Disclaimer : Les personnages de Final Fantasy 7 appartiennent à leurs concepteurs, je ne fais que les emprunter le temps d'une fiction.
Avertissement : cette histoire est la suite directe du Temps des gardiens.
Le temps du renouveau
Chapitre 45
An 2012
"Il ne doit pas savoir." intervint Bran."Kael avait été très clair à ce sujet, s'il devait lui arriver quelque chose pendant la grossesse de son fils, il ne voulait pas que ce dernier sache, pour ne pas risquer que l'enfant à naître en souffre. S'il vous plaît, n'allez pas à l'encontre de sa volonté."
Karion n'était pas tout à fait à l'aise avec cette demande, mais il n'osa pas protester. Il était partagé entre l'impression d'être en train de trahir Vincent, et celle de le protéger.
- Quelque chose ne va pas ? Questionna finalement Vincent en le regardant d'un air soucieux.
- Non, tout va bien, c'est seulement que ces hurlements m'ont fait penser à de mauvais moments. Répondit Karion avec prudence.
Vincent le regarda avec perplexité, puis se rapprocha et l'enlaça.
- Je suis certain qu'ils vont cesser... murmura l'immortel aux yeux rouges.
Karion approuva, la gorge serrée par le remords.
Sephiroth les observa sans bouger de sa place, allongé sur les draps, appuyé sur un coude, il laissait son regard courir de l'un à l'autre.
Il avait le sentiment que Karion ne disait pas la vérité, mais il ne le releva pas.
oOo
Kael rouvrit les yeux sur un décor inconnu. Un plafond métallique s'étalait au dessus de lui, il était couché sur un lit étroit, confortable, mais à peine assez large pour sa stature. Il resta un moment immobile, essayant de comprendre... il était bien trop tôt pour qu'il se souvienne... et surtout, il n'avait pas l'impression d'être revenu à la vie comme cela aurait se faire...
- Revenu à vous ? Cela a été plus rapide que je le pensais. Dit une voix à sa droite. Tournant la tête, il découvrit un homme à l'épaisse chevelure blonde dont le regard bleu et brillant le fixait.
Kael cilla, même si l'homme lui était familier, il savait depuis longtemps qu'il était sur le sol de Gaïa, il n'avait encore jamais eu l'occasion de le rencontrer, il n'avait fait que ressentir son existence sa présence endormie pendant des siècles. Le voir éveillé avait quelque chose de troublant. Plus troublant encore était ce qu'il dégageait, sa présence était plus que familière, il y avait quelque chose en lui qui rappelait Chronos.
- Vous êtes Arieh Shinra... celui à l'origine de cette famille... murmura t'il d'un ton troublé.
- J'ai cet honneur en effet. Sourit l'homme.
Kael se redressa avec lenteur, évaluant son état. Son corps semblait être comme il l'était avant que Hélas s'en prenne à lui, à une différence près, il ne se sentait plus épuisé.
Il avait aussi une impression étrange... avant de rouvrir les yeux, il avait cru ressentir l'énergie de son père, avait senti sa main se poser sur sa tête, pour lui caresser les cheveux comme il le faisait lorsqu'il était enfant.
Arieh évitait son regard, luttant contre l'essence du dieu qu'il abritait, ce dernier l'avait poussé à agir, il ne lui avait laissé aucun autre choix.
Non... en vérité, cela avait été bien pire... lorsque le särne noir avait tué Kael, il avait ressenti la douleur de ce dernier comme si elle était sienne. L'espace d'un instant, submergé par la souffrance, il n'avait rien pu faire d'autre que de l'endurer, avant que le dieu ne se révolte contre ce qui arrivait à son enfant et agisse pour le sauver, rassemblant son essence avant qu'elle ne se disperse et reconstituant son corps.
Cet effort lui avait coûté beaucoup et il luttait autant pour masquer le trouble persistant du dieu et sa propre faiblesse.
Il s'efforçait de ne pas perdre de vue que Kael n'était pas l'un de ses fils, qu'il était celui du dieu... cela devenait de plus en plus difficile.
Kael cilla nerveusement, à nouveau il ressentait fortement la présence de son père, cela en était troublant, presque angoissant...
- Qui êtes vous ? Qui êtes vous vraiment ? Pourquoi est ce que je ressens l'énergie de mon père à travers vous ?
Arieh fut agité d'un long frisson.
- Peut être parce que j'ai fait l'erreur de lui accorder ma confiance et de lui servir de réceptacle il y a longtemps... je ne savais pas que cela finirait par me coûter le prix fort... votre père est en train de me dévorer lentement... murmura t'il avec une rage contenue.
Kael frissonna, ouvrit la bouche pour protester que son père ne ferait jamais une chose pareille, mais se ravisa.
La douleur d'Arieh était nettement perceptible, son amertume et sa crainte se dessinaient en dessous, lui parvenant par intermittence, comme si quelque chose d'autre interférait, quelque chose qui était peut être en lien avec son père...
- Je suis désolé... murmura t'il.
Arieh se tendit, il se retourna lentement, pour lui faire face, ses yeux bleus étincelant de fureur et de douleur.
- Vous êtes désolé... mais vous êtes désolé de quoi au juste ? Que votre père se soit servi de moi pour se faire une sauvegarde en cas de besoin ? Qu'il ait profité de mon état de faiblesse, de ma détresse alors que mon meilleur ami se mourait sur un lit d'hôpital ? Qu'il m'ait fait miroiter le salut pour mon ami, des pouvoirs et une longue existence ? Oh, il a tenu parole, mon ami a survécu, j'ai eu les pouvoirs et le reste... et au final, je suis là, et la plupart de mes enfants et des enfants de mes enfants ne sont plus... tous morts, enterrés dans un monde si lointain que je n'y retournerai jamais... de cela aussi vous êtes désolé ?
Kael inclina la tête, toute la détresse qu'exprimaient ces mots l'avait frappé de plein fouet. Il était désemparé. Même s'il avait rêvé retrouver son père un jour il ne voulait pas que cela se fasse au détriment de cet homme.
Malade de sa propre impuissance il se mura dans le silence.
L'esprit d'Iqal se manifesta, tentant de calmer Arieh, ce dernier soupira et se passa une main tremblante sur le visage. S'en prendre à Kael était facile, mais ne changeait rien... il n'y était pour rien dans les actes du dieu.
Un moment s'écoula, sans qu'aucun d'eux ne parle. Iqal s'était retirée, satisfaite de voir Arieh plus calme.
- Je n'ai sans doute pas le droit de me plaindre... j'ai obtenu ce que je voulais, mon ami a survécu... murmura Arieh. Même si depuis je l'ai malgré tout perdu... qu'il a abandonné son corps et est devenu un cristal... j'espère encore qu'un jour, peut être... il reviendra... que je pourrai à nouveau le serrer dans mes bras. J'ai eu des frères et sœurs, ils sont peut être encore en vie... mais aucun d'eux n'a été aussi proche de moi que lui.
Kael comprenait ce qu'il pouvait ressentir, lorsque Riwan s'était sacrifié, qu'il l'avait perdu pour un temps, il avait ressenti la même chose.
- Comment se nommait votre ami ?
Arieh serra les dents sans répondre. Même au bout de toutes ces années, il n'avait pas envie de le dire. Le nom de celui qu'il avait perdu n'appartenait plus qu'à lui. Le prononcer encore lui était bien trop douloureux.
La nostalgie de ce lointain passé lui serra le cœur... avoir aperçu Sephiroth l'avait ranimé plus qu'il ne l'aurait voulu. Comme lui, il avait des cheveux argentés, et même s'il les laissait libres au contraire de Markham qui les gardait nattés, il y avait tout de même des similitudes. Comme Markham Sephiroth était un combattant, qui utilisait une épée...
Arieh soupira.
Manier une épée lui manquait aussi... il y avait si longtemps qu'il n'avait plus eu d'arme en main... Il n'y avait rien sur Gaïa qui soit l'équivalent des tournois de son monde, du moins il n'en avait pas le souvenir.
Il se secoua pour réprimer sa nostalgie mal venue. Il avait mieux à faire pour l'heure.
- Les särnes ont pleuré votre mort... je crois qu'il vaut mieux ne pas les détromper pour le moment. Cela vous laissera la possibilité d'agir sans que personne ne vienne vous gêner.
- Je doute de passer inaperçu sur le sol de Gaïa.
- Vous le serez ici. Rétorqua Arieh paisiblement.
- Vous me proposez de rester dans votre domaine ?
- Si cela vous convient... vous êtes chez vous ici après tout, puisque je suis l'ombre de votre père en quelque sorte. Murmura Arieh.
Il se détourna et quitta la pièce.
- Faites ce que vous voulez. Vous pouvez aller partout, mais ne touchez pas les cristaux.
Une fois seul Kael hésita sur la conduite à tenir. Il n'aimait pas trop se dissimuler, mais Arieh avait raison, il serait plus libre ainsi.
Au bout d'un moment, la porte se rouvrit sur un autre homme. D'apparence jeune, vêtu de bleu, il avait les cheveux blancs et des yeux d'une étrange couleur orange.
- Je suis Servant, mon maître m'a dit de me présenter à vous et de vous servir également.
Kael le considéra avec perplexité. L'arrivant dégageait une énergie étrange... qu'il ne parvenait pas à analyser. Il semblait humain, mais son énergie n'avait rien d'humaine, ce n'était pas non plus un särne, ni aucune créature connue de lui.
- Qu'êtes vous donc ? Questionna t'il avec curiosité.
- Je suis un androïde de classe 7. répondit Servant avec docilité.
Kael ne savait pas trop ce que pouvait bien être un androïde de classe 7, mais il ne voulait pas avouer son ignorance à ce sujet. Il se contenta de hocher la tête, ce qui ne le trahissait pas.
- Donc, vous êtes censé m'obéir ?
- Dans le domaine de mes capacités et si vos demandes sont raisonnables. Répondit Servant.
- Je ferai de mon mieux pour qu'elles le soient.
- Dans ce cas, je ferai mon possible pour vous satisfaire. En attendant, j'ai quelque chose pour vous.
Kael le regarda avec surprise.
- Quelque chose pour moi ?
- Oui. Répondit Servant en lui tendant une sphère de métal.
Kael la prit entre ses mains et sentit le métal sombre, presque noir, se réchauffer au contact de sa peau. Servant le salua et le laissa seul.
Perplexe, Kael fit tourner la sphère entre ses doigts, ne sachant qu'en faire. Il n'avait pas la moindre idée de ce que cela pouvait bien être, ni pourquoi le dénommé Servant la lui avait donné.
Brusquement, un trait de lumière se mit à briller sur la surface lisse, puis d'autres suivirent et Kael entendit la voix de son père résonner dans son esprit.
"Charun, mon cher enfant... tu es enfin entré en possession de ce que j'ai laissé pour toi. Ce qui veut dire que tu as rencontré Arieh et Servant. Tu es donc prêt à affronter ce qui va suivre. Je suis vraiment navré qu'avant cela tu aies du subir ce que tu viens de vivre. Ce n'est pas de gaieté de cœur que j'avais donné cette mission à Hélas, mais je savais que de tous ceux à qui je m'étais lié, il serait le mieux à même de l'accomplir. Qu'il en avait la force et qu'il serait ensuite récompensé de son acte difficile. Ne lui en tient pas rigueur, ne le déteste pas, il ne voulait pas le faire, je ne lui ai pas laissé d'autre choix. Je lui ai promis quelque chose, une chose qu'il désire depuis toujours et qu'il obtiendra ensuite. Je crois que cela suffit pour un premier contact, je te laisse réfléchir et te reposer. Écoute Arieh, entend ce qu'il a à te dire et analyse ses propos, tu en tireras un enseignement précieux. Lorsque tu l'auras fait, je te parlerai à nouveau."
La sphère s'éteignit, redevenant un simple globe de métal sombre, seulement tiédi par sa chaleur corporelle.
Kael le serra contre sa poitrine, ému d'avoir été, l'espace d'un instant, à nouveau en contact avec son père. Il avait le cœur battant à tout rompre à l'idée qu'un jour prochain il entendrait à nouveau sa voix.
Des larmes d'émotion et de soulagement se mirent à rouler sur ses joues. Il n'était plus seul... il savait que tout ce qu'il avait fait, il ne l'avait pas fait en vain et il avait fait ce que son père attendait de lui, il ne l'avait pas déçu.
Il se recoucha, tenant toujours la sphère entre ses mains et se rendormit sans en avoir conscience.
Quelques minutes plus tard, Arieh entra sans faire de bruit, le considéra pensivement quelques instants, puis lui retira la sphère avec précaution pour ne pas troubler son sommeil. Il la déposa sur le meuble le plus proche du lit, la plaçant sur un support prévu pour elle, puis il tira une couverture sur le corps endormi de Kael et se retira.
Il était touché par les larmes qu'il avait vu luire sur les joues du dormeur, qu'il avait eu envie de sécher avec soin. Il s'était abstenu pour ne pas réveiller Kael.
Servant l'attendait un peu plus loin dans le couloir.
- Maître, est-ce qu'il est celui que vous attendiez ? Demanda l'androïde. Est-ce vraiment lui ?
Arieh hocha la tête pour toute réponse. Les yeux orange de Servant se fermèrent à demi. Il attendait cet instant autant que celui qu'il servait, mais par dessus tout, il était soucieux pour son maître, depuis que ce dernier était revenu, il le voyait devenir de plus en plus nerveux, il sentait son angoisse, sa tension, son impatience et sa crainte croissante. De par sa nature même il tendait à le protéger et à vouloir le soulager, mais il ne savait que faire dans ce but. L'arrivée de Kael lui donnait l'espoir que les choses s'arrangent, mais il ne pouvait se départir d'une légère méfiance. Pour l'heure, même si l'arrivant lui avait fait meilleure impression que Rufus Shinra, il préférait réserver son jugement en ce qui le concernait. Il était censé le servir certes, mais il avait pour mission principale de servir Arieh, c'était dans ce but qu'il avait été conçu et programmé, il n'avait pas l'intention de dévier de cette fonction.
Si le nouveau venu représentait une menace pour son maître, il n'hésiterait pas une seule seconde à utiliser tous les moyens dont il disposait pour l'empêcher de nuire.
Il se garda bien de prévenir Arieh, il ne voulait pas l'inquiéter inutilement. Il n'agirait que si la situation l'exigeait.
Arieh lui adressa un dernier regard, empli de lassitude, puis se détourna pour retourner auprès des cristaux dont il était également le gardien. Passer un peu de temps auprès d'eux l'apaisait toujours.
Il ne s'en approcha pas, ne voulant pas les troubler, se contentant de les regarder depuis le seuil de la salle.
Eux au moins étaient en paix... rien ne changeait, il n'y avait pas trace de mouvement, ni d'évolution de quelque nature que ce soit. Il en était à la fois soulagé et triste.
Iqal le rejoignit, sous sa forme lumineuse, réconfortante et frustrante à la fois.
Il lui adressa un pâle sourire, tandis qu'elle se tenait devant lui, le regardant avec tendresse et compassion.
"Garde espoir... tu dois continuer à te battre pour rester celui que tu as toujours été. Nous avons besoin de toi... Tes fils ne sont pas tous morts, tu le sais, Crystal n'est pas le seul survivant..."
"Je le sais ma belle, mais ils sont hors d'atteinte à présent, tu le sais aussi bien que moi... pour eux, je ne suis plus, sinon un souvenir."
Iqal secoua la tête en signe de refus de ces propos.
"Non. Je ne le sais pas. Si Crystal est venu à ton appel, d'autres le feraient aussi si tu les contactais. Tu ne veux pas l'admettre, voila la vérité."
Arieh grogna entre ses dents, avant d'hausser ses épaules.
"Ce temps là est révolu Iqal. Si je reprenais contact avec eux, ils voudraient que je revienne, que je reprenne ma place... je ne veux plus de cette vie. Contacter Crystal était sans risque, il n'a aucun contact avec mes autres enfants."
Iqal le regarda avec tristesse et se réfugia dans son cristal pour marquer son désaccord. Même si elle n'était pas la mère des autres enfants qu'il avait eu, il n'était d'ailleurs pas le père biologique de tous ceux qui lui avaient donné le nom de père, elle en avait élevé la plupart et elle tenait à eux. Ils lui manquaient beaucoup. Si elle ne tenait pas plus encore à son compagnon, elle aurait repris contact avec eux depuis longtemps.
Arieh grogna à nouveau, puis tourna les talons.
Il détestait se disputer avec Iqal, cela le mettait de mauvaise humeur autant que cela le rendait honteux. Il détestait avoir honte, c'était un sentiment déplaisant qui le rendait maussade.
Plus que ses fils, c'étaient les deux machines avec qui il avait vécu pendant très longtemps qui lui manquaient. Son majordome androïde, Alexis, et le premier des robot panthère jamais créé par des techniciens travaillant pour lui, son précieux Un.
- C'est vraiment adorable de votre part... commenta un intrus d'une voix ironique. Je suis ému qu'après tous ces siècles, et une nouvelle vie, vous pensiez encore à ceux que vous avez laissé derrière vous en prenant la fuite. Même si je suis quelque peu contrarié de constater que vous préférez vos machines à vos propres enfants.
Arieh se tourna vers lui, les sourcils froncés. Il détailla sans complaisance la chevelure blonde toujours en désordre, le visage à l'expression décidée, les yeux d'un bleu brillant, emplis d'une colère rentrée.
- Je constate que toi, tu es toujours en colère, après autant de temps...
- Non, je ne suis plus en colère en permanence, j'ai eu des dizaines d'années pour surmonter mes complexes enfantins et le fait que je ne serai jamais assez bien pour mon propre père. J'ai fini par admettre que j'étais tel que j'étais et que j'étais très bien ainsi.
- Je suis heureux de l'entendre, mon fils. Murmura Arieh. Mais que fais tu ici ? Comment as tu su ? Crystal ne t'en aurait pas parlé, vous n'avez jamais réussi à vous entendre...
- Je n'ai jamais réussi à m'entendre avec aucun de mes frères, en dehors peut être d'Andrew... c'est certain, et de tous, c'est votre parfait Crystal que je supportais le moins en effet, mais cela ne veut pas dire que je ne lui prêtait pas attention pour autant. J'ai toujours gardé un œil sur lui. Je savais que si vous étiez toujours en vie, vous finiriez par faire appel à lui. C'était tellement prévisible, et cela s'est produit, je n'ai plus eu qu'à le suivre.
Arieh sourit et hocha la tête.
- Je ne suis pas surpris que tu aies ainsi agi. Même si tu as mis une éternité à l'admettre, tu as toujours été le plus brillant de tous les fils que j'ai engendré. Tu es aussi celui dont la nature est la plus proche de la mienne. Je suis heureux de te revoir. Tu es venu seul ou ta délicieuse épouse Alexia est elle aussi sur le sol de Gaïa ?
- Alexia n'a pas voulu venir, elle considère que c'est une erreur de ma part de te rejoindre, que je ferai mieux de tourner la page et de poursuivre ma vie sans toi, comme tu le fais de ton côté sans nous. Mais même si une part de mon être est d'accord avec elle, le reste en est incapable. Ma nature, comme vous dites, m'a poussé à venir vers vous... et je suis certain que vous saviez que je le ferai. Vous saviez que je surveillerai Crystal, que je le suivrai et que je vous retrouverai. Ce que je ne sais pas, c'est pourquoi ? Pourquoi père ? Pourquoi aviez vous besoin que je vienne ici ? Est-ce à cause de ma nature ?
À suivre!