Barriss était aux archives Jedis sur un terminal en train d'éplucher la liste des Jedis. Elle n'était pas supposé être là, en fait elle avait dit à sa maîtresse qu'elle était en train de s'entrainer, mais elle devait s'assurer de quelque chose.
Quelque chose était anormale avec l'organisation des Fils de l'Harmonie, celui-ci avait subit une ascension trop rapide… Comment un association de militant pour la paix avait pus naitre dans un secteur sans réel importance et en à peine deux ans s'étendre jusqu'aux mondes du Noyau ?
Ici on ne parlait pas d'un nouvel empire, d'un secteur de riche banquier ou de redoutable officier de guerre profitant d'une guerre intergalactique pour étendre leur influence provenant d'un riche capital politique et historique. Ici on parlait d'une simple organisation militant pour la neutralité et la paix. Rien, absolument rien de tel n'avait connu un aussi grand essor aussi vite, dans l'histoire de la République se disait Barriss. Elle savait que cela frisait l'obsession, mais elle devait suivre ses instincts… l'Harmonie, c'était à cause de lui que l'organisation prospérait.
Et celui-ci n'était pas n'importe qui. La Mirialane avait lu des rapports, des bulletins nouvelles de mondes neutres, elle avaient même vu des affiches publicitaire, cet… Harmonie devaient avoir des pouvoirs « mystiques », cela expliquerait pourquoi son organisation était si réussie.
Il y avait des précédant. Des chevaliers Jedis quittant l'ordre d'une façon ou d'une autre, qui refaisait surface à la tête de mouvement passant de culte à des empires Siths. Barriss croyait que l'Harmonie était l'un de ces cas. Voilà pourquoi elle cherchait dans la liste des Jedis, tout ceux qui était porté disparu, que l'on n'avait jamais retrouvé les corps. Peut-être qu'elle pourrait identifier des candidats potentiels, peut-être même qu'elle aurait une intuition, après tout ce qui l'avait mené ici.
Elle passait en revue la liste et fut surpris du nombre de Jedi disparu au combat, présumé mort, ou ayant simplement quitté l'Ordre sans aucune trace. Il y en avait aussi qui était parti sur des missions où ils étaient isolés pendant des décennies, mais Barriss se disait que si l'Harmonie était vraiment un Jedi, qu'il n'aurait pas simplement quitté son poste et qu'il s'aurait assurer de couvrir ses traces.
La liste était longue et elle n'avait pas vraiment d'indice. Elle doutait que l'Harmonie soit un humain ou un presque-humain étant donné que celui-ci était représenté avec un masque de taille humaine sur les posters de propagande, mais cela pouvait être un leurre.
Elle identifia des Jedis qui venaient des systèmes environnant, même l'un qui venait d'un des systèmes de la Ligue d'Ambrosite ce qui lui donnait des pistes, mais voir ces noms ne confirmait rien.
Et même si elle savait qui était le dirigeant des Fils de l'Harmonie… cela ne changerait rien. Elle ne pourrait pas demander au Conseil Jedi d'enquêter simplement pour suivre de mince instinct qu'elle ne peut même pas s'expliquer à soi même. Puis rien ne disait que les Fils de l'Harmonie était vraiment dangereux, rien ne créait même un doute raisonnable outre un faux lanceur d'alerte et des actes de terrorisme fanatique isolés. Barriss se demandait si tout ça valait sont temps.
Après avoir vu des dizaines de profils de Jedis disparu, elle trouva un nom familier… beaucoup trop familier.
Padawan Kairos Ananke, disparu au combat et présumé mort.
Barriss s'arrêta un instant, elle ne savait pas que son corps n'avait jamais été retrouvé. Peut-être… peut-être qu'Ahsoka ne parlait pas à un fantôme après tout ?
Pourtant, celui-ci c'était fait aborder par le général Grievous. Il était très certainement mort des mains de l'infâme chasseur de Jedi.
Mais, il existait une possibilité. Elle avait, faute de mieux, associé l'existence de Kairos à une sorte de délire ou plus exactement de construction mentale de la part d'Ahsoka, celle-ci restant dans le déni et imaginant que son ami était encore en vie et qu'il était son ange gardien. Barriss ne s'inquiétait pas de la santé mentale de son amie, parce que le sujet de ce Kairos arrivait si peu souvent qu'elle doute que cela impact vraiment l'habileté à combattre d'Ahsoka qui avait l'esprit déjà assez bien rempli avec son apprentissage et la guerre.
Mais, il existait une… la possibilité qu'il soit en vie et qu'elle le voit vraiment. Cela aurait de très lourdes implications, Barriss n'était pas folle au point de croire aveuglément à cette théorie. Surtout que le seul acte logique d'un Padawan en vie et disparu serait de retourner au temple, celui-ci ne pourrait avoir l'expérience, ni l'idée, ni l'intention de créer une organisation telle que les Fils de l'Harmonie et la diriger. Mais cela restait une possibilité.
Barriss ferma le terminal… elle perdait le contrôle d'elle même. Que faisait-elle… elle qui gardait toujours contrôle de ses émotions, elle la Padawan exemplaire qui suivait les ordres de sa maîtresse. Voilà qu'elle suivait des impressions et pensait être en train de dévoiler une conspiration. Comment pouvait-elle abandonner toute logique que pour un instinct… ce n'était pas équilibré comme décision… ce n'était pas la voie des Jedis que de suivre aveuglement leur instinct, leur pulsion. Tout ne pouvait pas être des signes de la Force. Pas vrai ?
Cela était peut-être le stress, la pression qui s'accentuait pour elle, celle-ci sentant qu'elle devait prouver sa valeur pour devenir une chevalière Jedi. Tout cette histoire, était-ce de l'impatience ? Ses apprentissages lui avaient appris de suivre ses instincts, mais lui avaient aussi d'apprendre à être patiente. C'était son impulsivité qui avait fait sourciller les maîtres Jedis quelques fois, ce qu'elle avait travaillé à tempérer. Peut-être était-ce un de ces moments, un moment de faiblesse qui la rendait impulsive, qui la faisait sauter de conclusion en conclusion.
Barriss trouvait cette théorie bien plus raisonnable. Elle devait être patiente, attendre et écouter. Elle n'était pas encore un maître, même pas un chevalier Jedi. Elle devait faire preuve de patience, ne pas sauter de conclusion en conclusion et être attentif à ses instincts pour mieux les comprendre et pouvoir les expliquer. Les maitriser pour ce maitriser. Oui… c'est ce qu'elle ferait.
- …Et Hondo, tu as réussi à contacter ou a trouvé celui que je cherchais ?
- Oui et je l'ai même fait venir, comme tu me l'a demandé.
Kairos rit de surprise, il n'aurait pas cru qu'Hondo soit si efficace, normalement il faisait la moitié du travail et ses hommes faisaient l'autre moitié, sauf qu'eux même ne faisaient que la moitié de ce qu'on leur demandait. Une chance que ses agents à lui était plus efficace que ceux d'Hondo. Il lui passa un petit sac remplie de monnaie.
- Oh… Kairos tu n'aurait pas du, menti-t-il.
- Je sais que tu l'a emmené ici juste pour le bonus que je t'avais promis.
Hondo rit à son tour et donna une tape dans le dos de son ami.
- Ha ha ha, Kairos, mon ami, tu sais comment je n'aime pas les chasseurs de prime, dit-il pendant qu'ils traversaient la base avec le jeune Jedi.
- Hondo, autant que je te respecte tu n'a pas… l'expertise de ce genre de chasseur de prime.
- Ce n'est pas parce qu'il a réussi à prendre en otage des sénateurs qu'il est meilleur que moi et ma bande ! Je te rappelle que j'ai pris en otage deux Jedis et un Sith.
- Et regarde où ça t'a mené.
Kairos et Hondo entrèrent dans son bureau. Devant eux se tenaient un Duro qui avait accoté ses bottes sur le bureau d'Hondo, celui-ci faisant dos à la porte et sirotant un verre d'un alcool rare.
- Ne me fait pas attendre Hondo, je croyais que tu avais une prime à me proposer et je te garanti que ce n'est pas moi qui paierais pour l'essence si tu m'a fait venir ici pour rien.
- Ah, ne t'en fait Bane, j'ai ici notre client.
Cad Bane se releva et se tourna pour voir les deux hommes entrés.
- C'est une blague ?
Kairos sourit savourant l'expression sur le visage du Duro.
- Bonjours Bane, ça fait longtemps.
Le Duro se releva et s'approcha du pirate et du garçon.
- Euh… on se connait ?
Hein ? Il n'avait pas pus oublier. Et puis, il n'est pas du genre à faire ce genre de blague.
- Tu ne me reconnais pas ? J'avais bien dit que nous nous reverrions.
Mais Bane n'avait pas l'air heureux de voir le garçon, celui-ci se plaça devant lui, le dévisagea avec de l'hostilité dans le regard.
- Je n'oublie jamais un visage, alors tu va arrêter ce petit jeu tout de suite avant que je te…
Au moment où Bane toucha Kairos du bout de son doigt, celui-ci ayant voulu faire passer son message, quelque chose changea dans ses yeux et ne finit pas sa phrase.
Il enleva le doigt qui avait à peine touché Kairos et recula de quelque pas, prenant sa tête dans ses mains.
- Je… euh, comment ai-je pus oublié… je… ? Est-ce que c'est un autre de tes tours Jedis ?
Bane le reconnaissait maintenant… mais il l'avait oublié auparavant. Que se passait-il se demanda Kairos.
- Euh… je pensais que vous vous connaissiez dit Hondo ne suivant pas ce qui se passait.
- Oui on se connait, dit Bane massant ses tempes. C'est juste que… merde qu'est-ce que tu m'as fait Jedi ?
- Je ne t'ai rien fait et ce n'est pas un de mes tour, dit Kairos sérieux.
Celui-ci ne comprenait pas, Bane avait oublié, mais quand il l'a touché c'est comme si ses souvenirs étaient revenu à lui. Une nouvelle complication avec ces pouvoirs…
- Ok… peu importe, dit moi ce que tu as à me dire que je puisse déguerpir de ce trou.
- Hey… dit Hondo légèrement insulté.
- J'ai besoin de toi pour voler le clan banquier intergalactique.
Bane regarda Kairos s'apprêtant à dire quelque chose, mais il se tut. Il commença à rire.
- Ha ha, c'est impossible de voler le clan banquier… la galaxie entière serait sur mon dos et je tiens encore à la vie.
- Mais, as-tu donc aussi oublié mais aptitudes.
Kairos claqua des doigts et soudainement apparu une montagne de crédit républicain et de monnaie hutt.
Bane dévisagea le butin, puis Kairos.
- Que veux tu voler exactement ?
- Tout… ou quasiment tout, on ne voudrait pas faire effondré la galaxie. J'ai cru comprendre que Scipio est leur quartier général. Je veux m'y infiltrer, dérober tout ce qui est dans les comptes et tout mettre dans des puces de crédit, assez pour remplir des croiseurs entiers.
- Kairos, dit Hondo bouche bé… tu es… tu es un homme fou, fou et fou. J'adore ça !
Kairos tourna son attention vers le célèbre chasseur de prime.
- Mais… qui est tu ?
- L'homme qui va te rendre riche. Et s'y on discutait de cela, plus en détail autour d'un verre ?
Kairos était assis dans le confortable siège d'Hondo, un capitaine pirate et un des meilleurs chasseurs de prime en face de lui.
- … Alors si je comprends bien tu possèdes cette organisation et tu as besoin d'argent. Tu ne passe pas par quatre chemins dis donc…
Bane était impressionné, réellement impressionné, merde ce garçon étaient peut-être aussi puissant que ce seigneur Sith qui l'avait déjà engagé. Et s'il disait vrai, il deviendrait beaucoup plus riche.
- Avant que j'accepte, je vais avoir besoin de ton plan, ce n'est pas vrai que je m'embarque aveugle dans ce genre d'activité, peu importe si tu peux… quoi déjà, contrôlé le temps ?
- Oui bien sûr…
- Wow, wow, wow Kairos, et moi ? Mes gars ? Tu n'es pas venu me voir juste pour que je trouve Bane ? Pas vrai.
- Oui, nous allons avoir besoin de bras, de beaucoup de bras. Désolé Hondo, mais je vais m'en remettre à l'expertise de Bane pour le reste.
- À raison, malheureusement un pirate n'a pas autant de… finesse.
- Sache, Cad Bane, que je suis un capitaine pirate qui n'est pas si imbécile que ça. Laisse moi devinez, la première fois que tu as rencontrer Kairos là-bas tu as pensé que tu était assez fort pour le battre n'est-ce pas ?
Bane ne fit que grogner.
- C'est ce que je pensais, ce n'est pas que de la finesse qu'il te faut, c'est de l'adaptabilité et de l'ingéniosité, quelque chose d'essentiel…
- Hondo, arrête de te venter tu auras ta part du butin.
Hondo sourit voyant que Kairos voyait à travers son jeu.
- Les détails, maintenant s'il te plait, dit Bane mâchant ses mots.
Kairos se leva et mis ses mains sur la table.
- Voilà le plan, nous avons tout d'abord besoin des plans de la Voute de Scipio. J'aurais besoin de tout les détails allant d'où son les générateurs à la configuration de chaque mur de l'enceinte. Nous localiserons ces informations, puis nous les obtiendrons. Si mes réflexions sont bonnes, nous n'aurons pas besoin d'entrer dans la voute pour avoir les plans, demanda le jeune Jedi à Bane.
- Probablement.
- Bien, continua Kairos. Deuxième étape, déterminer comment on y entre. J'ai une information qui date de quelques années qu'il faut la main des cinq directeurs pour ouvrir la voute. Il faudra confirmer cette information et déterminer comment y entrer. Une fois que nous serons à l'intérieur, j'aurais besoin que des slicers pirate le système et permette l'extraction de crédits des comptes de la banque. Nous aurons besoin des hommes d'Hondo pour transférer tous les crédits dans des puces de un millions chacun. Ensuite, il ne faudra que transporter les puces et quitter Scipio.
Bane ne réfléchit qu'un moment.
- Cela m'a l'air facile, trop facile. Tu ne prévois aucun contre temps ?
- Non, je contrôle le temps, tout l'opération ce fera en quelques secondes, maximum. Ai-je besoin de vous réexpliquer comment mes pouvoirs fonctionne ?
- Non… j'ai bien compris. L'essentiel du moins.
Bane s'inclina et replaça son chapeau, contemplant l'offre.
- Alors, Bane, quel est votre prix, nommez-le, car je crois que peu importe ce que vous souhaiter vous pourrez l'avoir.
- Je veux 50 puces.
Kairos était surpris de la vitesse à laquelle le Duro était arrivé à son choix. Puis il fut surpris que Bane demande si peu.
- C'est… peu… vous êtes sûr ? Je peux vous offrir des milliards…
- Et qu'est-ce que j'en ferais ? Je n'ai pas encore l'âge de prendre ma retraite, alors garder moi une pension de vieillesse et je prends 50 millions de quoi pouvoir me payer du nouvel équipement. Ah oui, je veux aussi avoir accès à toutes vos mondes et je veux que vous me construisiez six planques dans votre territoire et sur des mondes neutres.
Kairos le dévisagea, voilà quelque chose qui coutait plus cher. Mais cela restait peu, beaucoup moins que ce qu'il n'avait imaginer. Il lui tendit la main.
- Je crois que nous avons un accord.
Bane lui serra la main.
- Nous discuterons des détails de vos demandes après la mission. Vous pouvez voir derrière vous votre premier paiement qui équivaut à un million de crédit.
- En général on paye un chasseur de prime la moitié avant…
- Ce ne sera pas le cas aujourd'hui. Ne poussez pas votre chance Bane, je n'ai pas besoin de vous rappelez que je peux vous forcez à accepter mes conditions, ce que je ne souhaite pas faire.
Bane dévisagea Kairos, celui-ci croyant voir de la colère dans ses yeux. Mais le Duro éclata d'un rire sec.
- Vous êtes coriace, je peux vous l'accorder.
Hondo sentant sa chance se leva.
- Et moi, mon ami, je prendrais une modeste somme de cinq milliards.
- Tu auras 70 millions Hondo.
- Que… Comment ? Mais je dois payer mes hommes et ma nouvelle flotte…
- Tes hommes ne recevront rien. Ils oublieront qu'ils auront travaillé pour moi après la mission.
- Quoi ? Depuis quand… ah oui, ce truc là, tu me la déjà expliquer, tu tourne le temps dans leur tête ou quelque chose comme ça… et bien c'est vrai que ça couperait les dépenses, mais nous sommes ami Kairos, pourquoi pas me donner une plus grande part ?
- Parce que des pirates qui dépensent des millions vont déjà attirer l'attention. Des pirates qui dépensent des milliards attireront de l'attention que je ne veux pas sur mes associés. Je te donnerais plus de crédits si tu les dépenses sans créer de problème, est-ce que c'est correct.
Hondo marmonna, légèrement déçu, puis donna une grande tape dans le dos de Kairos.
- Ah, je ne peux rien te refuser toi, surtout quand tu es si bon en affaire.
Ah, Hondo venait de comprendre qu'il n'aurait pas grande chose à faire pour 70 millions de crédits, se dit Kairos.
- Bon dites moi quand nous pourrons commencer les préparations, je suis impatient de travailler avec vous deux…
Alors que Kairos était en train de négocier avec des chasseurs de primes et des pirates, qu'il planifiait de cambrioler la plus grande banque de la galaxie, Ahsoka était sur Fellucia en train de reconquérir la planète qui était un espace de combat depuis le début de la guerre. En effet, sa valeur stratégique était indéniable, celle-ci étant au centre d'une ligne d'hyperespace menant jusqu'à la capitale de la Confédération des Systèmes Indépendant.
Cela faisait à peine quelques heures qu'elle y était arrivée et Ahsoka était déjà épuisé. L'Ordre avaient envoyé Anakin Skywalker, maître Plo-Koon et Ahsoka pour aider la République à faire une percé sur Fellucia. Bien qu'une invasion complète n'était pas possible avec les ressources actuel, les Jedis avaient planifié de briser le blocus séparatiste, de se battre pour une zone d'atterrissage et de sécuriser un territoire assez important pour pouvoir fortifier Fellucia en vue d'une invasion massive. Il y avait des vingtaines de bases militaires sur Fellucia, donc la tâche serait ardue.
Pour l'instant, il avait réussi à briser le blocus et descendre des troupes sur la planète, après de dur combat sur la zone d'atterrissage. Malheureusement, ils devaient encore se battre pour pouvoir détruire la base séparatiste qui empêcherait de bâtir des avant-postes permanents pour la République.
Une série de canon anti-aérien était posé au-dessus d'une des seules montagnes de Felucia et menaçait n'importe quel vaisseau Républicains voulant déposer des troupes dans le secteur, c'était pourquoi Ahsoka était à la tête d'un des groupes attaquant le massif avant-poste Séparatiste.
Maître Plo-Koon avait divisé les troupes en trois groupes, chacun mené par un Jedi et composé de six escouades clones et de deux hexapodes républicains chacun. L'offensive serait difficile, car ceux-ci devraient monter une montagne pour arriver au plateau ou était situé la majorité des forces séparatistes ainsi que les canon anti-aériens. Alors qu'Anakin attaquait par le flanc gauche et Ahsoka par le flanc droit, maître Plo-Koon se réservait le centre pour se présenter comme force principal et laisser le temps aux deux autre Jedis de prendre à revers l'ennemi.
Ahsoka avait accompagné ses clones au centre de la jungle de Felucia depuis une heure déjà et à part quelques attaques isolé, aucune force majeure n'était venue l'arrêter ce qui était pour le mieux. Elle avait ordonné à ses hommes de se déplacer en colonne jusqu'à leur point de rendez-vous ou ils devraient grimper la montagne.
Maintenant rendue près du flanc sud de la base séparatiste, elle pouvait entendre les bruits de combat au Nord et elle pouvait voir des explosions au Nord-Ouest, signalant comme prévu que les deux autres groupes avaient commencé le combat. C'était maintenant à elle et son groupe d'aller sauver leurs fesses.
Alors qu'Ahsoka s'apprêtait à ordonner l'attaque à ses clones d'un cri puissant, elle les vu se figer d'un coup.
Frustré, elle donna un coup de pied derrière elle que Kairos évita de justesse.
- Kairos ! Je m'apprêtait à… J'allais… Arrgh…
Ahsoka grogna de frustration.
- Maintenant, ça va sonner tout croche…
- Je vois que je t'ai empêché de profiter de la jouissance d'un bon cri de guerre.
Étrangement, ce commentaire la mis mal à l'aise, effaçant sa frustration, mais elle ne perdrait pas face.
- Qu'est-ce que tu fais là, dit-elle faussement en colère ? Je suis en train de travailler moi, j'ai des choses plus importantes qu'à faire que d'écouter ton placotage.
Kairos pris des aires faussement offensées.
- Sache que beaucoup de gens serait honoré de passé quelques minutes en ma compagnie. Je suis un homme important tu sais.
- Oui et si tu continue comme ça, tu va devenir un Jedi manqué et un vieux politicien en moins de temps que de le dire.
Ahsoka tourna son dos à Kairos voulant avoir le dernier mot.
Kairos laissa passé un peu de temps, puis ne trouvant rien dit :
- Et bien, sans ce vieux politicien la bataille en haut aurait été bien plus difficile pour vous. J'ai du vous donner un coup de main.
- Quoi ?
Ahsoka se retourna perdant le jeu. Kairos lui sourit, mais elle affichait d'autre expression.
- Comment ça tu nous as donné un coup de main en haut ? Je ne t'ai pas demandé de l'aide, on maitrisait la situation.
- Si vous appelez gagner au prix d'un destroyer « maitriser la situation » …
- Oui, mais nous avons passé, nous avons gagné.
- Ouais, j'ai seulement décapité deux têtes de droïdes commandant, ce qui, au finale, vous a épargné plusieurs chasseurs et clones.
Ahsoka ne parlait pas, celle-ci ressentant diverses émotions en même temps. Elle était reconnaissant oui, mais elle n'aimait pas la façon dont Kairos lui racontait cela. Normalement, il n'intervenait pas seulement pour donner un coup de main. Ahsoka ne répondit rien ne comprenant pas le comportement de son ami.
- Tu ne me remercies pas ?
Kairos était là à attendre devant elle à lui sourire. Ahsoka pris un moment et camoufla ses émotions contradictoires reprenant un ton de jeu.
- Oh… Tu l'a fait pour toi, juste pour impressionner, pour m'impressionner moi, car tu n'a personne d'autre auquel de te venter…
Ce fut au tour de Kairos de devenir légèrement plus sérieux.
- Non j'ai fait cela pour t'aider, je pensais que tu appréciais mon aide ?
- Ouais, mais… pas comme ça.
- Pas comme ça ? dit Kairos interrogatif.
Ahsoka cherchait la source de son problème avec l'intervention de Kairos, mais ne trouvais pas ce qui l'irritait.
- Je… Je ne sais pas, c'est juste… bizarre. Mais bon, laisse moi devinez pourquoi tu es ici, tu me voir normalement juste pour pleurnicher ou pour essayer de m'humilier, donc tu viens pour me rappeler ma défaite sur cette planète, il y a quoi… un an ? Merde que le temps passe vite…
- Non je ne suis pas venu pour te rappeler ça, mais pour te rappeler ce qu'on a fait après.
Ahsoka se souvenu qu'ils avait discuter de stratégie pendant plusieurs heurs. Elle se souvenu aussi qu'ils avaient couché dans la même chambre, quelque chose qu'ils n'avaient jamais fait depuis. Elle se ressaisit.
- Ah, tes fameuses leçon… mais je suis en combat alors ça peut attendre tu ne crois pas.
- Bien au contraire, j'ai observé les stratégies de maître Plo Koon… terrible, de terrible choix stratégique qu'il devra surement rectifié au cours de la campagne, commençant avec une erreur d'interprétation d'information. Vous auriez du bombardé les positions ennemis de l'orbite, cela aurait fait votre travail bien plus facile…
- Hein ? Kairos, il y a des civiles !
- …De l'autre coté de la montagne. Comme je l'ai dit, mauvaise interprétation de l'information, des tirs précis sur les canons vous aurait faciliter la vie sans mettre en vie qui que ce soit.
- T'a fini de râler, dit Ahsoka, légèrement amusé, légèrement impressionné par le savoir militaire de son ami, mais aussi légèrement déstabilisé par la scène étrange de son ami.
- Aussi, bien que divisé vos forces en trois était plus sécuritaire, vous auriez pus sans problème faire une attaque unilatéral, qui aurait peut-être mieux fonctionné, car les commandants droïdes ne sont pas inventif et n'aurait pas utiliser les canons anti-air sur vos forces, donc vous avez surestimé vos ennemis une erreur mineur. Par contre, je dois dire que vos tactiques et les tiennes en particulier son excellente.
- Vraiment ?
- Ouais, niveau déploiement des troupes, c'est impeccable. Avancer en colonne témoigne que tu as appris de ta première bataille. Le placement de ton artillerie est une super idée. Placer en croix les hexapodes pour créer une brèche dans la falaise, du pur génie, surtout comparé à Anakin qui fait monter ses AT-TE sur la paroi, une idée dangereuse, mais bonne si le commandant droïde n'est pas préparé. Mais j'ai vu tes plan pour ton attaque en petite flèche, mais, bon cela me fait vraiment penser au style de ton maître qui est peu recommandable pour se type de mission. La formation est très bonne, mais planifier d'aller de l'avant est une perte de temps et de ressources, tu devrais rester pour défendre tes clones… surtout qu'ils sont expérimentés. Et tu devrais…
- Kairos, n'interfère pas dans ma mission, dit elle avec un sourire, mais étant légèrement frustré.
- Que… quoi ? dit Kairos sortant de son analyse militaire.
- N'interfère pas dans ma mission… ok je vais pas te botter le cul cette fois-ci, mais je peux bien te laisser faire tes commentaire, ok, d'accord. Mais ne me dit pas quoi faire.
- Je…
- Ouais, mais non Kairos. T'as le bol de m'arrêter au milieu d'une bataille, pour venir te venter sous prétexte de « m'aider », pour ensuite me corriger et me dire quoi faire. Nada mon cher, tu va pas faire comme mon maître et me tenir la main par tout où je vais tout en te présentant comme tu est meilleur, toi. Alors, s'il te plait, garde tes « recommandation » pour quand je suis d'humeur, compris monsieur ?
Ahsoka vu Kairos et fut satisfait de le voir intimidé. Elle avait fait passer son point.
Mais elle venait de mettre le point sur ce qui l'avait rendu mal à l'aise à propos de son intervention : il était là comme pour la surveiller en montrant qu'il savait mieux qu'elle. Cela la faisait rappeler son maître qui pouvait être si frustrant, celui-ci pensant qu'il savait ce qui était le meilleur pour elle. Ahsoka avait déjà assez d'un Anakin, qu'elle n'en voulait pas un deuxième. Néanmoins, elle savais qu'il n'avait que de bonne intention, le ventage de Kairos n'était jamais sérieux et il s'était promis de ne rien se cacher, donc si Kairos l'aidait sans qu'elle ne le sache, elle attendait de lui qu'il lui dise.
- Donc euhm… je…
- On se reverra à notre prochaine séance d'entrainement jeune homme, tu peux maintenant disposé.
Ahsoka devait se l'avouer que c'était l'un de ces plaisirs coupables que de malmener son ami ainsi, le voir sans sa belle face de petit connaisseur.
Elle réexamina Kairos qui était toujours surpris par ce qu'elle venait de lui dire, puis elle sentit une genre de envie de le… elle se contrôla ne sachant pas exactement ce qu'elle avait voulu faire.
- Ok, d'abord, 5, 4, 3, 2, 1…
- CHAAAAARGEZ !
Après que le temps est repris son écoulement normal, Ahsoka menas ses clones dans la base séparatiste et la mission fut un succès. Notamment, l'attitude agressive d'Ahsoka qui avait décidé de charger vers le commandant clone avait sauvé la vie de plusieurs clones, ce qui confirma qu'Ahsoka avait bien choisi d'être offensive, plus tôt que défensive comme Kairos lui avait demandé. Même Anakin la félicita, non pas sans dire que cela avait été une manœuvre dangereuse et bla, bla, bla…
Mais le combat était loin d'être terminé, une semaine et peut-être plus de combat s'annonçait ardue. Il leur restait six avant-postes remplie de droïdes à neutraliser pour pouvoir contrôlé la région. La tâche s'annonçait longue et difficile, mais c'était ce qu'Ahsoka savait faire, donc elle le ferait à sa façon sans quelqu'un pour lui tenir la main.
Kairos était dans un luxueux appartement dont il avait figé les propriétaires dans le temps, au milieu de la capitale de Scipio. Il finissait de mémoriser les plans de la banque. Il avait passé les dernières heures à étudier en profondeur une dizaine de plan schématique et holographique du complexe banquier des Muuns. Bane était dans la salle aussi, lui, Robobino, un respectable slicers Patrolien, et Todo le droïde de Bane spécialisé dans plusieurs domaines dont l'infiltration et le piratage.
Évidemment eux non plus ne seraient pas payés, Kairos effacerait leur mémoire une fois la mission achevée. Kairos libéra Bane et ses acolytes.
- J'ai mémorisé tout.
- Hein… j'en doute, dit Bane sceptique.
- Cela fait 4 heures et 53 minutes que j'observe les plans dit-il en indiquant sa montre qui affichait le même temps. Je les ai mémorisé, croyez moi.
Bane siffla et inclina son chapeau faisant une sorte de révérence.
- Alors la prochaine étape du plan est d'entrée.
- Comme prévu, il n'y a aucune porte verrouillée jusqu'à la salle du Conseil des Cinq et la voute, dit Todo, qui avait trouvé les plans de la structure.
- Donc, si je comprends ta manière de fonctionner, on ne fait qu'entrer par la porte de devant jusqu'au Conseil ? demanda Bane.
- C'est exact.
Il ricana.
- Et bien, les cinq directeurs y sont tous réunis en ce moment. C'est trop facile, ça enlève quasiment tout le plaisir de la chose.
- Un mince prix pour un tel travail.
Bane, Kairos et les deux hackers se dirigèrent vers la voute de la banque qui était dans la même salle que le Conseil des Cinq. Il y avait beaucoup de gardes sur le chemin, mais ils étaient tous figés dans le temps, ce qui rendait l'activité de s'infiltrer dans la plus importante banque de la galaxie une promenade de santé.
La porte automatique du Conseil s'ouvrit et Kairos y entra en premier. Au centre de la pièce se tenait un représentant de l'union Techno, devant lui un arc avec les visages des cinq directeurs de la banque et de Scipio. Les autres cambrioleurs entrèrent.
- Suivez-moi et faites comme moi.
Kairos monta les marches vers les genres de bureau des directeurs. Il pris le sièges de l'un et le déplaça, comme si celui-ci pesaient une plume. Et de cette façon, il emmena avec lui un des directeurs du Clan Banquier Intergalactique devant la porte de la voute. Il retourna devant le groupe et leur dit :
- Ne touchez pas au directeurs, ne faites que trainer une partie de leur siège.
Il se tourna vers le droïde.
- Toi, arrange toi pour ne pas voler, trop haut, il te suivra dans les airs sinon.
- Mais… cela défi toute les lois de la physique, dit le robot émerveillé.
- Le temps fige les lois de la physique, mais cela ne veulent pas dire qu'elle cesse d'exister.
Les deux hackers, Bane, et Kairos déplacèrent les directeurs restant et les placèrent en ligne devant la porte de la voute.
Kairos aurait bien voulu entrer la voute sans déranger les directeurs, mais cette porte était résistante aux armes les plus avancer, même les sabres lasers Jedi.
Kairos regarda les cinq directeurs qui ne savaient pas à quoi ils s'attendaient. Ces êtres corrompus qui profitaient de cette guerre, qui profitaient de la souffrance de millions de gens. Un jour il reviendrais leur parler, un jour ce seront les Fils de l'Harmonie qui contrôleront les banques. Et ceux-ci ne contrôleront plus la galaxie, le sénat et les sénateurs. Il s'assurerait que les banques cessent leurs pratiques déloyales, sales, anti-démocratiques et avares. Ce jour viendrait, mais il n'était pas encore prêt. Pour l'instant il dérobait ce qui leur appartenaient, c'est à dire l'argent de la galaxie.
- Bane à toi l'honneur.
Les cinq directeurs prirent vie.
- Que… quoi ?
- Comment !
- …et les taux d'intérêt…
Bane tira deux fois pour effrayé et attirer l'attention des cinq directeurs.
- Messieurs, pas la peine de paniquer, vous êtes mes otages pour l'instant.
- Comment osez vous !
Bane tira, un laser frôla l'oreille de l'un des directeurs.
- Fermez là et écoutez moi. Rien ne vous arrivera de mal, si vous coopérez, compris ?
Les cinq directeurs voyaient bien qu'ils étaient encerclé et seul. Personne, aucun garde, aucun droïdes ne viendraient à leur secours. Le silence oppressant leur disaient de ce taire et d'écouter.
- Parfait, dit Bane satisfait. Ne tentez rien d'héroïque et suivez nos instructions.
- Nous te connaissons Bane, tu ne t'en tireras pas si facilement.
- Oui je connais la chanson.
Bane fit un signe à Kairos et tira dans le torse du directeur lui ayant adressé la parole. Celui-ci gémit un instant, mais le moment d'après, alors qu'il enlevait ses mains du trou le perçant une seconde auparavant, il n'avait plus rien.
- La prochaine fois tu mourras pour de vrai, compris ?
Le directeur ne dit rien.
- Ouvrez la voute, dans l'ordre appropriez s'ils vous plait.
Les directeurs se regardèrent un moment.
- Exécutions ! cria Bane.
Kairos prenait des notes mentales du processus du chasseur de prime, pendant que les directeurs se mélangeaient pour se mettre en position d'ouvrir la porte de la voute. La façon dont il s'y prenait pour intimider les banquiers était plus efficace que la sienne, comme il l'avait cru. Le chasseur de prime était un professionnel.
- Ouvrez la porte et vous serez tous épargné. Allez !
Kairos délimita une zone imaginaire comportant la porte et le générateur dans les murs et rétablit son écoulement du temps. Il espérait que ses directions mentales seraient suffisante après qu'il ait autant étudier les plans de la voute.
Les directeurs se donnèrent un dernier regards et appuyèrent sur les détecteurs ultrasensible.
Alors que la porte de la voute s'ouvrait, Kairos chuchota à Bane.
- Ça aurait été plus simple, si on aurait pus couper leurs mains.
- Tu parles, dit Bane pensant de la même façon. Tant que tu t'assures qu'ils oublient tout.
- Ne craint rien.
La porte de la voute fini par s'ouvrir et les directeurs reculèrent intimider, se retournant pour voir leur capteurs.
- Nous allons avoir besoin des mots de passe administrateurs, dit Robobino.
Bane qui pointait son pistolet vers les directeurs, fit un signe vers Todo.
- Dites à voix hautes les codes pour que Todo l'entendent. Toi en premier, dit-il en pointant le directeur semblant le plus craintif.
Celui-ci déglutit.
- H2JK940R7VBFYXU5
Bane pointa le deuxième
- Q0Z9VLENR7FJS1AM
Bane pointa le troisième. Celui-ci hésita une fraction de seconde.
- Inutile de vous rappeler que si vous nous donner le mauvais code, nous vous tuerons lentement et douloureusement. Parle maintenant.
- A38AJV4T0L6EUQPE
Les deux autres directeurs firent de même.
Todo analysa les codes.
- Dans quel ordres faut-il les rentrer messieurs ?
Aucun directeur n'osa ouvrir la bouche.
- Toi, parle, dit Bane pointant l'un d'eux.
- La même ordre dans laquelle on a ouvrit la porte…
- Merci messieurs, dit Todo se tournant vers Bane et Kairos. Ce code, vous n'avez pas idée du nombre d'année nécessaire à le pirater, cela dépasse l'âge de l'Univers.
Kairos figea les directeurs et la porte dans le temps.
- Bien, Bane reste ici avec nos deux slicers. N'entrez pas dans… en fait…
Kairos figea le groupe dans le temps. Il entra dans la voute, découpa le lieu dans son esprit, suivit les couloirs de maintenance jusqu'au générateur intérieur, sortit à l'extérieur et descendit jusqu'au générateur extérieur continuant à tracer un dessein imaginaire dans sa tête. Une heure après avoir fait le tour de l'installation, il traça la zone imaginaire dans sa tête et décida de rétablir l'écoulement du temps dans cette zone. Il vu les générateurs extérieurs prendre vie et fut satisfait.
Il retourna à la cours extérieur qui était à quelques mètres de l'entrée du Conseil des Cinq. Là bas il rephasa le vaisseau amiral d'Hondo qui l'entendaient depuis quasiment une demi-journée. Maintenant rephaser, il voyait le vaisseau et rétablit l'écoulement de son temps.
Kairos s'arrêta pour contempler comme cette mission était l'ultime démonstration de ses pouvoirs. Ceux-ci lui permettaient de faire l'impossible, dérober la banque intergalactique sans que personne ne s'en rende compte. Il créait des zones complexes comme il n'en avait jamais créé auparavant, il ralentissait le temps d'une zone et la déphasait en même temps. Il s'impressionnait lui même, il commençait à comprendre ce que son autre lui avait dit, que la Force le craignait… ses pouvoirs temporels semblaient lui accorder un pouvoir quasi illimité.
La porte du vaisseau d'Hondo s'ouvrit finalement et Hondo en sortit.
- Kairos ? cria-t-il d'en haut. Où est passé le soleil ?
Kairos rit, puis l'idée qu'il pouvait faire disparaître le soleil pour quelqu'un, qu'il pouvait le faire disparaître complètement l'épouvanta. Le temps… le temps était vraiment plus grand que la Force. Un frisson le parcouru.
De nouveau devant la voute, Kairos libéra Bane et les slicers, il créa une bulle assez grande pour contenir la salle, mais qui excluait les directeurs et l'embrasure de la porte. La voute semblait toujours figer dans le temps, mais lorsqu'il eu fini de déplacer les directeur de devant la porte, il relia les deux bulles de temps, l'un entourant la salle rempli de pirate et de chasseurs de prime, l'autre entourant l'ordinateur centrale de la voute. Soudainement celui-ci sembla prendre vie, les lumière des terminaux commençant à bouger naturellement.
- Hondo rassemble tes hommes.
Hondo cria des ordres et les trente pirates laissèrent de coté les trente containers de puce de crédit vide.
Les pirates avaient déjà été débriefé en partie par Hondo, mais il fallait répéter quelques instructions. Hondo ayant prévu que l'un de ces pirates aurait déjà subtiliser une des puce de crédit, l'invita à aller devant les pirates à coté de Kairos.
- Bon les gars, écoutez moi bien, parce que je ne répèterais pas deux fois. Notre employeur ici à un épée laser et il se fera un plaisir de vous tranchez vos mains, vos jambes et vos couilles si vous ne respecter pas ses règles compris ?
La plus part des pirates grognèrent et rigolèrent, ne prenant pas au sérieux la menace.
- Première règle, cria Hondo. Ne prenez pas de puce de crédit vide !
Kairos décapita le Weequay devant lui.
- Comme vous le voyez, continua Hondo, Vonk ici à voler une puce de crédit. Vonk est stupide et il est mort. Ne faites pas comme Vonk, soyez intelligent et écouter les règles.
Les pirates Weequay s'agitèrent, terrifié de ce qui venaient d'arriver. Alors que certain d'entre eux allait protester, Vonk était redevenu normal.
- Euh… pourquoi vous me regarder comme ça ? dit Vonk devant les yeux ahuri des Weequay.
- Deuxième règle, continua Hondo. Ne prenez pas de puce de crédit rempli !
Kairos décapita Vonk une deuxième fois.
Cette fois-ci les pirates lâchèrent des « Oh! »
- Vonk pensait pouvoir s'en tirer en volant les crédits de notre employeur. Vonk est con, ne faites pas comme Vonk et vous ne finirez pas comme Vonk.
La tête de Vonk y se replacer sur sa tête.
- … Non, mais sérieusement, est-ce que j'ai quelque chose sur la face ? demanda Vonk complètement inconscient de la situation.
- Troisième, quatrième et cinquième règle. Vous travaillez vite, vous ne touchez à rien que vous n'avez pas été dit de toucher et vous ne vous ne mutinez pas.
Une pile d'arme apparue à coté de Kairos et il décapita Vonk.
Les pirates s'alarmèrent voyant que leur armes étaient disparu de leur ceinture.
- Vonk a essayé de voler notre butin pour lui seul. Vonk est vraiment, mais vraiment stupide et il est mort. Ne suivez pas l'exemple de Vonk, soyez de bon pirate et je vous garanti que vous recevrez un million de crédit chacun, après que nous aurons bus pendant trois nuit d'affiler.
- Ouéééé ! cria la bande d'Hondo.
- Alors, prêt à vous faire un pactole les gars cria Hondo.
- Oui chef !
- Alors suivez moi avec ces caisses.
Kairos regarda les pirates s'empresser de prendre les caisses de puce de crédit pour les apporter dans la voute. Il se tourna vers le capitaine pirate.
- Merci Hondo et ne tente pas de voler des puces comme Vonk, dit-il en lui faisant un clin d'œil.
Hondo ne fit que ricanez comme réponse, il se tourna vers ses gars et cria :
- Plus vite que ça !
Kairos se tourna vers le corps de Vonk pensant le faire disparaître, mais ne le fit pas tout de suite.
Kairos joignit Bane et les slicers.
- Bon, vous savez ce que vous avez à faire. Déverrouillez tout les comptes, tout ceux ayant plus d'un million de crédit et autorisez les transferts. Aider les pirates à identifier les comptes avec des milliards et remplissez les 10000 puces. Rapportez moi toute chose que vous trouvez anormale, dit-il au hacker.
- Compris dit Robobino entrant dans la voute.
Todo, après que Bane lui ai fait signe d'y aller suivit Robobino.
- Bane…
- Je sais… je vais surveiller tout le monde, pour que personne face quelque chose de con. Même ton ami Hondo.
- Tu es sûr que tu ne veux pas plus de crédit ?
- Oui, assure toi juste de ne pas oublier le petit service que je te rends aujourd'hui.
Quand tout les pirates, Hondo, les deux hackers et Bane entrèrent dans la voute, Kairos s'arrêta devant l'entrée de la voute. Ce serait long… très long de remplir les 40 000 puce de crédit. Mais pour lui, ce serait rapide.
Kairos pris sa monte et regarda Bane de l'autre coté de l'entrée, dans la voute.
- On se voit dans une heure.
- À dans une heure, magicien.
Kairos imagina l'écoulement du temps s'accéléré dans la zone qu'il avait tracé mentalement. Il activa sa montre. Rapidement, il vu les pirates dans la voute devenir des images flou, bougeant de terminaux en terminaux. Vidant et remplissant des caisses, montant et descendant le long des rangées de milliers de compte bancaires. Tout semblait bien se passé. 60 secondes plus tard, pour lui, 60 minutes plus tard pour eux, Kairos rétablit l'écoulement du temps.
Bane était devant lui avec Todo.
- Tout c'est bien passé ?
- Ouais, deux pirates con comme Vonk, mais sinon tout va bien. On est à environ 12000 puces.
- J'ai aussi trouvé des comptes secrets dans lequel les directeurs versaient d'importante somme d'argent provenant de tous les autres compte, dit Todo. Six comptes, cinq appartenant aux directeurs de la banque et un autre appartenant au seigneur Sidious. Plusieurs autres liés aux chanceliers et ses divers alias.
- Videz les et garder les informations en mémoires.
- Vous êtes sûr que c'est sage de voler d'un seigneur Sith dit Bane.
- Ce sera le problème des directeurs, pas le nôtre.
- Bien, dit Bane, convaincu, mais avec peu d'entrain. À dans 1h.
- À dans 1h.
Une autre minute passa.
- Des problèmes ?
- Non, rien, dit Bane une heure plus vieux, à part des pirates qui ont pissé dans un des coins de la voute.
Hondo était là cette fois là.
- Hey Kairos, tu ne voudrais pas me passer une bouteille, ça commence à être long.
- Désolé Hondo, j'ai pas de bouteille.
- Ah, zut alors.
Bane attira l'attention de Kairos.
- Ça devrait nous prendre une dernière heure pour terminer.
- D'accord.
Cette troisième fois, Kairos sentit quelque chose d'étrange. Il sentit quelque chose… comme la Force, comme si un être sensible à la Force était devant lui, mais qu'il était partout, que la voute elle même était une perturbation dans la Force. Cette impression ne dura qu'une demie seconde et Kairos ne sentit plus rien. Il commença à se demander si ses sens lui jouaient des tours quand il jouait avec le temps ainsi, mais puisqu'il ne sentit plus rien, il se concentra pour finir la mission avant.
Une minute plus tard, tous les pirates tenaient leur caisse de crédits, prêt à quitter la voute.
Kairos libéra le passage et ceux-ci, Hondo à leur tête, commencèrent à se diriger vers leur vaisseau.
- Aller, les gars, dès qu'on aura fait ce voyage vous pourrez boire tout autant que vous voulez.
Bane sortit de la voute avec les deux slicers.
- Rien n'a été laissé derrière à part l'urine des pirates.
- Ce ne sera pas un problème.
- Les corps des deux pirates sont juste là, dit-il en pointant derrière lui.
Kairos les dévisagea et d'un mouvement de main inversa le temps et les ramena en vie, il y a exactement trois heures.
- Hein… que… quoi.
- Retournez vite au vaisseau et apporter la pile d'arme là-bas dit Kairos.
Les pirates hésitèrent un instant, mais suivirent son ordre.
Kairos imagina alors la zone de la voute et du générateur reculer trois heures dans le temps, et figea la zone ensuite. Tout devrait être rephaser, maintenant.
- Robobino et Todo, aider les pirates à ramener les armes aux vaisseaux, s'il vous plait.
- Mais, ce n'est pas pour ça que… dit le petit robot montrant ces minuscules mains.
- Arrête de chialer Todo.
Le droïde se la ferma et suivit Robobino qui lui ne trouvait pas que cette tâche supplémentaire comme étant déraisonnable au prix où on le payait.
Kairos s'avança vers la pile d'arme et réanima le corps du Weequay mort à coté.
- Vonk, rapporte les armes au vaisseau et je te paye de la Vodka.
- D'accord chef.
Celui-ci accepta sa nouvelle responsabilité avec joie.
Bien vite, tous les pirates se rendirent au vaisseau, quittant la salle du Conseil des Cinq. Bane et Kairos marchèrent ensemble vers le vaisseau.
- Je dois l'avouer, c'est quelque chose de cambrioler la banque intergalactique sans qu'aucun de ses Muuns ne s'en aperçoivent, dit Bane. J'ai fait les calculs, ça te fait plus de 1000 milliards de crédit.
- Impressionnant n'est-ce pas, dit Kairos.
- Hein, grogna Bane. Je ne pensais jamais dire ça, mais est-ce que cela ne risque pas de… planter l'économie de la galaxie ? Ce devrait t'importer à toi et ton organisation non ?
Kairos ricana alors qu'il rejoignait le vaisseau sur la zone d'atterrissage improvisé.
- Tu sais ce que feront les directeurs quand ils remarqueront que tout l'argent a disparu ? Ils ne feront que régler les compteurs, ils créeront l'argent manquant. Ils penseront que c'est un problème technique, car rien d'autre ne peux justifié un tel retrait. Tout reviendra dans l'ordre, mais j'aurais des fonds illimités que je dépenserais avec prudence. Alors ne t'inquiète pas pour la galaxie, ton argent continuera d'avoir une valeur.
Bane et Kairos regardèrent le dernier Weequay entrer dans le vaisseau. Kairos se concentra et recula l'univers, sauf lui, Bane et le vaisseau, d'environ quatre minutes dans le passé. Tout devrait s'avoir rectifié.
- Et bien, monsieur Ananke, commença Cad Bane, ce fut une des missions les plus facile de ma carrière, mais celle qui m'a le plus rapporter. Si vous chercher un chasseur de prime pour des primes plus orthodoxe, alors vous pouvez comptez sur moi, mais si c'est pour un autre de ces bizarres de cirques et bien… j'aimerais évitez d'entendre ce silence encore une fois.
Kairos fut surpris de ce que venait de dire Bane. Kairos, lui avait développé un certain problème avec le silence accompagnant ses arrêts de temps, mais c'était parce qu'il avait vécu des mois seul dans ce genre de moments. Bane lui n'avait que passé trois heures dans une voute remplis de pirate. Les questionnements de Kairos s'interrompirent quand Bane lui tendit la main.
- Mais, ce fut pour le moins intéressant de travailler avec vous.
Kairos s'en alla pour serrer la main de Bane, puis il entendit Hondo crier :
- Vous embarquer ou quoi ? On veut aller boire un coup !
Quand les doigts de Kairos frôlèrent Bane, il sentit la même chose qu'il avait sentit quelques minutes auparavant, la genre de présence de Force qu'il avait perçu dans la voute. Il reçu un choc qui le fit revoler quelques mètres dans les airs, une force invisible l'ayant tout juste frappé sans préavis.
