Bon, avant le départ ^^, j'ai un petit Omake plus long que les anciens.
en espérant que cela vous plaise.
C'est juste un petit passage dans Vergen. en espérant que cela vous plaise.
Harry Potter est issus des livres de J.K Rowling. Et notre monde du sorceleur des livres de Andrzej Sapkowsk.
Little crow and the Fox.
Il regarda avec attention ce que venait de lui donner Ciaran avec Iorveth. Le commandant lui avait fait faire un arc rien qu'à lui. C'était un peu comme le cadeau que lui avait fait Hagrid mais moins vivant. Hedwige était sur son épaule, regardant le bois sombre entre ses mains. L'arc était un peu trop grand pour lui mais, on lui avait précisé qu'il serait à la bonne taille lorsqu'il grandira. Aujourd'hui, il était encore le wedd de l'unité.
Il se demanda ce que faisait Roche et les autres. Est ce qu'ils allaient bien ? Il secoua la tête. Iorveth lui avait interdit de dire qu'il avait été aidé par les stries bleues car sinon, les autres supposeraient qu'il était un espion. En revanche, on lui avait interdit de jouer avec l'arc sans la supervision de quelqu'un. Il aurait bien été à l'encontre, juste par principe, mais Iorveth avait pointé avant toute tentatives la dangerosité de pratiquer en tant que débutant seul. Et se faire dire qu'il pourrait tuer quelqu'un par « accident » refroidissait grandement la pensée de désobéir.
Il rangea l'arc dans son dos et descendit voir les autres membres de l'unité. Il faut dire que Ciaran dormait actuellement et Iorveth était en train de rencontrer des personnes avec Saskia. Et vu la tête du commandant, ce n'était pas une très bonne nouvelle. Il avait entendu des rumeurs sur ce qu'avait fait Iorveth. Et d'autres sur ce qu'avait fait Roche. Mais, ni l'un, ni l'autre n'avait été comme le disait les rumeurs avec lui. Et Hedwige n'avait pas tenté de frapper l'un des deux. Elle leur faisait confiance. Et il était en proie à suivre l'instinct de sa chouette et le sien. Il se sentait en sécurité avec Iorveth. Roche aussi mais parce qu'il sentait une appartenance. Une similitude entre eux deux qui faisait qu'il pouvait lui faire confiance.
Il arriva au niveau des tentes et retira l'arc de son dos pour aller le ranger. Seulement, il entendit un son étrange et quelqu'un hurler. Il tourna la tête et vit passer en courant deux elfes un peu plus ancien que lui. Il cligna des yeux et vit alors un des officiers qui était arrivé plusieurs jours avant. Et c'était à un moment où il avait dû remettre la tunique bleue que lui avait donné les Stries parce qu'il n'avait rien d'autres. L'elfe l'avait accusé directement d'être un espion. Iorveth était intervenu en sa faveur.
- Toi !?
Il se pointa du doigt sans comprendre. Puis, il vit la flèche plantée dans l'épaule du plus ancien et déglutit. Celui-ci avait l'air meurtrier en se précipitant vers lui. Sa pensée lui dicta alors la seule chose à faire à cet instant : courir.
Il coinça son arc entre ses bras et partit en courant, poursuivit par l'elfe. Il vit une des tentes et plongea dedans pour passer sous les tissus, surprenant les personnes présentes qui le fixèrent s'échapper.
Il avait l'habitude du jeu de chasse Harry. Mais, là, se faire poursuivre par un elfe qui semble très clairement prêt à vous tuer, il n'allait pas laisser l'occasion de rester sur place.
Il passa les étals des marchands, bousculant alors par accident plusieurs des nains et se retrouvant sur le sol. Il secoua la tête pour s'excuser. Mais, avant même qu'il ne puisse prononcer un mot que son poursuivant était déjà sur lui.
- Sale petite peste ! Je vais t'arracher les yeux, traitre.
- J'ai rien fais ! Pardon ! Pardon ! Pardon !
Il se releva en quatrième vitesse pour continuer à courir dans Vergen sous le regard surpris des passants et habitants. Et personne ne l'aidait ? Où était l'unité ? Où était les autres ? N'importe qui ?! Il sentit des doigts justes derrière sa tête l'effleurés qu'il décida de changer de direction et sauter entre deux maisons depuis le toit. Il ne savait pas qu'il était capable de courir et sauter ainsi. Les entrainements de Iorveth portaient leurs fruits. Comme quoi, se faire entrainer par des adultes à survivre, c'était bien. Surtout lorsque la menace qui le poursuivait savait faire de même.
Il ne voyait qu'une seule solution, c'était de rejoindre le commandant et se cacher. Utiliser sa baguette à cet instant ? Non. Pas bonne idée. Et surtout, il l'avait laissé dans son sac avec Ciaran. Il tourna les yeux et regarda les bâtiments où se trouvaient les autres dont Iorveth.
Il tempéra sa colère du mieux possible en écoutant les Dh'oines hurler à sa présence à lui et à celles de ses hommes. Ils pouvaient l'accuser de beaucoup de choses. Qu'il était une bête assoiffée de sang qui tuait sans raison. Il ne savait pas de la moitié de ce qu'il avait vécu. Surtout, ce qu'il avait survécu. Comment ne peut-on pas être en colère lorsqu'on perd les siens et encore plus lorsque l'on vend la paix en tuant les officiers.
Il se souvenait que trop bien de la passe de l'hydre après les accords de Cintra. Son visage en était un beau souvenir.
- Iorveth serait capable de tuer sans discernement, Saskia. C'est juste un monstre qui veut bien paraitre.
Il tiqua violemment, voulant mettre la main à son épée et trancher la langue du dh'oine. Saskia ouvrit la bouche. Peut-être pas en sa faveur, il s'en fichait à cet instant. Il voulait un lieu où les siens seraient à l'abris. Et s'il devait se battre pour le faire, il le ferait.
- Nous ne …
La porte s'ouvrit violemment, faisant se dresser tout le monde. Il cligna de l'œil en voyant Harry … non, Mandos à présent, passer la porte. Celui-ci avait l'air d'avoir les chasseurs de non-humains aux trousses. Qu'avait encore fait le wedd ? Et qui avait donné assez de terreur à ce dernier pour qu'il soit à présent couvert d'ecchymose de fuite, chute et autre.
- Iorveth ! J'ai rien fais et il veut m'arracher les yeux !
Le gamin se planqua derrière lui et il se retrouva face à un second officier Scoia'tael. N'était-ce pas celui qui avait déjà commenté sur les tenues du gamin ? Il croisa les bras, se mettant dans le passage.
- Qu'est-ce que tu comptes faire, Fingon ? Attaquer un Wedd.
- Ce Wedd M'a tiré dessus. Il montre juste ses vraies couleurs.
Il cligna des yeux. Le seul point qui corroborait la version de Fingon était que Mandos avait bien un arc dans son dos, mais pas de flèches avec lui. Il avait lui-même retiré le carquois. Il regarda la pointe encore présente dans l'épaule de Fingon et sentit la colère monter en lui alors que celui-ci approchait trop la main de Mandos.
Il saisit celle-ci avec une certaine poigne et Rage alors que Mandos tremblait dans son dos, accroché à lui. Un seul regard lui laissa voir la terreur qui traversait le gamin. Il avait dû revivre la même torture qu'il avait subi par le passé et dont il lui avait parlé. Le garçon était sous sa protection, il était sa responsabilité. Personne, et il disait bien, personne n'avait le droit de l'approcher pour lui faire du mal tant qu'il avait son mot à dire.
- Touche à un seul de ses cheveux et tu perds des doigts. Mandos n'a pas de carquois. Celui-ci est au campement. Le gamin n'a pas le droit d'y toucher sans que l'un des membres de l'unité soit avec lui pour l'entrainer. Ensuite, la couleur des plumes, ces flèches sont celle de Tyrell. Alors, Laisse. Mandos. Tranquille.
Il resserra ses doigts autours du poignet de l'elfe. Celui-ci grimaça de douleur et surtout commença à trembler de peur. Fingon partit sans rien dire par la suite lorsqu'il relâcha le poignet. Il se tourna vers Mandos qui tremblait encore, regardant le vide. Fingon était un très bon chasseur et il avait dû poursuivre le Wedd dans toute la ville. Et Mandos avait assez été chassé pour en être traumatisé. Surtout si c'était censé être un lieu où il devait être en sécurité.
Il ignora les autres en silence alors qu'il se baissait au niveau du gamin de 15 ans. Celui-ci avait arrêté de le tenir mais s'était renfermé sur lui, serrant ses bras contre sa poitrine pour éviter des coups. IL avait vu cela chez d'anciens soldats, revivant les traumatismes. Et un enfant revivait cela ? Il soupira en tournant la tête vers Saskia.
- Je vais m'occuper de mon unité. Si ça pose un problème, mon épée est tout ouïe pour les réclamations.
Il présenta ses mains vers Mandos et les approcha. La contraction fut visible ce qui lui perça le cœur. Un gamin qui a peur d'un adulte qui était censé le protéger. Il garda néanmoins des gestes lents avant de saisir l'adolescent et le porter contre lui. Ce dernier était encore trop léger. Il sortit par la porte en maugréant. Il allait montrer à Fingon ce que c'était de se faire chasser par quelqu'un. Il nota alors les soldats qui fixaient son passage. Et surtout, nota le passage qu'avait très certainement dû prendre Mandos dans sa cavalcade.
Il tourna la tête et nota alors que le Wedd s'était endormi contre lui. Il eut un petit sourire en continuant de marcher et ignorant le regard qu'il recevait. Il vit alors deux membres de son unité arriver et paniquer en le voyant porter le jeune.
- Que lui est-il arrivé ?
- Un Bloede Seidhe qui oublie le bon sens. Je l'emmène au camp. Trouvez sa chouette et ramenez-la avant qu'elle ne perce l'œil de quelqu'un à coup de griffe.
- Bien.
Il arriva à l'auberge et trouva Ciaran debout avec les autres, commençant à chercher où aurait pu disparaitre le Wedd dans sa course folle. Il ne dit pas un mot en rentrant et mettant le wedd à dormir proche de la cheminée. Il plaça la couverture par-dessus la tête de Mandos et se tourna vers les autres. Il s'assit devant et attrapa son épée. Il commença à l'affuter. Le message était clair à présent. si quelqu'un voulait parler ou s'occuper de Mandos, il devrait passer par lui d'abord jusqu'à ce que le wedd ne soit pas terrifié des adultes. Il vit rire certains qui revinrent à leur occupation.
Il resta en surveillance pendant plusieurs heures jusqu'à ce que Saskia passe le pas de la porte. C'était assez surprenant de la voir ici.
- Je me disais bien que je vous trouverais tous les deux-là. Comment va Mandos ?
- Il dort. Et, merci les anciens, son sommeil n'est pas peuplé de cauchemars cette fois-ci.
- Plusieurs des gardes ont vu ce qu'il s'est réellement passé. Et n'ont pu arrêter pour dissiper le malentendu les deux.
La femme eut un sourire en regardant le wedd dormir derrière lui. Ce qui était assez intéressant et que peu aurait vu en rentrant, c'était que Mandos s'était accroché à lui à nouveau. Il ne pourrait pas bouger de là où il se trouvait sans manquer de réveiller le plus jeune.
- Tu sais que tu as fait forte impression ?
- Hn ? Pardon ?
- Lorsque Mandos est venu se réfugier derrière toi, beaucoup ont eu peur que tu le repousses. Mandos a déjà une petite réputation parmi les gens de Vergen comme un gamin bien élevé, agréable et surtout, avec un très bon cœur.
- Tout le contraire de moi.
Il ne voulait pas être sarcastique. Il avait passé l'âge d'avoir mal à cause des idées que les gens se faisaient de lui. Mais même certains le voyaient comme étant ce qu'ils avaient perdu. Il pouvait presque être un passé douloureux qu'ils voudraient oublier. Eh bien non, il y a des choses qui ne devraient pas être oublié car ce serait insulter ceux qui l'ont vécu. Saskia eut un rire alors que les autres membres de l'unité tentaient vainement de retenir leur hilarité.
- Eh bien. Tu as traversé presque tout Vergen avec Mandos contre toi. Et tu semblais prêt à tuer quiconque qui s'approchait de trop près. Tu as fait une impression différente. Une bonne impression qui confirme ce que je savais déjà. Tu ne te bats pas pour le sang. Tu te bats pour les tiens.
Il resta silencieux et surtout surpris alors que Saskia repartit. Il allait devoir boire quelque chose de fort pour que la discussion lui fasse un sens quelconque. Il se tourna à nouveau vers le gamin endormi derrière lui. Oui, il se battait pour les siens. Ceux qui sont encore en vie pour qu'ils aient un lendemain et ceux qui sont morts pour qu'on ne les oublie pas.
