Disclaimer : Le monde de Teen Wolf appartient à Jeff Davis.

Note : Bonsoooooooiiiiiiir FanFiction ! Vous allez bien ce soiiiiiir ?

*cri de foule en délire* Ouiiiiiiiii !

Ok, j'ai clairement un pète au casque … Bref.

Ca faisait longtemps, hein ?! Alors, à ma décharge, je prends vachement moins le train, du coup, j'ai vachement moins le temps d'écrire pour Pérégrinations.

Mais j'ai un petit texte dans mon baluchon pour vous faire patienter en attendant la publication du mois ! J'espère que ça vous plaira !

.II.

Stiles parlait. Beaucoup. De sa journée. De ce qu'il avait lu. De ce qu'il avait vu. Il parlait de choses inintéressantes, qui l'avaient fait rire ou s'interroger. Il parlait comme si sa vie en dépendait, parfois, juste pour remplir les blancs.

Stiles parlait.

Stiles avait conscience de parler beaucoup. Beaucoup trop.

Parfois, Stiles s'entendait parler et mentalement, se sommait de fermer sa gueule.

Alors régulièrement, il essayait de rétablir la balance. Il demandait aux autres comment ils allaient ou comment s'était passée leur journée. Il essayait très fort, de remplacer sa diatribe à sens unique en une conversation.

Tous les jours, Stiles s'imposait de demander aux autres comment ils allaient. Il n'en demandait pas plus à ceux qui disaient d'un air absent « ça va », comme une réponse automatique. Il relançait les hésitants pour leur prouver qu'il écoutait la réponse.

Stiles savait qu'il était bavard alors il essayait d'emporter les autres avec lui dans son bavardage.

Il était plutôt fier de ça, plutôt heureux d'apprendre des choses sur la vie des autres ou juste les aider à vider leur sac.

Mais très vite, Stiles se rendit compte que personne ne lui demandait à lui comment il allait. Il déroulait sa vie, par réflexe, pour combler les blancs ou pour rebondir sur un propos. Mais personne ne lui demandait comment il allait ou comment s'était passée sa journée.

Il décida de faire un test. Il continua à demander aux gens comment ils allaient. Mais à partir de maintenant, il décida d'attendre qu'on lui retourne la question pour parler de lui.

Il vécut des moments de malaise, où le vide emplissait les conversations.

Il apprit beaucoup (trop) de choses sur certaines personnes, qui avaient apparemment beaucoup de choses sur le cœur.

Il donna des conseils aux gens qui lui demandèrent.

Mais personne ne lui demanda s'il allait bien.

Il écouta son père lui parler vaguement de sa journée difficile.

Il écouta Scott s'épancher sur Allison et Allison et Allison.

Il écouta Lydia se vanter. Malia râler. Boyd marmonner.

Il soutint, réconforta, rit. Mais d'aucun ne lui retourna la question.

.II.

Ca faisait sept jours. C'est long, sept jours, pour se rendre compte que personne ne s'intéresse à vous. C'était d'autant plus douloureux quand c'était votre père ou celui que vous considériez comme votre frère.

Petit à petit, les bavardages de Stiles se tassèrent. Son cerveau était rempli d'anecdotes, de choses qui l'avaient fait rire ou rager. De cet enseignant injuste ou de cette élève brillante.

Dans sa tête, Stiles était brillant, drôle, caustique. En réalité, il était juste taciturne. Et triste.

Il arriva chez Derek avant les autres. Habituellement, il les aurait attendu. Mais honnêtement, il ne voulait pas les voir.

Il s'installa sur le tabouret de bar, Derek-le-silencieux était en train de préparer les boissons pour la horde d'adolescents qui allait arriver.

Fidèle à lui-même, il demanda au loup comment il allait.

Celui-ci répondit par une phrase courte qu'il allait bien et que la vie était plutôt paisible en ce moment. (Plutôt, sa bouche dit « ça va », ses sourcils exprimèrent le reste.)

Stiles était parti pour relancer la conversation sur ce qu'il avait fait ce week-end quand le loup termina sa tâche, se tourna vers lui, s'appuya sur le comptoir et en le regardant droit dans les yeux, lui demanda « Et toi ? » (*)

.II.

(*) J'ai bien conscience que ça transforme Stiles en une espèce de truc qui pourrait tomber amoureux de la première personne qui lui témoigne de l'attention. C'était pas trop le but.

Perso, ça fait 5 jours. Tous les jours, je demande à mon conjoint comme il va et comment s'est passée sa journée. Et d'habitude, j'enchaîne sur la mienne. Ca fait 5 jours que je ne rebondis pas pour parler de ma journée ou de comment je vais. Je me suis rendue compte que mon conjoint ne me demandait jamais comment j'allais.

(**) Cette note est assez personnelle. Je la dédie à mes 2 verres de vin. Elle disparaitra sans doute avant la publication.

Oui, ces PS sont un peu trop perso. Mais bon, vous partagez ma vie depuis maintenant 4 ans, une histoire sur 2 est inspirée de ma vie quotidienne, je suis plus à ça près !

Et sinon, vous, comment vous allez ? Et si « pas trop » est votre réponse, de quoi auriez-vous besoin pour que ça aille mieux ? (attention, je ne suis pas le Père Noël, mon max actuellement, c'est d'envoyer des smileys par message. Mais croyez que mes sentiments accompagnent mes smileys !)

Ok, il est temps que cette note finisse.

On se retrouve vite !

Sterekement vôtre,

Math'