Wsh ! J'suis toujours vivante et promis, je vais essayer de tenir cette ff régulièrement ! Autant que faire ce peu ! On est plus très loin de la fin... Enfin, euh, genre, vingt chapitres, max' ! (oui oui, c'est pas loin pour moi) je tente actuellement d'amener les choses de la meilleure manière mais je bloque sur la fin du scénar' depuis un bon bout de tems, on va pas se mentir... Oui, je sais où je veux aller mais non, les zones de flous je sais pas comment les débloquer TT_TT
Bref, bonne lecture !
Je vais -sûrement- vous désespérer mais je vais vous présenter un nouveau bébé d'ici quelques semaines à mon avis, sur un nouveau fandom ahah ! Et un autre sur ce fandom si. FAUT QUE J ARRETE DE M EPARPILLER TT_TT
Promis, je finirais quand même cette ff coûte que coûte !
Merci d'être encore présentes ici ! :D
Samedi 19 novembre
Akaashi était fatigué. Il avait de plus en plus de travail à gérer et même si ses équipes étaient performantes, cela ne suffisait pas. Il allait devoir investir alors qu'il n'en avait pas du tout envie. Ses heures de travail, sans compter celle pour son futur poste au gouvernement, et ses nuits blanches commençaient à se faire sentir. Mais le pire restait le silence de Bokuto.
Bien qu'il ait essayé d'utiliser le travail comme source de distraction pour arrêter d'y songer, dès qu'il n'avait pas quelque chose dans les mains, ses pensées s'orientaient directement vers son petit-ami. Il avait tenté de le joindre plusieurs fois, sans résultats. Kuroo et Kozume ignoraient également ses appels, et il n'avait pas eu le temps de retourner à leur appartement pour les confronter.
Il s'était passé la scène de la dernière fois en boucle. Il en était venu à la conclusion que Bokuto était retenu quelque part à cause de lui. La phrase de Kuroo ne pouvait pas être anodine. Après tout, avec le clan, s'il arrivait quelque chose, Kuroo ne pourrait rien dire… Cependant, il pourrait lui faire comprendre, pour le bien de Bokuto.
Ou alors, ce n'était vraiment qu'une parole en l'air, sous le coup de la colère.
Akaashi se frotta les cheveux. Il n'en pouvait plus de réfléchir, il fallait agir sauf que personne n'était capable de le renseigner sur la hiérarchie des Corbeaux ! À part à Kuroo, il ne savait pas du tout à qui s'adresser ! Et plus il cherchait, moins il trouvait.
Il comprenait mieux pourquoi le clan était l'un des plus redoutés. D'une part, il était difficile de glaner des informations, d'une autre, le peu qu'il découvrait se contredisait, comme si c'était volontaire.
Comment savoir qui organisait tout ça ? Et comment passer outre ? Trop de gens travaillaient pour les Corbeaux, de près ou de loin… Il était bien trop incertain pour en parler à quelqu'un, surtout en pensant qu'il était dans leur ligne de mire.
On toqua à la porte de son bureau. Coupé en pleine réflexion, il autorisa l'entrée, bougon.
— Monsieur, permettez, j'ai monsieur Takeyuki qui…
Le dénommé n'attendit pas plus et pénétra la pièce, congédia le personnel et ferma la porte sans prendre de pincette.
Akaashi ne bougea pas. Ne cilla pas. Et ne daigna pas se lever non plus. Takeyuki était un homme d'âge mûr, qui avait su faire face à de nombreux problèmes et il était rare de le voir dans cet état. Quelque chose s'était produit.
Cependant, certaines manières et règles étaient à respecter.
— Que puis-je pour…
— Ils ont tué mes hommes !
L'affirmation claqua dans la pièce.
Akaashi haussa un sourcil. Avec la fatigue et le cœur sec, c'est tout ce qu'il pouvait faire.
— Ces putains de piaf ! Je suis certain que c'est eux !
— Si vous vouliez bien vous calmer et m'expliquez la situation, peut-être que je pourrais…
S'avançant à grands pas, Takeyuki claqua ses mains sur le bureau d'Akaashi, juste en face de ce dernier. Son manque de réaction eut le don de l'agacer d'autant plus, mais le plus vieux se raisonna.
Il s'assit lourdement dans un fauteuil. Il bouillait intérieurement, mais il contint sa rage du mieux qu'il put.
Akaashi en profita pour demander du thé à son majordome. Une fois le téléphone coupé, il reporta son attention sur son mentor.
— Je suppose que vous soupçonnez les Corbeaux d'une attaque ?
— Trois de mes hommes ont été tués cette nuit… Une balle dans chaque tête. C'est du travail de pro'.
— Et qu'est-ce qui vous fait dire que ce sont les Corbeaux ?
Takeyuki sortit une magnifique plume noire, plutôt petite, de sa poche.
— J'ai reçu ça. Dans une lettre. Ce matin. Ça ne peut être qu'eux !
La gorge d'Akaashi se serra. Il déglutit du mieux qu'il put pour ne rien laisser voir et reprit :
— Ne serait-il pas possible que les Corbeaux vous préviennent seulement et qu'une autre personne se soit vengée entre temps ?
Si Bokuto lui avait dit la vérité, alors normalement, le clan essaieraient une approche sans violence d'abord. Bien que, au vu des trafics de Takeyuki, il pourrait accidentellement oublié leur première phase ? Ou elle ne s'appliquait tout simplement pas aux criminels.
Si c'était le cas, Akaashi était foutu. Techniquement, il n'avait que vendu un produit. Enfin, créer et vendre. À la pire personne possible. Pour de bonnes raisons ! Qui ne le serait pas forcément pour tout le monde.
Il sentit une sueur froide dans son dos.
Le long silence le fit soudainement tiquer.
— À moins que les Corbeaux vous aient déjà prévenu, monsieur Takeyuki ?
Il grimaça.
— Si c'est le cas, ils s'y sont mal pris puisque je n'en garde aucun souvenir.
Ce fut au tour d'Akaashi de faire la moue. Il avait l'impression que Takeyuki ne lui disait pas tout.
— Et vous êtes venus ici dans quel but ? Sachez que si c'est celui de la vengeance, je refuse de vous aider.
Takeyuki l'observa longuement avant de répondre :
— Comment pouvez-vous refuser de m'aider ?
— C'est simple, je tiens à ma vie. En plus, je ne vois pas ce que je pourrais faire de plus, je fournis déjà votre réseau.
— Vous ne voulez pas contre-attaquer ? demanda Takeyuki.
— Je n'ai aucune raison de contre-attaquer.
— N'avez-vous pas un proche qui a disparu récemment ?
Akaashi eut envie de le baffer.
À la place, il s'adossa à son fauteuil et se retint de serrer les accoudoirs.
— Depuis quand enquêtez-vous sur vos collègues ?
— Depuis toujours, il vaut mieux être préparé.
Akaashi observa son ticket gagnant, mais aussi son pire ennemi. Il allait se détester, il se détestait de plus en plus ces derniers temps, mais il n'avait pas le choix :
— Ce qui est arrivé à cette personne est certainement malheureux, mais je ne vais pas aller me fourrer dans des ennuis, j'ai déjà assez de problèmes à gérer.
Il mentait éhontément, c'en était devenu une deuxième nature, ça ne l'empêcha pas de continuer :
— Donc, vous êtes venus seulement pour vous plaindre ? demanda-t-il , toujours agacé.
— J'ai perdu trois de mes meilleurs hommes, en qui j'avais la plus grande confiance et que j'ai dû remplacer rapidement par des serpents probablement ! Vous n'avez pas compris ? Vous serez l'un des prochains, c'est certain. Comme si Washijo ne me causait pas assez de problèmes… pesta-t-il plus doucement.
— Je ne vois pas le rapport entre vos gars et moi. Je ne suis qu'un prestataire.
Aux attentes démesurées qui te perdront, ajouta sa conscience.
Takeyuki l'observa, tel un vieux renard. Au vu de sa carrière, il avait fait face à de nombreux menteurs, fous ou profiteurs, il savait les reconnaître désormais. Akaashi faisait partie de la première catégorie, et en plus, c'était l'un des meilleurs… Dommage qu'il soit tellement bon qu'il en réussisse à se berner lui-même.
— Si vous ne voyez pas le rapport, c'est que vous vous mentez. Je ne suis pas certain que ce soit la bonne solution.
— Ecoutez, Yamiji, je suis ravie de vous voir en bonne santé, mais je n'ai rien de plus à vous dire aujourd'hui. Nos affaires se portent à merveille et je vous ai déjà prévenu que nous n'avions rien d'autre à nous dire en dehors de celles-ci.
Son majordome s'annonça et entra avec le thé.
— Merci, vous pouvez laisser le thé ici et raccompagner notre invité. Notre réunion imprévue est terminée.
Takeyuki se leva sans un mot. Une fois arrivé à la porte, il se retourna et lança :
— Keiji, même si nous ne faisons pas que des bonnes choses, si ce n'était pas nous, ça en serait d'autres. Personne n'est irremplaçable et nous ne vivons pas dans une utopie.
— Si c'est ce que vous vous dites pour mieux dormir la nuit, continuez. Je ne veux rien en savoir.
La porte se ferma.
Akaashi se prit la tête entre les mains. Il était probablement foutu. Certainement même. Mais il refusait d'abandonner Bokuto. Quitte à mourir, autant le voir une dernière fois.
