Kairos ouvrit les yeux.

L'instant suivante, le temps était figé.

Son dernier souvenir : « Merde ! »

Il n'avait pas été prudent, mais c'est la première fois qu'il tombait sur un tel piège, du moins dans une bulle temporel. Laissant normalement sa garde tombé lorsque l'univers était figé, il n'avait pas pensé à être à l'affut de mines, qui fonctionnerait s'il marchait au bon endroit à cause de la grandeur de la bulle.

Kairos ne se souciaient pas trop de l'erreur, il ne la referait pas, c'était une exception.

Le jeune Jedi gris releva sa tête et vue devant lui… Barriss. Barriss Offee.

Confusion, suivi d'encore plus de confusion résonna dans l'esprit de Kairos. Quoi ? Elle ? Une Padawan Jedi ?

Il s'était entendu à trouver un maître, sinon un chevalier Jedi. Pas Barriss, l'ami d'Ahsoka. Était-elle ici ? Il se retourna, mais ne vit rien dans la navette.

Kairos s'arrêta. Concentration, calme. Il était sous contrôle, il pouvait renverser le cours du temps jusqu'à avant sa capture. Mais en avait-il vraiment besoin ?

Kairos avait reçu le message de Hu-Yin, il avait continuer son rendez-vous, puis était parti pour Tubrone. Il avait parlé un peu avec Hu-Yin, puis celui-ci lui avait confié qu'une Jedi était venu. Une Jedi avec beaucoup de questions sur les Fils, sur lui. Kairos fut à moitié surpris et ne se laissa pas emporté par ses émotions. Son maître espion avait récemment reporté que des Jedis avaient découvert une cellule rebelle potentiel sur un monde de la république, il s'était dit que cela pouvait être les mêmes Jedis.

Hu-Yin lui avait mentionné qu'elle était restée sur la planète et les espionnait près de sa navette. Kairos l'avait remercié, puis avait stoppé le cours du temps pour aller rencontrer ce Jedi lui même. Puis il était tombé sur la mine. Un fâcheux incident qui ne se reproduirait pas.

Il n'en revenait pas. Barriss Offee avait réussi à le capturer. Ahsoka avait toujours louangé les habiletés de son amie, mais Kairos était honnêtement impressionné.

Évidemment il était menotté, enfermé dans une navette, mais ils étaient toujours sur Tubrone.

Mais qu'allait-il faire maintenant ? Revenir à avant sa capture, à avant que les Jedis ne commence à suivre une piste. Éventuellement si, mais Kairos était de bonne humeur.

Et d'humeur jasante. Il avait développé un réel gout pour parler à des Jedis autre qu'Ahsoka avec ses séances d'entrainement avec les anciens initiés. Peut-être qu'une discussion avec Barriss lui ferait du bien. Après tout, Hu-Yin lui avait dit qu'elle avait été déstabilisée à la comparaison de terroristes et rebelles et à ses accusations contre les Jedis.

Non pas qu'il croyait que Barriss l'écouterait, après tout elle suivait le code Jedi avec une rigidité qui effrayait Ahsoka, mais celle-ci serait peut-être déstabilisé par certain de ses dires. Kairos avait un plaisir coupable et s'était de placer des Jedis devant leur propre arrogance pour leur montrer la grossièreté de leurs enseignements.

Il lu les traits de Barriss. Celle-ci semblait en paix avec elle même, elle venait certainement de sortir de méditation. Mais il y avait de la confusion dans ses yeux, une légère confusion. Kairos se dit qu'elle était bonne pour enfouir ses émotions derrière son entrainement Jedis.

Il se plaça aussi confortablement que possible, afficha un sourire à la Nataniel, quelqu'un en contrôle, mais joueur et amicale, et rétabli le cours du temps.


Barriss retenu un cri de surprise. Il était réveillé, en un claquement de doigt il s'était redressé et ne semblait nullement confus.

- Bonjour Barriss.

Ça voix. C'était si étrange de finalement entendre sa voix. Et il l'avait reconnu. Elle contenu sa surprise.

- Kairos Ananke ? C'est vraiment toi…

Kairos ne camoufla pas sa surprise.

- Tu me reconnais ? Ah bien sûr… Geonosis.

- C'était vraiment toi ?

- Oui et si je me souviens bien j'ai sauver vos vies, toi et Ahsoka.

Barriss resta silencieuse un instant. Kairos gloussa.

- Tu dois avoir beaucoup de question. J'en ai qu'une hmm… ce n'est pas vrai, mais commençons avec celle-ci : Où est maîtresse Luminara ?

Barriss le regarda comme si elle s'était fait prise au piège.

Kairos lu son expression.

- Quoi ? Elle n'est pas ici alors pourquoi… Oh… haha. Elle ne sait pas que tu es ici ?

- Elle poursuit une autre piste.

- Pourquoi une Padawan aussi exemplaire que toi, ne dirait pas à sa maîtresse qu'elle était à ma recherche ?

Il était donc le chef des Fils de l'Harmonie. Lui, un initié, plus jeune qu'elle.

- Pourquoi ne pas lui partager tes plans, lui accorder confiance ?

Barriss était perturbé par la discussion. Ce jeune Jedi disparu lui parlait avec tant de aise, complètement en contrôle. Il voyait à travers elle, la lisait comme un livre ouvert. Qui était-il ? Qu'était-il devenu…

Kairos, lui, vu quelque chose qu'il n'aurait jamais cru voir dans les yeux de cette jeune Padawan. Du doute.

- Tu ne lui fais pas confiance !

C'était une affirmation plus-tôt qu'une question. Kairos laissa tombé son masque, elle n'était pas complètement aveuglée par les Jedis. Peut-être que…

- C'est faux. Je lui fais confiance, c'est juste… C'est juste que c'est moi qui pose les questions ici.

Mais Barriss avait remarqué quelque chose de différent, Kairos… avait changé, alors qu'avant il était confiant et effronté, il était maintenant calme et la regardait comme préoccupé par son sort, comme si quelqu'un venait d'apprendre que quelque chose était arriver à son ami.

- Je… je suis désolé pour mon attitude. Est-ce qu'on pourrait parler sans ces menottes ?

Barriss était complètement perdu, son attitude avait changé complètement. Elle tentait de suivre, mais il semblait toujours parler avant, comprendre la situation avant ce qui forçait un certain respect.

- Non. Tu pourrais t'enfuir.

Kairos roula ses yeux.

- Je pourrais m'en…

Kairos s'arrêta et plongea son regard dans ceux de Barriss dans lesquels il pouvait lire la confusion.

- Barriss, je te demande de me faire confiance. Je n'ai rien fait pour la gagner et tu ne me connais pas, je sais, mais tu es venu sur Tubrone pour parler à l'Harmonie, au Libérateur, au chef des Fils de l'Harmonie et je suis là, un confrère Jedi, alors si tu veux parler je suis ici et je n'irais nul part, mais je n'ai pas de patience pour parler dans les oreilles d'une sourde. Je ne bougerais pas d'ici je te le promet.

Barriss avait de la difficulté à se l'avouer, mais elle était écrasée par le poids et la quantité de ses questions, sa confusion, son incompréhension et ce Kairos devant lui. Mais si elle savait une chose, c'est qu'Ahsoka lui faisait confiance. Et il lui inspirait confiance, contrairement à cet étrange sentiment qu'elle avait ressentit plus tôt.

- Je ne te connais pas. Mais Ahsoka te connait.

Kairos souri très légèrement.

- Oui. Elle est… nous sommes amis.

Barriss se leva et défi les menottes de Kairos. Celui-ci se redressa dans une position plus confortable sur le siège.

- Merci.

Barriss resta silencieuse, puis s'assit. Ils restèrent en silence un moment, Barriss se détendit voyant que Kairos ne s'enfuyait pas.

- J'ai… j'ai des questions.

- Mais, tu ne sais pas quel posé en premier. Je comprends, mon histoire en est une folle, à voir si tu me croiras ou non.

- Commençons par le début… tu n'est pas mort ?

- Non, dit Kairos en détestant l'ironie de ce qui c'était passé sur Mortis.

- J'ai lu le dossier, ton vaisseau à été abordé par Grievous, comment as tu fait pour survivre.

Barris vu un sourire mélancolique apparaitre sur Kairos.

- L'éternel question. C'est le temps de voir à quel point tu es ouverte d'esprit.

La navette autour de laquelle ils étaient disparus.

- Quoi ! Qu'est-ce que… où est passé…

- Je contrôle le temps.

Barriss fixa ses yeux sur Kairos. Elle remarqua le silence. Elle remarqua les oiseaux figés dans le ciel. Elle remarqua son vaisseau figé dans le ciel.

- Je peux l'arrêter. L'accélérer ou le ralentir.

Soudainement la navette de Barriss commença à descendre, mais lentement, très lentement, puis l'instant d'après, très rapidement.

- Et l'inverser.

La navette monta rapidement dans les airs.

Soudainement, ils se retrouvèrent à leur place respective dans la navette.

- D'autre Jedis m'ont pris pour un monstre, d'autre pour un héro pour avoir ces pouvoirs.

Barriss fut rapide d'esprit, compris ce qui s'était produit sur Geonosis, compris pourquoi elle avait entendu Ahsoka prononcé son nom. Il avait un pouvoir… plus grand que n'importe quel maître Jedi. Barriss resta en silence quelque instant, mais le brisa rapidement.

- Ahsoka te prend pour un ange gardien.

Kairos fut surpris de la réaction de Barriss. Elle n'était pas idiote.

- Ça me fait plaisir de l'entendre. C'est vrai que je l'ai sauvé. À plus d'une reprise. Tu semble largement faire confiance à Ahsoka, surtout pour me jugé, t'a t'elle parlé de moi ou quoi ?

- Non, elle t'a mentionné sur Geonosis, puis quelques autres fois par accident. Je l'ai cru folle, mais tu étais… est réel. Ahsoka a toujours su s'adapter rapidement à l'imprévu, je m'inspire d'elle.

- Je suis donc un imprévu ? dit Kairos, non pas sans une pointe d'humour. Bref, voilà mon secret. J'ai un pouvoir très grand. Ce don… m'a sauvé de Grievous. Je fus fait prisonnier du Comte Dooku, je devenu son apprenti par nécessité, puis par choix. J'ai appris des vérités sur les Jedis et les Siths. Sur la république, la cause de la guerre. Je me suis libéré du Comte Dooku, mais j'ai gardé ses enseignements. Je suis encore Jedi, mais je ne réponds pas du Conseil, je ne lui fais pas confiance. J'ai créer les Fils de l'Harmonie avec seul et unique but d'atteindre la paix et une réconciliation entre République et séparatistes. Je dirige maintenant l'organisation et je me bats pour la neutralité de plusieurs mondes de façon à désamorcer les tensions. Voilà un résumé qui devrait répondre à quelques unes de tes questions.

Barriss fut complètement dépassé, mais pour qu'un instant. Il devait dire la vérité, il n'avait aucune raison de mentir et son histoire était trop folle pour être inventé. Et voilà où était la folie.

- Les Fils de l'Harmonie ne sont donc pas un danger…

- Pas contre la république non, mais nous agissons dans une zone grise morale.

- Un euphémisme pour dire que vous vendez des armes.

Kairos était très impressionné de la rapidité d'esprit de Barriss, quasiment aussi rapide que Katerina et Nataniel.

- Effectivement, mais jamais à des tueurs, je m'assure personnellement qu'aucun innocent ne soit blessé à cause de mes activités. Il faut savoir qu'il n'y a rien de blanc ou de noir, dans la vie. Vendre des armes à un groupe de pirate ? Il se trouve qu'ils les stock au lieu de les utiliser, les retirant des mains de criminels plus dangereux. Vendre des armes à des combattants pour la liberté de leur monde, il ne deviennent pas des terroristes, ils s'organisent et réclame la neutralité, le seul fait d'être armé fait peur à la force d'occupation et celle-ci s'en va. Sinon, ils les utilisent contre des oppresseurs, comme les Turbonois. C'est mieux qu'entre les mains d'un clone ou d'un droïde qui tire dans les rues d'une ville assiégé.

- Pourquoi ne pas simplement arrêter de vendre des armes ?

- Ce serait simple non ? Savais tu que les soldats clones sur Tubrone utilisait des armes manufacturé par la Ligue d'Ambrosite ? Le commerce doit continuer, comme qu'on dit. Les centre industrielle de la Ligue doivent continuer à produire pour éviter la ruine économique de la Ligue, celle-ci vendait ses armes à la république avant, puis une fois neutre à la république et la Confédération des Systèmes indépendants ainsi qu'à nous. Maintenant, nous sommes les seuls acheteurs et nous avons forcé le complexe à produire à son strict minimum. Ainsi, la Ligue évite d'être en crise économique et nous n'armons aucun des deux côtés de la guerre. Nous n'avons même plus besoin de vendre des armes, nous le faisons seulement lorsque nous sommes certain que c'est pour une bonne cause, pour la libération d'un monde occupé par exemple. Tu vois. Désamorçage de la guerre. Un acte à la fois, tout en s'assurant de ne pas plonger la galaxie dans le chaos. En gardant un certain équilibre. D'où pourquoi je mentionnais une zone grise.

Barriss voyait que Kairos était certain dans ses idées et elle devait avouer qu'il apportait des arguments logiques. De ce qu'elle comprenait en ce moment, ces Fils de l'Harmonie semblaient être le moindre de deux mal.

- Et tu étais l'apprentie de Dooku. Un Sith.

- Non. Il n'est pas un Sith, il a appris leur enseignement, mais Dooku reste un Jedi. Un Jedi gris, peut-être perdu dans le côté obscure, mais un Jedi quand même.

- Explique toi.

Barriss ne l'avait pas accuser de mentir… c'était une première pour lui, lorsqu'il abordait le sujet de Dooku.

- Dooku a découvert l'identité d'un seigneur Sith ayant infiltré la république. Ce seigneur Sith est à l'origine de cette guerre et Dooku le sert. Il espère être assez puissant pour le détruire un jour, d'où pourquoi il m'a épargné. Dooku croit que l'Ordre Jedi est devenu aveugle et arrogant, qu'ils refusent d'évoluer et de changer pour protéger la galaxie. Celui-ci croit agir dans le but de protéger la galaxie de la plus grande menace, le seigneur Sith, d'où pourquoi il se considère encore Jedi.

- Un Jedi complètement corrompu, de venir à douter de l'Ordre à ce point, de tuer des nôtres…

- Tu as raison, c'est pourquoi je l'aie quitté. Mais il a raison à propos d'une chose. L'Ordre Jedi a échoué dans son devoir et ses enseignements.

Barriss fut choqué pour la première fois. Comment un initié pouvait critiqué l'Ordre ainsi ? Que savait-il ? Il n'avait même pas fini sa formation.

- L'Ordre est tout ce qui empêche la galaxie de plonger dans le chaos, ce qui nous empêche de plonger dans le côté obscure, pour préserver l'équilibre. Comment peux-tu l'accusé de…

- Soit, mais à quel prix ?

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Ce n'était pas une question rhétorique, mais Barriss ne savait pas quoi répondre.

- À quel prix ? Hein ? Au prix de notre humanité, nous enfermer à toutes émotions, nous rendre des machines froides, nous empêcher de nous attacher au gens que l'on aime ? Ok, d'abords au prix de millions de vie d'innocente gaspiller à cause de cette guerre, l'Ordre envoyant nos frères et sœurs mourir au combat contre des gens se battant pour leur liberté ? Ou je sais, au prix des vies d'initiés, laissé sur une lune à être chassé comme des bêtes puis exécuté ? Tout ça au nom de l'équilibre ? Quel foutue équilibre ? Tout ce qu'on a se sont des aveugles qui fixe le coté lumineux de la Force et qui en oublie tout le reste, qui oublie que nous avons à défendre les innocents, la vie et la galaxie… des aveugles qui cultive la peur du côté obscure qui la tends comme un épouvantail… ou est l'équilibre dans tout ça ? Hein ? Peut-être l'équilibre est d'apprendre qu'il n'y a pas de différence entre le côté lumineux et le côté sombre de la Force, l'un aveugle, l'autre corrompt, mais la différence reste dans comment on l'utilise. Et refuser de l'utiliser, refuser d'utiliser toute les moyens à notre disposition, refuser d'agir mène à la mort d'enfant sur une lune maudite, loin de leur famille. Refuser de l'utiliser s'est refuser de comprendre les passions humaines, et à cause de cette erreur ils sont incapables de voir que notre propre chancelier est le seigneur Sith manipulant la galaxie pour créer cette guerre. Alors ne vient pas me dire que l'Ordre est ce qui empêche la galaxie de plonger dans le chaos. L'Ordre est ce qui la pousse vers la mort, tel un contre balancier. Quels efforts pour la paix le Conseil a fait ? Hein ? Rien ! Les enseignements Jedis ont mené à la création des Siths qui menace la galaxie aujourd'hui et l'Ordre n'est même pas capable d'en protéger la galaxie, ils ont failli à leur enseignements, à leur devoir et à leur promesse d'équilibre et ils se sont transformer en guerrier tyrannique laissant les faibles et innocents dans la souffrances et le sang. République et Séparatistes, Jedis et Sith, côté lumineux et sombre, tous jouent un rôle dans cette guerre et l'Ordre ne fait pas exception.

Les pièces du puzzle s'arrangèrent dans l'esprit de Barriss. Tout faisait du sens, elle n'était pas sans mots, mais avait un millier de mots à dire. Elle avait toujours su cela, elle avait toujours sur cela, et maintenant elle comprenait, ce sentiment, que quelque chose manquait, qu'on lui avait menti toute sa vie. Elle avait toujours suivi aveuglément les Jedis, car elle croyait que quand elle deviendrait maître Jedi elle comprendrait, mais elle le voyait maintenant, il n'y avait rien à comprendre. Les Jedis n'étaient nullement mieux que le commun des mortels, ils n'étaient pas à l'abri de l'erreur, et leurs erreurs coutaient plus chère que toutes les autres. En vérité, il n'existait ni côté sombre, ni côté lumineux, il existait seulement l'harmonie ou le chaos, l'équilibre ou le déséquilibre, et c'est ce qu'on aurait dû lui apprendre, pas à suivre aveuglément le côté d'une pièce ou toujours suivre ses instincts, apprendre l'équilibre. Et les Jedis n'avaient rien d'équilibrer, ils étaient hypocrites. Des hypocrites gardien de la paix participant à une guerre d'indépendance. Il ne se mêlait de politique, il restait neutre seulement quand ça faisait leur affaire.

Barriss était en colère, car ce n'était que maintenant qu'elle voyait la vérité en face quand elle avait été aveuglée toute sa vie par l'Ordre qu'elle idolâtrait. Pour la première fois aucun doute ne subsistait dans l'esprit de Barriss Offee : Kairos avait raison, il disait la vérité. Et l'Ordre mentait. Cette guerre avait mené les Jedis à devenir des guerriers tyrannique décidant qui devait vivre et qui devait mourir.

Pendant si longtemps elle avait accepté les erreurs des Jedis en se disant qu'elle était celle dans l'erreur, qu'elle ne voyait pas tout le tableau, que lorsqu'elle serait maîtresse Jedi qu'elle comprendrait, qu'après des milliers d'heures de méditation qu'elle comprendrait.

Et maintenant quelqu'un avait eu le courage de lui dire la vérité en plein visage : les Jedis étaient corrompu, comme tant de gens dans la galaxie.

Kairos, lui, avait remarqué. Remarqué que Barriss maintenant silencieuse l'avait cru, qu'elle avait changé, qu'elle n'avait plus foi en l'Ordre. Il avait réussi. Cela n'avait jamais été son but. De convaincre une Padawan de se détourner de l'Ordre, il l'avait plus ou moins traité comme un exutoire, une façon de se défouler contre l'Ordre qu'il avait appris a méprisé. Au mieux, il avait imaginé planté le doute dans la jeune Barriss, peut-être même l'a laissé se souvenir de leur rencontre. Mais maintenant, il voyait qu'il était loin d'être le seul dans l'Ordre Jedi à avoir douté et à être prêt a écouté.

Ils restèrent en silence un long moment. Mais seulement un moment.

- Et… malgré toutes leurs fautes, c'est notre seule famille. Et ils ont de bonnes intentions, comme le Comte. La dure réalité du monde pour nous les Jedis c'est d'apprendre qu'il n'y a pas de Bien et de Mal…

- Seulement des zones grises, pas de bon ou mauvais côté. Il n'y a que la Force.

Kairos était surpris d'attendre une compréhension de la Force aussi similaire que la sienne, la Barriss discipliné et respectueuse du code et de l'Ordre avait été probablement été construit pour qu'elle puisse survivre dans l'Ordre. Non pas qu'elle avait mentit, mais il était clair que Barriss avait enfoui ses doutes et ses questionnements, ses propres interprétations, en dessous de son rôle de bonne apprentie.

- Merci, dit Barriss. Tu m'as ouvert les yeux, tu as répondu aux incertitudes qui me hantaient depuis des années.

- Je…

- J'ai besoin de méditer. De réfléchir. Sur ce que je sais déjà. Avant d'en apprendre plus sur… sur toi, l'Ordre, les Fils. Je ne mentionnerais rien à ma maîtresse, je cacherais le désordre en moi.

Kairos comprenait. Il y chercher un communicateur dans le temps. Puis l'offrit à Barriss.

- Voilà. Quand tu seras prête, je viendrais. N'hésite pas si tu as besoin de parler… on peut se sentir étrangement seul lorsqu'on marche sur d'autres voies que celle de l'Ordre. Bonne chance.

Et sur ce, l'Harmonie disparu.


Ahsoka se disait avoir assisté à la bataille et la reconquête la plus courte de l'Histoire. Tout s'était passé comme prévu, les Quarrens avaient aidé les prisonniers à se libérer, leur avait donné des armes, puis avaient commencé à détruire des droïdes. Celles-ci étaient allées libérer son maître et ensemble ils avaient pris contrôle des Tridents séparatistes pour aller détruire les autres vaisseaux séparatistes. Lorsque les droïdes se réactivèrent, le combat et les pertes furent minimales. Elle pourrait se venter auprès de son ami Jedi.

Évidemment, Ahsoka mentit à son maître. Il avait eu raison, Nir-Bas avait vu clair en elle, comme il avait vu en le prince. Les avait-il tous manipulé depuis le début, où était-il seulement rapide d'esprit. Ahsoka ne croyait pas vraiment de ses mauvaises intentions maintenant qu'elle y repensait. Un être n'aurait pas pus inventer autant de mensonge pour se couvrir, il devait croire en ses dires. Toutefois, elle n'avait pas aimé que celui-ci devine qu'elle ne dirait rien. Kairos lui avait-il dit qui elle était ? Non, elle avait vu les yeux du Naotolien traverser les siens et lire son esprit. Kairos lui avait expliqué que des politiciens ou des espions était si versé dans l'art de la psychologie et de la rhétorique, qu'il pouvait voir derrière les masques de quiconque, ou du moins de beaucoup de gens. Et elle était loin de maitrisé cette habileté à masquer ses sentiments. Contrairement au dire de Kairos.

Voilà qu'elle revenait toujours à lui. Celui-ci avait très certainement aidé d'une façon ou d'une autre. Sinon, il n'aurait pas envoyé un ambassadeur. Mais en même temps, c'était très hors caractéristique de sa part de ne pas se montrer, donc peut-être que l'ambassadeur avait eu raison en disant qu'il était indépendant.

Dans tout les cas, elle se retrouvait à mentir encore une fois pour couvrir son ami. Non pas qu'elle n'était pas habituée, mais celle-ci sentait que cette fois-ci c'était un plus grand mensonge que d'habitude. Caché le fait que les Fils de l'Harmonie avait une tel bombe, elle se sentait obligé de le dire à l'Ordre, surtout après avoir indirectement convaincu le prince de commettre un meurtre. Mais, elle comprenait, Kairos lui avait expliqué que les Fils de l'Harmonie ne devait pas paraitre aussi puissant qu'il l'était sinon il se ferait découvrir. Et elle savait que cela ne pouvait pas se passé.

Sans grande surprise, le prince et les Quarrens corroborèrent la même version de l'histoire, une arme de dernier recours des Quarrens. Mais la mascarade n'était pas si importante que cela, car le monde de Dac avait été de nouveau unifié sous un roi supporté par les Mon Cala et les Quarrens.

Maintenant que le couronnement était terminé, tout le monde célébrait, les deux sénatrice, les deux maître Jedis, le capitaine Ackbar, le roi et Nossor Ri discutait maintenant de la suite.

Ahsoka se tourna dans la salle et trouva Nir-Bas finir une communication holographique. Celui-ci croisa le regard de la jeune Togruta qui ne réussi pas assez rapidement à détourner le regard. L'ambassadeur et porte-parole indépendant des Fils de l'Harmonie nagea vers Ahsoka et celle-ci fut obliger d'engager la conversation.

- Padawan Tano, dit-il avec un mince sourire, que pensez vous du nouveau roi ?

Elle regarda le l'ancien prince qui parlait aux deux sénatrice, celui-ci semblait être plus confiant que jamais.

- Il a le cœur à la bonne place et semble ne pas être complètement naïf ou stupide, et il sait compter sur les autres.

- Et n'oublions pas qu'il a développé sa confiance en ses propres habiletés grâce à vous, Nossor Ri n'aurait jamais rejoint le prince d'il y a… ouf… deux jours.

Ahsoka retrouva le sourire sentant de la sincérité encore une fois dans la voix du Naotolien.

- Vous croyez vraiment ce que vous dites ?

- Bien sûr, le jeune prince vous a perçu comme un modèle étant donné votre âge similaire. Votre maîtrise de la situation, votre calme et vos conseils lui a montré une confiance qu'il ne possédait pas et il se l'est approprié. Un bon leader fait ressortir le meilleur de son peuple, mais retire aussi le meilleur de ceux-ci.

- Pourtant je ne suis pas constamment en confiance, je doute souvent.

Le Naotolien agrandit son sourire.

- La confiance n'est pas l'absence de doute, c'est sa maîtrise. Et c'est tout ce que vous avez montré.

Ahsoka réfléchit un peu sur ses mots et trouva qu'il faisait beaucoup de sens. Elle se sentit légèrement flatté.

- Vous semblez très facilement comprendre les gens Monsieur Bas, cela en devient quasiment énervant.

- Ah, mais c'est mon métier.

Son métier, vraiment ? Ahsoka n'était pas certain si c'était une blague sur le fait qu'il était énervant où si c'était un constat sur le fait qu'il doit comprendre les gens.

- Malheureusement je vais devoir vous quitter, dit-il. Ma mission étant terminé, mon supérieur, me demande quelque part d'autre.

Vraiment ? Ahsoka s'en alla le saluer, mais que voulait-il dire par son supérieur ? Elle ne put s'en empêcher, elle ne voulait pas sauter de conclusion en conclusion, mais elle était curieuse. Ses yeux se plissèrent laissant un regard inquisiteur qui effaça le mince sourire de Nir-Bas.

- Votre supérieur ? Je croyais que vous étiez un porte-parole indépendant, que vous étiez venu de votre plein gré.

L'ambassadeur ne broncha pas.

- Oui, mais cela ne veut pas dire que je n'ai personne à qui répondre. Lorsque je fini une mission, je fait un rapport à mes supérieurs et il me propose différente avenue possible pour la suite, ils ne me force à rien, d'où pourquoi j'aime dire que je suis indépendant.

- Mais, justement qu'elle était votre mission… vous avez dit plusieurs choses ces derniers jours, vous êtes ici pour convaincre Dac de devenir neutre, de protéger le prince, de libérer Dac, ou de venger l'ancien roi ?

Le Naotolien rit. Le rire n'avait l'air nullement nerveux, mais Ahsoka ne l'avait jamais entendu rire. Derrière se masque de confiance elle devenait de plus en plus sûr qu'il cachait quelque chose.

- Ah, je comprends comment mon intervention peut paraitre confuse. D'abord, je n'avais pas pour but de venger l'ancien roi, cette mention n'ayant servi seulement à faire parler Riff pour se discréditer devant Nossor. Ensuite, libérer des planètes est un impératif universel des Fils de l'Harmonie, plus qu'une mission. Protéger le prince restait ma mission principale alors que convaincre Dac de devenir neutre n'était que secondaire.

Ahsoka reconnaissait ses explications. Ils lui faisaient pensé à lorsque Kairos commençait à expliquer en détail ses actions lorsqu'il était nerveux ou qu'il avait peur de la déplaire. Nir-Bas était en train de faire la même chose, sauf que rien ne paraissait, n'importe qui pourrait se faire tromper à moins de connaitre quelqu'un faisant la même chose.

- Donc votre mission était de protéger… protéger le prince et vous assurer que Dac devienne neutre.

- Oui, dans un sens.

- Mais, en ce moment Dac est toujours républicaine, donc vous n'avez pas achever votre mission, je croyais que vous étiez censé conseiller le jeune roi jusqu'à ce qu'il entende raison n'est-ce pas ?

Cela voulait dire qu'il l'avait déjà convaincu. Une lueur brilla dans son regard.

- Je vois que vous êtes rapide d'esprit Padawan Tano. Disons simplement que ma partie est finie pour l'instant.

Ahsoka regarda autour d'elle, mais personne ne l'écoutait. Elle baissa la voix par réflexe.

- Alors vous l'avez convaincu ?

- Il a simplement vu que la république n'a pas pus faire ce que les Fils de l'Harmonie pouvait, protéger leur monde de la guerre. Dans tout les cas, ce fut un plaisir de travailler à vos côtés, Padawan Ahsoka Tano, vous êtes plus redoutable et sage que je ne l'aurais cru aux premiers abords. Vous direz à votre maître que je devais partir et que je le salut.

Ahsoka sentait quelque chose. Quelque chose ne faisait pas de sens. L'ambassadeur semblait avoir eu autant d'intérêt en elle qu'en le prince. Pourquoi disait-il qu'il l'avait sous-estimé ?

- Attendez.

Pourquoi avait-il estimé quelque chose, s'il ne s'était jamais rencontré. Mais non ce n'était pas la bonne question, il y avait quelque chose de plus qui ne faisait pas de sens. Quelque chose sous son nez.

- Oui ?

Il le trouvait plus important que son maître, non il s'était confié à elle. Il avait prédit qu'elle irait contre l'ordre en supportant le prince dans son meurtre, qu'elle ne dirait rien à propos de la bombe. Qu'elle ne dirait rien à propos du fait que le roi avait été convaincu et qu'il était justement en train de faire semblant de travailler avec la République. Pourquoi avait-il tant confiance en elle ?

- Pourquoi avait-vous tant confiance en moi ?

Elle n'écouta pas sa réponse, car elle venait de réaliser quelque chose. Lorsqu'ils avaient été séparés des maîtres Jedis, il avait dit quelque chose à propos qu'ils étaient maintenant seuls, signifiant qu'il pouvait offrir son aide secrète, ce qui voulait dire qu'il avait été sûr dès ce moment qu'elle ne dirait rien. Il en avait eu la certitude, en fait il avait attendu qu'elle soit seule avec le prince. Comme si elle n'était pas une étrangère, comme si elle faisait parti de son groupe.

- Parce que…

- Le salaud.

- Excusez-moi ?

- Vous savez très bien de qui je parle ! dit-elle dans un chuchotement ne cachant aucune frustration.

Ce Kairos. Il avait été là depuis le début. Elle le savait. Bien sûr, mais pourquoi avoir dit à son ambassadeur qu'elle était digne de confiance. Cela ne faisait aucun sens compte tenu de sa mission. Sa mission. Protéger le prince. Le prince.

- Le petit con !

Oui, combien de fois avait-il sauvé le prince. Un petit nombre comparé au nombre de fois où qu'il l'avait sauvé elle. Et pourquoi celui-ci s'était entêté à la suivre si souvent, avec les sous-marins, avec le prince, il avait même dit qu'il la protégeait à cause qu'elle pouvait mieux protéger le prince. Quelle idiotie !

- C'est lui qui vous a envoyé ? Pour me surveiller.

- Je ne vois pas de ce que vous voulez parler.

Il avait hésité. Une fraction de seconde. Celui-ci avait été trop honnête avec elle. Ahsoka savait maintenant lorsqu'il mentait. La différence était minime, mais pendant un quart de seconde il avait hésité, il avait perdu confiance, déstabilisé, car elle, elle avait trouvé la vérité.

Le petit salaud. Elle ne savait pas ce que ce Nir-Bas faisait réellement ici, mais elle était certaine d'une chose, Kairos Ananke s'était mêlé à ses affaires et à cette mission et elle n'était pas censé le savoir. Elle allait avoir une discussion avec ce jeune homme dès qu'elle serait sortit de l'eau et qu'elle pourrait enfin se reposer.

- Disparaissez de ma vue avant que je ne me fâche d'avantage.

Nir-Bas sembla s'en aller parler, puis ferma sa bouche et fit une courte révérence avant de quitter la salle du trône. Ce qui prouvait qu'elle avait raison et qu'il avait fait une erreur. Kairos Ananke allait avoir à répondre à plusieurs questions.


Dès que Kairos retourna à son bureau que son communicateur s'illumina. C'était Ahsoka. Il regarda l'heure. La bataille de Dac était fini depuis quelques heures, celle-ci avait probablement des questions. Il aurait espéré que son agent n'éveillerait pas trop de question de la part d'Ahsoka, mais bon, ce n'était pas si grave que cela.

Pas de repos se dit Kairos, il devait aller voir son amie. Il arrêta le temps. Celui-ci soupira. Comme il enviait les autres, voyant ses actions comme des téléportations, ils n'avaient pas à endurer toutes ces heures monotones, ce silence, ce vide.

Il y a des mois, pour ne pas devenir fou, Kairos avait demandé un lecteur audio à Nataniel. Tout d'abord intrigué, Nataniel s'était empressé de fournir le lecteur ainsi que de la musique, des livres audio, des conférences et bien plus. Il avait compris que le jeune Kairos avait dû supporter ce silence anormal lorsqu'il traversait la galaxie seule, figée dans le temps et cela l'avait épouvanté.

Depuis ce temps, Kairos ne voyageait que rarement en silence, ayant toujours quelque chose pour lui occupé l'esprit et occupé son champs auditif, depuis ce temps il avait remarqué que son humeur s'était nettement améliorer lors de ses voyages dans le temps.

Aujourd'hui Kairos était en super forme d'où pourquoi il avait décidé d'aller voir directement Ahsoka sur son Venator au lieu d'attendre. Dac deviendrais neutre, son amie était en vie et en un morceau, il avait ouvert les yeux à Barriss et ceci n'était que le début des bonnes nouvelles. Les affaires des Fils de l'Harmonie était florissante et Kairos se sentait avancé vers son but.

Le jeune Jedi décida de s'attacher à cette bonne humeur au lieu de retombé dans tous ses doutes, ses craintes, ses questionnements qui le hantaient 32 heures sur 24. Au lieu d'écouter des rapports transformés en format audio, comme il devrait faire, celui-ci fit joué sur son lecteur audio un roman audio. Recommandation de Katerina. Un thrilleur politique et philosophique, apparemment écrit par un génie anarchiste qui mêlait théorie sur le pouvoir à la fiction. Bien sûr, Kairos en était venu à d'avantage aimé l'intrigue secondaire qui tournait autour d'une romance entre deux des personnages principaux séparé par leurs devoirs et responsabilités. La ressemblance était si étonnante que Kairos commençait à soupçonner que Katerina l'espionnait. Mais c'était une bonne histoire, donc Kairos ne se plaint pas.

Quelques heures plus tard, toujours de bonne humeur Kairos entra sur le Venator silencieux. Il vu les nombreux clones en combinaison sous-marine. Il se demandait combien d'entre eux étaient mort après avoir suivi les ordres de maître Kit-Fisto ou de Skywalker. Il secoua la tête et se concentra sur la jeune Padawan qui l'attendait.

Il la trouva dans les quartiers de la sénatrice Amidala, qui était évidemment trois fois la taille de chambre normal d'un Venator, mais Ahsoka était seule. Et elle semblait l'attendre.

Bien que Kairos avait toujours envie de contempler Ahsoka lorsqu'elle était figée dans le temps, celui-ci se retient comme à chaque fois. Il trouvait cela irrespectueux de la dévisagé lorsqu'elle n'était pas au courant qu'elle était figée.

Le temps repris son cours. Ahsoka ne broncha pas.

- Bonjour Kairos comment ça-va ?

Oh non, il avait des problèmes. De gros problèmes. Il sourit ce sentant invulnérable.

- Oh très bien, merci de me le…

Celle-ci tenta de le gifler, mais il recula à la dernière seconde.

- Ah, je me doutais bien que tu ne voulais pas simplement t'enquérir de mon bien être, dit-il pour la taquiner.

Ahsoka n'avait pas l'air aussi de bonne humeur que Kairos.

- Mon petit salaud, tu as… tu as envoyé un babysitteur pour me surveiller !

Oh merde, se dit Kairos. Elle avait deviné.

- Ton petit salaud ? Que c'est gentil !

Ahsoka tenta encore une fois de le gifler, mais il évita et se retrouva derrière elle. Kairos remarqua qu'elle était très fâchée. Il adorait cela.

- Réponds à ma question !

- Tu n'en as pas posé…

Il se vit être transpercé de centaine de sabres dans les yeux de la belle Togruta.

- Mais ce n'est pas exactement vrai. Euh… Nir-Bas était un agent qui avait pour but de convaincre Dac et son dirigeant de devenir neutre, ce qui inclut sa protection du prince et sa présence dans la bataille. Et puis… bon, je l'ai peut-être demandé de t'assurer que tu ne sois pas blessé pendant les combats aussi, mais ce n'était pas vraiment un babysitteur… Mais dit moi comment tu as deviné, je suis clairement impressionné.

Ahsoka esquissa un sourire pour moins d'une demi seconde, mais Kairos le vue. Elle semblait s'être légèrement calmé. Légèrement.

- Kairos ! Tu savais tout… tu sais tout, tu es toujours là, toujours à te mêler de tant d'affaire avec tes Fils de l'Harmonie. C'est à dire que tu t'es infiltré dans la moitié de la galaxie.

- C'est notre objectif à moyen-terme.

- Kairos, un peu de sérieux ! Tu sais comment j'ai deviné… ton agent ou je ne sais quoi… il me faisait confiance. Trop confiance. Il est allé me dévoiler les secrets de ton organisation sachant que j'étais digne de confiance. Du moins, pour lui, car toi tu ne sembles pas me faire confiance !

Kairos changea légèrement son attitude taquine.

- Je te fais confiance…

- Assez pour envoyer une nounou me protéger ?

- Regarde, la preuve que je te fais confiance, j'ai dit à Nir-Bas que tu étais une bonne combattante qui pouvait probablement s'en sortir seul.

- Donc, tu lui parles de moi, mais moi je ne sais même pas que tu avais organisé tout cela, qui il était, que tu avais l'intention de bombarder Dac, qu'il était supposé me protéger…

- Bon, c'est sûr que si tu mets les choses sous cet angle…

Ahsoka se frappa le visage.

- Qu'est-il arrivé au fait que tu me dirais tout…

- Rien n'a changé, je te l'assure. Je ne m'occupais pas de l'opération de Dac Ahsoka, je te l'assure. J'ai simplement donné le go à Nir-Bas et lui demandé de veiller sur toi, c'est tout je le jure. Même moi j'ai appris qu'il avait l'intention d'utiliser une bombe après que la bataille est commencée. La seule chose que j'ai « cachée » était que j'ai demandé à Nir-Bas de couvrir tes arrières c'est tout… je trouvais juste étrange d'apparaitre de nul part, te dire cela et te dire bonne chance… Regarde, si cela prouve quelque chose c'est justement que j'avais confiance en toi, car je n'étais pas là à organisé tout.

Ahsoka soupira.

- Ce n'est pas cela la confiance Kairos. La confiance c'est maitriser ses doutes et ses craintes, dit-elle citant quelqu'un qui l'avait inspiré. Et tu n'as clairement pas maitriser tes craintes à propos de moi, dit elle sérieusement.

Mais Kairos lui restait souriant.

- Des craintes, à propos de toi ? Madame se prend pour quelqu'un d'importante.

Ahsoka roula les yeux.

- C'est toi qui m'en accorde autant je te le rappelle.

- Oh, je suis désolé, je dois t'avoir confuse, tu pense que ça, dit Kairos en pointant dramatiquement la salle et eux-mêmes, c'est parce que tu es importante ? Je ne fais qu'un tour, car tu as besoin de moi.

- Besoin de toi ? Oui, tu as raison, dit-elle en s'approchant de Kairos pour le frapper à l'estomac.

Mais celui-ci l'évita une fois de plus. Ahsoka se dit que le petit salaud devenait rapide.

- Madame devient lente avec les années, Kairos siffla, toujours souriant à pleine dent, sachant qu'Ahsoka voudrait écraser son visage. Après tout, c'est pourquoi je fais l'effort de rester à tes côtés, pour que tu paraisses moins inutile.

- Hey ! dit Ahsoka faussement blessé. Sache jeune homme que c'est toi qui est inutile sans tes…

Ahsoka avait tenté de faire une feinte des pieds et de faire trébucher Kairos, mais celui-ci avait été plus rapide et avait vu sa feinte et la contrecarrant, voilà qu'elle était tombée sur ses fesses.

Kairos pouffa de rire.

- Comme tu le vois, ce n'est pas moi qui suis inutile, c'est toi qui a besoin moi, dans notre duo. Tu es clairement la subalterne. Moi je suis le grand et rapide Kairos Ananke tandis que toi tu es la petite et lente Ahsoka Tano.

- Retire ce que tu viens de dire tout de suite !

- Je ne crois pas, dit-il en se penchant vers Ahsoka toujours par terre, avec le plus moqueurs des sourire.

- Oh tu vas le regretter !

Celle-ci lui donna un coup de pieds et il tomba sur le sol avec un mince cri de surprise. L'instant d'après elle était sur lui et tentait de l'immobilisé.

- Oh petite furie, tu joue sale. Attends de voir.

Kairos attrapa le bras de son amie et le tordu assez pour qu'elle perde son équilibre ce qui permis au jeune Jedi de se libérer de son placage. Il roula sur le côté tentant de se relever, mais Ahsoka était plus rapide et revenu, le clouant de ses deux bras écrasant ses avant-bras et s'asseyant sur ses jambes de façon à ce qu'il ne puisse les bouger.

- Pas si vite gamin, excuse-toi.

Mais Kairos n'avait pas abandonné, il avait bien l'intention de gagné à se petit jeu.

Il réussi à libérer ses jambes en les écartant et Ahsoka tomba assise entre les siennes. Kairos agita ses jambes tentant de la faire tomber et celle-ci perdu prise et tomba directement sur son torse. Ahsoka remarque que Kairos avait vraiment l'intention de gagner. Ce serait la première fois, depuis une éternité. Elle admirait qu'il n'abandonne jamais. Sa rendait sa défaite d'autant pus savoureuse.

Elle fit un léger saut en l'air auquel Kairos ne s'attendit pas. Se repositionnant avant même que Kairos ait pus se relevé, emprisonnant ses jambes des siennes cette fois-ci et commençant à tordre son bras droit pour qu'il avoue la défaite.

- Excuse-toi !

Elle commençait à suer, il était rare que Kairos lui résiste autant. Il ne s'avoua pas vaincu. Il libéra son bras gauche et y chatouiller l'aisselle de son amie, celle-ci par réflexe ramena ses bras vers son corps ce qui donna la chance à Kairos de libérer son bras droit. Kairos agrippa les deux bras d'Ahsoka et la tira vers lui.

- Tu veux danser ?

Alors qu'il s'en allait la retourner de lui, pour pouvoir prendre le dessus, Ahsoka ne se laissa pas faire et le poussa avec la Force. Il se fracassa contre le plancher et fut sonner un instant.

- Aïe.

- C'est toi qui résiste, maintenant abandonne jeune homme.

Kairos choquer de son utilisation de la Force, fut encore plus immobilisé. Ces pieds étaient pris entre ses genoux et elle était assise sur lui et d'une façon, celle-ci avait réussi à placé ses deux bras dans des positions de contorsion extrêmement douloureuse.

Elle baissa sa tête pour se placer directement devant son visage et dit d'un sourire victorieux.

- Alors, dit le, implore ma clémence.

- Je… Je…

Elle s'approcha pour l'entendre, celui-ci devant trouver une façon de parler à travers la douleur.

- Oui, je suis toute ouïe.

- Jamais ma belle.

Soudainement, elle sentit un léger, très léger, courant électrique la traverser, lui créant des spasmes à travers toutes ses muscles et donc relâchant son emprise au-dessus de Kairos.

- Qu'est-ce que ?

- C'est toi qui a utilisé la Force, dit-il en la poussant pour se relever d'un saut avec la Force.

Celle-ci toujours par terre était en nette désavantage. Il l'avait électrocuté ! À moitié outré, à moitié impressionner que ce fut un si mince choque, Ahsoka ne s'avoua pas vaincu. Elle tendit la main vers lui et lui vers elle.

Ils se poussèrent tout les deux avec la Force.

Ahsoka fut violemment repoussé sur le plancher, pendant que Kairos retomba par terre. Tout les deux sonnés par la puissance de leur poussé, ils ne restèrent qu'un instant déstabilisé. Les deux jeunes Jedis secouèrent leur tête, se regardèrent dans les yeux et virent qu'aucun d'entre eux n'avait l'intention d'abandonner. L'instant d'après, ils étaient sur leur pieds leur mains en position défensive d'art martial Jedi.

Ils s'avancèrent puis commencèrent à tourner lentement dans un cercle, les deux soufflant fort de leurs efforts physique.

- Alors… tu veux danser finalement.

Ahsoka tenta une double attaque, une gifle et un coup à l'estomac. Kairos attrapa sa main avant de se faire giflé, mais son souffle fut coupé lorsque son estomac se compressa sous le poing d'Ahsoka. Celle-ci profita du moment pour attraper son autre bras et le faire trébucher.

Mais Kairos bougea ses pieds avant et celle-ci manqua de glisser elle-même. Chacun ayant agrippé le bras de l'autre, ils commencèrent chacun à tirer, ce qui accentua leur tournoiement.

Ahsoka tirant à gauche, Kairos à droite, n'importe qui aurait cru que Kairos, étant un homme humain, aurait triomphé physiquement de la femme Togruta, mais celle-ci se servait justement de la force de Kairos pour le verrouiller dans cette position. Tout d'un coup, elle vu un occasion parfaite. Elle sauta en l'air, ses deux pieds s'en allèrent plaquer son torse, celle-ci ayant l'intention de faire un salto arrière pour le faire tomber, mais Kairos lâcha prise de sa main gauche et celle d'Ahsoka glissa sur sa sueur à cause du déséquilibre. Elle fut plaqué contre son corps, mais fut incapable de compléter son saut. Kairos en profita pour attraper son bras et maintenant l'agrippant totalement, il la poussa de toutes ses forces.

Ahsoka recula rapidement avant que quelque chose n'arrête ses jambes. Elle se sentit tomber avec Kairos au dessus d'elle, mais alors qu'elle attendait l'impact du sol, elle senti un matelas en dessous d'elle. C'était le lit de la sénatrice. Elle se débâtit et réussi pendant quelques instants à reculer plus loin sur le lit double, mais elle se rendit vite compte qu'elle s'enfonçait dans le matelas léger, tellement plus confortable que ceux de la république. Mais c'est ce confort qui la mena à sa perte, celle-ci n'ayant pas pus s'enfuir. Kairos la plaqua contre le lit, cette fois-ci ce fut lui qui emprisonna ses jambes des siennes et lui qui la cloua contre le lit. Normalement, celle-ci était assez légère pour se retourner, se débattre, glissé et retourner la force de Kairos contre lui et le tourner sur son dos, mais cette fois-ci ces bras s'enfoncèrent dans le matelas et elle n'eut aucun moyen de s'en libérer.

Sans même tordre les bras d'Ahsoka, Kairos la clouait avec sa seule force, qui n'était pas tant que son amie Jedi, mais pour une fois, il avait l'avantage. Il gagnait et elle perdait. Ahsoka continua à se débattre, tentant de lui donner des coups de pieds, tentant d'agripper ses poignets, de lui donner des coups de têtes, mais rien ne faisait. Elle ne pouvait pas glisser sous lui, elle était réellement et totalement immobilisé. Pendant une dizaine, puis une vingtaine de longues secondes elle continua à se débattre, mais rien ne fit. Elle ne voulait pas s'avouer vaincu, elle ne voulait pas perdre devant se grand et beau sourire narquois.

Mais éventuellement elle arrêta, épuisé, soufflant tentant de réguler son souffle, sa vision s'éclaircissant. Elle vu son visage et il n'y avait plus un sourire moqueur sur celui-ci, mais un sourire d'admiration, un sourire passionné. Elle inspirait à travers sa bouche et expirait par son nez. Soudainement, elle réalisait que le corps de Kairos était sur elle. Elle sentait son corps y réagir. Elle sentait le sien réagir. Elle savait ce que cela signifiait, mais n'avait jamais sentit ce qu'elle ressentait à l'instant, elle vivait des expériences complètement nouvelle que l'Ordre ne lui avait jamais préparé à ressentir.

Elle regarda son visage, celui-ci aussi tentait de regagner son souffle. Elle regarda ses lèvres. Imperceptiblement, sa tête se leva. Imperceptiblement la sienne descendit.

Kairos fit le reste du chemin, ses lèvres atteignant celle d'Ahsoka. Celle-ci tenta à la fois des repoussés par surprise, à la fois d'y entrer par désir.

Pendant un instant ils goutèrent à leurs lèvres.

Pendant un seul instant.

Kairos s'écarta. La libérant immédiatement. Soulevant son corps du sien. Ahsoka voulu agripper son corps, mais ne fit rien complètement méduser par ce qu'il venait d'arriver. Elle se redressa.

Kairos fit dos à Ahsoka et se releva du lit. Il s'arrêta comme si immobilisé dans le temps.

- Pourquoi ? dit la jeune femme, mais à personne en particulier. Pourquoi on ne peut…

- Ne dit rien, dit sèchement Kairos. Ne dit rien.

Alors qu'il y avait frustration et tristesse dans la voix d'Ahsoka, il y avait de la douleur dans celle de Kairos. Ahsoka la sentit, une fois la frustration partit. Se rendant compte qu'elle avait parlé. Qu'elle ne devait pas parler.

- Je suis dé…

- Ahsoka ! Ça fait juste mal si on en parle. Ne dit rien.

Kairos s'était déjà relevé et lui faisait encore dos. Il était incapable de la regarder. Elle en était incapable. Tout deux étant à la fois frustré, désespéré et souffrant. Ahsoka aurait préféré que tout ce finisse en silence.

Car tout deux savait. Ils savaient tout les deux qu'ils auraient, dans d'autres circonstances, continuer leur mouvement. Ils savaient tout deux qu'ils se désiraient. Ils savaient tout deux qu'ils ne pouvaient que l'oublier que porter cette affection sous silence, car ils étaient incapable de traiter avec les conséquences. Qu'ils ne pouvaient pas choisir cet attachement en plein milieu d'une guerre, ils ne pouvaient et ne savaient comment vivre avec.

- Bye.

Kairos disparu, laissant Ahsoka seule.

Celle-ci frôla ses lèvres de ses mains, fermant les yeux retenant les larmes. Pourquoi ne pouvait-ils pas être ensemble…

Et maintenant la voilà laissé à son corps qui pulsait avec désir, elle avait sentit la même chose chez Kairos et elle savait que ce n'était pas ce désir corporelle qui était le plus flamboyant. C'était ce désir de prononcer des mots qu'ils regretteraient tout les deux.

Ahsoka espérait que Padmé ne reviendrait pas avant un bon moment, car en se moment son corps criait assoiffé, son cœur saignait chagriné, son esprit soufrait confus et désorienté.

Kairos lui vivait la même histoire, mais avait des heures pour y pensé, alors qu'il était encore une fois seul avec le silence et ses pensés le torturant, celui-ci regrettant chaque mots prononcé et chaque mot qu'il était incapable de prononcé.