Kairos Ananke créait des blessures dans la Force, des trous. Parfois, lorsqu'ils utilisaient ses pouvoirs, des déchirures se formaient dans la Force, ne laissant qu'un trou déconnecté. Dooku en était certain maintenant. Et ceux-ci s'agrandissaient.
La blessure dans sa demeure avait grandi d'une tête d'épine à un pois, certes, une petite blessure, mais qui restaient une augmentation d'importance. Le Comte Dooku étaient surpris par tout ces phénomènes, ce qu'il avait cru être de simple perturbations était des blessures, comme-celle que lui et son maître avait ressenti il y a quelques mois, mais beaucoup plus petite.
Et puis, il y avait celle qu'il avait senti quelques heures avant sa rencontre avec son apprenti. Une perturbation beaucoup plus importante que d'habitude, mais assez subtile pour que ceux qui ne cherchaient pas activement ce genre de perturbation ne la remarque pas. Mais ce qui inquiétait le Comte, c'est qu'il avait pus identifier l'origine de sa perturbation. Kairos avait fait une visite chez Scipio, siège du clan banquier intergalactique. Il ignorait pourquoi et ne l'apprendrait probablement pas, mais s'il pouvait le localiser, son maître pouvait le localiser.
Le plus étrange restait que… depuis la perturbation dans le système de Chrelythiumn, les perturbations de Kairos, les échos qu'elles produisaient, ne se répercutaient plus. Autrefois, ceux-ci se répercutaient tel une vague sur un rocher, mais il ne semblait plus y avoir de rocher. Quelque chose qui l'intriguait au plus haut point.
Dooku ne mentionneraient rien à Kairos avant que celui-ci lui demande, après tout, son apprenti l'ignorait par dédain. Il ne lui devait rien. Et, honnêtement, il n'avait pas de réponse à lui apporter.
Celui-ci avait prétendu que la Force lui en voulait, qu'elle fût contre lui en quelque sorte. Le Comte voulait écarter ces dires pour des idioties, des folies provenant de son apprenti, mais Kairos avait vraiment eut l'air d'y croire, tout en doutant de ce qu'il disait lui même. Bref, cette idée semblait l'avoir grandement perturbé.
Le Comte Dooku soupira. Ce jeune Jedi, si plein de potentiel, étaient devenu le plus grand mystère que cette galaxie puisse offrir. Plus grand que son maître, plus grand que les Sith, plus grand que lui-même. Mais Dooku sentait que ces pouvoirs ne faisaient juste que commencer à lui donner du fil à retordre. Bien qu'il soit certain que Kairos avaient les capacités de rétablir l'équilibre et arrêter Sidious, plusieurs autres obstacles l'attendaient et Dooku se demandait qu'elle forme ils prendraient.
- Oh, et une dernière chose, dit le Bothan avant de quitter la salle. Vous devriez sécuriser votre coffre personnel.
- De quoi parlez-vous ? demanda Kairos intrigué.
- De votre code, très simpliste si vous voulez mon avis, je m'attendais à plus de vous.
- Sérieusement, Hof'waje ? dit Kairos irriter. Comment ?
- Vous avez échappé son nom, lorsque vous étiez très… stressé.
- Allez vous faire foutre, dit le jeune Jedi d'un ton calme.
- Vous m'avez engagez pour m'assurer de votre sécurité, je ne fais que mon travail, dit le Bothan d'un air satisfait.
- Votre curiosité vous perdra, mais je l'apprécie. J'aurais aussi besoin que vous me trouviez un artisan, je vous envoie les détails. Attention Hof'waje, ne poussez pas votre chance.
Ahsoka fut remercié pour avoir aidé les initiés à se libérer des griffes des Trandoshians. Bien qu'elle ne fut pas réprimandé pour le manque de Trandoshians vivant retrouver sur la forteresse, celle-ci cru que les maîtres Jedis étaient… déçu que ceux-ci furent éliminer au lieu d'être immobilisé, contrairement à Anakin qui ne lui avaient donné que des félicitations.
Mais de façon général, maître Plo-Koon ainsi que maître Yoda semblait très impressionnés par les capacités d'Ahsoka que les initiés avaient largement venté après leur séjour sur Wasskah, la lune sur laquelle les initiés avaient passé tant de temps.
La jeune Togruta en venu même à se demander si le Conseil Jedi allaient décider que ce qu'elle avait vécu sur cette lune était digne de la faire passé une des épreuves Jedi. Peut-être l'épreuve du courage, pensait-elle. Elle avait démontré qu'elle pouvait appliquer les enseignements de son maître, qu'elle ne craignait rien et était prête à se battre à retrouver son chemin sans l'aide de l'Ordre. Elle se disait que reconnaître ses efforts était le moins qu'ils pouvaient faire après l'avoir abandonné elle et les initiés.
D'ailleurs, Anakin, lui aussi, avait partager son trouble avec Ahsoka quand maître Plo-Koon lui avait dit de croire en elle et d'arrêter de la chercher. Celui-ci avait heureusement eu raison, remarqua Anakin, mais les initiés, eux n'avaient pas été recherché par l'Ordre ce qui mettait Anakin mal à l'aise.
Ahsoka fut heureuse que son maître partage son malaise. Elle avait encore beaucoup de chose à apprendre de lui, mais elle espérait quand même avancer dans son apprentissage pour devenir chevalier Jedi. Elle se permettait de rêver au jour où elle serait assez sage et assez forte pour recevoir ce titre honorifique et espérait que les maîtres Jedi remarque sa vaillance sur Wasskah. Elle savait que ce genre de désir était découragé par l'Ordre Jedi, mais celle-ci sentait que c'était une sorte de justice pour l'avoir abandonner.
Mais, elle réussi à se détourner de ses réflexions, surtout quand qu'elle revu Jinx, O-Mer, Kalifa et Jawan. Elle était si heureuse que leur tourment ce soit arrêté et ceux-ci avaient mieux réintégré l'Orde qu'ils ne l'avaient pensé. Les initiés avaient été reconnus pour leur bravoure et après un mois d'adaptation ceux-ci deviendraient des Padawans, après avoir construit leur sabre lasers bien sûr.
Ceux-ci, étaient quand même heureux d'avoir retrouvé leur instructeurs, ne le prenant pas comme responsable de leur tourment, justment parce qu'ils l'avaient cru mort. Tous restèrent silencieux à propos de leur réel sauveur, Kairos, ce qui fut une bouffée d'air frais pour Ahsoka, celle-ci n'étant plus seul dans l'Ordre à tenir le secret de l'existence de Kairos.
La jeune Jedi repensa à ce qu'il avait fait. Il avait sauvé deux initiés, Kalifa et Jawan, mettant son identité à risque et brisant les lois du temps pour leur accorder une seconde chance. Elle était très fier de lui, l'admirait pour son pouvoir. Elle lui avait déjà dit qu'il sauverait des gens avec ses pouvoirs et il l'avait fait. Évidemment, elle se demanda pourquoi il n'avait pas sauver maître Piell de la même façon, mais Ahsoka se souvenu qu'ils avaient jetté son corps dans une rivière de lave. Peut-être que s'ils n'auraient pas fait cela que Kairos aurait pus le sauvé…
Mais elle ne voulait pas rester avec ce genre de pensée sombre. Elle voulait être positive aujourd'hui et justement elle avait vu quelque chose qui l'avait surprenament mis de bonne humeur.
Quand elle avait rencontré les initiés avec son maître, elle avait pus distinguer une certaine relation entre deux initiés, quelque chose qui ressemblait à de l'attachement entre Kalifa et Jawan ce qui pouvait expliquer bien des choses. Elle se promit d'en glisser un mot à Kairos.
Justement, maintenant qu'elle y pensait, elle n'avait plus de transpondeur pour communiquer avec Kairos. Elle l'avait perdu sur Felucia. Ahsoka en venue à attendre le retour de son ami, étant certaine qu'il ne l'oublierait pas pour longtemps.
Le lendemain, celui-ci justement la pris par surprise au milieu de l'une de ces séances de méditation. Mais, ce n'était pas une de ces farces habituel, il apparu subtilement.
Quand Ahsoka se sentit surveiller après un court moment, elle revenu à elle sortant de son état méditatif, remarquant que la salle était plus silencieuse qu'elle ne le devrait.
Elle ouvrit les yeux et devant elle se tenait Kairos assis, lui souriant. Pendant un instant elle cru que celui-ci lui avait fait des grimaces, mais elle ne pouvait être certain.
- Allo, madame méditation, dit Kairos souriant.
- Kairos… ça fait combien de temps que tu me regardes comme ça.
Le sourire de Kairos s'agrandit.
- Oh… je ne sais pas… quand on médite on perd vraiment la notion du temps…
Ahsoka ne pus garder son masque stoïque et sourit légèrement embarrassé.
- Toi tu ne méditais pas…
- Qu'est-ce qui te fait dire cela ? Par définition, méditer est l'action que l'un entreprends pour dépasser un état réflexif pour entrer dans un profond état de relaxation, un état de conscience et un état de contemplation.
Ahsoka ne sut quoi répondre, celle-ci rougissant encore plus à ce genre de message codé de Kairos. Mais elle devenu rapidement mal à l'aise et Kairos le remarqua.
- Euhm… toussa-t-il. Je suis venu pour te faire un petit cadeau…
Celui-ci sortit une petite boîte et l'ouvrit à porter de main d'Ahsoka.
Ahsoka curieuse et légèrement amusé pris l'objet à l'intérieur de la boîte et le leva en l'air.
- Des perles de Silka ? Kairos, j'ai déjà mes tresses de Padawan je ne peux pas…
- Attends un instant.
Il pris le long collier et appuya sur une des perles qui étaient légèrement plus grosse et rectangulaire que les autres. Une lumière s'alluma, puis disparu.
- C'est un communicateur intégrer… comme-ça tu n'auras pas constamment à cacher un transpondeur, tu pourra l'avoir près de toi en tout temps si tu as besoin de moi.
Ahsoka ne savait pas si elle devait être reconnaissante du cadeau ou devait le trouver drôle. Ce ne pouvait pas être une des mauvaises blagues de Kairos, mais le fait qu'ils veuillent que celle-ci puisse le contacter en tout temps… et bien… elle trouvait cette idée… particulière.
- Je… et bien merci, j'imagine ? Et il ressemble au mien en plus, te connaissant, tu voulais qu'ils soit subtile… mais où en as tu trouver un si similaire demanda Ahsoka surprise, plus qu'elle étudiaient les perles de Silka.
- Et bien je… je les… confectionné moi même.
Ahsoka se sentit drôle un instant, pas quelque chose d'humoristique, mais elle fut touché.
- … Bien sûr, j'ai du demander de l'aide pour pouvoir faire le communicateur et l'intégrer. Et aussi pour trouver le Silka, qui est vraiment rare… et j'ai dû emprunter le tien pour pouvoir m'assurer qu'il y ressemblerait et…
Mais Ahsoka ne l'écoutait pas… Elle étudia le collier de perle avec un nouvel œil, elle pouvait voir que le collier avait été confectionné à la main avec détail. Elle détourna ses yeux du collier et vu Kairos regardant le sol, embarrassé, celui-ci s'emballait toujours dans ces explications quand il était nerveux. Elle aimait cela chez lui.
- Kairos, l'arrêta-t-elle. Merci.
Elle le dit avec plus de conviction cette fois-ci. Elle savait que ce cadeau avait un niveau de subtilité autre que son aspect pratique. Comme son merci avait un niveau de subtilité différent de sa fonction de remerciement.
- Euh… de rien.
Ahsoka pris sa tresse de Padawan quasiment identique et le retira de ses lekku. Puis, délicatement, elle mis le collier de Kairos sur sa tête entre ses lekku et l'ajusta pour que celui-ci soit équilibrer. Elle fit un tour sur elle même, puis demanda à Kairos en faisant une pose mettant en valeur sa tête et ses perles de Silka :
- De quoi j'ai l'air ?
Kairos ne sut que dire et resta silencieux ouvrant la bouche pour dire quelque chose, mais soudainement s'y refusant. Pour briser le malaise, Ahsoka changea de sujet.
- Hey, Kairos, tu devinera jamais ce que j'ai appris de nos initiés favori.
Kairos repris de ses couleurs et dit simplement en souriant :
- Quoi ? Qu'est-ce qu'il y a.
- Et bien… il se trouve que Kalifa et Jawan semble avoir… un certain attachement proscrit par l'Ordre.
Kairos gloussa légèrement, mais pas de surprise.
- Cela explique bien des choses, j'espère qu'ils seront assez subtils pour ne pas se faire réprimander par les instructeurs…
Ahsoka et Kairos rirent légèrement ensemble, mais rapidement, ceux-ci se rendirent compte du sujet de leur discussion. Et d'avec qui ils en discutaient. Un nouveau malaise s'installa entre les deux jeunes Jedis, ceux-ci réalisant l'ironie de leur discussion. Ils discutaient ouvertement de l'attachement d'autres qu'eux, mais ne pouvaient nommer le leur. Encore une fois, l'un d'eux du briser le silence.
- Je… je voulais juste te redonner un communicateur… je… tu peux m'appeler quand tu veux pour qu'on s'entraine ensemble.
- Oui… bien sûr, euhm… est-ce qu'on reprends notre routine d'avant, une fois par semaine.
- Comme tu veux, euh… ça peut-être plus fréquemment aussi. Appel moi quand tu veux, j'essaierais de venir si je ne suis pas en train de piloter un cargo ou si je suis en train de libérer un monde.
Ahsoka rigola encore et une vilaine idée lui pris.
- Ok, à la prochaine du d'bhem.
- Hey, c'est pas gentil, dit Kairos croyant qu'il était insulté.
- Tu serais étonné comment c'est un bon qualificatif pour te décrire…
Éventuellement, Kairos rencontra ses lieutenants pour leur annoncer la bonne nouvelle. Cette fois-ci ils ne leur crieraient pas sur eux, justement, il ne se souvenait pas de l'incident. Seulement Hof'waje avait réussi à comprendre que quelque chose c'était produit, mais il n'avait nul idée des implications qu'entrainait ses pouvoirs et leur utilisation.
Mais, maintenant qu'Ahsoka était en sécurité, il avait repris le contrôle de ses émotions. Kairos sachant qu'il s'était donné au coté obscure, perdant quasiment contrôle de lui même, c'était promis de ne plus jamais tombé dans cette situation. Il s'assurerait que ce qui était arrivé à Ahsoka ne se reproduise jamais, il ne pouvait pas se permettre de la perdre, mais il avait compris qu'il pouvait se perdre lui même de cette façon.
Pour l'instant, il avait repris le contrôle de lui même, avait maîtrisé ses peurs, maintenant silencieuses. Mais Kairos craignait que ce ne soit pas éternel, c'est pourquoi il se jura de faire plus attention à ses émotions et surtout à Ahsoka.
Il avait une vision biaisée de la réalité, à part l'enlèvement d'Ahsoka, duquel elle aurait pus se sauver elle même, tout allait très bien dans sa vie. Il était vrai que des fois il doutait sur la validité de ces actions, qui il devait sauver et qui laisser mourir, mais il s'était en quelque sorte habitué à ce genre de problème.
Maintenant tout ce qui restait était l'étrange phénomène qui s'était produit avec Bane. Il avait compris la logique, si tant que le mot logique soit applicable, derrière son impossibilité de revenir avant ce moment.
Le moment où il avait touché Bane, Kairos avait entrer dans une sorte de boucle temporel, ce qu'il croyait être un genre de paradoxe. Peu importe ce qu'il s'était passé, dans ce moment il avait tué Bane alors qu'il n'avait jamais dû l'attaquer avant, donc en le tuant, dans le passé, il l'empêchait de l'attaqué dans le présent ce qui créait une boucle. Et quand qu'il en était sortit, il ne pouvait reculer tout l'univers ou lui même, car tous deux était passé par cette boucle, mais des individus comme Kalifa n'était pas passé par cette boucle.
Honnêtement, Kairos n'était pas satisfait de sa théorie, mais pour le peu de sens qu'il faisait, il s'en contentait. Celui-ci avait besoin de comprendre, au moins légèrement, ce qui lui était arrivé.
Il se promis de réfléchir plus à ce qui s'était passé avec Bane pour pouvoir déterminer si la Force avait vraiment été derrière cet évènement, mais après son rendez-vous. Il avait des choses tout aussi importante à traité.
- … Pourquoi enseveli-tu les caisses déjà ? Le but n'était pas d'avoir les crédits à porter de main ? demanda Nataniel, conscient que des dizaines de caisses remplis de crédits étaient ensevelie près de la base, dans une montagne.
- Parce que je serais le seul à pouvoir y accéder avec mes pouvoirs. Personne d'autre ne saura, ni ne pourra espérer toucher à se butin, répondit Kairos, sachant qu'éventuellement Nataniel voudrait les détails.
- Parlant de butin, dit Katerina, est-ce que je peux entendre la somme que nous avons recueillie. 10 030 milliards.
Katerina commença à rire, réalisant que c'était bien réel.
- Une banque illimité ! J'ai souvent été impressionner par tes… capacités dit-elle non pas sans une certaine séduction, mais cette idée de cambrioler la banque, de retirer 10 trillions comme ça, sans aucune difficulté… c'est majestueux dit Katerina souriante.
- Je dois l'avoué, dit Nataniel semblant avoir perdu un pari, que je n'ai jamais cru cela possible, mais comme je l'avais prédit, la galaxie n'est pas entrée dans une crise économique, tout va comme si rien ne s'était produit.
- Oh, arrête de prendre ta partie de gloire, dit Katerina.
Kairos l'arrêta.
- C'est vrai que c'est Nataniel qui a su comprendre un simple problème auquel je n'avais jamais pensé. J'avais hésité si longtemps de faire ce genre de chose, car je craignais les conséquences, qui l'apprendraient. Mais, je n'ai jamais cru que ce vol ne serait considéré comme un simple bug… Un bug qu'il a fallu cacher pour s'assurer de ne pas plonger la galaxie dans le chaos. Maintenant tout les portes s'ouvrent à nous et à l'harmonie, dit Kairos.
Katerina soupira.
- Je ne suis pas normalement la trouble fête, mais tout ses crédits, il faudra s'abstenir de les utiliser trop vite. Si nous dépassons trop, on nous remarquera aussi rapidement que les dépenses.
- Oui, je sais, et nous ne pouvons pas nous mettre à acheter des mondes à notre cause, l'argent n'est pas un agent motivateur à long terme.
- Ooh, dit Nataniel comme s'il venait d'entendre quelque chose de mignon. Je vois que notre cambrioleur a bien appris mes leçons… ou celle du Comte, peu-importe, je savais que tu ferais un sage dirigeant.
Le maître-espion, sans quitter son datapad des yeux dit :
- Je vous conseille d'établir des bureaux de changes et d'en acquérir le plus possible quand même. Cette industrie n'est pas surveillé par de puissante corporation, ni les groupes politiques, ceux-ci étant pris pour acquis en raison de leur affiliation criminel.
- Vous êtes vraiment sûr que personne ne remarquera ces acquisitions ? demanda Kairos.
- Les syndicats criminels oui, il faudra probablement protéger ces bureaux, acheter ces syndicats ou les intimider, mais tôt ou tard, les crédits ne seront pas assez, il nous faudra de la monnaie Hutts et des épices, donc la peine de vous mêler avec les syndicats vaut bien les bénéfices que vous en retirerez.
- Et les tiens, Hof'waje, dit Kairos.
- D'ailleurs, commença Nataniel s'adressant au Bothan, avec toute l'argent que vous devrez gérer, n'aller vous pas être tenter de demander un plus grand salaire, voir de prendre votre retraite ?
Le Botham leva ses yeux de son datapad, un événement rare et se tourna vers Nataniel.
- Vous n'avez pas à vous méfier de moi, sénateur. Je suis un maître-espion, certes, mais je suis votre maître-espion à présent. Monsieur Ananke a renégocié mon contrat et je servirais les Fils de l'Harmonie jusqu'à ce que je souhaite prendre ma retraite, à condition que ce soit après qu'une paix ait été signée entre la République et les séparatistes.
- Et combien vous a-t-il payé, si ce n'est pas indiscret demanda Katerina curieuse ?
Le Bothan se tourna vers Kairos, puis Katerina.
- Il a accepté de me donner le montant que je désirerais dans la mesure du raisonnable.
Katerina sembla surprise, puis éclata de rire. Nataniel, sembla plus frustrer qu'autre chose se tourna vers son amante.
- Quoi ? Qu'est-ce qui m'a échappé, dit-il reconnaissant le rire de Katerina.
- J'ai toutes vos dépenses couvertes, voilà pourquoi elle rit, dit Kairos ayant vu que Katerina avait compris ce qu'il se passait.
Nataniel se tourna vers Kairos.
- Comment-ça toute ? Ce n'est pas comme cela que marchandé fonctionne je croyais que…
- Nataniel, coupa Kairos, vous êtes la raison pourquoi cet organisation tient encore aujourd'hui, maintenant que l'aspect monétaire n'est pas un problème, je vous donnerais tout ce que vous voudrez en terme monétaire. Et si vous voulez prendre votre retraite une fois tout cela terminé je me ferais plaisir de vous donner quelques milliards si vous le souhaitez, mais j'ai comme l'impression que vous ne prendrez pas votre retraite avant longtemps.
Nataniel réalisa ce que venait de dire Kairos, puis ricana.
- Oh… que suis-je bête, j'avais oublié que tu étais un moine sans attachements matériel. Désolé, j'assume que tout le monde est avare par réflexe, j'ai oublié que tu avais des principes. Et bien d'abord, je veux simplement un trillion, c'est tout, rien de plus.
Kairos roula ses yeux.
- J'aurais besoin de bonne explications à la prochaine rencontre des chefs-représentants, j'espère que vous pourrez m'aider sur ce front dit-il à l'adresse des deux sénateurs. Quant à toi, dit-il à Hof'waje, combien de cellules d'espion peut-tu gérer ?
- Quatre, incluant celle que j'opère déjà. J'ai déjà sélectionné quelques cadidats sachant que ce jour viendrait.
Katerina éclata de rire encore une fois.
- Producteur massifs d'armes, réseau d'échange d'influence de politiciens, nid d'espions et en voie d'être la première agence de contrebande… tout ça pour atteindre la paix, nous faisons très certainement première dans l'Histoire de la République… de la galaxie même !
- Je te l'avais dit Katerina, Kairos Ananke est celui qui marquera l'Histoire.
Kairos fut pris d'un soudain malaise. Il n'avait jamais pensé à cela de cette façon. Il ne faisait pas sa pour la gloire, pour marquer l'Histoire, il faisait cela pour restaurez l'équilibre, pour la paix, pour pouvoir être avec Ahsoka. Il se rendait compte de ses motivations égoïstes et se sentit drôlement aliéner par les dires de Nataniel.
Katerina remarqua le regard de Kairos, regard qu'elle croyait avoir compris, du moins en partie.
- Viens Nataniel, nous avons du pain sur la planche et je crois que nous devons commencer à faire une liste de dépense pour notre nouveau manoir… et évidemment pour les Fils.
Nataniel ricana légèrement et suivi Katerina quittant la salle après s'être assurer que Kairos n'avait rien d'autre à leur dire, celui-ci confirmant que Katerina avait compris leur tâche.
Alors que Hof'waje allait quitter la salle avec les deux sénateurs, Kairos le retenu un instant.
- Une seconde Hof'waje. Étant donné que notre nombre d'agents disponible augmentera très rapidement, j'ai un ordre… spécial… Je… j'ai besoin de quatre ou cinq espions pour… pour recherche personnel.
Le visage du Bothan s'éclaircit de curiosité, expression qui équivalait à une joie intense de sa part.
- Vous savez que je peux mettre à disposition mes meilleurs hommes, dit-il anticipant l'information qu'il obtiendrait.
- Non… je n'ai pas besoin des meilleurs. Je vous préviens je…
- Je connais la chanson, monsieur. Et de plus, je suis convaincu que ce n'est pas la première fois que nous avons ce genre de discussion sur vos requêtes « personnel », donc je comprends parfaitement ce qu'il en retourne.
Kairos fut surpris. Peut-être comprenait-il vraiment au final.
Un silence, pas encore familier, mais qui le deviendrais, empli les couloirs du temples.
- Bonjour Kalifa.
- Euh…
La quasi-Padawan se retourna surprise.
- Bonjour euhm…
- Kairos, s'il te plait.
- … Kairos… euh… c'est vraiment incroyable ce tour…
- Tu ne serais pas ici si c'était incroyable. Tu y crois, voilà pourquoi j'ai accepté de te rencontrer.
- Je euh… oui bien sûr. Wow, tu as l'air si… en contrôle, j'ai de la difficulté à croire que tu n'a à peine quelques années de plus que moi et que tu n'a jamais passé le stade d'initié.
Kairos resta silencieux un moment, puis sa posture stoïque se relaxa.
- Je vais t'avoué… je n'ai quasiment aucune idée de comment tout cela va fonctionner encore, mais je reste confiant. La façade que je te présente n'est pas seulement pour les autres, mais aussi pour moi. Elle donne une certaine structure à ma penser qui m'aidera à t'enseigner… vous enseigner. D'ailleurs, qui est dans le coup ?
- Jawan et Jinx. Jinx est particulièrement content que tu puisses nous aider, il se sent encore hypocrite d'être entre ces murs. Il a de la difficulté à camoufler sa colère, mais il tient. Et Jawan… et bien, il est simplement heureux d'être retourné sain et sauf… il s'est mit l'idée en tête qu'il deviendrait maître Jedi pour empêcher ce qui nous ait arrivé de se reproduire.
- Et toi ? demanda Kairos, remarquant que Kalifa était toujours centré sur les autres, s'oubliant quasiment.
- Moi ? Je… euhm… je crois que vais bien. J'ai compris que les maîtres Jedis n'avaient pas de mauvaise intention… qu'ils ont agis ou plutôt refusé d'agir, parce qu'ils n'avaient pas d'informations. Je… ne les ai pas pardonner, mais je peux vivre avec… un peu comme Ahsoka je crois.
Celle-ci était vraiment devenu un modèle pour eux, se dit Kairos content.
- Et bien, tu apprendras bien vite à quel point les Jedis sont aveuglé, sur… beaucoup de sujet. Écouter « mes » enseignements… ouf… tu vois je ne suis pas préparé à prendre ce rôle, mais je ne fuis pas devant cet tâche. Donc, écouter « mes » enseignement ne sera pas facile, surtout de vivre avec les Jedis en même temps. J'espère que tu comprends.
- Oui et Jinx et Jawan sont tout autant déterminer que moi… nous ne comptons plus sur l'Ordre, nous espérons pouvoir compter sur… toi.
Kairos soupira et dit dans un quasi chuchotement.
- Ça devra être suffisant pour maintenant.
Il se tourna vers Kalifa reprenant une démarche et un ton sérieux et calme.
- Allons chercher les autres, tant qu'à être au temple, nous commenceront notre première leçon.
- … Hey, j'ai eu la chance de rencontrer les initiés, maintenant Padawan, que tu as sauvé… dit Barriss assise par terre en position de méditation, mais ne méditant nullement.
- Ah, c'est bon. Comment allait-il… je n'ai pas vraiment eu l'occasion de les croiser depuis qu'on est revenu… et je ne les ai pas sauvé, on a fait cela ensemble, dit Ahsoka.
Les deux jeunes amies Jedis étaient dans une salle d'entrainement, entre deux duels. Bien qu'elles soient rarement au Temple Jedi, à chaque fois qu'ils en avaient l'occasion, elles se raconteraient pour s'entrainer ensemble. Quoique la partie entrainement n'était pas la vraie raison de leur réunion, celles-ci préférant de loin les petites discussions qu'elles avaient qui leur donnait un moment de répit de la guerre et un semblant de normalité. Le fait qu'elles soient aussi des Jedis les empêchait aussi de vraiment se rencontrer dans d'autres circonstances, ceux-ci ne faisaient pas grande chose à part étudier, se reposer et se préparer au prochain combat. Chose que Kairos en était venu à critiquer, mais lorsqu'Ahsoka lui demandait de proposer des alternatives celui-ci se retrouvaient tout autant sans réponses.
- Tu es trop modeste Ahsoka, tu as vraiment motivé ses initiés à se sauver eux même.
Barriss s'arrêta un instant comme si dérangé.
- Qu'est-ce qu'il y'a ? demanda Ahsoka remarquant que son ami avait laissé son apparence calme.
- C'est rien… seulement… tu ne trouve pas cela… étrange… que le conseil Jedi n'a jamais envoyé personne pour les sauver… je veux dire c'est une chance que tu es été capturé par eux et que vous avez réussi à vous libérer.
Ahsoka, surprise, sentaient une pointe de doute dans la voix de Barriss, donc elle sentit qu'elle pouvait être honnête.
- Étrange ? Non. Révoltant, si…
Ce fut au tour de Barriss d'être surprise. Ahsoka remettait-t-elle vraiment en question les maîtres Jedis.
- Je comprends pourquoi le conseil n'a rien fait pour sauver les initiés, mais ils ont fait une terrible erreur… je crois du moins. J'ai vu, j'ai vécu ce que ses initiés ont passé au travers. Ce sont nos frères et sœurs, il est simplement impensable de ne rien avoir fait pour les sauver, nous valons mieux que des Siths.
Barriss était quasiment bouche bé. Mais elle gardait son calme.
- Ce que tu dit… tu questionne les intentions du Conseil ?
- Pas leurs intentions, mais ils ne devraient jamais laissé des initiés comme mort sans rien faire pour essayer de les sauver. Tant de Jedis sont mort… c'est juste complètement indignant de savoir que le Conseil ne fait rien pour en sauvé davantage.
Barriss s'en alla répliqué, défendre le conseil, mais elle était d'accord avec Ahsoka. Les Jedis étaient une famille et devait être prêt à tout pour sauver les leurs ce qui n'avaient pas été fait avec les initiés… ni avec tout les autres Jedis disparu au combat.
Comme ce Kairos. Non, celui-ci n'était pas vraiment disparu, il s'était fait attaquer par Grievous, c'était différent… cela garantissait une mort. Du moins, c'est ce qu'on disait.
- Tu… tu as raison. Je trouve cela aussi insupportable.
Barriss ne dit rien de plus, n'étant pas habitué d'exprimer son désaccord en vers ses instructeurs. Après un moment de silence, elle changea de sujet.
- Quand même… les initiés ont l'air d'aller bien. Ils sont plus… combattif que je ne l'aurais imaginé.
- Ils feront d'excellent Padawan… j'en suis certaine, dit Ahsoka. Survivre aussi longtemps sur cette maudite lune, ça forge le caractère et le corps.
- Tu as raison… je ne peux commencer à imaginer, dit Barriss avec un profond respect. Mais, il y a quand même quelque chose de différent, que je suis surpris que les maître Jedis n'ait pas remarqué.
Ahsoka s'agita un instant. Elle connaissait Barriss pour être observatrice et cela l'inquiétait légèrement… qu'avait-elle apprise ?
- Ce n'est rien de grave…rien digne d'être mentionné, dit Barriss ayant remarqué qu'Ahsoka était devenu plus tendu. C'est juste qu'ils paraissent changé… je veux dire en tant que Jedi. Il… il n'ont pas l'air aussi… excuse moi pour mon manque de mot, mais moins lumineux. Comme s'il était moins en connexion avec le coté lumineux de la Force… quoique cela veuille dire.
- Et bien, ils ont vécu beaucoup, cela les a surement changé…
- Oui, mais… Ah… je recommence avec mes instincts, dit Barriss avec une certaine frustration. C'est juste un sentiment qu'ils ont changé plus qu'il n'y parait, surtout la fille… euh… Kalifa.
Barriss leva son regard, qui avait inconsciemment cessé de regarder Ahsoka pendant qu'elle avait essayer d'expliquer ce qu'elle sentait, mais elle vu du doute dans son visage et Barriss essaya de se rattraper essayant de ne pas paraitre folle.
- Ah oublie ce que je viens de dire, c'était rien de grave de toute façon… Tu… Ahsoka, est-ce que tu suis toujours tes instincts.
- Quoi ? demanda la jeune Togruta essayant de comprendre le liens entre les sujets de son ami. J'imagine que oui, dit-elle… sauf exception bien entendu…
Barriss, comme si elle avait entendu ce qu'elle voulait entendre se reconcentra.
- Quel genre d'exception ?
Malgré qu'Ahsoka trouve étrange la question elle continua à répondre à son ami.
- Et bien je sais pas… je ne pourrais pas te donner d'exemple comme cela. Peut-être ce genre de sentiment… tu sais quand t'es sur le bord d'un précipice et que tu as le gout de sauter, un am… autre Jedi m'en parlais, j'imagine que c'est le genre d'exemple où tu ne suivrais pas ton instinct.
Barriss comprenait l'exemple et cela faisait du sens… quand un instinct semblait mettre en danger, l'ignorer était la meilleure solution. Cela l'aidait à faire de l'ordre avec ces pensées et elle état très reconnaissant de la réponse de son amie rebelle.
- Merci pour ta réponse Ahsoka.
- Euhm… de rien.
Un autre moment de silence passa.
- Ça devient bizarre, aller un nouveau duel, dit Ahsoka mal à l'aise.
- Avec plaisir.
