Les sénateurs étaient assis dans des sièges confortable formant un cercle pendant que les Padawans se tenait aux deux cotés opposés de salle dans leur coins. Ahsoka avait deviné que maîtresse Gallia était allé faire un tour des alentours de la demeure du sénateur ainsi que du parc, qui se remplissait très lentement, où aurait lieu l'évènement de la Jeunesse Républicaine et que Kalifa avait été laissa ici pour surveiller les sénateurs, mais aussi pour avoir une expérience de rencontres politique.
Ahsoka s'était attendu à ce que des sénateurs protestent contre leur présence, mais à sa surprise, personne ne les remarqua ou du moins, personne ne les mentionna.
Quelque chose qu'Ahsoka remarqua rapidement, c'est que les sénateurs semblaient se parler ensemble en rien de politique, seulement des sujets triviale ou du déroulement de la guerre, mais une fois qu'ils s'assirent dans les sièges de la salle de discussion, ils changèrent d'attitude, discutèrent moins, et maintenant seulement de politique.
C'était ce jeu d'apparence qu'elle comprenait avec difficulté qui s'opérait devant ses yeux. À dire que Kairos s'y prêtait maintenant, selon ces dires. Le jeune initié qui était toujours vocal à propos de ses idées ou opinion, qui disait toujours la vérité devant les instructeurs Jedi, était maintenant devenu une sorte de politicien, ce qu'Ahsoka avait grand mal à imaginer.
La rencontre commença avec les sénateurs Ben Iblis ayant présenté les sénateurs et les ayant remercié, mais il passa vite à la raison de leur présence.
- … Comme vous vous en doutez tous, nous vous avons invité ici pour discuter de notre position mutuelle sur le conflit qui secoue la République en ce moment. Bien que je n'ai plus droit de votes au sénat à cause de la position particulière de Corellia, je reste un fervent partisan de la paix et de la réconciliation…
Réconciliation se répéta Ahsoka. C'était un mot que Kairos avait beaucoup utilisé, quand celui-ci avait expliqué son plan à long terme pour mettre fin à la guerre. Ahsoka fut soudainement bien consciente que Kairos avait besoin de sénateurs dans son plan et qu'il n'était pas impossible que certains travail pour ou avec les Fils de l'Harmonie. En fait, maintenant qu'elle y pensait, il était hautement probable qu'au moins un sénateur dans cet salle ne travaille avec Kairos. Surtout ce Ben Iblis, qui était un sénateur neutre d'une façon.
Ahsoka n'avait pas pardonné complètement à son ami ce qu'il avait fait avec Nir-Bas. Elle voulait qu'il lui parle, qu'il lui dise la vérité et qu'il arrête de la surprotéger ou d'être constamment proche de son influence. Autant qu'elle voulait être avec lui, elle voulait aussi des pauses, des espaces, du temps où elle ne voyait pas son influence ou qu'il n'occupait pas son esprit. Elle en avait besoin pour atteindre une certaine clarté, ce que lui semblait ne pas comprendre, puisqu'il avait chargé quelqu'un de la protéger. Dans un autre sens, elle comprenait pourquoi Kairos agissait ainsi et ne pouvait être en colère contre ses intentions, surtout que cela devait être vrai que Nir-Bas n'avait pas été sur Mon Cala seulement pour elle. De la même manière, elle comprenait qu'elle croiserait de plus en plus souvent l'organisation de Kairos et lui par le fait même étant donné son omniprésence temporelle. Elle acceptait ce fait même si cela ne la mettait pas complètement à l'aise. Mais il restait à voir si Kairos lui parlerait, lui dirait la vérité où s'il continuerait à éviter le sujet.
Quand qu'elle y pensait, c'était ridicule, elle connaissait Kairos et son organisation depuis si longtemps, mais celui-ci ne lui avait pas encore confié ou expliqué réellement celle-ci, du moins pas complètement. Elle était consciente que Kairos avait peur et honte de dévoiler certaine partie des Fils de l'Harmonie qui serait plus moralement ambigu, et c'était vrai qu'elle n'avait pas toujours été la plus réceptive quant à certaine de ses déclarations, mais Ahsoka aimait Kairos principalement parce qu'il restait le même à travers tout ces changements majeures dans sa vie : un Jedi, un protecteur et elle savait que celui-ci ne se voyait pas comme tel et qu'il avait tendance à se culpabilisé, mettre le poids des fautes sur ses épaules quand qu'il n'avait pas à le faire seul. Il devait simplement y avoir plus de confiance dans leur relation, que Kairos cesse de se soucié de son bien être et plus tôt du sien en s'ouvrant à elle.
Ahsoka soupira, si seulement elle pourrait être aussi lucide devant le jeune Jedi et s'exprimé aussi bien que dans ses réflexions. Tout serait plus simple.
- … ainsi, ensemble nous en sommes venu à une idée pouvant atteindre ce but.
Ahsoka voulut se frapper pour ne pas avoir écouter et avoir pensé à Kairos à la place.
- Sénatrice Oktivoye, si vous voulez continuer…
Une jeune femme humaine, mais pas aussi jeune que Chuchi, pris parole.
- Merci, Gram. Comme vous le savez mes collègues sénateurs et sénatrices, nous sommes uni par notre désir d'une paix et d'une résolution diplomatique à la guerre, c'est pourquoi moi et quelques sénateurs ici présent avons cru qu'ils seraient une bonne idée de former une coalition, ensemble. Pensez-y un instant. Jusqu'à maintenant nos voix étaient isolées dans le Sénat et les militaristes arrivaient d'avantage à faire bloc que les pacifistes. Mais si nous formions une coalition de tout les pacifiste, de tout ceux croyant à une résolution diplomatique de cette guerre qui divise la République, alors nos voix pourront s'unir et nous pourront de cette façon mieux traduire la volonté du peuple dans les halls du sénat. Ici nous ne proposons pas la formation d'un parti politique, seulement une coalition de gens travaillant ensemble à un but commun de paix et qui se coordonnent pour atteindre ce but.
Le discours sembla faire impressions sur les sénateurs. La sénatrice Oktivoye avait quelque chose de familier, mais Ahsoka ignorait ce qui lui donnait cette impression. Dans tout les cas, elle était vendue, cela semblait être une bonne idée et Ahsoka ne voyait pas de raisons pourquoi Padmé ou d'autres sénateurs refuserait.
- Et avec qui avez vous discuter de cette idée originellement, demanda Mon Mothma.
- Avec Gram bien sûr, mais j'ai aussi le support de la sénatrice Shessaun, de la sénatrice Chuchi et du sénateur Zar.
- En effet, je soutient cette initiative dit la sénatrice Chuchi, ce que nous avons besoins c'est d'une représentation forte au sénat, qu'on arrête d'accuser de traitrise la mention de discussion diplomatique avec les séparatistes.
Les sénateurs signifièrent leur accord. Ahsoka fut légèrement surprise que Riyo fasse partie de cette initiative.
- Et une présence groupale au sénat convaincra très certainement des sénateurs à rejoindre une tel coalition et changer leur objectifs de priorité pour mettre à l'avant l'atteinte d'une entente avec la Confédération.
Encore une fois, la plus part des sénateurs semblait accueillir l'idée.
- Et quelle forme prendrait cette coalition ? Vous ne proposez certainement pas une organisation secrète demanda Bail Organa.
Ahsoka porta son regard sur Kalifa et elle remarqua son visage de marbre. Mais il y a un moment, Ahsoka avait pus sentir qu'elle se liait à Kalifa. Parce qu'elles avait vécu ensemble tout une expérience, mais aussi parce qu'elles connaissait tout deux l'existence de Kairos.
Ahsoka se demanda comment la jeune Padawan tenait le coup, comment elle se réadaptait à sa nouvelle vie de Padawan, si elle appréciait sa maîtresse, comment elle vivait la guerre. Elle avait sentit pendant un instant l'état de Kalifa, elle n'avait pas tant changé que cela, elle était toujours à l'affut, comme en mode survie comme sur cette lune maudite. Et on ne pouvait la blâmé, la guerre n'aidait pas au soin psychologique d'être traqué comme des bêtes, de voir ses amis mourir, de mourir… Ahsoka se demandait si Adi Gallia s'était excusé auprès de l'Ordre pour leur abandon. Elle espérait avoir un moment pour parler à Kalifa aujourd'hui.
- Mais pouvons nous vraiment tous nous commettre à une telle coalition si certain d'entre nous font partie du Comité Loyaliste ? dit un sénateur que Ahsoka ne connaissait pas.
Et c'est ainsi que la discussion continua. Les sénateurs posant des interrogations, relevant des formalités, beaucoup de questions de formes, passant plusieurs minutes sur des détails très précis. Soudainement, les sénateurs étaient tous sérieux, questionnant à peine si cette proposition serait bons pour la galaxie, mais davantage la mise en œuvre, la possibilité de l'action et de l'affiliation. Il n'y avait pas de débat sur ce qu'il fallait faire pour atteindre la paix, mais plus sur l'influence qu'aurait une tel coalition, ou de la légalité de cet entreprise.
Ahsoka était surprise comme à chaque fois comment l'idéalisme pouvait être déposé rapidement par ces politiciens. Et lors de ces longs échanges qui durèrent une heure et demi, Ahsoka remarqua le jeu de concession, d'apparence, de marchandage implicite que Kairos lui avait appris, cette fois-ci elle le voyait en action, elle voyait comment plusieurs sénateurs jouaient des personnages, des fois différent de ceux qu'elle avait vu à l'entrée.
La jeune Jedi se demanda si les rencontres de Kairos ressemblaient à cela, s'il participaient souvent à de tel réunion, s'il était dans cette pièce. Elle fut tentée de crier son nom, mais cela se pouvait qu'il ne soit pas là.
C'était étrange quand elle y pensait, que Kairos puisse être là, mais pas vraiment. Une seconde dans le passé… ou une seconde dans le futur, elle n'en se souvenait pas. En tout cas cette histoire de bulles temporels et de déphasage l'intéressait vraiment. C'était si fascinant de savoir que dans cette bulle rien ne pouvait lui arriver. Peut être que dans ce genre de bulle tout était possible, même le rapprochement de deux êtres. Ahsoka secoua sa tête à la tentation d'imaginer ce qui pouvait se dire ou se passer dans un monde coupé de l'extérieur ou seul elle et Kairos existerait. Pourtant elle souhaitait quand même y penser.
Après près d'une heure et demi, une pause fut choisi pour laisser les sénateurs faire leur choix, ceux-ci passant à un vote dans une vingtaine de minutes. Tout les sénateurs retournèrent dans le halls et recommencèrent à discuter, cette fois-ci de la proposition sur la table.
Pendant qu'Ahsoka écoutait Padmé converser avec son amie Silya, quelqu'un la visita.
- …tu aurais pus me dire que vous étiez venu avec une telle idée… disait Padmé à son amie sénatrice.
- Ahsoka, tu me suis un instant.
C'était Kalifa.
Ahsoka fit un signe à Padmé qui la remarqua à peine, concentrée dans sa conversation avec son amie politicienne faisant parti des porteurs de la proposition de coalition.
Ahsoka suivit Kalifa se faufila à travers les sénateurs pour se trouver un coin plus tranquile. Étrangement, elle partagèrent un certain silence, ne sachant quoi dire au milieu d'une foule de sénateur, n'étant ni à leur place et ne sachant pas quoi se dire et ce qui serait entendue.
Éventuellement, elles se retrouvèrent dans un coin de la salle où se trouvait divers hors d'œuvre, mais avec moins de sénateurs où elles purent parler ouvertement.
- Je ne t'aurais pas prise pour quelqu'un s'intéressant à la politique dit Kalifa pour brisé la glace.
Ahsoka sourit, mais ne su pas si elle devait entièrement se dévoilé.
- Et bien, j'ai récemment développé l'intérêt, surtout que je croise souvent la sénatrice Amidala qui est une très bonne maîtresse.
Kalifa semblait croire son amie.
- Alors ? Euhm… comment va tu Kalifa. Je ne t'ai pas vu depuis que vous êtes devenu Padawan…
- Et bien… je gère. Je reste en contrôle de mes émotions.
Ahsoka savait ce que cela voulait dire. Kalifa n'avait pas pardonner à l'Ordre Jedi et elle abritait une part de « côté obscure » en elle, une certaine violence qui n'était pas la voie des Jedis. Elle l'avait vu sur la lune, et elle doutait que c'est ce qu'elle voulait dire, quand elle mentionnait le termes « émotions ».
- Je… je comprends. Et maîtresse Gallia, comment est-elle ?
Le visage de Kalifa se rééclaira.
- Elle est mieux que je pensais. Bon, aussi têtue que les autres maîtres Jedis, mais je me sens bien avec elle. Elle est sévère, mais elle est toujours dans un esprit cherchant à m'instruire ou m'améliorer. Et elle a le sens de l'humour.
- C'est très bien, dit Ahsoka contente que son amie est trouvé une bonne maîtresse. Et la politique, tout cette histoire t'intéresse ?
Kalifa qui finissait une bouchée d'hors d'œuvre qu'elle avait pris de la table derrière elle, regarda les sénateurs et dit :
- Oui, un peu. Je crois que c'est une bonne idée cette histoire de coalition de pacifiste, ça nous donnera une voix plus forte pour arrêter la guerre. Bien que je croie que la majorité des sénateurs ici agisse avec leurs propres intérêts en tête.
Nullement surprise par le cynisme de Kalifa, Ahsoka releva que Kalifa avait utilisé le « nous » ce qu'elle trouva étrange puisqu'elle n'avait pas discuter de politique avec elle auparavant.
- Je ne te croyais pas intéresser par la politique, dit Ahsoka honnêtement surprise.
- Même chose pour moi, on dirait qu'on se ressemble plus qu'on ne le pensait, dit Kalifa en souriant. Et puis je me suis d'avantage intéressé à la politique depuis que… notre ami commun m'a parlé de tout ça, dit-elle en faisant un signe vers les sénateurs.
Cela s'expliquait, se dit Ahsoka. Kairos n'avait probablement pas résisté d'exposer ces idéaux pacifique avec la jeune Padawan. Elle restait néanmoins surprise que ceux-ci se soient parler après ce qui était arrivé.
- Ah… ça fait du sens. Kairos peut donner cet effet là, dit-elle mi-sourire, après s'être assuré que personne ne l'écoutait.
Les deux Padawans restèrent silencieuses un instant, puis Kalifa pris une autre bouchée de la table et Ahsoka fit de même curieuse et s'assurant de ne pas être vue comme Padmé lui avait demandé.
- Alors… comment ça va avec Jawan demanda Ahsoka souriante, à la fois curieuse, à la fois taquine.
Kalifa manqua de s'étouffer avec sa bouchée. Elle repris son souffle et esquissa un petit sourire.
- Je… je ne m'attendais pas à… ça, dit Kalifa. Pour tout dire… euhm… ça va mieux que je ne le croyais au début. Je… on ne se voit pas souvent. Mais des fois Kairos nous laisse des moments seuls ensemble… tu sais, dans le temps ou je ne sais quoi.
Cette fois-ci Ahsoka fut choqué.
- Qu'est-ce que tu veux… ooh…
Elle réalisa ce qu'elle voulait dire et elle fut complètement surprise. Kairos leur laissa du temps ensemble… Ensemble. C'était complètement fou.
- Je sais… c'est bizarre. Mais, il semble nous comprendre et ne dit jamais rien. Il fait juste… nous laisser du temps.
Ahsoka tentait de diriger la nouvelle. Elle vivait un mélange de surprise, étonné du fait que Kairos continue à parler à Kalifa et qu'il posent de tels actes, puis de tendresse, trouvant cela mignon ce que Kairos sacrifiait de son temps pour permettre Kalifa et Jawan d'être ensemble, puis de jalousie, frustré à l'ironie abrasive de la situation.
- Alors… alors… vous êtes… ensemble ?
C'est mots avait été difficile à prononcé pour Ahsoka. Elle se dit que cela devait être aussi difficile pour Kalifa de les entendre.
Celle-ci fixa le sol et dit…
- Je… je crois. Oui. Peu importe ce que ça veut dire pour des Jedis…
Ahsoka croyait que le silence reviendrait entre elle, mais Kalifa continua.
- Après… après ce qu'on a vécu… Après qu'on soit… mort, dit-elle en regardant autour d'elle pour s'assurer que personne n'écoutait, nous nous sommes rendus compte que nous devrions aussi bien choisir… choisir d'être heureux, peu importe les conséquences, peu importe si les Jedis s'en rendait compte. Nous savons maintenant à quel point il est facile de tout perdre, alors aussi bien profiter de la vie pendant que nous respirons encore.
Ahsoka le remarqua, mais Kalifa tremblait d'émotion. Mais elle était forte et repris très rapidement contrôle de son corps, prenant une respiration et se recentrant comme Kairos.
Comme Kairos. Ce que venait de dire Kalifa faisait extrêmement mal. Ceux-ci avaient fait le choix qu'elle et Kairos n'avaient pas fait. Ahsoka enviait leur décision, leur facilité, mais Ahsoka ne trouvait pas le courage de répéter l'argument. Encore moins d'imaginer celle-ci parlé à Kairos de leur relation troublé. Et cela la frustrait.
- Content pour vous.
Ahsoka hésita pendant un instant à mentionner les Jedis Altisiens. Peut être que Jawan et Kalifa pourrait être plus heureux avec eux. Peut être qu'elle et Kairos seraient plus heureux avec eux. Ahsoka serra les dents. Elle avait besoin de méditer, pas de sauter à des solutions magiques d'un problème compliqué. Et en même temps qu'Ahsoka se disait-cela, elle se sentait frustré de son inaction était en constant conflit avec elle même quant à sa dernière rencontre avec Kairos.
- Et toi… ça va avec Kairos ?
Cette fois là ce fut Ahsoka qui manqua de s'étouffer avec sa bouchée.
- Ha ha, dit Kalifa, tu confirmes mes doutes.
- Nous sommes amis c'est tout.
Ahsoka ne crut même pas à son propre mensonge.
Mais Kalifa resta reservé, surprise.
- Oh… euh désolé. Je croyais que… et bien…
- C'est compliqué, dit Ahsoka plus honnêtement.
- Je peux voir ça, dit elle semblant réellement comprendre quelque chose.
Ahsoka commençait à croire que Kalifa et Kairos se parlait d'avantage qu'elle ne l'aurait originellement cru.
- Ça explique…
- Chuuut.
Ahsoka tut Kalifa sentant quelqu'un s'approcher.
Les deux jeunes Padawan se retournèrent et virent une jeune Pantorienne approché d'elles.
- Ahsoka, content de pouvoir finalement te parler ! J'espère que je n'interrompais rien.
Ahsoka afficha un sourire sincère.
- Sénatrice Chuchi, heureuse de vous revoir. Non, vous n'interromper pas. Voici ma compagne Padawan Kalifa.
- Une amie d'Ahsoka peut se compter comme mon amie, dit Riyo souriante devant Kalifa qui échangea une poignée de main.
- Attention, je ne crois pas que les Jedis sont censé avoir des attaches politiques dit Kalifa d'un ton blagueur.
Riyo Chuchi rit poliment.
- Alors mesdames ? Rien à signaler pouvant nous mettre en danger.
Pendant une fraction de secondes, les deux Padwans se regardèrent, réalisant qu'elle était de piètres gardes de sécurité.
- Non sénatrice, dit Ahsoka.
- Et si vous voulez mon avis, le sénateur Ben Iblis s'en fait trop pour rien, les évènements d'aujourd'hui ne requiert en rien la présence de Jedis.
- Et d'ailleur j'ai cru comprendre que tu es une surprise Ahsoka, dit Riyo, Gram n'avait pas prévu que la sénatrice Amidala t'inviterait.
La sénatrice fit une pose et reposa son attention sur Kalifa.
- Mais qu'est-ce qui vous portes à dire que vous n'êtes pas nécessaire vous et votre maîtresse ?
Kalifa réfléchit un instant.
- Corellia est un des mondes les plus sûr de la République, il y a déjà des gardes et des agents de sécurité sur les lieux et il y aura de jeunes gens passionné qui assureront la tenu de la Jeunesse Républicaine, d'ailleurs des attaques terroristes sont rarement fait contre des pacifiste.
- Alors, vous croyez que le sénateur Ben Iblis est trop prudent ?
- On n'est jamais trop prudent, dit Kalifa, mais je crois qu'il fait plus cela pour paraître influent auprès des autres sénateurs.
Ahsoka fut quelque peu froissé devant la réponse cynique manquant de tact de Kalifa.
- Intéressante théorie, dit la sénatrice Chuchi. Mais, bien que je ne connaisse que peu le sénateur, je suis confiante que ce n'est pas pour cette raison qu'il vous a fait venir ici.
- C'est vous l'experte en politique. Nous sommes que deux pauvres Padawans non éduqué dit Kalifa d'un ton blagueur une autre fois.
Riyo Chuchi lui sourit. Puis, elle remarqua quelque chose qui sembla l'outrée.
- Comment ce fait-il que vous n'ayez pas de verre ? Est-ce que les servant vous ignore, car vous êtes des Padawans ?
- Non, nous sommes Jedi, sénatrice, et des Padawans, nous ne pouvons pas vraiment boire.
La sénatrice mis sa main libre sur le visage pour signaler son oubli.
- Que suis-je bête. Au moins vous semblez apprécier les hors d'œuvre. J'oublie que vous êtes privé de tant de petit plaisir comme ceux-ci, dit Riyo en levant son verre. Tout cela pour que vous gardiez un esprit clair n'est-ce pas ?
- C'est à peu près ça dit Ahsoka, mais c'est plus compliqué.
- Oh, Ahsoka… tout semble toujours compliqué pour toi, dit la sénatrice blagueuse.
Kalifa ricana plus qu'elle ne le voulu.
- Mais sérieusement, si nous politiciens sommes capable de garder notre esprits clair, après une dizaine de verres et avec toutes nos manigances et touts les drames humains, les relations et les trahisons, des demoiselles Jedis comme vous n'aurez aucun problème à garder le contrôle.
- Malheureusement ce n'est pas ce que l'Ordre croit, dit Kalifa.
Ahsoka fut légèrement outré que Kalifa disent à voix hautes ce qu'elles pensaient. Mais bon, celle-ci n'avait jamais vraiment caché son dédain pour l'Ordre depuis leur abandon.
- Allez un verre ne vous fera pas de mal.
La sénatrice fit signe à des servants qui arrivèrent avec des verres de champagnes de Corellia.
- Nous ne pouvons pas… commença Ahsoka.
Kalifa regarda dans les alentours, pris le verre et le cala.
- Vous aviez raison sénatrice, un verre ne fait pas de mal, si ma maîtresse ne me voit pas.
Riyo Chuchi rit et se tourna vers Ahsoka attendant qu'elle fasse de même.
- Si j'ai des problèmes je dirais que c'est ton idée dit Ahsoka, pas vraiment sérieuse, mais frustrer de se sentir obliger de recopier son amie.
Elle pris un verre, le regarda un instant, inspira l'arôme alcoolisé, puis s'assura que Padmé et les autres sénateurs ne la voient pas, puis mis le verre proche de ses lèvres pour le caler.
Elle ferma les yeux et fit une grimace avec le mauvais gout de l'alcool. La seule fois où qu'elle en avait gouter auparavant avait été avec Kairos qui avait apporté une bouteille un jour qu'ils avaient partagé en jouant à des jeux. Les deux, avait trouver le gout de la boisson détestable, au grand amusement du jeune Jedi, car apparemment ceci était une des très nombreuses bouteilles d'alcool rare et prestigieux qu'ils avaient reçu à cause de son statut de chef des Fils de l'Harmonie. À eux deux, ils avaient peut être but la bouteille complète, chaque fois comme conséquence pour la défaite de petits jeux entre eux, avant qu'ils s'accordent pour ne plus jamais boire d'alcool entre eux, remarquant que le gout ne s'améliorait en rien. Ils n'étaient devenus nullement soul, mais Ahsoka connaissait les histoires et se demandait maintenant si ça aurait été pour le mieux qu'ils n'ait pas de tolérance à l'alcool.
Riyo applaudit légèrement.
- Bravo à vous deux. J'espère que vous pourrez apprécier d'autre moment de liberté comme celui-ci.
Ahsoka compris le message implicite de la sénatrice qui réitérait son désaccord pour les codes Jedis.
- Et bien je suis content d'avoir pus te revoir Ahsoka, peut être auront nous plus de temps après les évènements d'aujourd'hui. Et ce fut un plaisir cher Kalifa, mais je dois retourner aux discussions politiques.
- De même dit la jeune humaine en lui faisant un signe de tête. Je dois aller faire un rapport à maîtresse Gallia.
Ahsoka dit au revoir à ses deux amis. Elles aurait voulu d'avantage leur parler, mais disons que c'est temps-ci elle était constamment frustré à cause de ses réflexions sur Kairos.
Ahsoka retourna auprès de Padmé et l'écouta « manigancé » comme l'avait dit Chuchi, avec les autres sénateurs. La jeune Togruta compris que la plus part des sénateurs semblait d'accord, mais Padmé semblait insister que cette coalition en reste une et qu'elle ne soit pas utilisé pour promouvoir quelconque autres agenda politique, ce qu'Ahsoka ne trouvait que raisonnable.
Éventuellement, les sénateurs rejoignirent la salle de discussion une fois de plus et ils commencèrent avec un vote.
À la surprise d'Ahsoka et Kalifa seulement, tout les sénateurs semblèrent en faveur du projet, faisant consensus.
Les discussions suivant ce vote semblèrent tout aussi long et sans importance que ceux d'avant le vote, les sénateurs s'entendant sur la forme que prendrait la coalition, qui y serait invité, quand ceux-ci se rencontrait-il, du nom de la coalition, de quand il se dévoilerait au publique et autres questions de fonctionnements ou questions techniques. Puis la discussion pris une direction pus intéressante pour Ahsoka. Ils commencèrent à parler d'action concrète, d'une proposition pour rouvrir des pourparlers de paix avec les séparatistes, d'une loi rendant légal les discussions pacifiques avec les séparatistes, de la mise en place d'un comité indépendant et neutre discutant d'une potentiel réconciliation, d'un support massif contre les lois de militarisation de la République et ainsi de suite.
Plus qu'Ahsoka écoutait, plus qu'elle doutait de l'implication de Kairos. Elle ne se croyait pas paranoïaque, son ami était devenu un des joueurs majeur dans cette guerre qu'elle ne le veuille ou non, qu'elle ne le réalise ou non. Et c'était en partie la raison pourquoi il était si difficile pour eux de faire le choix que Kalifa et Jawan avait fait. Et ce la frustrait, mais la rendait fier. Il ne restait à voir si Kairos serait honnête, si ce qu'elle avait dit la dernière fois l'avait fait réfléchir. Elle espérait, car elle ne saurais combien de temps elle tolèrerait les vérités non dites de Kairos.
Finalement, les discussions prirent fin et les sénateurs se dispersèrent rapidement et retournèrent aux halls qui étaient maintenant meublé pour laisser place à un banquet. De ce qu'avait compris Ahsoka, les sénateurs qui participerait à la Jeunesse Républicaine se séparerait des autres sénateurs restant à cette soirée, ce qui voulait dire qu'Ahsoka ne mangerait pas ici.
Kalifa resterait probablement dans la salle pour assurer la protection des sénateurs, pendant qu'elle rejoindrait Padmé et les deux autres sénatrices dans le parc voisin pour leur discours.
Padmé insista pour aller remercier le sénateur Ben Iblis avant de partir et Ahsoka ne put avoir la chance de discuter de nouveau avec son amie Padawan.
À sa surprise une certaine Pantorienne et elle laissa continuer Padmé qui commença à parler seul avec le sénateur.
La sénatrice Chuchi avait un plus grand sourire que d'habitude.
- Ahsoka ! Vite, avant que je parte me préparer pour mon discours. Tu sera bien là avec la sénatrice Amidala n'est-ce pas ?
- Oui pourquoi ?
- Un… ami commun, m'a demandé de te remettre ceci.
La jeune sénatrice passa subtilement une enveloppe papier à Ahsoka.
- Celui-ci m'a dit que tu devais attendre avant de l'ouvrir, mais que tu saurais quand.
- Mais euh… quoi…
- On se voit plus tard Ahsoka !
Qu'est-ce qui venait de se passer ? Ahsoka ne regarda l'enveloppe qu'une seconde, avant de la cacher dans ses vêtements. Que venait-il de se passer ? se répéta-t-elle. Un ami commun ? Quel ami commun ?
Kairos ? Se pouvait-il que Kairos et Riyo se connaisse ? Qui d'autres cela pouvait-il être ? Elle n'en avait aucune idée.
Mais cela était hautement non caractéristique de Kairos. S'il voulait lui parler, il arrêtait le temps, il n'avait jamais communiqué d'une autre façon. Il refusait même d'utiliser des projecteurs holographiques, préférant se déplacer pour lui parler en personne. Et il ne prendrait pas un tel risque pour simplement lui donner une lettre. À moins que…
Qu'était-il écrit dans cette lettre. Le cœur d'Ahsoka commença à battre fort. Si c'était Kairos, ou bien c'était une mauvaise blague ou bien quelque chose d'important. De très important. Une admission…un adieu… Ahsoka se retenu pour ne pas ouvrir tout de suite la lettre.
Que se passait-il se demanda-t-elle encore une fois ? De qui venait cette lettre ? Ses hypothèses semblait lui indiqué le pire. Elle trouva de la difficulté à se calmer alors qu'elle escortait Padmé vers le parc de la Jeunesse Républicaine.
Kalifa n'enviait pas les sénateurs, ce ne serait pas ce qu'une Jedi devrait ressentir, après tout ceux-ci ne devaient rien sentir, mais en ce moment Kalifa aurait bien aimé manger à la table des sénateurs, ceux-ci semblant avoir un excellent repas.
Cela faisait une heure qu'Ahsoka était parti dans le parc voisin, elle pouvait voir la foule de la fenêtre, celle-ci était probablement parmi celle-ci, à l'avant à l'affut de tout mouvement suspect.
Sa maîtresse, elle, venait à peine de revenir et le sénateur Ben Iblis l'avait invité à son bureau pour discuter. Elle ignorait de quoi, mais cela devait probablement être la raison pourquoi elles étaient ici.
Après tout Adi Gallia était d'origine corellienne, même si cela ne voulait rien dire en théorie pour une Jedi, en pratique Adi Gallia s'était intéressé à la politique témoignant que son héritage corellienne avait bel et bien un influence sur elle. Ainsi, il n'était pas surprenant qu'elle soit appelée à avoir une discussion avec le sénateur de Corellia, surtout puisqu'ils avaient un passé commun.
Tout cela laissait Kalifa seul avec ses pensées, choses qu'elle n'appréciait guère, car inévitablement elle pensait à cette maudite lune… à ceux qui étaient mort.
Mais aujourd'hui, elle avait d'avantage pensé à Ahsoka. Celle-ci n'était pas avec Kairos, ce qui la surprenait. Elle avait cru comprendre par ses interactions qu'ils avaient un lien spécial. Du moins, ceci était certain, Ahsoka avait été la seule Jedi qui connaissait l'existence de Kairos Ananke, avant elle et les autres initiés. Ainsi, ils étaient peut être dans une sorte d'entre deux, entre ami et… et quoi au juste, ils étaient des Jedis, comme elle et Jawan alors qu'elle était le terme à employé ? Amant ?
Kalifa se disait que ces deux là avait du en vivre ensemble, Kairos était si sage et Ahsoka si courageuse, ils devaient faire une paire du tonnerre se disait-elle. Ou du moins c'est ce qui semblait aux premiers abords. Mais Ahsoka avait hésité à dire qu'elle était avec Kairos et celui-ci semblait ne pas l'invité à ses sessions d'entrainement et semblait même probablement lui mentir.
Elle ignorait à quel point toute cette histoire était compliqué, mais elle était si reconnaissante pour ce que les deux avaient fait pour elle. Surtout Kairos, qui lui laissait voir Jawan. Leur… amour, Kalifa avait encore du mal à se l'avouer, la rendait si heureuse et lui faisait tant de bien que Kalifa ferait tout pour Kairos, il lui avait donné le cadeau du temps avec l'être aimé et celle-ci doutait qu'elle soit capable de le rembourser un jour. Dans tout elle comptais les deux jeunes Jedis parmi ses amis et espérait qu'il pourrait se permettre d'être ensemble un jour s'il était bien des amoureux.
Soudainement elle sentit quelqu'un regarder à travers la fenêtre à côté d'elle. C'était une des sénatrice.
Elle se retourna pour l'observer, mais elle remarqua que celle-ci la regardait avec minutie.
- Euhm… oui, dit Kalifa surprise.
- Je suis Katerina, notre ami Jedi commun m'a signalé votre présence.
- Quel ami ?
- Celui qui est paranoïaque.
Kalifa sourit. Elle avait fait signe, à Kairos que si elle pouvait, elle aimerait aider son organisation, son temps venait peut être d'arriver.
- Oui, je connais celui-ci, dit-elle.
- Je dois avouer être surprise de voir un autre Jedi le suivant et surtout qu'il vous fasse autant confiance.
- Il a ses raisons, dit simplement Kalifa.
- Vous partagez un passé ensemble ? demanda la sénatrice.
- D'une façon oui, mais je l'es rencontrer récemment.
Les deux jeunes femmes ne se regardait pas et continuer leur discussion avec nonchalance et discrétion.
- Récemment hein ? Vous voulez dire depuis quelques jours ou quelques mois ?
- Quelques mois.
- Et qui est la jeune Jedi que vous parliez à plus tôt ? Elle connait aussi notre ami ?
Kalifa ne répondit pas. La sénatrice posait beaucoup de question.
- Comment puis je savoir que vous êtes dignes de confiance, vous semblez me connaitre, mais je ne vous connais pas.
Katerina sourit.
- Disons que je suis assez importante et proche pour connaitre son vrai nom, commençant par un Kai et finissant par un Ros.
Kalifa, savait que Kairos insistait sur le secret de son nom et son existence, donc qu'il ait mentionné son nom à cet sénatrice était un réel gage de confiance.
- D'accord, dit Kalifa. Pourquoi voulez vous savoir cela ?
- Vous êtes Jedi, n'êtes vous pas censé avoir des pouvoirs pour détecter les sentiments et états des autres ?
Elle n'avait pas tort et celle-ci semblait vouloir que Kalifa utilise ses habiletés.
Elle sonda la sénatrice dans la Force et sentit… de la curiosité… mais pas à propos de Ahsoka ou elle, à propos de Kairos et ses liens avec Ahsoka et elle.
- Vous êtes curieuse, vous souhaiter savoir qui nous sommes aux yeux de Kairos.
- C'est à peu près cela en effet.
Kalifa trouvait cette discussion bien étrange, mais elle était intriguée.
- Je ne vous dévoilerais rien de plus, Kairos semble vous faire confiance, donc vous lui demanderez vous même. Si c'est quelque chose qu'il veut partager il vous le partagera.
- Je vous aime bien, dit Katerina, vous êtes coriace.
- Merci.
Elles ne restèrent silencieuses qu'un instant.
- Alors, les Fils cherchent de nouvelles recrutes parmi ces sénateurs. Normalement je sonderais la salle et ferais mon essaie sur deux ou trois personne, mais je crois que vous pouvez nous aider.
Kalifa fut surprise, puis elle fut intriguée. Peut être serait-ce enfin son moment d'action qu'elle attendait.
- Il y a 15 sénateurs dans cette salle qui sont des recrues potentiel. Si vous utiliseriez vos pouvoirs Jedis pour sentir ceux qui sont le plus susceptible de rejoindre le groupe cela pourrait nous aider dans le processus de recrutement.
Les yeux de Kalifa s'agrandir. Voilà qui semblait prometteur.
- Je ferais ceci avec plaisir, dit Kalifa en souriant.
Elle s'ouvrit à la Force et sentit une myriade d'émotions, de sentiments complexe et elle se mit au travail.
Ahsoka était devant la scène, légèrement en retrait de la foule, pouvant posé son œil à la fois sur les centaines de jeunes militant et la scène ou les trois sénatrices ferait leur discours.
Padmé lui avait expliqué que la Jeunesse Républicaine était un regroupement existant depuis longtemps pour inciter aux jeunes républicains de s'intéresser à la politique. Padmé en avait fait partie, ainsi que plusieurs sénateurs ayant commencé leur carrière politique tôt dans leurs vies. Depuis quelques années, les organisateurs de se regroupement, organisait des activités avec les plus jeunes sénateurs du Sénat républicains, parfois des conférences, des forums, des tables rondes ou des discours. Évidemment, ce genre d'activité avait cessé avec le début de la guerre, mais Mon Mothma et Padmé avait réussi à repartir la tradition, cette fois-ci les sénatrices donneraient des discours qui serait diffusé partout sur l'holonet.
De ce qu'elle avait compris, ce genre d'activité avait commencé avec Mon Mothma qui avait battu le record de la plus jeune femme à entrer en fonction au sénat, celle-ci avait ainsi perpétué une tradition de laisser la parole à la plus jeune sénatrice du Sénat. Ainsi, à un moment ce fut Padmé qui fut la plus jeune et qui galvanisa la Jeunesse Républicaine. Cette fois, ce serait Riyo Chuchi, qui avait quasiment battu le record de Mon Mothma. Ainsi, Padmé passerait le titre de plus jeune sénatrice à Riyo, puisque c'était la première fois qu'une telle rencontre était fait depuis le début de la guerre.
Mon Mothma avait déjà fini son discours d'ouverture et avait remercier et laisser la parole à Padmé qui maintenant soulignait l'importance des la voix des jeunes dans la République, car ceux-ci était l'espoir d'une république meilleur. Évidemment son discours, bien qu'il soit centré sur l'implication politique, avait de nombreuse touche pacifiste.
Mais Ahsoka n'écoutait pas vraiment, surtout Padmé qu'elle avait déjà entendue pratiqué. Son attention était seulement concentrée sur l'enveloppe collant sous sa peau derrière ses vêtements. Que recélait-elle ?
Elle avait bien tenté de revoir Chuchi derrière la scène, mais celle-ci s'était enfermé dans une loge pour soi disant ce préparer à son discours. Mais Ahsoka doutait qu'elle l'évitait, elle n'était qu'une messagère.
La jeune Jedi se dit qu'elle devrait être d'avantage à l'affut de mouvement suspect dans la foule ou sur la scène, mais elle ne sentait aucun danger et la dernière fois que Padmé avait été en danger, Ahsoka l'avait su.
Non, son attention ne pouvait diverger de la mystérieuse lettre. Elle savait ce que voulait dire « l'ouvrir quand tu le saura », elle savait qu'elle saurait quand serait le bon moment, car elle connaissait la puissance des instincts, surtout ses instincts Jedi.
Donc elle attendait, fébrilement, en train de se demander qui aurait pus lui donné cette lettre, qui était ami commun entre Chuchi et elle, qui lui donnerait une lettre pour communiqué avec elle.
Elle n'arrêtait pas de penser à Kairos, il était le candidat le plus probable, mais elle ne voulait pas y croire, parce que si c'était lui, elle craignait le contenu de la lettre. Mais, il y avait quelque chose d'autre. Elle ne sentait pas que c'était lui, son instinct lui aurait dit plus clairement, elle reconnaissait Kairos quand il avait son nez fourrez proche d'elle, mais cette fois-ci elle doutait. Elle ne rejettait pas l'idée, mais ne l'acceptait pas non plus. Et cela la torturait.
Si c'était Kairos, elle savait que ce ne serait pas une mauvaise blague, pas après leur dernières rencontres. Alors était-ce un admission ou un adieu. Les deux serait douloureux, pour des raisons différentes. Ahsoka se retrouvait à imaginer le contenu de la lettre, des mots que Kairos était incapable de prononcer en personne, des mots qui changerait leur vie. Et elle se frustrait à sauter aux conclusions, encore.
Elle et il savait qu'ils ne pouvaient pas faire ce que Kalifa et Jawan faisait. Il était séparé par la guerre, ne se battant pas pour de même raison, tout deux n'étant ni prêt émotionnellement pour de tels aveux, ni prêt à maintenir une relation tumultueuse au milieu d'une guerre ou tout deux risquait de mourir. Kairos devait garder son identité caché, devait garder contrôle sur lui même et avait trop de responsabilité pour se donner à une tel relation. Ahsoka, elle, devait garder l'esprit clair en tant que Jedi et ne pas lever les soupçons, elle ne voulait pas mettre sa place dans l'Ordre en danger sans nécéssité. Ahsoka continuait à se trouver des raisons pour justifier leur éloignement, mais elle savait qu'elle avait peur de faire le saut et que Kairos était probablement dans la même situation. Ce n'était tout simplement pas le bon moment et Ahsoka le savait.
D'un côté, il fallait résister au désir, de l'autre elle pouvait y succomber. Et elle avait terriblement le gout d'y succomber depuis leur dernière rencontre qui la frustrait constamment. Si Padmé et Anakin, Kalifa et Jawan pouvait, pourquoi ne pouvait-elle pas dire au diable l'Ordre. Elle comprenait de mieux en mieux la leçon sur l'attachement de l'Ordre et des doutes refaisaient surface.
Elle sentait que la lettre allait enfin lui apporter la réponse dont elle avait tant besoin. Soit finalement succomber au désir, soit finalement y résister. Mais si c'était réellement un adieu, elle doutait qu'après la guerre les choses changeraient.
Ahsoka se pinça. Elle sentait sa peau brulé derrière cette lettre, elle avait besoin de ce recentrer, de ce concentrer. Justement, Riyo arrivait sur scène, Padmé lui ayant donné parole et lui remettant le titre de plus jeune sénatrice. La foule l'acclamait avec émotions. Celle-ci faisait quasiment autant de bruit que le cœur d'Ahsoka, quasiment.
- Merci… Merci, dit la sénatrice de Pantora dans le micro. C'est de cette énergie que nous aurions besoin au sénat et c'est cette énergie que je ferais de mon mieux pour convier devant le chancelier.
La foule répondue avec autant d'ardeur.
- Mes amis, mes amis. La sénatrice Amidala et Mothma l'ont déjà dit, et elles savent ce qui vous anime réellement, rétablir la paix, qu'elle qu'en soit le cout. Je n'ai pas pus être avec vous il y a deux ans, à cause de ce fléau qui fracture notre galaxie, ce fléau qui a affecter tant d'entre vous, d'entre nous tous. C'est pourquoi je m'engage, comme mes confrère auparavant, à être votre voix, vous la jeunesse qui réclamez le choix le plus consciencieux, le choix universe;, le choix de la paix !
La foule fut d'autant plus galvanisée. Riyo Chuchi était déjà extrêmement populaire sur l'holonet et dans pour les jeunes républicains ce qui expliqua pourquoi maintenant dans la foule des gens s'exclamait « chancelière ».
- Je suis désolé, mais je ne veux pas être chancelière. Je ne veux ni conquérir, ni ne diriger personne. Je voudrais aider tout le monde dans la mesure du possible, tous les peuples habitant la galaxie. Nous voudrions tous nous aider, ainsi nous sommes fait. Nous voulons donné le bonheur à notre prochain, pas lui donner le malheur, nous ne voulons ni haïr, ni n'humilier personne. Dans ce monde, chacun de nous à sa place et notre galaxie est assez grande pour contenir tout le monde. Nous pouvons tous avoir une vie bel et libre, mais certain l'ont oublié.
« La guerre a empoisonné l'esprit des gens, a barricadé le monde avec la haine, nous a fait sombrer dans la misère et les effusions de sang. En ce moment même ma voix atteint des milliers de mondes, des millions d'hommes, de femmes et d'enfant, victime d'une guerre qui torture les faibles et dévastes les innocents.
« Je dit à tout ceux qui m'entendent : ne désespérez pas ! Le malheur qui est sur nous n'est que le produit éphémère de l'avidité, de l'amertume de ceux qui ont peur de l'union de notre galaxie. Mais la haine finira par disparaître et les tyrans seront déposés et le pouvoir qu'ils avaient pris au peuple va retourner au peuple. Et enfin nous pourrons retrouvé la paix et l'harmonie, enfin quand les gens cesseront d'écouté leur rage et plutôt écouter leur cœur nous pourrons garantir un avenir à la jeunesse et à la vieillesse la sécurité, une paix où le sang ne coulera plus. Mais pour cela, il faut nous battre, nous battre pour libérer la galaxie, pour abolir les frontières et barrières qui nous séparons pour en finir avec l'avidité, la haine et l'intolérance. Il faut nous battre pour reconstruire un monde de raison, un monde où nous nous élevons au-dessus de cette guerre barbare, un monde où nous pourrons nous écouter et travailler au bonheur et bien être de tous, où nous pourrons collaborer, travailler ensemble à un futur qui garantira à chacun de ne pas recevoir des bombes sur leur têtes pour des raisons qu'ils ne comprennent pas.
La foule était complètement folle, en liesse, Ahsoka se disait que c'était un sacré discours, mais ce n'était pas fini. Continuant à crier, Chuchi leva sa main pour calmer la foule.
- Laisser moi vous raconte une histoire. Il y a des dizaines d'années, une jeunes sénatrice se tenait où je me tenais pour faire parcourir un message d'espoir que la République changerait pour le mieux. Malheureusement, ce n'est pas arriver, mais elle savait une chose, que ce serait la jeunesse qui apporterait ces changement. C'est elle qui a commencé cette tradition de laisser parole à la jeunesse qui est toujours chargé ensevelis par les problèmes des générations passés et celle-ci, quoi qu'en disent certains, militait pour rétablir la paix dans la galaxie en nous tendant la main. Aujourd'hui, je tends la main à son fils. Celui-ci aurait battu le record du plus jeunes sénateurs de la République si nous aurions évité le terrible schisme qui nous ébranle aujourd'hui. Ce jeune homme est Lux Bonteri, sénateur d'Onderon.
La sénatrice Pantorienne, se retourna et pointa sa main en direction d'un jeune homme marchant vers la sénatrice pour se placer à ses cotés devant le micro.
La foule était plongé dans le désarroi et la surprise, les cris faisait pensé à un délire collective.
Ahsoka compris.
- J'ai invité ce jeune homme, car il est la preuve qu'il souhaite la même chose que sa mère, la même chose que je souhaite, que toute la jeunesse souhaite. Qu'on enterre la hache de guerre et qu'on arrête les massacres d'innocents.
Ahsoka sortit la lettre tremblante de l'émotion ambiante, et l'ouvrit.
- C'est vrai dit Lux dans le micro. Je suis sur que trop d'entre vous, comme moi ont perdu des gens qui leur était chère. Ma mère est morte, car elle a tenté de ne faire les premiers pas pour que nous puissions nous parler, travailler ensemble à rétablir la paix, à réconcilier une famille brisée.
- Et nous ferons la même chose, cria Chuchi. Peu importe le sort qui nous attend, notre cœur battra toujours pour préserver la paix dans la galaxie et même si nous venions à échoué ou succomber dans notre combat, nous saurons qu'ensemble nous donnerons espoir à des millions de jeunes gens souhaitant une seule chose, le retour de l'harmonie dans la galaxie.
En disant ses mots, Riyo pris la main de Lux et la leva haute dans les airs.
La foule s'égorgeait et on aurait pus attendre les cris de rassemblements sur des mondes à des centaines d'années lumières.
Ils continuèrent leur discours enchâssé, après que la foule se calma, mais Ahsoka n'écoutait plus, elle lisait la lettre devant elle.
« Cher Ahsoka, pardonne moi si nous ne pouvons nous voir en personne, mais disons que je ne suis pas supposé être ici. J'ai pris un risque en venant au cœur de la République, mais quand j'ai su que tu étais aussi sur Corellia, je n'ai pus m'empêcher de te faire parvenir se message. Je ne blâme plus la République et les Jedis pour ce conflit ou pour le meurtre de ma mère, je connais les réels ennemis maintenant et j'utilise toutes mes forces pour rétablir la paix et punir les coupables de cette guerre. Je voulais simplement t'exprimer mon éternel reconnaissance : d'avoir pus rencontrer une Jedi comme toi es un privilège qui m'a donné espoir et qui m'a montré qu'il était possible pour séparatistes et républicains de s'unir, ensemble, pour travailler à un même but. J'ai confiance que nous nous reverrons dans d'autres circonstances, une fois que la galaxie sera plus sure. Je te demande simplement de ne pas m'en vouloir pour ne pas avoir pus te parler. Patience. Lux Bonteri. »
- … et je crois que même ce qui peut sembler impossible peut le devenir si nous nous battons tous avec notre cœur contre la corruption des gens qui utilise cette guerre pour leur profit.
La foule semblait autant aimé Lux que Riyo se dit Ahsoka un instant. Puis elle vu la sénatrice Pantorienne lâché la main du jeune humain.
- Merci. Et voilà la preuve que certains demandait, qu'il existe bien une volonté pour la paix et c'est les jeunes qui crient cette volonté aujourd'hui, conclu la sénatrice Chuchi, alors que Lux retourna derrière la scène, probablement pour prendre un vaisseau et quitter Corellia avant qu'il ne se fasse appréhender comme traitre de la République.
Ahsoka, assourdi par les cris de la foule, ne savait pas quoi pensé de cette lettre. Ce n'était pas Kairos. C'était Lux. Un ami qu'elle n'aurait pas cru de voir de si tôt.
Et la lettre ne disait pas grande chose, mais elle était étrange. Elle aurait trouvé cela davantage étrange, si Lux ne lui aurait rien dit donc elle appréciait le geste. Patience avait-il écrit. Elle se rendait compte comment elle avait oublié cette patience récemment, comment elle était sauté à des conclusions avec cette lettre.
Elle ne savait pas vraiment quoi tiré de sa lettre. Ce qu'il et Chuchi venait de faire était gros, elle le savait. Padmé devait être aussi surprise qu'elle et celle-ci se chargerait de lui expliquer les retombés politiques d'un tel discours et d'une telle annonce.
Il était vrai qu'elle aurait voulu parler à Lux et elle était content qu'il aille assez bien contenu le meurtre de sa mère et qu'il ne soit pas tomber dans une spirale de vengeance et qu'il utilise son énergie pour une noble cause comme celle-ci. Elle se demanda un instant si Lux et Chuchi était ensemble, comme Padmé et Anakin, Kalifa et Jawan, cela expliquerait le fait qu'il soit en contact. Si c'était le cas, elle se disait que leur histoire devait être aussi difficile que la sienne et celle de Kairos, elle les plaignait.
Elle devrait essayer de parler à Riyo de ce qui venait de se passer. Étrangement, cette lettre l'avait aidé, peut être que la réponse qu'elle cherchait était « patience » finalement se dit Ahsoka.
Kalifa était au côté de sa maîtresse en train de se diriger vers leur navette pour retourner au temple Jedi où d'autres missions les attendaient.
Et elle se sentait bien, utile. Elle avait aidé Katerina à identifier les sénateurs qui étaient les plus susceptible de rejoindre les Fils de l'Harmonie, c'était une mince contribution à l'organisation de son mentor, mais une contribution quand même. Elle avait maîtrisé l'art de caché, mais d'aussi sentir les sentiments humains, ce qui l'avait rendu assez efficace pour cette petite tâche.
Mais ce qui la réjouissait d'avantage, c'est que sa maîtresse n'avait aucune idée de ce qui s'était passé. Il était très satisfaisant d'avoir cet avantage, d'avoir ce secret à un maître Jedi, elle percevait cela comme une victoire contre cet Ordre qui l'avait abandonné. Elle n'avait rien contre maîtresse Gallia, mais elle restait un membre du Conseil, donc une des personnes ayant accepté de les sacrifier.
- Alors maîtresse… pourquoi le sénateur de Corellia vous a fait venir ici finalement ?
Adi Gallia sourit devant la rapidité d'esprit de sa Padawan.
- Il m'a proposé d'être négociatrice pour la République s'il s'adonnait y avoir des pourparlers de paix entre les séparatistes et la République. Je ne lui ai pas donné ma réponse étant donné que cette situation n'est encore réel et que de toutes façon ce ne serait pas à lui de décider, mais au chancelier.
Kalifa réfléchit pendant un instant et réalisa ce que cela signifiait. Si le sénateur Ben Iblis, un membre des Fils de l'Harmonie selon Katerina, avait demandé à Adi Gallia d'être présent pendant des négotiations de paix, c'est que Kairos avait dû lui demander de faire cela, ce qui signifiait qu'il avait planifié qu'elle serait présente. Au début, quand elle avait demandé à Kairos si elle pouvait l'aidé lui et son organisation elle n'avait pas été sûr qu'il la permettrait, mais finalement après aujourd'hui, Kalifa se dit que celui-ci avait dû faire son choix.
- Donc, que croyez vous de toutes cette histoire de coalition ?
Adi Gallia fit mine de réfléchir.
- C'est une bonne idée pour les pacifistes, il est étonnant que rien de la sorte ne ce soit pas fait auparavant, mais je sais que les sénateurs supportant cette idée sont résilient et rassembleur. Il est réelement possible qu'il y ait des pourparlers avec une telle coalition.
- Et vous pensez que c'est une bonne idée de chercher à négocier la paix ?
Gallia soupira.
- En tant que Jedi, nous ne sommes pas supposé avoir d'opinion, donc je vais te répéter ce que j'ai dit à Ben Iblis : bien sûr que ce conflit peut être résolu par la diplomatie et bien sûr que c'est une bonne idée ces négociations, mais le dirigeant de la Confédération est contrôlé par un Sith ce qui rends toutes paix impossible.
Ah, l'ignorance des Jedis dont Kairos parlait tant.
- Et croyez vous ce que vous aviez dit à propos du désamorçage de la guerre. Est-ce que la guerre est vraiment destinée à reprendre de plus belle ?
- Je ne connais pas le futur, seulement la théorie. Mais oui, tout semble indiqué cette tendance.
- Et ne croyez vous pas que si l'Ordre s'impliquait moins dans cette guerre, qu'elle perdrait en importance ?
Adi Gallia se retourna pour regarder sa Padawan, surprise.
- Nous ne pouvons pas rester les bras croisé devant les machinations d'un Sith, même si nous sommes non-violent. Tout doit être fait pour arrêter le Comte Dooku et protéger la République.
Kalifa resta calme en apparence, mais elle avait devant elle un exemple de ce que Kairos appelait « l'ironie de l'extrêmisme Jedi ». Kalifa avait les réponses qu'elle désirerait.
- Je comprends, maîtresse.
Adi Gallia cru pendant un instant sentir de l'indignation dans sa Padawan ou du moins une forme du côté obscure. Cela arrivait souvent, qu'elle sente ses éclats, à chaque fois que quelque chose lui rappelait Wasskah, doutait Gallia. La maîtresse Jedi n'eu pas de pitié pour sa Padawan, seulement de la confiance, car elle savait que Kalifa était forte et résisterait à ce côté obscure en elle, malgré ce qui lui est arrivé. Elle avait espoir.
Kalifa, elle, avait espoir qu'un jour sa maîtresse ouvrirait les yeux devant les erreurs du Conseils.
