deux Jedis sortirent du centre de police, pendant que la police s'affairait à identifier le terroriste.

- Qui a-t-il Barriss ?

- Vous vous souvenez de l'enquête que nous devions mener sur Otrosia, avec l'homme qui avait inventé des informations de complot contre la République.

- Oui, je me souviens. Crois-tu que les affaires seraient liées.

Barriss pris un moment pour réfléchir.

- Je… Je ne sais pas. Mais je me souviens du parti des Fils de l'Harmonie et je trouve que tout ce discours me fait penser vraiment à cette organisation.

Luminara sembla réfléchir à son tour.

- Tu n'a pas tort, dit-elle finalement. Il est vrai qu'il a mis l'emphase sur son appelle à l'harmonie.

- C'est ce que j'ai remarqué. Maîtresse… je sens que ce qu'il voulait dire, quand il justifiait son action au nom de l'harmonie… que cela voulait dire plus que cela en laisse paraitre. J'ai de la difficulté à croire que ce soit des gens complètement isolé qui se sont sacrifié pour la paix. Leur comportement, cela ressemblait plus à… à un acte de fanatisme.

Comme s'il se sacrifiait pour quelqu'un au lieu d'une cause. Mais cela, Barriss ne savait pas comment l'expliquer, cette impression ne venait que d'elle. Rien ne laissait porter à croire que ce qu'elle croyait était vrai, donc elle resta silencieuse.

- Et bien, c'est une hypothèse qui ne sert à rien d'écarter et une piste qui mérite d'être suivi, dit Luminara voyant que Barriss suivait ses instincts et la Force.

Le chef de police et le sénateur rejoignirent les Jedis.

- Notre homme est… était Boyard Mayek voilà son nom, dit le chef de police lisant un datapad. Il est née sur Kuat et y a vécu jusqu'à ses 34 ans. Il est même diplômé de l'Académie de Shova. Il a vécu les trois dernières années sur Neboria, mais il est revenu il y a six mois sur Kuat. Je ne comprends pas, son profil ne correspond pas à ce genre d'attaque, il était enseignant d'histoire, quelqu'un d'intelligent, pas de suicidaire.

- Avait-il de la famille, des amis ?

- Non, rien, il semble avoir vécu seule depuis qu'il est parti vivre sur Neboria, ses parents sont morts et il n'a pas de frère, ni de sœur.

- Vous savez où-il vivait ?

- Oui, mais je doute qu'il y est grand chose.

- Ce sera à nous d'en juger, dit Luminara.

Celle-ci se tourna vers le sénateur.

- Vos instinct ne vous avait pas trompé, maîtresse Unduli, dit-il. Cet individu ne semble pas être accompagné de d'autres assassins.

- Bien que je doute que votre vie soit en danger sénateur, laissez-nous finir cette enquête avant de baisser votre garde.

- Je place toute ma confiance en vous. Mesdames, dit-il faisant une courte révérence avant de partir dans la direction opposée.

Luminara se tourna vers son apprentie.

- Suis ta piste, suis ton instinct, pendant que je vérifierais l'appartement de ce Mayek avec la police.

- Je ne vous décevrais pas maître, dit Barriss contente que Luminara lui accorde sa confiance.

- Je le sais.


Barriss chercha un terminal en ville et pus se connecter à l'HoloNet. Elle y chercha s'il y avait des bureaux des Fils de l'Harmonie sur la planète. Et il n'y avait non seulement des bureaux de l'organisation, mais il était situé dans la même ville et pas très loin du bureau du Sénateur.

Barriss s'y rendit, mais ne savait pas à quoi s'entendre. Des actes de fanatismes commis en le nom de la paix et de l'harmonie, c'était déjà moins pire que bien des meurtres, mais cela restait un crime grave. Elle avait du mal à croire qu'une organisation cautionnerait ce genre d'acte. Mais alors, pourquoi croyait-elle que l'harmonie dont l'homme avait parlé était le même harmonie des Fils de l'Harmonie.

La jeune Padawan entra dans les bureaux du parti, ceux-ci étaient beaucoup moins luxueux, même en très piteux état, comparé à ceux sur Otrosia.

Une femme qui était seul dans le hall d'entrée leva sa tête du terminal, surpris que quelqu'un entre dans ce bâtiment. Elle afficha un sourire chaleureux et dit :

- Bonjours, comment puis-je vous aidé.

Barriss s'avança et remarqua que le bâtiment était très silencieux.

- Bonjours… euh… est-ce que vous êtes seul ici ?

Comme si la femme venait de remarquer le silence omniprésent dans le bâtiment, elle formula une sorte d'excuse :

- Oh non, il y a Dylan et Dajo au deuxième étage. C'est vrai que nous ne sommes pas très nombreux.

Barriss ne voyait aucun malaise dans la voix de la femme donc elle continua à poser des questions.

- Donc vous faite partie des Fils de l'Harmonie ?

- Oui, une petite branche. En fait nous sommes seulement sept, mais ça ne veut pas dire qu'on se tourne les pouces.

La Mirialane était honnêtement et plaisamment étonné de l'énergie de la Fille de l'Harmonie devant-elle.

- Est-ce que tu viens pour en apprendre plus sur la cause ?

- Euh, malheureusement non, dit Barriss avec politesse. En fait, je suis une Jedi, nous enquêtons sur les attentas dans la ville.

- Oh, fit la femme surprise, dans ce cas, dites-moi comment je peux vous aidé. Ces attentas sont vraiment affreux.

Barriss eu un petit doute pendant un instant, mais elle se dit qu'elle devenait paranoïaque et qu'elle cherchait du mal où il n'y en avait pas.

- Dites-moi, connaissez vous cet homme, dit-elle en ouvrant un hologramme. Il se nomme Boyard Mayek.

Les yeux de la femme s'illuminèrent de surprise.

- Oui, je le connais… mais pourquoi… qu'est-ce qu'il a fait.

- Nous croyons qu'il était impliqué dans les attentats.

- Oh non ! s'exclama la réceptionniste avec grande surprise.

Barriss la dévisagea cherchant un simulacre, mais n'en trouva pas.

- Peut-être que nous devrions nous assoir…

- Je… je ne le connaissait pas personnellement, dit la réceptionniste s'étant rapidement recomposé. Boyard, il était un membre du parti, mais il ne travaillait pas ici. On l'a vu peut-être deux, trois fois ici, pas plus.

La femme regarda Barriss pour voir si elle pouvait continuer, celle-ci lui fit un simple acquiescement.

- La première fois qu'il est venu ici, c'était pour s'inscrire et devenir un membre, mais il ne voulait pas travaillé avec nous malgré qu'il semblait vraiment croire en les idéaux des Fils. Il était très gentil vraiment, en plus il a fait un généreux don la deuxième fois qu'il est vue… mais…

- Ne craignez rien, dit Barriss d'un ton calme. Vous pouvez tout me dire.

- Un jour il est venu nous dire qu'on devait passé à l'action… qu'on devait être plus « radical » dans nos actions… on a refusé bien entendus, mais il s'est fâché et à commencé à dire que nous n'étions pas des « vrais » Fils de l'harmonie. Ne me dites pas qu'il a fait quelque chose de mal, il est gentil au fond, il est peut-être un peu dérangé, mais il veut juste que les gens arrêtent de souffrir à cause de la guerre.

Barriss regarda la femme ne sachant quoi dire. Elle choisit la vérité.

- Il était l'un des terroristes qui a attaqué le bureau du sénateur.

- Oh non, non, non, c'est horrible.

La femme avait vraiment l'air sur le choque et Barriss… et bien n'était pas la meilleur pour gérer les émotions des autres.

- Si vous vous souvenez de quoi que ce soit d'autre, communiquer avec la police et demandez leur de nous parler.

- Euh… ok…

- Oh… une dernière chose, qu'est-ce que l'harmonie ?

- Hein, que voulez-vous dire ? demanda la femme qui tentait de se recomposé.

- Mayek en a parlé comme si c'était… plus qu'un concept. Vous avez une idée de ce qu'il voulait dire ?

- Euh… je ne sais pas… et bien… oui en fait, je ne savais pas qu'il croyait à ces histoires.

- Des histoires ?

- Et bien, dans les systèmes neutres, beaucoup de gens disent que le chef des Fils de l'Harmonie est l'Harmonie lui même, qu'il dirige l'organisation dans l'ombre et qu'il est celui qui libère les mondes de la guerre. Il y a plein d'histoire certaine disant que c'est un homme avec des pouvoirs mystiques l'aidant à rétablir l'harmonie, d'autres dise que c'est un ancien Jedi et il y en a même qui croient qu'il est un genre de personnification de l'harmonie elle même. Mais comme je les dits, ce sont des histoires pour rassurer les systèmes neutres, un genre de héros qui les défendront quand ils n'ont personne pour les protéger.

Barriss ne remarqua pas le fait que la femme lui donne une aussi grande quantité de détail tout en gardant son sang froid. Elle était plus intéressée par ce qu'elle venait d'y apprendre.

- Euh, merci… passez une bonne journée, dit Barriss en quittant le bâtiment.

Les Fils de l'Harmonie aurait un chef… un père donc. Voilà pourquoi elle avait eu cette impression ! Quand Mayek avait dit « au nom de l'harmonie » il parlait de ce personnage, l'Harmonie lui même. Barriss avait l'impression qu'il était réel. Après tout, toutes les histoires avaient leur part de vérité. Et si on disait qu'il avait de pouvoirs mystérieux, ce pourrait bel et bien être un Jedi.

Ahrgh… Ne s'égarait-elle pas ? Elle était ici pour enquêter sur Boyard Mayek, pas sur tout les Fils de l'harmonie. Et elle avait une réponse, celui-ci était un fanatique de l'organisation. Et son fanatisme prouvait que l'Harmonie existait, car personne de rationnel comme un professeur d'histoire ne se suicidait pour une rumeur.

Elle devrait faire son rapport à maîtresse Luminara, mais ne paraisserait-elle pas un peu exagéré elle même si elle présentait sa théorie à sa maîtresse ? Peut-être… mais plus que jamais, son instinct, ou la Force elle même, lui disait qu'elle pensait vrai.