Lorsqu'Ahsoka arriva derrière la scène, les trois sénatrices étaient déjà dans une loge en train de discuter. Ahsoka décida de ne pas les perturber et de les laisser écouter la sénatrice Chuchi. Elle pouvait entendre d'ici l'outrage de Padmé qui était probablement froissé de ne pas avoir été tenu au courant de l'apparition spectaculaire de Lux.

Évidemment, il n'y avait aucune trace de Lux, derrière la scène, celui-ci ayant probablement sauté directement dans une navette pour fuir les forces républicaines pouvant l'arrêter pour trahison. Elle était très impressionné par ce qu'avait fait le jeune sénateur, cela avait été une action dangereuse qui mènerait surement à de bonnes choses. Kairos ainsi que Padmé lui avait déjà expliqué comment des mots pouvaient faire bouger des montagnes et elle était sure que ceux qu'avait prononcé Lux au côté de Riyo avaient fait écho dans la République.

Après une dizaine de minutes, la sénatrice Amidala et la sénatrice Mothma sortirent de la loge de la sénatrice Chuchi.

- Oh Ahsoka, dit Padmé, semblant surprise de la voir. J'imagine que tu es aussi surprise que moi avec l'apparition de Lux, mais nous avons à faire.

La sénatrice Mothma fit un signe d'acquiescement.

- Je vais allez disperser la foule au cas qu'ils décident de causer des problèmes, dit celle-ci.

Ahsoka comprenait ce qu'elle voulait dire. La Jeunesse Républicaine restait exalté dans le parc, ceux-ci semblant croire qu'ils avaient vécu un moment historique.

- Et je dois faire une communication holographique avec les douanes de Corellia, je veux m'assurer que Lux puisse bel et bien quitté Corellia et être là s'il a besoin de nous.

Ahsoka fait signe qu'elle comprenait et Padmé y s'enfermer dans une autre loge pendant que la sénatrice Mon Mothma retourna sur scène.

Cela la laissa seule avec Riyo, qui, nonchalamment, faisait ses cheveux devant un miroir. Ahsoka entra dans sa loge, mais laissa la porte ouverte.

- Oh Ahsoka ? Comment as tu aimé la surprise ?

- Je n'ai pas aimé son caractère surprenant…

- Ooh… Ahsoka, j'aurais cru que toi de tout le monde aurais aimé un peu de piquant aujourd'hui.

Elle devait avouer que cela avait fait du remous et qu'il était un peu drôle de voir Padmé avec un visage si grave.

- D'accord j'ai peut-être aimé cela un peu… surtout que j'ai l'impression que vous avez lâchez une bombe politique qui fera trembler le sénat.

- Ça ne prend pas des leçons de politiques pour deviner cela, dit la jeune Pantorienne souriante dans le miroir vers Ahsoka.

Ahsoka réfléchit un moment comment poser la question qui la tracassait.

- Alors… vous avez planifié cela depuis longtemps avec Lux ?

Toujours en continuant de détresser sa chevelure emmêler, Riyo répondu :

- Quelques semaines, et avant que tu ne demande c'était l'idée d'une de nos connaissances commune à moi et Lux, une idée que nous avons retravaillé pour donner la prestation d'aujourd'hui.

Ahsoka n'avait toujours pas la réponse qu'elle cherchait, mais celle-ci voyait bien comment Riyo Chuchi vibrait d'adrénaline, peut être que si elle était plus directe elle aurait une réponse.

- Alors... est-ce que ça veut dire que toi et Lux vous êtes ensemble… ?

Cette fois-ci Riyo cessa de fixer le miroir et ce retourna vers Ahsoka.

- Quoi ? dit-elle sous le bord de l'indignation. Non, bien sûr que non… merde, je savais que prendre sa main donnerais la mauvaise idée, mais…

Soudainement Riyo semblant s'arrêter, comme si elle venait de réaliser à qui elle parlait.

- Attends… je croyais que… que vous aviez quelque chose ensemble toi et lui.

Ce fut au tour d'Ahsoka d'être choqué.

- Quoi ? Non ! Bien sûr que non… je suis Jedi, dit elle sans vraiment comprendre son propre argument.

Chuchi sembla douté une seconde, puis ouvrit sa bouche de surprise comme si elle réalisait quelque chose de majeur.

- Mais je croyais qu'avec votre passé commun… ce que tu m'avais dit il y a un an… la lettre… je pensais que…

- Nous sommes peut être ami… tout au plus… je veux dire c'est compliqué étant donné qu'il est un séparatistes.

La sénatrice de Pantora se recomposa et s'assit sur un sofa faisant signe à Ahsoka de la rejoindre, ce qu'elle fit.

- Ahsoka, tu peux me dire la vérité tu sais, ce n'est pas comme si je viendrais crier tes activités au Conseil Jedis. Tu t'es déjà ouvert à moi avant, tu peux encore le faire.

Ahsoka avait un drôle de sourire devant le malentendu.

- Et je t'assure qu'il n'y a rien qui se passe entre nous.

Riyo donna un regard à Ahsoka voulant dire : « vraiment ? ».

- Un jeune homme qui donne une lettre secrète à une jeune Jedi… oui Ahsoka, il n'y a rien qui ne se passe, dit Chuchi sarcastiquement. D'accord, je ne sais pas ce qu'il t'a écrit, mais un tel acte est clairement indicatif d'autres choses qu'une simple amitié. Je te dit ça en tant qu'ami, car tu n'a peut être pas tout les codes sociales en tant que Jedi. Et je ne parle pas de toutes les questions qu'il a posées sur toi.

Ahsoka n'aurait pas voulu entendre cela. Elle n'avait vraiment pas besoin de cela en ce moment. Était-ce vraiment de l'amour de la part du jeune homme ? Ou simplement une amitié romantique… peu importe ce que cela voulait dire. Ahsoka n'avait pas besoin de ce savoir en même temps qu'elle traitait toutes ces histoires avec Kairos.

La jeune Togruta soupira s'enfouissant son visage dans ses mains pour un instant.

La jeune sénatrice remarqua l'attitude de son amie et tenta de régler la situation.

- Désolé Ahsoka j'ai sauté aux conclusions avec ce que tu m'avais dit il y a une année de cela, que tu avais un ami qui était plus qu'un ami… je n'aurais pas dû. De toute façon, sache que les jeunes hommes agissent toujours dans l'espoir d'obtenir quelque chose de plus que notre amitié et qu'un jeune homme sensé comme Lux comprendrait si vous étiez sur la même longueur d'onde.

Encore une fois, Ahsoka ne savait pas si les mots de son amie l'aidaient ou ne l'aidait pas.

Des émotions contraires, paradoxales, des pensées se répercutaient dans son esprit lui donnant un mal de tête bien réel. Elle avait suspecté que Lux avait peut être quelque chose pour elle et évidemment, celle-ci l'avait trouvé charmant, mais ce n'était pas comme si elle s'était imaginé quoi que ce soit avec lui. Avec Kairos oui, mais pas lui. En même temps elle trouvait ce jugement injuste, il était quelqu'un de bon, comme Kairos, mais ils n'étaient pas les mêmes malgré leur ressemblance.

Ahsoka remarquait comment dans son esprit elle avait mélangé les idées de Lux et du Kairos politique qu'elle connaissait, car un pouvait prendre la forme de l'autre, l'un symbole de l'autre. C'était stupide, elle savait qu'elle aimait Kairos et non pas Lux, elle savait que Lux était attiré par elle et qu'elle était attiré par Lux, mais seulement, car il lui rappelait Kairos, ou peut être pas finalement. Elle ne savait pas. Elle ne comprenait pas. Comment pouvait-elle savoir ce qu'elle sentait, comment pouvait-il savoir ce qu'il sentait après ne l'avoir vu qu'une fois. Mais cette lettre qui demandait prudence, lui rappelait cette promesse implicite qu'elle et Kairos c'était faite à un moment perdu dans le temps. Patience. Après la guerre. Quand la galaxie sera plus sure. Mais le serait-elle ? Comment pouvait elle savoir qu'il y aurais un après ? Comment pouvait-elle vivre avec ce désir et cette frustration et cet inconnu, cette peur, cet amour. Ce qui l'avait dérangé vraiment au profond elle avec les paroles de Chuchi c'est qu'elle dise implicitement que quelqu'un d'autre était dans le même bateau qu'elle, confuse par des émotions que l'on ne lui avait jamais préparé à ressentir.

L'attachement mène au côté obscure… Elle pouvait définitivement comprendre cette avertissement en ce moment, Ahsoka sentait la Force la chambouler, des questionnements, indécisions, incompréhensions, des paradoxes, des contradictions, des faussetés et des vérités, des suppositions et des espoirs et des craintes, et des peurs et toujours et toujours cette amour flamboyant dont elle ne savait que faire, que faire de celle-ci, toute cette myriade de sentiments la percuta. Puis elle pris une respiration.

Puis une deuxième.

Puis une troisième.

Ahsoka se calmait, lentement.

La sénatrice la regardait, là, être en silence, ayant ressenti la détresse de son amie pendant qu'un instant avant de la voir entré dans une sorte de méditation.

Ahsoka devait faire le ménage dans son esprit, elle devait arrêter de se pensée pendant un instant.

- J'ai besoin d'un peu de temps seul.

- Bien sûr, je suis désolé.

- Tu n'as pas à l'être.

La sénatrice offrit ses bras et Ahsoka échangea une courte étreinte.

Elle sortit de la loge, commençant lentement à ramassé les morceaux de sa psyché brisé, à faire du sens de tout ce qu'elle ressentait, de ce qu'elle vivait en ce moment. Son problème pourrait être si simple, si elle enlevait des éléments de l'équation. Tout serait si simple si elle cessait d'être une Jedi, si elle cessait de s'attaché à Kairos, si elle cessait de craindre le futur, si elle cessait de savoir que la République était corrompu, tant de variables qui rendrait son problème si simple si elle disparaissait. Et voilà qu'une variable était ajoutée. Encore. Et elle tentait de son mieux de trouvé la réponse à toutes cette équations, car elle ne pouvait pas resté immobilisé par ce genre de vague de sentiments qu'elle venait de vivre. Elle détestait cela.

Elle comprenait maintenant la vulnérabilité des Jedis aux émotions, celles-ci pouvait être si forte avec la Force pour les amplifiés.

Alros qu'elle marchait le long de l'arrière scène, Padmé apparu près d'elle.

- Ahsoka. Apparemment, aucune arrestation ne s'est fait au douane Corellienne, Lux semble s'être évaporé du système ce qui est une bonne nouvelle. Je ne réalise toujours pas comment il a pris autant de risque.

Ahsoka était surprise aussi. Mais pas tant que cela. Elle était habituée aux miracles. Mais la jeune Jedi se renferma en elle même, elle continua à suivre et hocher de la tête devant Padmé, mais n'écouta que la moitié de ce qu'elle disait.

Celle-ci était partit dans de grands monologues.

D'abord elle parla de Lux, se demandant comment il allait, exprimant sa surprise que Riyo et Lux se connaisse, puis répétant que Lux avait été courageux et stupide de prendre autant de risque, surtout chanceux d'avoir échapper aux forces judiciaire. Puis elle mentionna comment le discours qu'il avait fait pourrait lui valoir des accusations de trahison dans la Confédération, mais que Riyo et Lux avait joué leur cartes de façon à devenir des symboles impossibles à cibler. Elle mit l'emphase sur l'effet de martyr qu'il jouerait s'il leur arrivé quoi que ce soit en physique ou en politique. Puis elle fit l'éloge d'un discours qui l'avait fait tremblé émotionnellement, que ce discours pouvait bien être un point pivotant dans la guerre si les sénateurs décidaient d'écouter la jeunesse, que les mots de Chuchi, puis de Bonteri était des flambeaux d'espoir que c'était la mise en action des discussions qu'ils avaient eu pendant la journée.

Padmé continuait de parler, encore et toujours et Ahsoka n'interjetait que très rarement, seulement pour plaire à la sénatrice de Naboo.

Ce n'est qu'au milieu de leur voyage de retour vers Coruscant que Padmé se calma, qu'elle pris un moment pour reflété sur sa propre situation. Puis, elle réalisa l'état dans lequel était Ahsoka.

- Je suis désolé, dit-elle.

Cela sortit Ahsoka de sa rêverie.

- Quoi ?

- Je suis là pour toi comme enseignante, mais j'en oublie d'être là pour toi comme une amie.

Ahsoka réalisa que Padmé était réel, elle aussi. Elle sentit l'empathie dans sa voix. Elle voulu tout lui raconter pendant un instant.

Ahsoka avait travailler méthodiquement dans son esprit à essayait d'appréhender ce dilemme qu'était Kairos pour elle. Elle savait que c'était égoïste, inutile, inefficace, superficiel, que ce n'était pas digne de l'énergie d'une Jedi, mais elle n'y pouvait rien, tout ce qu'elle passait au travers semblait la ramener à lui, son ami le plus chère et potentiellement tellement plus. Et pourtant, elle restait incapable de savoir quoi faire. Même si tout semblait possible avec les pouvoirs de Kairos, leur relation restait un mystère insolvable. Elle savait qu'elle et lui ne pouvaient se commettre dans une relation réels pour d'innombrable raison, mais elle savait aussi que plus de temps ils passaient ensemble, plus qu'elle venait à le désirez, plus l'amour semblait l'aveugler et être la seule chose qui comptait. Et elle n'aimait pas être dans cette situation impossible qui altérait fort probablement son jugement et son esprit.

- Vous n'avez pas à vous excusez, c'est moi qui devrait. J'ai de la difficulté à me concentrer sur ce que vous me dites, car j'échoue à garder contrôle sur…

- Ahsoka, dit elle avec tendresse, je ne suis pas une maîtresse Jedi. Tu es une jeune femme comme tant d'autres et le fait d'être une Jedi ne t'enlève pas le droit d'être préoccupé par toi même. Je… je peux deviné que tu ressent probablement plusieurs choses. Les exprimés pour te faire beaucoup de bien, fait moi confiance.

Ahsoka regarda dans les yeux de Padmé. Elle hésita, ne sachant pas si se confier serait se trahir, trahir Kairos.

Padmé vu qu'Ahsoka était sur le point de s'ouvrir.

- Je sais comment il peut être difficile de passé par différentes émotions, différentes problématique et ne pas pouvoir les confiés à personne. Comment des fois l'on croit pouvoir tout caché à l'intérieur de nous et résoudre tout par nous même, j'étais comme cela quand j'étais reine de Naboo. Mais j'ai appris qu'avoir quelqu'un à qui parlé, en qui l'on peu se confié aide tellement et qu'une fois qu'on commence à s'ouvrir on commence à voir comment nous avons besoin de relations humaines et que partagé ses sentiments n'est en rien égoïste. Alors vas-y, si tu veux dire quoi que ce soit. Simplement nommé un émotion ou sentiment qui t'habite, si tu le souhaites, ou posé une question, ou simplement me raconter à quoi tu penses, qu'est-ce qui t'empêche de parler.

Ahsoka soupira. Padmé mit une main sur ses épaules. Et soudainement elle semblait moins lourde.

- Comment vous faite ?

- Pardon ?

- Comment vous faites avec Anakin ?

Padmé resta silencieuse un instant, réalisant d'abord ce que vivait Ahsoka, puis tentant de réalisé ce qu'elle faisait avec Anakin.

- De notre mieux ? dit-elle à moitié convaincu. Il n'y a pas de grand plan, de fonctionnement précis. On pourrait dire qu'on improvise, qu'on trouve des temps où l'on peut se retrouver ensemble. Et qu'on apprécie ces moments pendant qu'il dure. Et le reste suit. Mais il n'y a pas de bonnes façons… juste de l'approximatif.

Ahsoka rigola. Réalisant que rien ne pouvait être simple, elle ne savait pas encore si cela la rassurait ou la frustrait.

- Et si ce serait différent. Euhm… imaginé que vous étiez une sénatrice de la Confédération comme Lux et qu'Anakin serait un Jedi… est-ce que vous pensez que vous et lui aurait fait la même chose ? Prendre le risque que vous soyez ensemble… vous marier… où vous vous éloigneriez de crainte de vous voir être blessé ou tuer ?

Padmé fut prise par surprise. Elle s'imagina la situation, quelque chose de difficile. Elle rit.

- Notre situation est déjà assez difficile comme elle l'est. Honnêtement, je ne peux dire. Si nous étions sur différents côtés..., je ne sais pas comment nous ferions. J'imagine que peu changerait. Nous essaierions de trouver du temps ensemble, nous apprécierions les moments pendant qu'il dure et nous tenterions de faire fonctionner le reste. Et nous patienterions, attendant de saisir la chance d'être ensemble j'imagine.

Patience.

Était-ce vraiment la réponse ?

Devait elle continuer à patienter simplement. Elle avait été enseignée qu'elle devait toujours agir, que rester indifférente, que ne rien faire n'était jamais une solution, que l'apathie ne menait à rien de bon.

- Mais patienté c'est ne rien faire… comment cela aiderait à traverser… traverser… ces émotions.

- Réaliser que c'est une chance inouïe d'avoir un être aimé, de pouvoir être à ses côtés et de recevoir un amour réciproque. Réaliser que c'est un privilège, surtout pour un membre de l'Ordre Jedi, m'aide à vivre avec cette attente et avec patience, parce que je sais que je n'échangerais pour rien au monde le si peu de temps que j'ai avec Anakin. Cela m'aide à patienter, car je garde espoir.

Et c'est à ce moment qu'Ahsoka compris. Kairos et elle aurait tout le temps du monde. Littéralement. Ils auraient tout le temps du monde, ensemble. Mais seulement une fois que tout serait terminé. Elle ne pouvait pas être un fardeau pour Kairos, elle devait résister à ses envies. Et apprécier le temps qu'ils avaient ensemble, car c'était déjà une chance incroyable qu'ils aient du temps, ensemble, après tout ce qui leurs étaient arrivé. Kairos était censé être mort et celui-ci à la place avait des pouvoirs permettant de stopper le temps. Et elle pourrait patienter jusqu'au jour ou la guerre et les responsabilités ne les sépareraient plus, et où il pourrait savourer chaque moments qu'ils n'avaient pas vécu ensemble.


Kairos était assis en train de mélanger son verre avec son doigt, poussant les glaces de façon à former un tourbillon incessant. C'était une boisson épissé avec un peu d'alcool, une de ces préférés du bar.

- Alors ? Tu vas me dire ce qui te tracasse ou continuer à avoir l'air d'un chien battu ?

Un certain capitaine pirate venait de finir son troisième verre et le cogna sur le comptoir. Un autre pirate Weequay remplie le verre de son chef.

- À quoi ça sert ? Il n'y a pas de solution miracle.

- La dernière fois que je t'ai vu autant abattu, tu t'étais chicané avec ta jeune demoiselle et je t'ai aidé non ?

C'était vrai, il l'avait aidé. Mais Hondo l'avait dit lui même, il n'était pas très bon avec des questions de sentiments, il ne connaissait pas ce genre de relation. Kairos ne se croyait pas mieux avancer. Il continua à faire tournoyer ses glaces, continuant à réfléchir à Ahsoka.

- Oui… répondit-il sans regarder le pirate, mais c'est plus compliqué cette fois. Je ne crois pas que tu puisses m'aider… ou personne d'ailleurs.

Quand Kairos avait livré Lux sur Corellia, il avait appris qu'une jeune Jedi supplémentaire était sur le monde. Qu'Ahsoka était présente. Cela l'avait décontenancé, il trouvait cela bien ironique de la retrouver encore une fois, depuis leur dernière rencontre. À ce moment, il avait fui.

- Oh Kairos… Kairos… tu fait encore le même manège… le mélodramatique. Si tu continue comme ça je crois que tu vas poussé la barbe du Compte. Et puis tu n'est pas venu ici pour boire en silence avec Hondo n'est-ce pas ?

Kairos esquissa un sourire. Il avait en partie raison. Kairos avait fui Ahsoka, car il ne savait pas quoi lui dire. Il était allé chez Hondo pour se changer les idées, mais par après, il s'était rendu compte qu'il était d'avantage allez chez le capitaine pirate avec l'espoir de résoudre ses problèmes de cœur, comme il avait fait auparavant.

Le jeune Jedi l'ignorait, mais Ahsoka était pris par le même dilemme que lui. Un désir qui poussait à l'action, une action qu'il craignait prendre, une action qu'il ignorait comment poser, une crainte des conséquences. Il se demandait si c'était mieux pour lui de laisser plus de place à Ahsoka pour qu'elle puisse continuer son apprentissage Jedi, si cela l'aiderait à se concentrer plus sur sa tâche titanesque. Il pourrait toujours s'assurer de sa sécurité, mais la verrais moins. Ou il pouvait prononcer les mots. Mais juste cette image dans sa tête le remplissait de douleur, il savait que c'était impossible. Il savait qu'il ne pouvait pas se permettre de faire cela à Ahsoka pour mille et une raisons, qu'il devait contenir son désir, chose qu'il avait échoué il y a peu. Comment Hondo l'aiderait avec ces questions ? Il était vraiment le seul à pouvoir se comprendre et s'aider.

Kairos but une gorgé de son verre et pris entre ces dents un des glaçons avant de le croquer en petit morceau.

- Je ne sais pas quoi faire avec Ahsoka. Nous sommes séparé par la guerre, elle est une Jedi, risque ça vie tout les jours et moi je joue avec le temps, avec une cause qui n'a aucun droit à l'erreur. Je sais que je devrais me distancier d'elle, ce serait mieux pour nous deux, mais je ne peux m'empêcher de vouloir simplement tout laisser de côté et avoir une vraie relation honnête avec elle.

Les mots résonnèrent dans l'esprit de Kairos, il avait réussi à simplifier son problème en l'énonçant, peu importe comment cela était possible.

Hondo sembla réfléchir un instant.

- Tu as raison… je n'ai pas de solution miracle cette fois-ci… j'aurais pensé que si tu l'embrassait assez de fois que ça vous simplifieriez la vie, mais faut croire que c'est pas aussi simple, dit Hondo mi sérieux. Mais… est-ce que tu lui as parlé de tout ça… de vos euhm… sentiments. Apparemment, c'est ce que votre genre de personnes font. La communication est importante, c'est pour ça que je suis un aussi bon capitaine sur un vaisseau que dans un lit.

Ne relevant pas la vantardise du pirate, Kairos dit avec frustration.

- C'est cela le problème… on n'est pas capable de se parler… mettre en mot ce qui se passe entre nous… nous fait mal. Parce que l'on sait tout les deux que c'est impossible.

Hondo rit.

- Oh… tu ne m'avais pas dit que tu avais le pouvoir de lire dans les pensées en plus !

Légèrement irrité, Kairos répondu.

- Ce n'est pas ça… c'est juste que… je le sais, on le sent. Nous ne sommes pas complètement aveugle, nous savons que nous sommes seulement deux Jedis qui n'avons aucune idée de comment tout cela fonctionne. Ce que nous avons ce n'est pas comme dans une histoire… il n'y a rien de facile là dedans, ce n'est pas comme si prononcé quelques mots règlerait tout, ce n'est pas comme si la puissance de l'amour nous sauverait… tout pourrais mal finir et cela ferait réellement mal. De toute façon même si s'en était une… les histoires d'amour impossible finisse toujours en tragédie ou l'un se sacrifie pour l'autre, ce qui n'est pas mieux.

Hondo hocha de la tête.

- C'est vrai, les histoires sont plus simples, mais elle cache toujours quelque chose de plus. Quand tu me racontes une de tes bizarre d'aventure, je sais que c'est seulement un aperçu de toute ce qui se passe derrière et c'est bon comme ça : je sais qu'il y a quelque chose de plus complexe derrière tes mots que je ne comprendrais jamais sans être toi et cela ne rends pas moins réel ces choses caché derrières tes histoires.

Kairos tentait de voir où cela menait, mais il était frustré que la discussion est changée de direction.

- … d'une même façon, tu n'as que des mots qui viennent de ton Ahsoka, ou peut être des genre de sentiments étant donné que t'es un de ces Jedi. Mais c'est la même chose, tu peut voir cette version simplifié que ton Ahsoka te donnent et c'est vrai… c'est possible que vous pensiez la même chose, que vous n'êtes pas prêt à entrez en relation, mais dit toi que derrière ses sensations que tu as il y a une réalité bien complexe dans la vie d'Ahsoka.

Kairos aurait voulu roulé des yeux devant l'évidence.

- Je sais tout ça… mais cela ne change rien justement. Je ne veux pas la distraire, ni lui donner plus de raison de s'en faire pour moi, je sais que ça vie est déjà bien assez compliquer.

Hondo rit légèrement.

- Kairos ! Tu es qui pour savoir tout ça ? Qu'est-ce qui te permet de dire que tu ne devrais pas faire ceci ou cela pour elle, qu'est-ce qui te dit qu'elle ne veut pas le contraire ? Les femmes veulent toujours que tu fasses le premier pas… sauf exception bien sûr. Alors jeune Comte Kairos, tu devrais peut être pensé à ce qu'elle souhaite au lieu de ce que tu crois être mieux pour elle.

Kairos s'en alla argumenter. Hondo ne comprenait pas, ne le comprenait pas.

Mais cela ne rendait pas moins vrai ce qu'il avait dit. Encore une fois, les pièces de son puzzle intérieur s'arrangèrent. Il voulut se frapper pour son égocentrisme et sa stupidité.

Hondo vit l'effet qu'il avait eu et demanda des nouveaux verres pour célébrer.

Ce dilemme qui l'avait suivit jusqu'à Corellia. Il n'avait pas à le résoudre, à prendre la décision pour eux deux. Il ne savait toujours pas qu'elle serait la meilleure option, mais peut être qu'il devrait s'arrêter un instant pour savoir ce qu'Ahsoka souhaitait. Mais comment, il ne pouvait pas lire dans ces pensées comme Hondo lui avait rappelé et ils savaient qu'ils ne pouvaient pas en parlé sans remué quelque chose en elle et en lui.

- Mais… comment savoir ce qu'elle souhaite sans lui parlée directement, demanda Kairos à voix haute, mais à lui-même, alors que le barman échangeait sa boisson glacée pour un verre de shooter.

Hondo mit une main sur l'épaule du jeune homme.

- Tu l'observe, tu suit ses mouvements, si elle parle sa… si elle flirt avec toi, tu fait la même chose, si elle presse, tu presse, si elle semble vouloir s'asseoir pour parlé sérieusement, tu fait la même chose, si elle augmente la vitesse, tu augmente la vitesse, si elle ralentie, tu ralentie aussi et t'apprécie le moment. C'est comme cela que les relations marche, même chose que le sexe et la dance, il faut de la réciprocité, c'est ce que les femmes fortes aime et je sais pour l'avoir rencontrer que ton Ahsoka est une fille très forte.

Cela elle l'était. C'était clair. Et il était capable de danser avec elle, il l'avait prouvé. Donc au lieu d'arrêter pour se demander quoi faire, il n'avait qu'à continuer.

Le Datapad de Kairos sonna. Lux avait fini son discours et avait probablement brisé l'HoloNet, Kairos regarderait la prestation de ses deux sénateurs pendant son voyage.

- Merci encore une fois Hondo, dit Kairos en prenant son shooter et le callant. Mais le devoir m'appel. Et après, j'ai l'impression que je vais danser.

Hondo lui offrit un sourire bienveillant et fit un signe de la tête, avant que le jeune garçon disparaisse. C'est dans ses moments que Hondo enviait les gens qui avaient eu une vie facile, il pouvait apprendre les leçons de la vie auprès d'un ami au lieu de les apprendre travers les échecs et la douleur.


Kairos regarda la jeune Togruta alors qu'elle descendit de sa navette sur Coruscant accompagnant la sénatrice Amidala. Celui-ci pouvait deviné qu'Ahsoka ne l'avait pas accompagné dans une optique de protection et probablement dans un devoir d'apprentissage ou simplement de divertissement, bien que rien n'était divertissement pour l'Ordre Jedi.

Déphasé dans le temps, Ahsoka ne pouvait le voir, mais celle-ci avait du deviné son influence sur Corellia. Si elle avait deviné l'implication d'un des agents de Hof'waje sur Dac, Ahsoka serait capable de deviné qu'autant de sénateurs se racontant pour parler de paix sur un monde neutre avait probablement un lien avec lui et son organisation.

Il secoua sa tête. Il se disait que la jeune sénatrice serait probablement capable de mieux expliquer les choses que lui, Kairos ne faisais que semblant d'être un expert en politique, il ait toujours de la difficulté à réellement comprendre l'ampleur de son organisation. Mais il devait le faire, c'est pourquoi, lui, un Jedi, s'y connaissait tant en politique, après quelques années. Pourtant il avait toujours de la difficulté à verbaliser cette compréhension devant Ahsoka. Dommage que Padmé Amidala ne puisse faire partie des Fils de l'Harmonie, elle aurait probablement pus expliquer simplement l'ensemble des Fils, mais la sénatrice était trop idéaliste pour rejoindre une organisation secrète. Kairos sourit devant son cynisme, il n'aurait pas cru qu'un jour il décrirait un sénateur républicain comme « trop idéaliste ».

Mais bon, ses pensées ne servaient qu'à retarder son apparition à Ahsoka. Il se retrouvait à réfléchir ce qu'il ferait, il voulait lui jouer un tour, pour lui montrer que rien n'avait changé, mais ne voulait pas être trop farceur pour ne pas rappeler leur dernière rencontre. Il décida de suivre ses instincts et d'improviser.

Celle-ci semblait être profondément dans ses pensées et ne regardait pas devant, elle. Il décida de ce poser pour un garde de la sénatrice et arrêter le temps pour voir après combien de temps Ahsoka réaliserait qu'il était là.

Il arrêta le temps, se mit en position en prenant le blaster d'un des gardes clones, se tenu quelques centimètres devant lui en faisant un salut, résista à la tentation de simplement regarder Ahsoka figé dans le temps, puis, les enveloppa dans une bulle mentale où le temps s'écoulait normalement.

Il vu Ahsoka continuer à marcher devant elle, pour une… deux… trois… quatre secondes, puis elle s'arrêta, levant la tête au ciel, regardant le ciel figé de Coruscant, puis finalement se tournant directement vers lui, comme si elle l'avait sentit à travers la Force.

D'abord une expression de surprise la traversa, puis un regard familier signifiant qu'elle trouvait enfantin son ami. Mais Kairos savait qu'elle appréciait quand même ses jeux.

- Je ne t'aurais peut être pas reconnu si tu aurais mis l'armure au complet, mais tu as l'air ridicule avec ce casque.

- Compris, m'dame dit-il en se positionnant encore plus droit et faisant mine d'aller déshabiller le clone pour prendre son armure.

Ahsoka s'approcha et lui enleva son casque, laissant place au sourire farceur de son jeune ami. Celui-ci était différent… incertain. Ahsoka comprenait. Elle le frappa sur son épaule avec compassion.

- Qu'est-ce qui est arrivé au « il ne faut pas toucher les gens » ? demanda-t-elle.

- Et bien, je peux brisé les règles, puisque c'est moi qui les est faites.

Ahsoka roula ses yeux et ne pus s'empêcher de sourire.

Kairos remis le casque sur le clone, puis lui redonna son blaster.

Pendant un instant, un silence s'installa entre les deux jeunes Jedis. Kairos s'injuria mentalement pour n'avoir rien pensé à dire.

- Alors…

- J'ai vu…

Ils parlèrent en même temps. Ce qui arrivait rarement, ceux-ci semblant toujours être sur une même longueur d'ondes lors de discussion.

Kairos fit signe de se taire et Ahsoka continua.

- J'ai vu Kalifa sur Corellia. Elle avait l'air de bien allé.

Kairos compris, ce que disait Ahsoka. Ou plutôt ce qu'elle ne disait pas. Elle demandait à propos de Corellia.

Celui-ci soupira.

- Oui… à propos de Kalifa… et de Corellia… il y a des choses dont je devrais te parler.

Ahsoka acquiesça de la tête.

Kairos pointa un banc donnant sur une vue du trafic aérien de Coruscant et s'y dirigea avec Ahsoka à sa suite.

- Comme d'habitude, j'aurais probablement dû de dire ceci depuis quelque temps, mais je ne savais pas comment et honnêtement je ne savais pas quoi dire, dit Kairos en s'asseyant sur le banc.

- Comme d'habitude répéta Ahsoka, sans colère dans sa voix.

Elle s'assit sur le banc, proche de Kairos.

- Après que nous ayons sauvé les initiés de Wasskah, Kalifa m'a demandé…

Kairos pris une pause.

- Kalifa m'a demandé si je pouvais lui enseigner. Ce que j'ai appris à propos des Jedis, des Siths, de la Force. Comment je balançais côté lumineux et côté sombre. Elle… elle sentait le côté obscure grandir en elle depuis qu'elle avait mis les pieds sur cette maudite lune. Et elle ne croyait pas être capable de rester dans l'Ordre après leur abandon. Donc j'ai accepté. De lui enseigner ce que je pouvais et à tout les autres initiés qui le souhaitais à la condition qu'il reste dans l'Ordre. Seul O-Mer a refusé, donc j'ai enseigné Kalifa, Jawan et Jinx.

Ahsoka resta silencieuse un moment.

- À propos du côté obscure ?

- Oui, en partie. Pour l'instant seulement des techniques pour maitriser ses émotions et caché sa présence ou sa « corruption » comme l'appellerait nos maîtres instructeurs.

Ahsoka se dit qu'elle aurait bien besoin de telles techniques sur les émotions.

- Ça ne te suffisait pas de seulement m'enseigner à moi tes leçons de stratégies et de politiques qu'il fallait que tu te trouves d'autres Padawans, dit Ahsoka calmement avec un mince sourire.

Cela rassura Kairos immédiatement et il soupira de soulagement.

- Attention jeune homme, dit-elle toujours calmement, cela ne t'excuse pas de pas me l'avoir dit plutôt…

Prenant un ton plus sérieux :

- … Tu le sais Kairos… tu peux me faire confiance.

- Je sais, dit le jeune homme le regard baissé. C'est juste que les premières fois je ne savais même pas ce que je faisais, donc je n'aurais pas pus l'expliqué et bien… tu sais comment je suis.

Ahsoka savait.

- Combiens de fois les a tu rencontrés ?

- Six… non sept fois.

Donc environ deux fois par mois calcula Ahsoka dans sa tête, moins de fois que leurs rencontres d'entrainement.

- Ce n'est pas tout. Euhm… depuis quelques semaine euhm… Barriss a rejoint les autres Padawans.

Cette fois Ahsoka fut surprise, l'histoire avec Kalifa et les anciens initiés faisaient du sens, mais Barriss ? De quoi parlait-il.

- Hein !? dit-elle ayant perdu tout son calme. Tu as parlé à Barriss… tu lui as dévoilé que tu es en vie ? C'est une blague ?

Kairos sembla légèrement effrayé ou du moins se douter pour un instant, mais un seul.

- Pour être exact, c'est elle qui m'a trouvé.

Ahsoka fit une mine qui disait qu'elle voulait en savoir plus.

Donc Kairos expliqua, comment Barriss avait posé des questions au bonnes personnes, comment elle avait remonté sa piste, jusqu'à ce qu'il apprenne qu'une Jedi cherchait pour le chef des Fils de l'Harmonie, puis comment il s'était fait piégé par celle-ci, avant qu'elle ne le questionne.

- Apparemment, tu avais déjà mentionné mon nom, elle disait que tu m'avais appelé ton ange gardien.

Ahsoka rougit, maintenant plus calme qu'elle comprenait ce qui c'était passé.

- Cela me semblait une description appropriée alors.

Ce fut au tour de Kairos de rougir légèrement, flatté par son compliment.

- C'était parce qu'elle avait confiance en toi et que tu me faisais confiance, qu'elle m'a accordée la sienne. Donc je n'ai pas inversé le cours du temps pour empêcher qu'elle apprenne qui j'étais.

- En tout cas je ne douterais plus de l'efficacité de Barris… est-ce que d'autres gens ont déjà été proche de te découvrir.

- Non… jamais à une tel amplitude. Normalement j'ai des agents qui empêche d'autres espions d'infiltrer les Fils de l'Harmonie pour préserver mon anonymat. Mais, Barriss a eu de la chance qui la mené jusqu'à moi. Quasiment comme si la Force l'avait voulu.

Ahsoka ne savait pas pourquoi, mais elle redouta l'idée.

- Et… pourquoi tu lui enseignes comme les autres aujourd'hui ?

Kairos pris une seconde avant de répondre.

- J'ai discuter avec elle et… et elle en est venu à questionner l'Ordre.

Ahsoka crut qu'il blaguait pendant une seconde puis reconnu le sérieux dans son visage.

- Non… Barriss… questionner l'Ordre ? Qu'est-ce que tu lui a dit ?

- Rien que je ne t'ai pas déjà dit… seulement peut être avec plus d'émotion. Tu sais que je n'apprécie pas l'Ordre et le Conseil, pas après ce qu'ils ont fait, avec Kalifa et les autres, comment ils sont aveuglés par leur arrogance, comment ils participent à la guerre et envoie des milliers d'hommes se faire tuer dans une guerre qui n'est pas la leur. Je ne vais pas te ressortir mon argumentaire… mais Barriss l'a entendue et cela avec l'équilibre entre les deux côtés de la Force que je propose comme alternative… et bien elle a été convaincue.

Ahsoka aurait aimé être aussi convaincu que son amie.

- J'aimerais que ça soit aussi facile pour moi, dit-elle.

Kairos la regarda et sentit comme de la culpabilité en elle.

- Hey, c'est normal que tu soit difficile à convaincre… tu as vu comment tu es tête dure ?

Ahsoka ricana. Avec n'importe qui sauf Kairos elle aurait probablement pris cela comme un affront, mais avec Kairos elle pouvait comprendre quand il laissait tomber son sérieux pour venir la chercher.

Elle voulu s'approcher, mais cru que c'était peut être pas approprié.

- Je crois que c'est peut être parce qu'on se connait depuis toujours, que nous sommes amis proche que ce n'est pas « aussi facile ».

Ahsoka, bien qu'à la mention « d'ami proche » fut légèrement stressé, compris ce que Kairos voulait dire.

- Oui… je comprends. Je ne sais pas comment l'expliquer, mais je ressens la même chose. Je suis désolé.

Elle s'approcha un peu de lui sur le banc sentant que c'était finalement peut être approprié.

- Ahsoka, on ne va pas recommencer une surenchère d'excuse.

- Désolé dit-elle en rigolant.

Kairos se rapprocha un peu d'elle aussi. Les deux jeunes Jedis remarquait leur proximité, mais il semblait ne pas la maudire comme lors de leurs dernières rencontres.

- Je n'ai pas besoin de te convaincre de mes idées sur l'Ordre ou sur ma vision de la Force, comme d'autres, comme Barriss. Je sais déjà que tu les acceptent, les comprends, me comprends. Et c'est bien assez.

Ahsoka le regarda un instant.

- On n'a pas besoin de recommencer la surenchère de remercîment non plus.

- J'argumenterais que cela à un effet positif sur notre psychologie et que tu devrais me remercier d'avantage.

Ahsoka le regarda un instant avec un sourire et pris sa main sur le banc et la serra.

Kairos sut à ce moment, comment il était stupide de constamment avoir peur de se confier à elle, il savait qu'elle tiendrait sa promesse et qu'il n'avait qu'à tenir la sienne.

Il accota sa tête contre l'épaule d'Ahsoka, très délicatement.

La scène devant eux n'avait rien d'idyllique. Ni lever, ni coucher de soleil, ni nuages majestueux. Juste une grande ville avec beaucoup de navette dans le ciel et des colonnes de fumer au loin, le soleil quelque peu aveuglant. Mais, cela ne les empêchait pas de regarder à l'horizon.

Au bout d'un moment, Kairos dit :

- Le silence est toujours mieux avec toi.

- Je sais, dit Ahsoka simplement.

Et ils se sentaient bien. Ils étaient quelques peu ronger par le désir, quelque peu ralenti par des craintes, par des sentiments de culpabilité, très loin dans leur esprits sonnait des cloches qui se révoltait de leur proximité, mais pour l'instant, ils appréciaient seulement le moment présent.

Au bout d'un moment, Ahsoka soupira. Kairos releva sa tête.

- Fait… juste attention. Si tu enseigne le côté obscure, ou peu importe ce que c'est réellement, à Barriss, Kalifa, Jawan et Jinx, fait attention. Je sais que tu es capable d'atteindre l'équilibre ou l'harmonie peut importe comment tu l'appel, mais ils ne sont pas comme toi.

- Si je suis capable, ils sont surement capables.

- Peut être, mais tu as toujours été spécial Kairos, même sans tes pouvoirs. C'est possible que ce ne soit pas tout le monde qui puisse prendre la même voie que la tienne.

- Et c'est ce que j'essaie de prouver le contraire.

Ahsoka soupira en roulant les yeux, mais ne lâchant pas la main de Kairos.

- Et après tu dis que c'est moi qui à la tête dure.

Kairos rigola un peu.

- Je me demande ce que maître Yoda dirait de nous aujourd'hui, dit Kairos à voix haute.

Pendant leur vie d'initiés, Kairos et Ahsoka avait toujours formé une paire inséparable, maître Yoda l'avait remarqué et lorsqu'ils étaient jeunes avaient même encouragé cette amitié. Plus tard il se fit plus réservé, mais jamais n'avait-ils vraiment remis en question l'amitié des deux jeunes Jedis, malgré qu'il leur ait mainte fois rappelé la leçon de l'attachement.

- En tout cas, maître Elajak dirait que tu as une mauvaise influence sur moi, dit Ahsoka, catapulté dans le passé. Il ne t'a jamais vraiment apprécié.

Les deux jeunes Jedis rigolèrent.

- Tu te souviens lors d'une séance de méditation quand nous venions juste d'apprendre comment faire de la télépathie de base ? demanda Kairos sourire aux lèvres.

- Oui…on n'arrêtait pas d'essayer de contrôler nos rires et maître Jokordo t'a envoyé faire de la maintenance pour que tu arrêtes de déranger le clan. Qu'est-ce qui était aussi drôle déjà ?

- Je t'envoyais des messages télépathique… je crois que j'essayais de comparer maître Jokordo a une patate.

L'image mentale revenue dans l'esprit d'Ahsoka, une vieille image, mais qu'elle se souvenait.

Ahsoka rigola.

- Oui, je me souviens, je peux le voir… oh comment on pouvait trouvé tout drôle lorsqu'on était enfant. Tu étais vraiment une mauvaise influence. Oh… tu te souviens du jour d'après ?

- Non…

- Tu avais encore une fois été envoyé faire de la maintenance, mais c'était moi qui t'envoyais l'image des petits pieds de Yoda

Kairos lui aussi se souvenu.

- Haha, et j'avais pris le blâme pour toi… je commence à croire que c'était peut être toi la mauvaise influence sur moi.

Les deux jeunes Jedis rirent ensemble, content de pouvoir juste échapper aux sérieux et à la réalité du monde pour un instant. Kairos aurait cru que la journée d'aujourd'hui aurait été complètement sérieuse, mais il y avait toujours ces petites surprises qui venait de nul part, des moments de bonheur qu'ils appréciaient.

Après un autre moment, Ahsoka lâcha la main de Kairos et y touché ses perles de Silka.

- Je suis désolé de ne pas t'avoir dit la vérité à propos de Kalifa et les autres plus tôt.

- Qu'est-ce qu'on a dit Kairos ?

- Oups… bref, tant qu'à y'être je vais te dire tout le monde qui travaille de proche ou de loin avec moi que tu pourrais connaitre.

- D'accord, dit Ahsoka content de l'initiative de son ami.

- Et bien, Kalifa et Barriss veulent travailler pour les Fils de l'Harmonie… histoire d'aider les gens au lieu de combattre dans la guerre, je ne sais pas encore comment cela va fonctionner, mais je me suis dit que tu devrais savoir.

Ahsoka fit signe à Kairos de poursuivre.

- Ensuite, sur Corellia, il y avait plusieurs sénateurs qui font parti des Fils de l'Harmonie, mais ceux que tu as le plus de chance de connaitre sont la sénatrice Chuchi et le sénateur Bonteri. Il y avait aussi la sénatrice Oktivoye et le sénateur Ben Iblis ainsi que tout les autres sénateurs ayant eu l'idée initiale de former la coalition et il est possible que la sénatrice Mon Mothma nous rejoignent bientôt.

Le cœur d'Ahsoka arrêta de battre à la mention de Bonteri, mais Ahsoka ne dit rien qui ne la compromis. Évidemment, qu'il en faisait parti, il était un idéaliste pure et dure, se dit-elle. Elle dit platement :

- Donc tout ce qui est arrivé… tout était relié à ton organisation.

- Oui… mais avec la coopération de tous les sénateurs qui croient en leur cause. Au début, la sénatrice Chuchi et Bonteri étaient réticents, puis ils ont accepté d'apparaitre ensemble pour finalement délivrer ce magnifique discours.

Ahsoka haussa des épaules.

- C'est bizarre dit-elle.

Kairos sourcilla tentant de comprendre.

- C'est bizarre de savoir cela. Ça enlève la magie au spectacle.

Ahsoka lut dans les yeux de Kairos une certaine déception.

- Ne t'en fait pas Kairos. C'est juste difficile de me rappeler constamment que mon ami Jedi a une influence partout, qu'il manipule la galaxie pour la mener vers la paix. C'est juste si… fantastique que cela en devient mondain et étrange. À ce point je ne sais même plus si je devrais être surpris que Riyo et le sénateur Bonteri travaille avec toi, au lieu d'être surprise que Padmé ne fasse pas parti des Fils de l'Harmonie. Elle pris une pause. Ça fait longtemps qu'ils en font partie, demanda-t-elle.

- Oui, répondit-il simplement.

- Merci de me dire tout ça, dit Ahsoka d'un ton neutre.

Elle n'était pas fâchée ou irrité par Kairos, seulement déçu qu'il ait de la difficulté, qu'il ait peur de se confier à elle.

- Je… je ne sais pas pourquoi c'est aussi difficile pour moi, dit Kairos. C'est juste que… j'aie tant de choses dans ma tête que j'ai peur de dire les mauvaises et de te… te contrarier.

Ahsoka rigola à son euphémisme.

- Je sais Kairos. Je sais. Mais il faut que tu t'enlèves de ta tête que tu dois me protèger de la vérité de ton organisation et de tes actions. Je peut trouvé cela difficile des fois, mais on peut traverser cela ensemble.

Kairos acquiesça de la tête.

- Alors est-ce que tu es prêt à t'ouvrir réellement sur ton organisation ? Me dire tout, le bon comme le mauvais, ce que tu es fier et ce que tu as honte.

Kairos fui son regard un instant, mais Ahsoka persista. Son regard revenu.

- Oui… c'est juste que… que… je ne sais pas par où commencé.

Ahsoka réfléchit un instant. Puis eu une idée.

- Et si tu commençais par une journée normale ?

- Quoi ?

- Une journée normale. Et si tu me montrais à quoi une journée normal pour toi ressemblais.

Kairos sembla réfléchir un moment puis s'exclama.

- Je… je crois que ce serait possible. Je vais préparer cela et je te reviens là dessus. Par contre il faudra te préparer, parce qu'une journée normal pour moi c'est une journée de 32 heures.

Ahsoka ne douta même pas les dires de son ami. Elle le savait très occuper à partir de ce qu'il lui avait déjà raconté, ce serait une autre chose de pouvoir se le figurer.

Kairos se leva du banc et Ahsoka le suivit. Ils revinrent à l'endroit où Ahsoka avait été dégeler du temps.

- Avant que tu parte viens ici un instant.

Kairos obtempéra et s'approcha d'Ahsoka.

Elle l'étreignit pendant un court instant.

- On se voit à l'entrainement.

Kairos, en souriant répondu :

- Bien sûr.

Ahsoka pris place et imita sa position dans laquelle elle avait été, Kairos devant elle cette fois-ci.

- À la prochaine.

Ahsoka sut que tout allait bien, sut que Kairos s'ouvrirais plus à elle, elle sut qu'elle appréhendait bien les révélations que Kairos venait de lui faire. Tout continuait normalement sans difficulté, tel que le temps repris son cours.