Bonsoir à tous et à toutes. Voila enfin la fin de cette histoire. Mais ne vous inquiétez pas, je vais plonger pour faire une suite. Les aventures de notre elfe ne vont pas s'arrêter uniquement à la fin du jeu. On a deux DLC à faire à présent. ^^
Reviews :
lesaccrosdelamerceri : Merci ^^ Et voila un dernier chapitre.
Lala : Merci d'avoir suivi l'histoire depuis le début et d'avoir commenté à chaque chapitre. Et, ne t'inquiète pas, l'aventure se termine, mais seulement pour un temps. On va retrouver notre survivant dans les royaumes du nord.
On se rappelle que Harry Potter est issus des livres de J.K Rowling. Et notre monde du sorceleur des livres de Andrzej Sapkowsk.
Chapitre 53 :
Il apparut avec Iorveth dans la tour. Son oncle eut un frisson à cause du froid. Lui-même remonta sa cape sombre autours de ses épaules avec son bras valide. Il ne comprenait pas réellement pourquoi Madame Pomfresh avait insisté pour venir. Mais il se doutait que son habitude de se blesser avait alerté l'infirmière de Poudlard. Il était sûr qu'elle avait dû demander une dizaine de fois par mois qu'il reste à Poudlard pendant les vacances estivales.
Il salua de la tête le vieil elfe toujours concentré sur son sort. Avallac'h avait surement activé les portoloins comme prévus dès qu'il ouvrirait le portail dans la tour.
- Qu'est ce qu'il t'est arrivé encore !?
Il sursauta et regarda la furie le fixant avec les yeux luisants de magie. Il n'allait pas vivre très longtemps en fait.
- Dumbledore a eu l'aide opportune de deux membres de la chasse sauvage qui savaient ce que j'étais. Ils avaient pour ordre de me ramener.
- Tu n'as pas d'autres blessures ?
- Je vais bien. juste le bras qui a pris la masse. Le chasseur n'a pas eu le temps de savourer sa victoire que sa proie l'a plongé vers le fond.
Il ricana par la suite en se souvenant de l'état de la falaise après son passage. Il devrait peut être remercier les deux pénitents présents sur place. Et les libérer soit dit en passant en fait. Ciri prit une respiration. Il était inquiet mais il devait avoir foi. Elle était arrivée jusque-là. Il devait simplement être là jusqu'à ce qu'elle revienne. La mort lui avait dit de laisser Ciri accomplir son destin. Il n'aimait pas cette idée d'une histoire écrite dans les rouages du temps comme dans le marbre. Mais, la mort avait été formelle, si il l'accompagnait, il ne causerait que sa mort. Merlin lui avait aussi dit que il faut parfois laisser partir les personnes si on voulait qu'elles reviennent un jour.
Il passa son bras par-dessus l'épaule de Ciri, la tirant contre lui. elle ne réagit pas tout de suite avant de poser sa tête contre son épaule valide. Elle fit néanmoins attention à son bras blessé.
- Promets-moi de revenir, d'accord ? Tu as intérêt de revenir, Lionne de Cyntra.
- Je te le promets. Vous me le surveillez jusqu'à ce que je revienne, commandant ?
Iorveth soupira avant de hocher la tête et s'assoir contre l'un des anciens murs. Lui-même s'installa et conjura un petit feu. Il ne leva même pas la tête à Géralt qui débarqua, l'épée à la main prête à en finir avec Avallac'h. il ne bougea pas. L'ancien saurait parfaitement expliquer. Et puis, Ciri n'était toujours pas partie.
Il regarda le sorceleur avancer vers l'aen Ael, prêt, comme il disait, à faire un massacre. Un massacre où il ne resterait rien de l'ancien. Heureusement que Ciri intervint avant qu'il n'y ait un problème. il bougea légèrement, surprenant alors Géralt de le voir aussi présent.
- Tu savais, Mandos ?
Il pinça ses lèvres en sentant le regard contre lui. Il baissa la tête.
- oui. Je savais. Ciri m'a demandé de l'aide. J'ai enchanté son armure et mis des portoloins sur presque tout le monde. Pour ça.
le sorceleur resta silencieux un moment avant de regarder son enfant surprise avec fatigue et tristesse. Ciri tourna le dos, croisant les bras.
- C'est mon rôle. Je devais le faire. Tu comprends Géralt. On a peut être gagné contre la chasse sauvage mais le grand froid est présent. Il est là. je le vois détruire monde après monde. Mandos et Merlin sont passés dans plusieurs mondes et ont vu la destruction. Je ne peux pas rester les bras croisés.
Oui. Il se souvenait de ses grands mondes gelés où toute vie a été figée dans de la glace. Les gens n'ont même pas compris pour certain, tentant de se réchauffer devant de maigre foyer de feu. Même le feu s'était retrouvé figé par ce froid. Et Ciri l'avait vu aussi. Elle savait qu'elle était la seule qui pouvait affronter le grand froid blanc. Il voulait la suivre. Il voulait l'accompagner. Mais, si il venait, il serait la perte de Ciri. Il serait ce qui entrainerait sa mort. Il regarda Géralt. Il savait que celui-ci suivrait aussi sa fille. Après tous ce qui venait de se passer, il pourrait comprendre. Mais, Géralt Ferma les yeux. Le visage du sorceleur eut alors une expression de peine.
- Bonne chance Ciri.
Ce fut assez une surprise pour chacun de sa réponse. Ciri retint presque la larme de tomber en souriant.
- J'aurais peut-être dû t'en parler. Je n'aurais jamais pensé que ... Que tu aurais compris.
- Ciri. Tu es quelqu'un de fort. Peut-être que c'est moi qui avais peur de te voir partir. Dit alors le sorceleur. Mais, tu es devenue une adulte qui sait quoi faire. Mais ... Je pense que pour tout le monde, tu devrais revenir. Tu le promets ?
Elle hocha la tête, avant de prendre le sorceleur contre elle. La porte s'ouvrit alors dernière eux. Il regarda le froid le frappant presque. Il regarda Ciri puis leva la baguette. Il n'arriverait pas tout de suite à faire un sort sans celle-ci après tous ce qu'il avait utilisé. Le sort pour maintenir au chaud toucha la sorceleuse qui lui sourit et rentra dans le portail.
Il resta assis, attendant. Il aurait dû la suivre. Il aurait peut-être dû. Il avait peur. Il regarda à nouveau l'espace à présent vide et fermer. C'était une torture. Géralt était peut-être aussi inquiet que lui. Mais aucun d'entre eux n'avaient voulu empêcher Ciri d'y aller. Elle était décidée. Elle était prête.
Le temps passa trop lentement alors que le feu avait cessé de tomber du ciel. Et Ciri n'était toujours pas revenu. Il fixa l'horizon alors que la nuit terminait sa course. Le soleil allait bientôt se lever. Mais elle n'était toujours pas revenue. Pourquoi perdre encore des personnes auquel il tenait ? non. Ce n'était pas encore dit qu'elle était morte. Elle était forte. Et têtue aussi. Elle tenait cela d'un sorceleur de sa connaissance. Il faut dire que Géralt n'avait jamais arrêté de chercher Ciri dès qu'il sut qu'elle était en danger. Et il avait affronté beaucoup de choses.
Un éclat frappa son œil. Il regarda l'astre solaire enfin faire son apparition sur le champ de bataille où les restes de monstres, membres de la chasse et hommes se trouvaient. Il se redressa en grimaçant. Le froid et les blessures ne font pas trop bon ménage. Et même si ils avaient allumé un feu, ce n'était pas la même chose que dormir dans une forêt lorsque l'on n'a pas de quoi s'abriter. Il préférait les arbres. Sa mère devait être pareil car Iorveth aussi dormait dans les arbres. Ou être avec les membres de l'unité en tas.
- L'aube …
Il se tourna vers son oncle qui bailla à son tour, frottant ses yeux de fatigue. Lui aussi était resté éveillé pour le retour du lionceau de Cintra.
- Mandos … ça va … ?
- Elle est encore en vie … pour l'instant. Sinon, elle serait venue me dire son trépas.
Oui. La mort aurait au moins dit pour leur laisser alors la possibilité de faire leur deuil. Il n'y a rien de pire que d'espérer alors qu'il n'y a plus rien qui viendra. C'est aussi pourquoi il arpentait les champs de bataille aussi en tant que soigneur. Il voulait que les familles ou les proches puissent revoir les leurs ou, au moins, que quelqu'un leur dise que leur fils ne reviendra pas. le deuil était mieux lorsqu'ils avaient la mauvaise nouvelle. Car, l'espoir vain est une torture horrible et déchirante. Ça rendait les gens fous. Il pouvait le voir avec Iorveth, d'une certaine façon. il n'avait pas trouvé sa sœur alors qu'il avait trouvé celui de sa mère morte. Il avait dû être empli d'espoir et que celui-ci devint un poison car il ne la trouvait pas.
- Wedd … Nous devrions descendre … tu es encore blessé et tu es resté dans le froid toute la nuit.
- Encore … Encore plusieurs minutes. Je voudrais regarder le lever de soleil.
Il regarda juste encore le soleil toucher la mer encore gelé par la chasse. Les blocs de glaces commencèrent même à se détacher pour disparaitre à l'horizon alors que la mer charriait les corps sur le rivage ou au loin.
Quelque chose se posa alors sur ses épaules et une tête pris appuis sur la sienne. Il cligna des yeux un instant en hésitant à grogner.
- Tu es un idiot si tu es resté là tous ce temps.
Il ne put retenir le rire alors qu'une larme de joie coula de son œil.
- Je sais. je n'ai aucun instinct de conservation selon ceux qui me connaissent. Et ceux qui ne me connaissent pas pensent que je suis le pire des démons.
- Hn. brisons un peu cette légende. Tu es un idiot. Compétent, mais un idiot.
On pouvait entendre de la musique et des rires d'enfants. Mais si quelqu'un tentait de trouver la source dans le palais, c'était une quête impossible. Il nota l'absence étrange de la délégation du Haut Aerdirn. Bien que Saskia était là avec plusieurs nains. Mais personne n'avait vu les elfes. Il se doutait qu'ils étaient quelque part mais personne n'arriverait à les trouver pour l'instant. Il faut dire qu'un premier incident avait failli se faire le matin même sans l'intervention de l'ambassadeur Black. Un noble n'avait pas trouvé mieux que de traiter plusieurs des officiers de la scoia'tael de serviteur et avait presque eut un geste déplacé vers Vernossiel. Il savait que Ciaran avait été empêché de décapiter l'homme alors que d'autres avaient très clairement menacer l'homme. Celui-ci avait appelé la garde qui avait agis et fait sortir les elfes. Erreur. Surtout que plusieurs minutes après la disparition des elfes de la vue de tous, l'empereur demandait leur présence pour les remercier pour leur action contre la chasse sauvage et le sauvetage de la princesse Cirilla ainsi que présenter des excuses officielles sur ce qu'il s'était passé à la passe de L'hydre ainsi qu'annoncer la construction d'un mémorial pour les commandants de l'unité Vrihedd.
On pouvait aussi ajouter la disparition de la reine de Téméria que Roche cherchait à présent frénétiquement. Puis, ce fut Ciri qui disparue à son tour dès qu'elle sut ce qu'il s'était passé. Le jour même de son entrée à la cour. Elle faisait déjà des vagues. Le commandant des stries Bleus arriva vers lui, le visage quelque peu tiré par l'agacement.
- Géralt. Cherche les avant que l'on ait un incident qui entraine une guerre, bordel de merde.
- Tu es aussi bon que moi pour les trouver. Tu as débusqué plus d'une compagnie de Scoia'tael.
- … Mandos s'y est mis. Et je ne vois pas, à la différence de toi, par-dessus la magie.
Il évita de rire. C'était vrai. Il se doutait aussi où regarder. Il regarda à nouveau Roche avant de soupirer.
- Si tu veux mon avis. Ils sont encore ici. Et je pense qu'ils ne sont pas étrangers aux rires et à la musique.
- … les poutres, n'est-ce pas ?
- Allons voir.
Les deux repartirent vers les salles où l'on pouvait entendre le plus la musique. Ils levèrent les yeux pour fixer les poutres. Il nota alors un pied ballant dans le vide. Roche grogna avant de regarder autours pour trouver planqué derrière une tenture une corde. Les deux montèrent rapidement sur les poutres pour trouver, au-dessus de la salle du trône, les différents elfes affalés avec des instruments de musique ainsi que plusieurs de leur disparus Royaux. Il ricana en voyant Mandos sous sa forme cerf, avec la petite Anaïs sur le dos, sauter de poutre en poutre. Heureusement que le plafond était encore loin en fait.
Il baissa les yeux et vit l'empereur parfaitement les voir depuis son trône et continuer de dévorer les nobles responsables de la faute. Il s'assit à coté de Iorveth et son camarade Faust qui buvaient.
- … Il savait ?
- Depuis le début. Il nous a croisé au moment où Mandos a proposé de rentrer dormir pour éviter ce … c'était quoi le terme ? cette maison de fou ?
- Non, Iorveth, ton neveu a clairement dit : Éviter de gérer avec l'idiotie congénitale.
Il attrapa la bouteille alors que Roche était à deux doigts de gueuler. Cependant, il lui fit signe de s'assoir avec eux. Il tourna la tête pour voir plusieurs des sorciers qui terminaient de poser des protections pour éviter que l'un d'entre eux tombe. Les jumeaux firent apparaitre des plateaux de gâteaux et autres choses sucrées. Il hésitait à en prendre mais Mandos se retransforma devant l'un d'eux, attrapant alors Anaïs pour la descendre de son dos pour qu'elle se serve aussi. Ciri était assise à côté dans la robe qu'elle avait été obligée de porter le matin même. La pauvre. Si il avait su que la simple entrevue entre le père et la fille entrainerait celle-ci sur le trône de Niilfgard, il se serait retenu de le faire. Surtout avec les idiots qui se considéraient comme le parfait conjoint pour elle et qui avançaient leur argument à l'empereur.
Il vit Mandos s'assoir à coté de Ciri en ricanant et agitant alors sa magie. Il baissa les yeux et roula des yeux. Bien sûr, il devait aussi faire des blagues durant un évènement aussi sérieux. Il entendit alors la suite du discours de l'empereur.
- … Et Je ne vous donnerais pas quels seront les châtiments pour l'affront que vous avez fait.
Les hommes et femmes tremblaient. Il nota plusieurs gardes les voir mais se taire. il faut dire qu'un garde ne pouvait pas réellement interrompre un noble. C'était de mieux en mieux.
- Mandos …
- Quoi ?
Il présenta l'assemblée tremblante en dessous d'eux de l'œil. L'elfe ricana avec Ciri et tourna vers l'empereur en signant quelque chose. Ciri ricanait follement à cette seconde. Compter pour ce guérisseur blagueur pour entrainer un empereur dans une blague.
Les deux disparurent dans les portails. Le son fit se retourner presque toute la cour qui releva la tête. Les elfes les saluèrent mais restèrent assis à leur place. Puis, Ciri rentra avec prestance dans la pièce. Il eut un sourire, se souvenant de comment l'appelait Vesemir : la petite Diablesse. Mandos resta néanmoins dans les ombres d'un des piliers, juste à côté d'un pauvre soldat tétanisé.
Il n'écouta pas réellement toute la cérémonie de couronnement. La politique lui donnait la migraine. Seulement, il se mit à ricaner lorsque l'un des nobles demanda quel parti serait pris pour servir de consort à la princesse lorsque celle-ci montera sur le trône. Il était dommage qu'il avait promis de laisser ses épées dans sa chambre à Triss car il aurait peut-être fait un petit massacre de noble. Seulement, ce fut Ciri qui parla.
- Je décide avec qui je veux me marier. Et si vous pensez pouvoir m'imposer l'un de vos fils …
Elle offrit un regard plein de promesse douloureuse. Un des hommes, néanmoins, eut un certain courage, on pouvait lui admettre cela.
- Mais le royaume a besoin d'une stabilité, votre altesse. Des alliances. Une personne respectée par les membres du peuple et de la cour.
- Comme, par exemple, le guérisseur sombre, le corbeau des champs de bataille. Le maitre Cerbin qui, je rappelle, est le neveu et héritier d'un des seigneurs du Haut Aerdirn.
- Oui.
- Parfait, alors je ne vois pas le problème.
Lui en voyait un. Le concerné était à deux doigts de mourir de rire contre son pilier. Il avait réussi à descendre avec la reine de la Temeria accroché à oncle Vernon Roche. Celui-ci secoua la tête avec désespoirs. Mais, il avait juré défendre la fille de son ancien roi. Fille qui était devenu une reine. Une reine à qui il avait prêté serment. Voilà le commandant membre honoraire des pères par procuration. Les autres elfes avaient suivi en maugréant en entendant les discussions. Personne n'avait encore compris en fait. Talar riait avec Cyn non loin en comprenant les demi-mots ainsi ce qu'y venait d'être dit en fait.
La suite de la réception se déroula sans trop de problème. À part que Ciri discutait avec Mandos qui était assis à côté d'elle à la table. Les sorciers firent une démonstration de leur talent. il allait partir un temps pour le Kovir avec Triss avant de finir plusieurs contrats en cours sur la Temeria et Velen. Il y avait toujours la troisième moire à s'occuper en fait. Il savait aussi que les frères Black avaient pris la décision de terminer de restaurer Kaer Morhen ainsi que chaque tour des sorceleurs détruite de la vallée. Ils avaient parlé d'installer des protections sur toute la vallée pour empêcher le massacre des sorceleurs par des foules en colère si ils décidaient de recréer l'école. Lambert était encore là-bas avec Keira. Celle-ci voulait travailler sur plusieurs choses pour soigner les maladies. Mais aussi, travailler sur ce qui faisait un sorceleur un sorceleur avec d'autre.
Les sorciers, dont Hermione, avaient proposé leur aide. Ils ne voulaient pas retourner à la cérémonie des herbes qui étaient trop couteuses pour les hommes qui l'essayaient. Il y avait un moyen, selon plusieurs des sorciers, de ne pas sacrifier la vie des enfants qui la faisaient. D'un côté, il ne voulait pas que d'autres aient à subir ce qu'il avait subi avec Eskel, Lambert, ou Letho. Mais, ils avaient raison en même temps. Il y avait besoin de sorceleurs. Et il avait bon espoir lorsque Blaise commenta qu'il y avait peut-être un moyen de rendre aux sorceleurs la possibilité d'avoir des enfants. Mandos travaillait dessus parce que Lambert lui avait posé la question à moitié soul.
- Déjà sur la route, Géralt ?
Il tourna la tête vers l'elfe qui s'était assis en face de lui avec le verre et la bouteille dans la main.
- Et toi ? Pas encore tenté de fuir cette mascarade politique ?
- On a fait un pari avec Ciri. Le premier qui sort doit payer le repas à l'autre.
- Parce que Ciri va pouvoir sortir à présent ?
- Yep. J'ai un peu pointé à l'empereur que Ciri est aussi une sorceleuse. Et elle a besoin d'affronter son lot de monstre. La seule chose, c'est que je dois l'accompagner pour la ramener en vie et intact. Bien qu'elle n'ait pas vraiment besoin. Et puis, je risque de finir claustrophobe si je reste enfermer entre 4 murs.
Il était d'accord avec le dernier argument. Qui voudrait rester enfermer toutes sa vie, aussi dorée soit la cage.
- J'ai des nouvelles de Skellige … tu savais que Cerys et le fils de Lugo le dingue avaient … Une affaire ?
- Merci de me le faire savoir.
Une migraine à l'horizon s'annonçait peut-être. Mandos ricana en agitant la main.
- Ça va juste être un très beau mariage. On est invité.
Il sourit en terminant son verre d'alcool. Il regarda le jeune homme souriant en fixant les personnes dans la réception. Il nota le jeune blond, Draco, dansant avec la jeune Hermione. Le jeune homme, Nott, était absent. Mais il en allait de même avec presque tous les espions. Ils devaient surement se faire une réception entre espion dans un coin pour échanger des informations ou des potins de la cour. Blaise parlait avec plusieurs nobles, accompagné des frères Black. Les trois Weasley étaient repérables avec leurs cheveux de feu dans un coin de la réception, échangeant surement des contrats de partenariat avec des marchands durant la fête de couronnement. Iorveth fusillait du regard plusieurs des hommes qui venaient de lui parler comme si ces derniers avaient osé dire quelque chose qui ne fallait pas. Il ne souhaitait pas réellement savoir. Beaucoup savait que Iorveth hésitait à tuer à vue. et la seule arme à disposition était l'argenterie.
Mandos leva alors son verre devant lui, terminant de mettre de l'alcool dans le sien. Il fixa le liquide, reconnaissant le whisky sorcier.
- Qu'Est-ce que l'on fête ?
- Un nouveau jour qui viendra demain et celui que nous profitons aujourd'hui. Et puis, je pense aussi vadrouiller encore un peu, aussi. Il y a encore des choses à découvrir sur les terres du nord.
Il but son verre tranquillement lorsqu'il entendit à cet instant hurler quelqu'un. Il tourna les yeux autant que Mandos qui grimaça.
- … je devrais peut-être aller … voir.
- Je hais la politique.
- Pareil, pareil. Et mon oncle surement aussi. Si il continue, il va trouver la cuillère la plus proche pour tuer quelqu'un avec.
Il secoua la tête en regardant l'elfe partir. Le gamin avait grandi. Il pouvait dire que Mandos avait eu de la chance. Si il n'avait pas été projeté dans les royaumes du nord, qui sait ce qu'il lui serait arrivé ? Peut être serait il devenu un martyr comme le souhaitait l'ancien sorcier ? Peut être aurait été il consumé par le morceau d'âme qu'il avait dans la tête ? Peut être aurait il survécu sans jamais savoir qu'il avait un membre de sa famille vivant ? Et qui savait ce que serait devenu Iorveth, Roche ou encore Anaïs ? Quelqu'un avait fait venir Mandos pour changer quelque chose. Et il se doutait que ce soit la mort étrangement.
L'elfe lui avait dit qu'il portait, certes, le titre de maitre de la mort. Mais, il était plus une sorte de juge et de chasseur marchant parmi eux pour retrouver ceux qui échappaient à la mort depuis trop longtemps. Et oui, il pouvait voir lorsque quelqu'un allait mourir et retarder la mort. Mais, comme le dit Mandos, il n'est pas un dieu, juste un elfe guérisseur. Rien de plus, rien de moins. Et c'était mieux qu'être le petit garçon dans le placard sous l'escalier qui avait peur.
Le matin était brumeux lorsqu'il partit. Il nota que les elfes n'étaient pas restés pour la suite avec Saskia. Ils devaient encore stabiliser leur région et terminer les accords avec les humains. Il nota alors la cape sombre bleu nuit de Mandos devant les portes de la ville, comme l'attendant en fait. Il eut un sourire.
- Tu veux m'accompagner sur la voie ?
- Nan. Je voulais te dire au revoir et à la prochaine. Et puis, avec de la chance, on se retrouvera sur les marais ou quelque part. Il y a encore pas mal de blessé de la guerre et des villages qui ont besoin d'aide. Fumsec est avec Ciri si elle a besoin de venir se dégourdir les jambes.
- Et le mariage ? Ricana-t-il.
- Pas maintenant. On veut stabiliser la situation et que les esprits de guerres se stoppent. Et puis, je crois que l'empereur veut faire un petit nettoyage. Je ne tiens pas à être présent lorsqu'il commencera. Les âmes qui viennent ensuite sont assez dérangeante. Et puis, Iorveth m'a promis de me montrer où il avait grandi avec ma mère avant qu'ils ne soient séparés.
Il hocha la tête et regarda alors le guérisseur se changer en corbeau, tourner un instant avant de disparaitre dans les brumes. Surement aller rejoindre son oncle qui devait l'attendre. Il regarda les panneaux d'affichages à la sortie de la ville. Il lut plusieurs affaires de monstres entre là où il se trouvait et Novigrad. Il haussa un sourcil en voyant une histoire de monstre dans les égouts. Il attrapa les différentes feuilles. Tant que ce n'était pas un infâme monstre puant qui le jetterait dans les égouts gluants, ça lui allait. Et puis, il y avait d'autres quêtes qu'il avait accepté ainsi que l'hiver approchant. Il avait besoin de retourner à Kaer Morhen où les autres devaient l'attendre pour passer l'hiver. Ils avaient décidé de le faire en souvenir de Vesemir. Ciri avait promis de venir plusieurs semaines.
Et oui, c'est la fin du premier Livre de Between The World. Mais, ne vous inquiétez pas, il y aura une suite. ^^ Elle est même déja bien avancer à présent.
