Disclaimer : Les personnages ne m'appartiennent pas.
Note : Si certains dialogues sont en anglais, c'est normal.
Conrad était installé sur un drôle de chaise. Quelle idée d'en faire une sans dossier. Ce monde avait vraiment beaucoup d'objets étranges. Mais il était assis, à l'abri du soleil qui frappait toujours dehors. Une machine étrange se balançait de gauche à droite, et à chaque fois qu'elle était dans sa direction, il pouvait sentir un vent léger. Assez rapidement, une jeune femme à la peau aussi brune que l'adolescent vint le voir. Ses cheveux longs étaient en partie retenus par une cordelette très discrète. Ses cheveux bouclaient, mais différemment de sa mère. Il commençait à voir un peu rouge. Il s'était donc blessé ? Il ne savait pas s'il devait rire ou pleurer. Elle continua son approche avec un petit bâton muni d'un morceau de coton.
« Pauvre chose, votre côté droit est tout rouge… Ne bougez pas trop monsieur, ça va un peu piquer. Je me demande qui vous a mis dans cet état. »
Le soldat d'un autre monde hésitait un peu. Il ne pouvait pas parler de ses anciennes blessures qui se soignaient plus vite qu'un être humain normal, mais moins vite qu'un mazoku. Mais sa blessure qu'il avait reçue lors d'une attaque dans un royaume lointain du Shin makoku, s'était réouverte. Son voyage avait eu de drôle de répercussion sur son corps. Il posa juste un œil sur la dame, sa vision était attentive à ses expressions. Elle semblait vraiment inquiète pour lui. Ça le rassurait l'air de rien. Bien plus que les prêtresses qui s'étaient empressées de le soigner à la hâte pour le mettre à ce monde. Ce monde dans lequel il était. Ce monde qui ne lui demandait aucun compte. Si ce n'est de lui donner un enfant mazoku. Un enfant capable de faire le voyage, un descendant de ceux qui avant lui avait fait ce voyage.
Il vit doucement la femme lui tamponner le visage, ça piquait un peu, mais pas aussi douloureux que l'épée qui avait manqué de l'éborgner. Les gestes de cette femme étaient précis. Il était impressionné par tant douceur. Il ne fallait pas dire qu'il était très causant. Il comprenait qu'à moitié ce que se disaient ces gens, preuve que la magie finirait par le quitter. Il vit l'adolescent qui l'observait derrière le trou laissé par une porte inexistante.
« Maman, il va bien.
- Difficile à dire, les moyens pour le soigner sont limités. Je pense qu'il a besoin de point de suture. Je pense aussi qu'il lui restera une cicatrice. »
Il n'avait rien compris de ce que disaient ces gens. Il restait silencieux. L'adolescent n'était pas tout seul. Il y avait une petite fille à la peau sombre. Il était tombé dans une drôle de région. Il commençait à parler. Mais il n'arrivait pas à tout saisir. Le garçon semblait faire les présentations. Il entendit le nom de « Carlos » pour l'adolescent. Donc c'était bien un garçon. Et la fille se nommait Nikki. Conrad ne savait pas à quoi pouvait ressembler la langue des mazokus dans ce monde. Il se contenta de hocher doucement la tête. Tout en observant autour de lui. Il tomba au hasard, sur une image très bien faite d'un jeune garçon et d'un adulte. Sûrement le père. Les peintres humains étaient si fort que ça dans ce monde ? Les mettre dans un cadre si petit, ça relevait de l'exploit. C'était encore plus petit que sa main. Oui, il avait de grandes mains, mais quand même. Comment un tableau pouvait être si petit.
« He died three year ago... »
Il y avait une espèce de nostalgie dans sa voix. Il pouvait comprendre cette douleur. Celle d'une personne absente depuis trop longtemps. Il passa une main dans ses cheveux. L'adolescent se mit à rire.
« You don't understand do you ? It's hard when we can't communicate. »
Cette famille comportait tout ce qu'il fallait pour faire de bons mazokus puissants. Une peau bronzée par le soleil ou d'autre chose. Des cheveux noirs brillants et des yeux sombres. Mais pourrait-il confier l'âme de son aimée tout de suite. Il avait la réponse à sa question quand il sentit cette douleur dans sa poitrine. Il était sur terre et il y avait des gens comme eux dans ce monde. C'était rassurant.
Ce dont il s'attendait moins, c'est de drôle de bruit, celui de grondement semblable à la charrette d'acier qu'il avait emprunté. Puis, un bruit qu'il n'arrivait pas à identifier, c'était un peu comme être collé à une vitre et glisser à toute vitesse dans un bruit bien plus fort. Contre si c'était amplifier. C'était le chariot d'acier qui faisait ce bruit. Bizarre. Conrad était sur ses gardes. Ses poings comme seules armes. Une porte s'ouvrit soudainement. Derrière cette dernière se tenait un homme assez jeune, mais pas trop vieux. Un adulte qui avait des cheveux qui ressemblaient à des chenilles de couleur sombre. Sur le nez deux verres ronds teintés. Il portait une longue veste blanche. Sous le bras, il tenait une boite en métal aussi blanche que sa chemise. Il avait un sourire quand il croisait le regard du guerrier mazoku. Il était tombé sur quel genre d'individu ?
« Hey Carlos sorry to inturupt your break ! »
Sa voix était à son image, étrange, mais heureuse. Conrad ne comprenait rien à ce qui se passait. L'homme semblait quelqu'un de confiance, parce que l'adolescent alla vers lui avec un grand sourire. Le tirant même vers lui. Il parlait, mais comme avant, il captait rien. Ça ne ressemblait pas à certains dialectes humains de son monde. Il se creusa la tête pour y voir une ressemblance. Mais rien. L'adulte s'approcha de lui. Toujours doucement. Comme s'il savait ce qu'il pensait. Vraiment étrange personnage.
« Je vous expliquerai plus tard. »
Cet homme savait donc parler mazoku. Comme il s'approchait de lui, il put voir que l'adulte portait une minuscule barbe sous ses lèvres. Soit c'était exprès, soit, la pilosité poussait plus à cet endroit avant de recouvrir la moitié de visage. Il posa la boite en fer devant le soldat. Ce dernier observait le contenant.
« Regardez ceci... »
Il sortit quelque chose de sa boite de métal. Il s'agissait d'une fiole fort semblable à celle qui contenait l'âme de son aimée. Sauf que le bouchon semblait plus grossier. Dans ce flacon flottait une âme, aussi brillante que son aimée. Impossible, déjà que cet homme parle comme un mazoku. Ce n'était pas vraiment prévu. Mais il se doutait que la magie avait mis sur son chemin cet homme. Son sourire encourageait les habitants de la demeure. Il se tourna vers ces derniers et leur parla dans cette langue si étrange. Il semblait avoir été invité à suivre cet individu. Il salua de la main les gens de cette maison. Ces personnes étaient des gens bien.
Il grimpa dans un chariot de métal rouge très proche du sol. Il se demandait comment un être humain pouvait entrer dans un endroit aussi petit. Il vit l'homme ouvrir une porte, et s'y faufiler en se baissant. Il semblait à l'aise. Il ne se posa pas plus de questions, il se baissa et se mit de l'autre côté du chariot rouge. Il entra, une musique étrange sortait d'un endroit. Il n'y avait aucun instrument. Quelle était cette magie ? Il souleva un sourcil avant de se tourner.
« Faudra que tu m'expliques ça aussi.
- Ce monde est bien différent de celui d'où tu viens, je vais t'en donner les bases... »
L'homme se pencha et pris une bande gris foncé munie d'un boucle. Il la passa sur lui avant d'entendre quelque chose s'accrocher. Les humains de ce monde étaient vraiment surprenants. Pourquoi le futur maoh aurait-il envie de quitter ce monde ? Vraiment étrange mission qu'il avait.
Ils passèrent un moment dans le chariot de fer laissant le médecin lui enseigner les bases de ce monde, avançant rapidement dans ce paysage désertique pour retrouver des bâtiments gris qui semblaient toucher le ciel. Quand la voiture se stoppa, il vit l'homme sortir du chariot pour entrer dans un de ces bâtiments gris. Il grimpa des escaliers étroits sculptés dans une pierre grise. Il passa un objet de métal dans une partie qui fit un bruit. La porte s'ouvrit sur une pièce rempli de vestes. L'homme déposa ses clés dans une assiette creuse étrange décorée. Ça ressemblait à un casque qui recouvrait le visage, voilà des siècles que son monde n'en avait plus. Il continua à marcher dans la pièce. Elle grandit pour faire place à un salon, tous les objets semblaient venus d'ailleurs. D'ailleurs, une statue étrange attira son attention. Une statue d'une armure robuste qui semblait venir d'un autre temps. Pourquoi dans l'endroit où il avait un trou pour les yeux, un rond semblait trôner au centre. L'armure tenait dans une main en bouclier. Il ne comprenait pas non plus pourquoi sur sa tête ronde s'élevait une sorte de corne, pas très pratique pour se battre. Il se demandait comment l'homme à l'intérieur pour respirer. Tant que l'armure était fermée sur le bas du visage rond de la statue. Il approcha sa main de la statue. Doucement. Elle bougea.
« Hé, ne touche pas à ça. »
Par réflexe, il souleva sa main avant de poser un regard interrogatif sur l'homme. Cette statue était si importante pour lui.
« Mon Neo Zeolg n'a rien... »
Il s'était approché de cette armure miniature pour le positionner de ses doigts bruns la chose. Elle pouvait bouger. Quel genre de statue pouvait bouger comme ça sans qu'elle se casse en plus. Bon, il devait avouer qu'il agissait avec beaucoup de prudence.
« Désolé…
-Ceci est mon cabinet médical. C'est là que je soigne les gens. Je suis médecin, un guerriseur dans ton monde. Je crois que j'ai ce qu'il te faut pour que tu apprennes le plus vite la langue. Je l'ai enregistré pour m'amuser, mais ça va servir. Je suis content que mes exercices dans la langue de mes ancêtres t'aident. »
Il sortit un drôle d'objet en arc de cercle allongé. Aux deux extrémités, se trouvaient deux disques épais qui semblaient doux. Il vit le médecin s'approcher et lui mit l'objet sur les oreilles. Il sourit un peu avant de faire glisser son doigt sur une boite minuscule qui tenait dans la paume de sa main. Doucement, il entendit une voix parler la langue bizarre qu'il avait entendue avant. Puis soudain la voix du médecin, un peu sceptique, mais amusé de s'exercer en mazoku. Puis repasser dans sa langue étrange. Conrad se disait que juste, il répétait les phrases. Il tenait à se faire comprendre par cet homme, par les gens. Il répéta les phrases sous le regard taquin du guérisseur. Il avait cet étrange sourire qu'il avait vu des centaines de fois chez Wolfram, assez peu chez Gwendal, pas du tout sur Gunther et son aimé. Cette pensée le rendait un peu triste. Il sentit une main se poser sur son épaule. Il souleva un disque confortable.
« Quoi que soient vos pensées, je suis sûr que ça ira. Et puis j'ai utilisé une méthode de quoi permet d'apprendre au moins le parler. N'hésite pas à répéter les phrases. La leçon dure longtemps. Il te faudra quelques jours pour bien parler anglais, pas parfaitement, mais assez pour te dé fonctionnera aussi la nuit pour que les mots viennent s'imprimer dans ton sommeil. Mais ce qui fonctionnait le plus, c'est la répétition orale. C'est une méthode qui est beaucoup utilisé pour apprendre des langues. Avec l'auto-hypnose.
-Euh…
- Désolé, je te parle sûrement de choses que tu ne connais pas. Mais je pense que tu aimeras ce monde. Il a ses avantages et ses inconvénients. »
Il hocha doucement la tête. Il n'était pas ridicule, il apprenait cette langue étrange, pour mieux comprendre les gens de ce monde. Il passa un moment à savoir mieux former les mots. Ce n'était pas facile. Mais certains sont étaient semblable.
Dans le monde Mazoku, la prêtresse posa une main sur la terre sacré qui avait permis le voyage de l'homme. Elle lâcha un soupir. Beaucoup de colère dans le corps de cet homme. Elle espérait que ces sentiments ne l'avait pas trop dévié de sa trajectoire. Elle caressa ce sol.
« J'espère que vous allez bien. Que ça ira bien. Que cette peine que avez en vous sera calmée. C'est mon seul souhait. »
Elle ne pouvait rien faire, juste attendre le signe de leurs ancêtres que la mission était accomplie.
Conrad voyait en face de lui un homme à la chevelure blonde et bouclée comme sa mère. Il s'approcha avec une rose, il parla une langue qu'il semblait comprendre. Mais comment étais-ce possible ? Il sortit de son lit. Il put entendre les rires du médecin.
« Ah, vous êtes réveillé ?
- Quel était cette langue ?
- Ah je me suis dit qu'un peu de français ne vous ferais pas de mal. C'est une des langues les plus parler pour l'amour.
- Mais comment ?
- Méthode d'apprentissage dans le sommeil. Si on pousse le vice au bout, je pourrais vous apprendre d'autres langues.
-Mais c'est vous ce Peter ? »
L'homme éclata dans un rire sonore, se tenant le torse qui se tordait sous son hilarité.
« Non… Non, je me nomme Jose Rodriguez. Et vous ?
- Conrad Weller.
- Conrad est votre prénom, je suppose, enchanter. »
Le médecin serra sa main, c'était sûrement qu'on saluait dans ce monde. Il ignorait s'il parlait, français, anglais ou mazoku. En tout cas, il pouvait comprendre ce que disait cet homme. Il lui passa un morceau d'écorce ou de fer fin. Sur cette plaque plus petite que sa main, il y avait une image qui lui ressemblait.
« Ceci pourra t'aider, en plus, voici la seconde. Elle réglera tes achats dans ce monde, ne t'en fait pas pour l'argent. Ici, on est au nouveau Mexique, dans les états-unis d'Amérique.
- Pourquoi vous faites tout cela pour moi ? Vous êtes pour moi ressemblant à tout point à un mazoku puissant.
- Les cheveux noirs et pupilles ne sont pas si rares que ça dans ce monde. C'est même assez commun dans certains peuples de monde sans magie.
- C'est un monde de mozoku ?
- Oui et non, je ne doute pas de ne pas avoir du sang de mazoku dans ce monde. Je suis né ici, mon père aussi avant moi. Mais ils m'ont appris à parler votre langue assez tôt si bien que je parlais mazoku pour embêter certaines personnes. Mais éviter de dire que vous êtes d'un autre monde ou que vous êtes mazoku, ou descendant des démons. Les gens de ce monde ont parfois une religion qui n'aime pas nos lointain ancêtres. Pour eux, ils sont maléfiques et munis de cornes. Quelle mauvaise image n'est-ce pas ?
- Pourquoi Shinou m'a envoyé ici ? Pourquoi je dois laisser l'âme de mon aimée gradir ici pour devenir un être différent ? Julia, je veux pas te perdre encore.
- Alors elle se nomme Julia. La mienne se nommait Christina, c'était la femme de ma vie. Je suppose qu'elle était très spéciale pour vous, cette Julia.
- Oui.
- Allons voir Bob.
- Qui est Bob ?
- C'est un peu le seigneur de ces terres sur terre. »
Conrad se doutait que Christine était une mazoku, pareil pour ce Bob. Mais combien il y en avait dans ce monde ? Il se posait la question.
