Bonjour tout le monde ! Désolée pour la longue absence, mais quand j'ai enfin eu le temps de reprendre l'écriture, j'ai malheureusement subi une panne d'inspiration. J'avais les idées, mais je n'arrivais tout bonnement pas à les mettre par écrit. J'ai donc préféré prendre une pause et ne pas m'acharner à rien. Je suis finalement parvenue à achever ce chapitre, que je sais que vous attendiez, et j'ai donc décidé de vous le partager tout de suite ! Bonne lecture, j'espère qu'il vous plaira !
Chapitre 56
Lily marchait lentement dans les couloirs de Poudlard. Dumbledore lui avait fait parvenir une convocation dans son bureau dans l'heure suivant le déjeuner et elle n'était pas impatiente d'y arriver. Depuis les trois années qu'elle enseignait les potions, le directeur n'avait jamais montré le moindre signe qu'il puisse la reconnaitre, tout en ayant un comportement assez ambigu à son égard : un instant, il lui adressait un franc sourire et une étincelle de mélancolie ou regret, elle n'était jamais sûre, était perceptible dans son regard et le suivant, son visage était impassible et il la fixait suspicieusement. En fin de compte tout leurs entretiens s'étaient souvent mal finis et elle n'était pas pressée de renouveler l'expérience encore une fois.
Néanmoins, sachant que Dumbledore l'évitait tout autant qu'elle le faisait pour lui, elle était devenue curieuse de la raison pour laquelle, il la convoquait spécialement elle, en pleine fin de juillet. Elle prononça doucement le mot de passe et laissa l'escalier la mener à la porte, continuant tout de même à faire son maximum pour retarder l'échange.
"Entrez madame Vyns ! s'exclama-t-il avant même qu'elle ne frappe. Comme elle détestait quand il faisait cela.
-Vous vouliez me voir, monsieur le directeur ?
-En effet, asseyez-vous, asseyez-vous ! Un bonbon ?
-Non, je vous remercie. Pourrions-nous allez droit au but, je vous prie, j'étais en train de travailler sur mon programme pour la sixième année et j'aimerais y retourner le plus rapidement possible.
-Bien sûr. Comprenez bien que je ne vous ai pas demandé de venir dans le but de vous déranger. J'ai une tâche à vous confier.
-Une tâche ? Pour moi ?
-Oui. Vous êtes la seule disponible. Monsieur Lokison est introuvable, les autres professeurs sont déjà occupés ailleurs, Hagrid refuse de quitter la forêt, prétendant avoir découvert une nouvelle créature et je suis attendu au ministère dans l'heure.
-Je comprends tout à fait. Que puis-je pour vous ?
-Il y a un élève qui doit intégrer l'école cette année. Comme tous les élèves ayant vécus dans le monde moldu, il doit recevoir la visite d'un membre du personnel enseignant...
-Vous voulez donc que je lui fasse parvenir la lettre et que je lui explique tout, ainsi qu'à ses parents ?
-C'est exact.
-Il n'y aucun soucis pour moi. Quel est le nom de cet élève ?
-Harry Potter.
-Ha-Harry Potter ?
-Un problème, ma chère ?
-Non. C'est juste que... Avoir l'honneur d'apporter sa lettre au survivant, c'est... Ce n'est pas ce à quoi je m'attendais, aujourd'hui.
-Je peux comprendre votre surprise, il lui adressa son traditionnel sourire paternel, mais comme je vous l'ai déjà dit, vous êtes la seule disponible. Sinon, croyez-moi bien que je ne vous aurez pas déranger de votre travail pour si peu.
-Ce n'est absolument pas un problème, monsieur le directeur."
Elle avait peut-être répondu avec un peu trop d'empressement, car les yeux du professeur se plissèrent suspicieusement. Il semblait envisager la possibilité qu'elle se soit arrangée pour que cette mission lui soit dévolue. En toute franchise, elle n'avait pas le cœur à tenter de détromper l'ancien professeur de métamorphose. Ses seules pensées étaient fixées sur Harry. Son fils. Son fils qu'elle allait enfin pouvoir revoir après dix ans sans réelles nouvelles. Elle avait bien essayé de le retrouver, malgré les ordres de Hela, en entendant d'elle que Dumbledore l'avait déposé chez sa sœur, Pétunia. Pourtant, elle n'avait jamais trouvé la moindre trace de sa présence chez les Dursley, même après avoir fouillé toute la maison. Ce ne fut que les assurances de sa reine, qu'elle l'avait déplacé en sûreté, auprès d'un couple capable de le protéger et qui ne pouvait pas avoir d'enfant, qui parvinrent à la calmer. Elle n'avait jamais rien voulu lui révéler d'autre, mais lui avait assuré qu'il était aimé. Et là, elle allait enfin pouvoir le retrouver.
Cependant, elle se détendit rapidement, retrouvant un extérieur professionnel. Elle ne savait toujours pas si Dumbledore l'avait démasquée et voulait faire passer sa réaction un maximum pour celle d'une sorcière admirative du survivant.
"Excusez-moi, je ne dois pas me laisser emporter. C'est juste que ce n'est pas n'importe qui...
-Vous ne devez pas perdre de vue que ce sera un étudiant comme tous les autres, madame Vyns.
-Bien sûr, cela ne se reproduira pas. Quand dois-je lui apporter sa lettre ?
-Aujourd'hui, si possible. La voici, d'ailleurs."
Elle saisit précautionneusement l'enveloppe que lui tendait Dumbledore, comme un trésor. C'était son ticket vers son fils.
-Je m'en charge immédiatement, directeur, ne vous en faites pas."
Ils échangèrent les habituelles formules de politesse et elle se précipita hors du bureau. Elle avait l'intention de se changer dans une tenue un peu plus moldue avant d'aller à Harry.
"Eh bien, que vois-je ? Madame est donc pressée ?"
Elle se retourna brusquement, surprise, après avoir claquée la porte de ses appartements. Ce n'était que Sleipnir, installé dans le canapé devant le feu.
"Ouf, c'est toi, souffla-t-elle.
-Qui croyais-tu que cela pourrait être ?
-Je ne sais pas et peu m'importe, je dois me dépêcher, s'exclama-t-elle en se précipitant vers sa chambre.
-Quoi, notre cher directeur t'as déjà donné la lettre pour ton fils ?"
Elle passa la tête par la porte, le détaillant, stupéfaite.
"Comment tu... ?
-A ton avis, comment tout le reste du personnel s'est-il retrouvé miraculeusement indisponible ?
-C'était toi ? Attends... Ne me dis pas que la mystérieuse créature qu'Hagrid croit avoir découvert se trouve être un cheval à huit jambes d'environ deux mètres de haut !
-Je ne dirais donc rien, clama-t-il en levant les mains innocemment, mais arborant un sourire malicieux digne de Loki.
-Tu n'es vraiment pas croyable !
-Est-ce là tout ce que tu as à me dire, ma seule récompense, pour avoir fait en sorte que tu puisses revoir ton fils avant la rentrée ?!
-Merci ! Merci ! Merci ! Elle passa ses bras autour de son cou, depuis l'arrière du fauteuil et ponctua chaque mot d'un baiser sur sa joue.
-Ça va, ça va ! C'est bon, dépêche-toi, maintenant, tu sais que tu dois être rentrée pour le dîner, alors fais vite, sinon tu n'auras pas beaucoup de temps à passer avec lui.
-Oui, je sais ! Je file !
-Attends, tu veux que je te dépose ?
-Tu veux bien ?
-Bien sûr ! Allons-y !"
Il gagnèrent le couvert de la forêt, avant que Sleipnir ne se transforme et ne se mette à galoper en direction de Londres.
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Après le soucis des Accords de Sokovie réglé, Natasha et Bruce avaient décidé de se marier et de se trouver une maison à eux. Ils n'avaient pas renoncé à leurs chambres à la Tour ou au Complexe Avengers, mais ils avaient eu besoin d'un endroit rien qu'à eux, où ils pourraient profiter librement l'un de l'autre. C'est ainsi que Tony décida de leur offrir, en cadeau de mariage, une grande maison assez simple, avec un large terrain, au Nord de Londres, avec toutes les dispositions prises pour rester joignable du reste de l'équipe, mais également minimiser tout possibles dégâts de Hulk.
Leur vie était devenue assez simple, alternant entre missions et moments en amoureux. La seule chose qui manquait à leur bonheur était un enfant. Ils avaient tous les deux enterrés cette idée insensée, Natasha ayant été stérilisée par la Chambre Rouge et Bruce ne voulant pas pas exposer un innocent à son alter égaux, y compris par voie d'adoption. Du moins, ce fut le cas, jusqu'à ce qu'Hela se présente sur le pas de leur porte, un bébé d'à peine un an dans les bras. Elle leur a expliqué qu'il était le fils de Lily, désormais officiellement orphelin et possédait de la magie. Toutes les objections qu'ils auraient pu émettre furent étouffées par la reine de Hellheim. Il était sous sa protection jusqu'à sa majorité, sa vie n'étant pas en réel danger jusque là et que c'était soit eux qui s'occupaient de lui, soit il retournait sur le porche de chez sa tante, pour être élevé par elle, qui détestait Lily et la magie. Leur dernier rempart fut brisé quand leurs yeux croisèrent ceux du bébé. Ils en avaient tant rêvé et ne pouvaient tout simplement pas refuser le bonheur d'une famille aimante à Harry.
C'est ainsi qu'ils se retrouvèrent à l'élever durant dix ans. Le petit Harry avait bien grandi et attendait son onzième anniversaire avec impatiente. Ses parents, comme ils les appelaient, lui avaient lentement révélé la vérité sur lui, au fil du temps. Son adoption, ses parents, sa magie. Il y avait encore plusieurs zones d'ombres dans les informations qu'il possédait et l'acceptation ne fut pas sans larmes ou disputes, mais tout allait bien aujourd'hui et il savait que sa lettre n'allait pas tarder à arriver.
Ainsi, sur les coups de treize heures, quand on frappa à la porte, il fut le premier à se précipiter vers celle-ci. Sa mère le retint et ce fut son père qui ouvrit à leur invité. Une femme à l'aspect enchanteur se tenait dans l'embrasure. Ses cheveux blonds vénitiens, qui se dégageaient de son visage par une demi-queue en tresse, lui arrivaient sur les épaules et ses yeux verts forêt ressortaient plus que jamais sur sa peau pâle. Elle portait une robe légère blanche pailletée de bleue et de dorée au épaules et au bas. Elle lui adressa un sourire éblouissant, qu'il ne pouvait que lui rendre.
Sa présence le ravi, mais fit pâlir ses parents.
"Lily, souffla Bruce, ébahi.
-Bonjour docteur Banner, agent Romanoff.
-C'est madame Banner maintenant.
-Je t'en pris, Bruce et Natasha."
Les époux avaient parlé en même temps.
"Bruce et Natasha, répéta-t-elle comme pour les tester sur sa langue. Leila Vyns, professeur à l'école de sorcellerie Pourdlard. Puis-je entrer, pour que nous puissions discuter ?
-Oh oui, bien sûr, je t'en prie."
Tout le monde gagna le salon et les adultes s'installèrent avec un certain malaise dans les sièges. Seul Harry continuait de frétiller d'impatience et de curiosité, mais il percevait que ce n'était pas encore son tour de parler. Ses parents connaissaient-ils cette dame ?
"Alors... C'est Leila maintenant ?
-Oui, c'est ce qui a été choisi. Assez différent pour les autres et ressemblant pour moi.
-Un anagramme, constata Natasha.
-En effet. Mais je ne suis pas venue discuter de ce qui m'est arrivé.
-Tu es là pour ma lettre n'est-ce pas ? intervint Harry.
-Harry ! le réprimanda Natasha.
-Pardon maman. Excusez-moi, je ne vous couperez plus.
-Ce... Ce n'est rien."
Leila semblait avoir reçu un coup de massue. Revoir son fils lui avait déjà fait un certain choc, mais l'entendre appeler quelqu'un d'autre qu'elle "maman" lui compressait le cœur. Elle savait qu'elle n'avait rien à reprocher à Bruce et Natasha. Après tout, il était vrai qu'ils étaient davantage les parents de Harry qu'elle ne l'était et ne le serait sans doute jamais. C'était eux qui l'avaient élevé durant les dix années qu'elle avait manqués et qu'elle ne pourrait jamais rattraper.
"Je... Hum hum, excusez-moi. Elle tenta de se ressaisir rapidement. Je suis, en effet, ici pour te remettre ta lettre pour Poudlard. Tes parents t'en ont donc parlé ? Bruce semblait également un peu gêné par cette appellation en sa présence.
-Oui, ils m'ont dit que mes géniteurs étaient des sorciers et que j'en étais un aussi, comme eux ! Il paraissait extrêmement fier de ce fait. Ils me l'ont expliqué quand j'ai commencé à en faire sans le vouloir.
-De la magie accidentelle.
-Oui, ça. Alors depuis je tente d'en savoir plus, mais je n'ai rien trouvé qui ressemble à ce que je pouvais faire.
-Nous avons bien essayé de contacter Severus ou le reste de la famille, mais avec tout ce qu'il se passe là-haut...
-Je sais, le coupa doucement Lily pour stopper le sujet gênant. Il acquiesça en retour, reconnaissant
-Et comme nous ne savions pas... Pour toi, nous avons fait comme nous pouvions pour aider Harry, en parallèle avec le reste.
-Et je vous en remercie. Vous ne pouvez pas savoir à quel point je vous suis reconnaissante.
-Je ne comprends pas."
Tous les adultes se tournèrent vers le jeune Harry, complétement perdu.
"Vous vous connaissez ?
-En effet, Harry. Tu te souviens que nous t'avions parlé de Severus, notre rencontre avec lui et tout le reste ?
-Oui.
-Severus avait deux amis, dont il a été séparé. Regulus et Lily, enfin Leila.
-Donc, elle était vivante sans que vous ne le sachiez et vous avez changé votre nom ?
-C'est un peu plus complexe que ça, mais oui.
-Quel est le rapport avec moi ? Vous avez remercié mes parents de prendre soin de moi ? expliqua-t-il sa pensée en se tournant vers Lily. Pourquoi ?
-Eh bien, c'est à dire..."
Plus personne n'osait parler. Bien sûr, Harry savait déjà qu'il avait été adopté, mais cela n'allait pas pour autant rendre plus facile de lui annoncer que sa maman biologique était en réalité Lily et s'il fallait lui annoncer maintenant ou plus tard.
"Harry, entama Bruce, hésitant, Lily est ta... Enfin, c'est ta..."
Finir semblait au dessus de ses forces. Il ne pouvait pas le dire. Pour lui, c'était comme renier leur parentalité à lui et Natasha, et pourtant il ne voulait pas priver davantage Lily de sa place légitime dans la vie de son fils. Mais il semblait que Harry n'ait pas besoin qu'il achève. Ses yeux s'écarquillèrent, ses yeux s'emplirent de larmes, sa lèvre inférieure trembla et il commença à hocher négativement de la tête.
"Non !
-Harry, écoute...
-Non ! le coupa-t-il. Elle n'est pas ! Mes parents sont morts ! Tu me l'as dit !
-Et c'est ce que nous croyions. Nous ne savions pas qu'elle était encore en vie, tu dois me croire.
-Non ! Ma mère est morte ! Ma mère est morte !
-Harry !"
Mais cela était inutile, il s'était déjà précipité dans les escaliers et s'était réfugié dans sa chambre. Une immobilité et un silence malaisant s'établir dans la pièce. Tous les trois hésitaient entre laisser Harry un peu seul pour réfléchir à tout ce que cette découverte pouvait impliquer pour lui et s'expliquer entre eux sur les dernières années ou partir après le petit garçon et tenter de le réconforter. Natasha finit par trancher.
"Laissons-le. Je le connais, quand il est comme ça, il devient sourd à tout ce que l'on peut lui dire. Il a besoin de mettre ses idées au clair et nous de réponse, ajouta-t-elle en se tournant vers Lily.
-Natasha, je...
-Non ! la coupa-t-elle durement. Je ne veux ni excuses vides, ni sentimentalisme inutile. Je ne veux que les faits et rien que les faits."
Lily hocha la tête, penaude, et se rassit face à Bruce, Natasha restant debout, appuyée contre la fenêtre.
"Très bien, alors. Par quoi voulez-vous que je commence ?
-Ta discussion avec Severus après la mort de Regulus.
-Vous êtes au courant de ça ?
-Severus nous fait confiance.
-Bien sûr. Une petite touche d'amertume était perceptible dans les paroles de la sorcière. Donc, nous avons mis les choses à plat, Severus et moi, et nous sommes séparés en bons termes... Du moins, en aussi bon qu'ils pouvaient l'être. J'ai repris ma vie, en quelque sorte : je me suis mariée, je me suis battue dans la guerre...
-Une guerre ?
-Severus ne vous en a pas parlé ? C'était à propos de cela que nous nous sommes disputés, au départ. Il ne voulait pas se battre.
-Nous n'avons été au courant d'aucune guerre.
-C'était juste un fou, qui se faisait appeler Voldemort, et ses partisans, les mangemorts, qui s'amusaient à attaquer et tuer des moldus. En général, les moldus parlaient de fuite de gaz...
-Je me souviens, cela avait fait beaucoup de bruit contre le gouvernement et les entreprises !
-Oui, bon, ensuite ?!
-Eh bien, j'ai eu Harry. Il est devenu mon monde. Je savais que je devais tout faire pour le protéger, le sauver.
-De quoi ?
-Harry fait l'objet d'une prophétie. A cause d'elle, il est devenu une cible privilégiée pour Voldemort et nous avons dû nous cacher. Mais je sentais que cela serait inutile. Je sentais que j'allais mourir. J'ai donc passé un accord avec Hela.
-Quoi ?!
-J'ai appelé Hela et je lui ai demandé la protection de Harry. J'ignorais alors que cela signifierait me mettre à son service, sans droit d'approcher mon fils, mais je l'ai accepté. Pour qu'il vive, je l'ai accepté.
-Tu es donc bien morte ?
-Lily Evans Potter est bien morte. Leila Vyns a pris sa place.
-Et tu étais où, durant tout ce temps ?
-Un peu partout, à droite à gauche, dans la galaxie, en fonction de la volonté et des missions que me confiait ma Reine.
-Et outre elle, qui savait pour toi ?
-Sleipnir, avec qui je travaille, Regulus, que j'ai revu plusieurs fois en Hellheim, il est devenu le consort de ma Maîtresse et Severus. Pour le reste, je ne suis pas sûre.
-Severus ?
-Oui, mais... On va dire que c'est un peu compliqué entre lui et moi. J'y travaille.
-Mais si tu n'a pas le droit d'approcher Harry, pourquoi es-tu ici ?
-J'ai obtenu l'autorisation de ma Reine d'approcher Harry, quand il aurait onze ans, puisque je serai son professeur de potion à Poudlard. Je n'ai seulement pas pu attendre la rentrée pour le revoir. Je suis désolée des problèmes que cela cause.
-Ce n'est rien, nous connaissons Harry. Quand il sera prêt à te parler et t'écouter, il viendra vers toi. Cela peut prendre du temps, mais il viendra, crois-moi, tenta de la rassurer Bruce. Lily acquiesça avec reconnaissance.
-Et c'est tout ? les coupa durement Natasha.
-Quoi ?
-Tu as enfin le droit de revoir ton fils et tu veux me faire croire que tu viens juste lui rendre visite et c'est tout, pour ensuite repartir ?
-Non, mais...
-Alors tu veux le reprendre.
-Natasha.
-Non."
Ce seul mot coupa toute réplique aux époux. Elle ne voulait pas reprendre Harry ?
"Je ne peux pas reprendre Harry. Je suis au service de ma Reine à présent et répond donc à tout ses ordres, allant à tout lieu où elle me veut. Je ne pourrais pas m'occuper de Harry pendant ce temps. Et puis, ce n'est pas une vie pour un enfant. Vous vous êtes si bien occupés de lui durant toutes ces années, vous l'avez tant aimés, que je ne peux exiger de vous le prendre. Il est désormais mon fils autant que le vôtre. De plus, vous lui êtes plus familiers que moi et vous avez sa confiance. Je ne veux pas vous prendre Harry. Je veux seulement pouvoir le voir et apprendre à le connaître.
-Tu... Tu me laisses mon fils... Vraiment ?"
Lily se leva et se posta face à Natasha.
"Cela m'a arraché le cœur d'être séparée de mon fils, je n'infligerai pas cela à une autre maman. En plus, je serai toujours la mère de Harry. Mais tu es sa maman."
