Kalifa s'adaptait à sa nouvelle vie, sa renaissance en tant que Padawan. Ces années d'enfer sur la lune de Trandoshia l'avaient profondément changé. Son ancienne elle était morte. Et elle était morte aussi.
D'abord, elle n'avait pensé que peu de cette idée, celle-ci n'ayant pas vécu sa mort. Elle croyait Kairos et les autres, seulement, elle ne savait pas comment vraiment le rationaliser. Voir Jawan l'avait aidé à comprendre le miracle de la chose, mais elle n'avait pas sentit que cette mort avait été importante. Du moins pour les premiers jours après son retour. Puis elle avait commencé à rêver. Ou plutôt à vivre ces cauchemars.
Elle s'y voyait mourir, avec une clarté absolue, parfois des yeux d'Ahsoka, parfois de ceux du Trandoshian qui tirait la gâchette, parfois dans son propre corps. Et, des fois, elle se sentait mourir. Elle sentait, le tir laser la transpercer, celle-ci dire ses dernières mots à Ahsoka, le sang dans sa gorge, la vie sortir de son corps et celle-ci s'en allant rejoindre la Force. Mais elle ne la joignait jamais. Elle se réveillait, bien vivante. Et avec le sentiment qu'elle ne devrait pas être en vie.
D'abord, elle avait partagé cela avec son ami Jawan, qui vivait la même chose selon ses dires. Ce jour là, ils avaient pleuré ensemble dans leur bras, sentant d'un coup la solitude de leur mort, alors même qu'ils étaient des Padawans dans l'Ordre Jedi, qu'ils avaient retrouvé leur famille. Mais tout deux avait compris et sentait que cet étrange sentiment de mort et de solitude ne les quitteraient jamais.
Kalifa n'avait pas été stupide, elle avait été en parler à Kairos avec Jawan, mais celui-ci n'avait pas pus apporter de réponses. Il disait que ses pouvoirs et aussi la Force fonctionnait étrangement des fois, qu'elle et Jawan n'étaient pas supposés sentir cela. Kairos s'était excusé qu'il ne pouvait les aider et avait promis qu'un jour s'il apprenait quoique ce soit qu'il les aiderait.
Mais Kalifa sentait que ce jour prendrait place dans un lointain futur, si ce jour arrivait bel et bien. Au lieu de ce concentrer sur cette sensation de vide, de mauvais, de déplacé, elle se concentrait sur essayer de devenir la meilleur Padawan qu'elle pouvait être compte tenus de ses tendances hérétiques.
Elle se tenait, au côté de sa maîtresse, devant plusieurs autres Jedis devant une table holographique, ceux-ci réunis pour un conseil stratégique sur la guerre et la distribution de nouvelles missions, puisque plusieurs chevalier et maître Jedi étaient au temple étant donné le ralentissement dans la guerre.
Kalifa regarda sa maîtresse pendant un instant et vue que celle-ci était prête à retourner dans le feu de l'action, non pas parce qu'elle aimait les combats, mais parce qu'elle croyait que les conflits ne pouvaient être résolu seulement avec des actions concrète, que ce soit des négociations pacifique ou des campagnes militaire. Par contre, elle restait une des maîtresse Jedi qui n'avait pas bougé le doigt pour venir les sauver. Pourtant, Kalifa se disait que si maîtresse Adi Gallia avait décidé de la prendre comme Padawan ce devait être qu'elle se sentait responsable, du moins en partie pour ce qui lui était arrivé. La jeune humaine n'avait pas reçu de traitement de faveur dans son entrainement, ce qu'elle appréciait, sentant le respect dans sa maîtresse. Elle se disait que quand Kairos reviendrait réformer l'Ordre Jedi, après la guerre, que sa maîtresse serait une qui accepterait les changements, elle savait que son pragmatisme remporterait sur son respect des traditions.
C'était une de ses théories à elle et Jawan, que Kairos reviendrait réformé l'Ordre après que la guerre soit finit. Celui-ci n'avait ni le désir de suivre les dogmes ou d'imposer une nouvelle idéologie, seulement d'ouvrir les possibilités, de présenté d'autres alternatives, de donner tous les outils nécessaires au perfectionnement d'un. C'est ce que Kalifa avait réalisé en l'écoutant et elle voyait comment celui-ci était un bon instructeur. De toutes façon, rien ne pouvait l'empêcher de dire ce qu'il croyait avec les pouvoirs qu'il avait.
Ainsi, même avec son mentorat supplémentaire, Kalifa s'adaptait assez bien à sa vie de Padawan, mieux qu'elle ne l'aurait crus. Son problème, à sa grande surprise, ne résidait pas dans la difficulté à exécuté des ordres, mais d'avantage dans le fait de devoir rester en apparence sereine constamment et évité les dizaines de remarques sarcastique qui ferait douté sa maîtresse d'un manque de loyauté.
Kalifa observa la salle et vit Mace Windu en train de donner des ordres, expliqué les stratégies du conseil, assigné des missions aux Jedis. Barriss était aussi présente à cette rencontre, bien que Kalifa ait tenté de faire un contact visuel, Barriss gardait ses yeux soit sur la table holographique, soit sur Mace Windu, celle-ci semblant d'une parfaite petite Padawan. Kalifa se demanda comment elle faisait, mais il était vrai qu'elle était la plus prêt d'entre tout ses compagnons Jedis à devenir une chevalière Jedi. Kalifa se demandait ce qui lui passait dans la tête en ce moment.
-… nous avons détecter une large flotte séparatistes se dirigeant vers le secteur de Mytaranor ce matin, probablement pour attaquer Kashyyk, c'est pourquoi le Conseil recommande…
Alors que Kalifa reconnaissait le raisonnement stratégique du Conseil, elle ne put s'empêcher de trouver cette guerre ridicule.
Soudainement, les portes du Conseil stratégiques s'ouvrirent laissant passé le vénérable maître Yoda.
- … grand maître Yoda, dit Windu s'arrêtant dans son briefing, il y a-t-il un problème ? celui-ci ressentant clairement la perturbation dans le maître Jedi.
Le petit homme vert, s'arrêta devant les Jedis et dit :
- Apprendre, nous venons, que rejoindre les séparatistes, Umbara à déclarer.
Une certaine commotion percuta la salle, maîtres, comme chevaliers, comme Padawan Jedi. Tous comprirent les répercussions de ce qui venait d'être dit, la flotte séparatistes localiser par la République n'allait pas vers Kashyyk, mais vers Umbara, le monde de l'ombre. Ce système était probablement aussi important que Kashyyk et si Umbara s'était allié aux séparatistes, Kashyyk serait pris entre deux fronts. De plus, Umbara avait sa propre milice et leur planète était une véritable place forte, se retournement de situation signifiait que quelque chose de terrible était arrivé.
Les yeux de Kalifa trouvèrent finalement ceux de Barriss. Tous deux savaient pourquoi cette nouvelle était grave. Cela signifiait que le plan de Kairos avait échoué et celui-ci était sensé avoir le temps de son côté.
Kalifa vu Barriss bouger sa main vers sa robe et celle-ci acquiesça légèrement la tête.
Quelques secondes passèrent, puis, le monde fut figé dans le temps, un silence caractéristique s'installant.
- Que se passe-t-il ? Pourquoi envoyer le signal d'urgence.
Barriss s'avança entre les corps figés de la quinzaine d'autres Jedis, pour faire face à Kairos qui se tenait à côté du grand maître Jedi.
Kalifa remarquait comment cette scène était un testament à la puissance de Kairos, celui-ci pouvant se placer à côté de maître Yoda sans que celui-ci ne sache quoi que ce soit de son existence.
- Umbara a déclaré sa séparation de la République et qu'elle rejoignait la Confédération des systèmes indépendants, dit Barriss.
Kairos n'eu aucune réaction physique, mais il exprima sa surprise.
- De quoi vous parler ? Umbara est sensé déclarer sa neutralité dans six heures et demi, tout est mise en place, les dirigeants sont d'accord et on manifester leur loyauté aux Fils de l'Harmonie. Je les ai même vérifié.
Kalifa ignorait ce que Kairos signifiait par « vérifié », mais savait que maître Yoda n'inventait pas des histoires.
- C'est maître Yoda qui vient de nous apprendre ceci, dit-elle en pointant le petit bonhomme vert.
Kairos le regarda un instant, puis lâcha entre ses lèvres un « merde ». Il se redressa et fit fasse aux deux Padawans attendant clairement sa réaction.
Il réfléchit un instant.
- Je vais investiguer sur place moi même. Je reviens.
Kairos disparut. Pendant un instant Kalifa sentit la mort se coller à sa peau, comme si souvent c'est temps-ci, mais celle-ci chassa ses idées noires.
Kairos réapparut à un endroit différent l'instant suivant.
- Ils ont préenregistré leur déclaration de neutralité comme je leur avais proposé. Je suspecte que le chancelier et Dooku ont mis la main sur la déclaration, l'ont trafiqué et l'ont transmise partout. Dites ce que vous savez de la transmissions.
Kalifa fut prise de surprise devant le changement d'atmosphère et la décharge d'information que Kairos venait de lui envoyer.
- Est-ce… est-ce que tu viens de faire l'aller retour Umbara ? demanda-t-elle mi intimider, mi émerveiller.
- Oui… Oh désolé, je n'ai pas l'habitude que les gens soient au courant de mes allés et venus.
- Nous ne savons rien, dit Barriss sérieuse, maître Yoda vient à l'instant… de nous apporter la nouvelle.
Kalifa était surprise que Barriss ait à peine bronché devant le fait que Kairos venait de faire l'aller retour Umbara… en quelques secondes.
- Merci de m'avoir alerter, peut-être ai-je le temps d'annuler cet évènement et s'assurer que Umbara deviennent belle et bien indépendante.
Kairos s'arrêta un instant et offrit un mince sourire.
- Je suis conscient que vous êtes peut être légèrement confuses, cela fait 10h que vous m'avez avertit pour la première fois.
Kalifa avait de la difficulté à appréhender la puissance de Kairos. Barriss légèrement moins.
- Tu… tu dois être fatiguer, dit-elle.
- Je suis habitué, dit-il simplement.
Pendant un instant, Kalifa ressentit tout… tout le poids du temps que Kairos transportait depuis des années. Elle se sentit triste pour le jeune Jedi.
Celui-ci pris une allure fatiguée, comme s'il venait de faire tomber un masque.
- Je… je veux juste finir mon investigation. Au moins je ne devrais probablement pas quitter Coruscant. Bon à dans un instant, dit-il.
- Attends, dit Kalifa en s'approchant.
Celle-ci ne sut pas si cela avait été une peur instinctuel de se faire figer dans le temps ou simplement une idée qui la traversa.
Kairos se retourna.
- Oui ?
- Tu… pourrais nous laisser euhm… normalement dans le temps, pendant que tu enquêtes sur Coruscant. Comme ça on pourrait parler… sans quitter la salle… dit Kalifa.
En fait, celle-ci avait bien voulu un temps seul à seul avec Barriss qui l'intriguait assez, même si elle tentait d'adopter une posture et un ton désintéressé.
Kairos regarda Barriss.
- Si tu le souhaites…
- Je ne vois aucun problème, dit la Mirialane.
Kairos sourit.
- Alors on se voit plus tard… puis après, une bonne seconde de sommeil, dit Kairos comme pour se motiver.
Celui-ci quitta la salle en marchant, laissant les deux Padawan Jedis derrière lui.
Barriss étudia Kalifa. Celle-ci était loin d'être en harmonie, elle le cachait plus ou moins bien, probablement assez pour confondre les maîtres Jedis, mais depuis que Barriss avait ouvert les yeux sur les vérités de Kairos, elle voyait plus clairement à travers la Force et savait quand quelqu'un passait à travers de la confusion. Mais elle n'était pas du genre à s'introduire dans les problèmes des autres, donc elle n'aborda pas le sujet.
- Tu le réalises, demanda Kalifa à haute voix.
- Quoi ? demanda Barriss remarquant l'émerveillement de la jeune Padawan.
- L'étendue des pouvoirs de Kairos. J'ai toujours de la difficulté à réellement les appréhender. Il peut juste… tout faire.
Barriss comprenait la jeune Padawan. Elle avait aussi eu de la difficulté à réaliser la puissance de Kairos au début, mais une fois qu'elle comprenait qu'il régnait sur le temps, rien ne la surprenait vraiment.
- Pour être honnête, je les appréhender. Mais ça ne les rend pas moins extraordinaire. En fait, je ne crois pas qu'il existe de qualificatif pour les nommer.
- Impossible ?
- C'est ce que je dirais si tu ne tenais pas ici en vie. Mais c'est ce qui est impressionnant… que ce soit possible. Kairos Ananke, l'homme qui contrôle le temps, probablement plus puissant que tout les Jedis et Siths combiné dans l'Histoire de la galaxie.
Les deux Padawans partagèrent un frisson.
- Peut-être bien répondit Kalifa réalisant ce qu'elle venait de dire.
- Et ils ne se doutent rien, dit Barriss en se retournant vers sa maîtresse et les autres Jedis.
- Même maître Yoda… dit Kalifa. Tu savais que le Conseil avait déjà essayé de le tuer.
Barriss se retourna surprise.
- Je n'ai pas entendus cette histoire.
- Apparemment, à un moment il a décidé de confronter le Conseil, lorsque ceux-ci ont essayé de l'emprisonner pour le meurtre de clones, il a utilisé ses pouvoirs ce qui a effrayé les maîtres Jedis et à cause d'une perturbation dans la Force ils ont cru qu'ils étaient trop puissant pour rester en vie et ont tenter de le tuer.
Barriss haussa les sourcils, elle devrait confirmer l'histoire avec Kairos, ne sachant pas si Kalifa avait bien rapporté les évènements ou si elle exprimait un peu trop son admiration.
- Laisse moi deviné, dit Barriss, il est revenu dans le passé et finalement cet évènement ne s'est jamais passé pour nous.
Kalifa sourit.
- Bonne déduction, alors tu le comprends vraiment.
Elles se retournèrent devant les Jedis.
- J'espère qu'un jour ils se rendront tous compte à quel point ils ont échoué… auprès de la galaxie, auprès de nos frères et sœurs morts et auprès de nous.
Barriss s'avança et mis, avec une certaine hésitation, sa main sur l'épaule de Kalifa.
- Les vieux maîtres Jedis sont enchainé par leur tradition et aveuglé par un codes dont ils ont oublié et détourné le sens, mais il y a de l'espoir pour les plus jeunes. Comme nous.
Barriss vit que Kalifa semblait vouloir poser une question.
- Tu… tu crois que… après la guerre… Kairos reviendra à l'Ordre ? Pour le réformer ?
Barriss n'était pas du genre à se projeter trop dans le futur, mais depuis sa rencontre avec Kairos, elle avait réalisé que la guerre finirait un jour et qu'il y aurait un après. Et effectivement, elle avait donné matière à réflexions à cette question.
- Je crois qu'il essayera, un jour. Et ce jour là, sera probablement le jour d'un nouveau schisme.
Kalifa la regarda avec de grands yeux.
- Tu veux dire… comme…
Kalifa devait certainement pensés aux grands schismes qui avaient donné naissances aux Siths et aux Jedis noirs dans le lointain passé de l'Ordre.
- C'est une possibilité.
- Et ne pourrait-il pas se faire écouter à cause de ses pouvoirs, qu'il puisse convaincre tout le monde de changer, d'évoluer, l'Ordre lui sera endetté et il aura le temps de son côté.
Barriss avait aussi considéré cette éventualité.
- C'est une autre possibilité. Mais je doute que nous ayons une réponse avant que la guerre ne se termine. Tout ce qu'on peut essayer de faire c'est de planter les germes de doutes dans nos maîtres ou d'autres Padawans et initiés.
Kalifa regarda la maîtresse de Barriss un instant.
- Crois tu que ta maîtresse comprendrait, demanda Kalifa.
Barriss réfléchit cette fois-ci, elle n'avait jamais vraiment trouvé une réponse à cette question, donc elle partagea son hypothèse la plus vraisemblable.
- Je ne crois pas.
Les deux Padawans tombèrent dans le silence, réalisant l'ampleur de leur discussion. Ceux-ci parlait de Kairos comme un sauveur, s'opposait aux leçons de l'Ordre, parlait d'une éventuel réforme conflictuel et ce… devant une quinzaine de Jedi.
- Alors… tu as travaillé pour les Fils de l'Harmonie demanda Kalifa à Barriss.
Celle-ci baissa légèrement la tête.
- Non… je, j'en ai pas eu l'occasion, dit Barriss de mince trace de honte dans son esprit.
- Je comprends, c'est sûr on doit t'envoyer constamment sur le front en train de dresser une rébellion pour le chancelier.
Barriss s'autorisa un sourire à l'imagerie cynique de l'occasion.
- Toi ? demanda Barriss.
- J'ai pus aider une fois. À sonder des sénateurs pour pouvoir identifié ceux qui était susceptible de rejoindre les Fils.
Barriss haussa les sourcils. Quelle curieuse utilisation de ses talents. C'était compréhensible étant donné qu'une Padawan ne restait pas loin de son maître pour bien longtemps.
- Tu aides à avancer la paix au moins.
- Je ne fais rien par rapport à Kairos, répondit Kalifa.
- Je crois que c'est un peu superflu de se comparer à lui, dit Barriss.
Kalifa éclata de rire.
- Ça c'est vrai. Il a créé une organisation qui contrôle probablement la moitié de la République et à le pouvoir de ramener à la vie et faire le tour d'Umbara en une demi seconde… c'est à en croire que la Force complote pour son succès.
Barriss n'aimait pas l'idée d'une Force consciente, mais Kalifa avait un point.
- Tu as raison, si elle a des plans ils sont très certainement avec Kairos. Mais n'exagèrent pas, les Fils de l'Harmonie sont loin d'avoir un tel contrôle.
Kalifa soupira.
- Dans tout les cas je souhaite qu'il finisse la guerre le plus vite possible et qu'il rectifie la situation sur Umbara.
Barriss considéra l'option.
- Bien que je ne parierais jamais là dessus, mais Kairos pourrait bel et bien ne pouvoir rien faire, si la solution actuel le révèlerais lui et son plan aux Siths
Celles-ci restèrent en silence. Kalifa regarda les Jedis, cette fois-ci avec même plus de dégout.
- Dommage qu'il soit littéralement le seul qui puisse nous sauver et cette galaxie.
- Dommage confirma Barriss avec une certaine haine au fond de son cœur pour l'Ordre.
Kairos revenu quelques heures plus tard et vu les deux jeunes Padawans en train de parler. Celui-ci sourit, content d'avoir en fin de la compagnie dans le silence, content de voir des sœurs Jedis voulant se battre pour la même chose que lui. Son sourire s'effaca et il entra dans la salle.
Les deux Padawans, cessèrent tout de suite leur discussion, se tournèrent vers Kairos et se redressèrent toute ouïe.
- Malheureusement, le chancelier et Dooku ont remporté cette manche. Umbara est infesté de leurs agents, la plus part supportant les séparatistes du Comte. Ils ont mis leur main sur la déclaration de neutralité et l'ont traffiqué, changeant le discours. Ils étaient prêt aussi à modifier le discours même s'il aurait été prononcé en direct. Malheureusement, le discours est projeté à partir des nombreux relais d'hyperspaces ce qui signifie que je ne pourrais empêcher sa dispersion sans élever les soupçons. Je ne vois aucune manière de prévenir cette événement sans inverser le temps pour des mois dans le passé, ce que je me refuse de faire.
Kalifa et Barriss se regardèrent, comprenant ce que cela signifiait.
Kalifa s'exclama :
- Mais, les Umbariens ne veulent pas rejoindre les séparatistes, tu l'as dit toi même… ils pourrait envoyer leur vrai message et montrer qu'il ne souhaite pas la guerre avec la République.
Barriss resta silencieuse semblant analyser la situation.
- Désolé Kalifa, mais Sidious a déjà prévu cette éventualité. Dans quelques heures il fera une adresse devant le sénat pour mettre de l'huile sur le feu. De plus, ses agents détruiront les relais d'hyperespace connectant Umbara à la République pour faire paraitre le message d'autant plus vrai. Et sur Umbara ce ne sera pas mieux, les agents de Sidious et de Dooku élimineront les chefs présents pour les remplacer par des pro-séparatistes, provoquant au mieux un coup d'état au pire une guerre civile.
Kalifa semblait quasiment plus surprise de ce que disait Kairos que l'utilisation de ses pouvoirs.
- Mais, il doit bien y avoir quelque chose à faire ?
- C'est exact, dit Barriss.
Kairos la regarda intéressé.
- Tu as une idée Barriss ?
Celle-ci releva sa tête de sa réflexion.
- Les agents séparatistes sur Umbara peuvent être mis hors d'état de nuire si vous laisser leur identité aux dirigeant de Umbara. Ainsi ils pourront les démasquer et éviter un coup d'état.
- Bon point, dit Kairos considérant la chose. Mais le relais d'hyperespace sera mis hors d'état de nuire de toute façon et une flotte séparatiste ira quand même vers Umbara, s'ils ne se font pas conquérir par la République, ce sera par la Confédération.
Le visage de Barriss s'assombrit, réalisant la situation.
- Une bataille est inévitable, dit-elle.
Kairos hocha de la tête.
- Et les Umbariens ne se laisseront pas faire. Nous pouvons maintenir les dirgieants actuel en place et ceux-ci pourront même tenter de maintenir leur neutralité, mais pour éviter une guerre civile, ils devront se joindre aux séparatistes lorsqu'ils apprendront l'arriver de troupes républicaines, proclamer une neutralité à une flotte en orbite ne les sauvera pas.
- Et la flotte des Fils de l'Harmonie demanda Barriss.
- Trop loin, une flotte apparaissant de nul part éveillerait les soupçons.
Les trois Jedis restèrent silencieux tentant de trouver une solution.
Kalifa leva sa tête la première :
- Si une bataille est inévitable et que le mieux est d'évité une guerre civile pour restreindre le nombre de mort, alors peut être qu'une victoire rapide serait le mieux pour les Umbariens.
Kairos regarda la jeune Padawan et dit :
- Bonne instinct.
Il la signala de continuer.
- Je ne sais pas… peut être d'une façon… toi ou moi et Barriss pourrait saboter l'attaque de la République et laisser Umbara au séparatiste pour épargner une bataille au sol.
Barriss sembla légèrement choquer, mais Kairos refusa l'idée rapidement.
- Je ne vous demanderais jamais de saboter la République à moins qu'il en soit absolument nécessaire. Cette fois-ci, malgré la position difficile de la Confédération, Umbara doit rester Républicaine. Si celle-ci tomberais au main de la Confédération elle ouvrirait la porte à d'autres attaques et d'autres morts non nécessaire.
Kairos fit une pause, regrettant l'ironie de ces mots, regrettant son pragmatisme et sa vision analytique de la situation. Il se sentait marchander des vies encore… encore et toujours. Mais il n'avait pas le choix. Il pensa à son ancien maître qui devait penser à la même chose que lui en ce moment. Il continua.
- Non… nous devons nous assurer de la victoire de la République.
- Ce ne sera pas facile, dit Barriss, les Umbariens ont une milice des plus redoutables.
Kairos hocha la tête.
- Tu pourrais réduire le nombre d'attaquant demanda Kalifa.
- Pas sans éveiller les soupçons.
Barriss releva sa tête avec une éclaire de génie.
- Ne pourrais-tu pas supporter les Umbariens… comme sur Tubrone, les laisser gagner.
Kairos sembla réfléchir un instant, puis grimaça.
- Non, impossible. Même s'ils gagnaient une bataille au sol, il ne pourrait se débarrasser des flottes séparatistes et républicaines en orbite. Même s'ils réitèreraient une déclaration de neutralité, les généraux républicains dirait que c'est une tactique pour évité les conséquences de leur sécession, j'ai déjà vu cela à l'œuvre, une technique que le chancelier à développer pour mater certaine des rébellions que les Fils de l'Harmonie causait.
- Et que faisait-tu dans ses temps là ? demanda Kalifa.
- Je trouvais des lieux où cacher les rebelles et leur promettait de se battre un autre jour, plus tard, où il pourrait regagner leur liberté.
Kalifa regarda Kairos tenta de faire passé un message, celui-ci ne compris pas d'abord, puis éclata d'un ricanement.
- Ah… et bien finalement il y a bien une façon de réduire le nombre de défenseurs Umbariens. Kalifa, Barriss, merci de cette petite discussion, vous pensez déjà comme des stratèges de la liberté et de l'harmonie, il ne me reste plus qu'à mettre cela en place.
Les deux Padawans firent instinctivement de petite révérence, comme celles-ci faisaient devant leurs maitresses, lorsqu'elle se faisait remercier ou féliciter.
- Maintenant, préparer vous à aller combattre sur Umbara et rappelez vous que vous pourrez toujours me contacter si vous avez des problèmes.
Les Padawans échangèrent un regard maussade celle-ci réalisant qu'elles s'apprêtaient à combattre des Umbariens en chaire et en os et non des droïdes.
Kairos sentit leur malaise.
- Voilà un exemple des conséquences directes de la prétendue guerre sainte de l'Ordre. Vous allez combattre des êtres vivants, des innocents, alors que le code Jedi jure par le contraire. Tachez de rappelez ces faits à vos maitresses, à maître Yoda et à maître Windu. Mais vous suivrez la République, car ce combat sauvera la vie de plusieurs autres en empêchant l'ouverture du front. Et sur le monde de l'Ombre vous aurez vos première aperçu du côté obscure si vous garder en tête ce que je vous est appris. Vous pourrez le voir en action en vous et à travers les soldats enragé qui tenteront de vous tuer ou de tuer les clones. Observer le côté obscure en action et maitriser vous pour ne pas vous laisser corrompre, car lorsqu'on regarde dans ce néant, il peut être facile de s'y perdre.
Kalifa sentit encore une fois son sentiment de mort la percuter, elle tâcha de ne pas le laisser paraitre, mais elle commençait à redouter Umbara sentant qu'elle n'aurais pas sa place sur ce monde qui serait bientôt livré à une bataille violente.
Barriss, elle, hocha de la tête, prête à l'action, maudissant la futilité de toutes cette histoire et réalisant à quel point les Siths étaient puissant, ceux-ci réussissant à contraindre Kairos à ne pas utiliser ses pouvoirs et réussissant à pousser les Jedis à tuer des innocents. Quel époque sombre se dit-elle.
Kairos ferma les yeux et dit :
- Reprenez vos places et cacher vos émotions, les Jedis n'aimes pas voir leur corruptions.
Et sur ce, il réinitialisa l'écoulement du temps, puis y dormir dans son vaisseau, dans une nouvelle pause, ne voulant pas passez plus de temps dans le Temple de l'hypocrisie et de l'aveuglement.
Ahsoka était dans son chasseur en train de mener son escadron vers une frégate séparatiste au dessus de la sombre Umbara.
Lorsque Umbara avait déclaré rejoindre les séparatistes, Ahsoka et son maître avait été dépêché sur le monde isolé. Celle-ci avait été si tôt été donné le commandement d'un escadron de chasseur ainsi que la mission d'ouvrir une faille dans le blocus défensif des séparatistes pendant que son maître et d'autres Jedis mènerait le combat au sol pour recapturer la planète républicaine.
Celle-ci avait été surprise par la nouvelle qu'Umbara deviendrait séparatistes et non neutre, elle aurait cru que Kairos aurait fait quelque chose pour que ce monde suive l'exemple des Fils de l'Harmonie, mais il semblait que ce ne fut pas le cas.
Ahsoka accompagné d'une demi-douzaine d'autres chasseurs firent feu sur le pont de la frégate et celle-ci explosa, mettant hors d'état de nuire le vaisseau de guerre séparatiste, laissant la voie libre à son maître et les clones.
La jeune pilote, vit à travers son cockpit les transporteurs de troupes se diriger vers Umbara, qu'elle savait extrêmement dangereuse étant donné la milice lourdement armée.
Elle savait aussi que la bataille spatiale ne faisait que commencer.
Celle-ci ne venait que de détruire l'avant garde, la flotte complète séparatiste se retrouvait plus bas dans l'atmosphère en train de protéger la capitale Umbarienne et les séparatistes recevraient des renforts bientôt.
Le débarquement de troupes au sol forçait la République à descendre et engager la flotte séparatiste, ce qui les laissait à découvert pour la deuxième flotte qui arriverait bientôt, mais Ahsoka avait compris l'impassibilité stratégique dans laquelle ils étaient. Au moins, une autre flotte Républicaine viendrait les épauler dans une douzaine d'heures.
Ahsoka soupira se concentrant sur le long combat qui ne faisait que commencer. Au moins, celle-ci était contente de combattre au côté de Barriss. Elle n'avait pas pus lui glissé un mot à propos de sa connaissance de sa connexion avec Kairos et elle espérait pouvoir avoir du temps avec celle-ci plus tard.
Mais pour l'instant, elle devait apporter un support aérien aux clones et à son maître, avec son escouade, Ahsoka traversa les nuages pour trouver une dizaine de vaisseaux de guerre droïde. Son cœur commença par réflexe à pomper plus de sang. Voilà que le réel combat commencerait. Et celle-ci savait qu'aujourd'hui, elle ne détruirait pas seulement des droïdes, mais tuerais des Umbariens. Elle pouvait attendre Kairos s'indigné devant l'absurdité de cette guerre et elle faisait écho à ce sentiment, mais dans le feu de l'action, elle mettait tout de côté, même Kairos, enfouissant ses émotions pour atteindre la sérénité, faisant le vide, laissant la Force passé à travers elle et celle-ci combattant du mieux qu'elle pouvait.
- … Un pouvoir à plus d'un côté, général, il peut être destructeur…
Une explosion se fit entendre et ressentir à quelques centaines de maître du mont sur lequel se tenait Kairos.
- … être utilisé comme une arme, comme vous souhaiteriez que j'utilise mon don. Mais il peut aussi être créateur…
Kairos pointa un tank chenille Umbarien défectueux, oblitéré par des dégâts laser et fit un mouvement de sa main contre le sens d'une montre.
Soudainement, le tank ne semblait plus avoir de dommage, semblait s'être réparer et commença même à bouger légèrement avant de se redresser sur le sol avant de se figer.
- … Un pouvoir à aussi des aspects plus utile, comme par exemple donner du camouflage ou donner une position stratégique. Mais le plus important c'est qu'un tel pouvoir, un don comme le mien donne une opportunité aujourd'hui. Une opportunité que vous pouvez saisir.
Le général Umbariens regarda avec sceptisisme Kairos.
- Nous avons construit des souterrains sous votre capitale et proche des bunkers environnants, ainsi que sous la ville la plus proche. Quatre réseau de souterrains, grossièrement connecté certe, mais assez grand pour abriter une petite armée et du matériel, des ressources, tout ce que vous aurez besoin pour attendre jusqu'au jour où vous pourrez combattre pour regagner votre liberté.
Le général s'en alla intervenir, outrer par les implications de ce que disait Kairos.
- Général, vous battre contre la République ne rimerait à rien, votre défaite est déjà écrite, déjà prononcer que ce soit par la Force ou quelque autre puissance en laquelle vous croyez. La République, si elle ne peut capturer votre monde, la brulera de toutes résistance, chose que les séparatistes aurait l'intention de faire si vous ne leur prêter pas allégeance. Ce que je vous propose est une retraite planifiée pour une petite partie de vos soldats. Une retraite qui vous permettra de regagner le contrôle de votre monde dans le futur, où vous pourrez regagner contrôle sur votre propre destiné et où vous pourrez assouvir votre désir d'isolation et de neutralité dans cette guerre. Regarder les choses de ce côté, je n'utiliserais pas mes pouvoirs pour détruire comme la République et les séparatistes en ce moment, mais je les utiliserais pour aider à construire et reconstruire le futur Umbariens, telle avait été ma promesse. Promesse que je compte encore bien tenir.
Le général sembla réfléchir un long instant, il fit venir un assistant et glissa quelques mots dans sa langue natale, celui-ci pris un datapad, pianota quelques instant, puis ses yeux s'élargirent avec surprise. Le général regarda le datapad, mais eu une réaction différente : ses épaules retombent comme si un énorme poids avait été enlever de ces épaules. Il fit signe à l'assistant de sortir de la salle.
- D'accord, monsieur Aneki. Je ne comprends pas ce que vous êtes, mais j'ai des preuves de votre… œuvre de création. Si vous êtes prêt à garantir qu'un jour nous reprendrons notre monde, alors je suis prêt à suivre vos instructions et faire tout ce que vous voudrez en échange.
- Je suis prêt à le garantir sur ma propre vie, général.
- Alors je suis à votre disposition, que dois-je faire ?
Kairos sourit derrière son masque. Il arrêta le temps pendant près de deux heures et invita les trois autres général et deux autres dirigeant d'Umbara qui ensemble formait le gouvernement d'Umbara, ou du moins ce qu'il en restait. Ils atteignirent un plan d'évacuation partiel de la milice Umbarienne vers le réseau de souterrain secret ainsi que tout les mesures à prendre pour s'assurer du secret de cette manœuvre. Kairos réussi même à faire accepter aux dirigeants d'Umbara qu'ils devraient se rendre quand le temps viendrait et ne se cacherait pas avec les autres. Bien sûr, ceux-ci avait d'abord refuser, mais éventuellement… tombèrent en accord devant les talents… persuasifs de l'Harmonie.
- En échange, tout ce que je souhaite c'est avoir accès à toutes vos technologies, vos plans pour votre armement et vos véhicules ainsi que les recettes chimiques des substances que vous avez créer. Mes agents seront prêt au transfert d'information, et nous prendrons aussi touts votre équipements supplémentaire abandonné au main de la République, en fait tout ce que vous n'apporterez pas dans les souterrains, c'est à dire une centaines de véhicules et une cinquantaine de cargaisons d'armes tout au plus. Tout cela est un prix bien faible pour votre liberté et tout ce que nous avons déjà fait.
- Vous ne pouvez tout de même pas demandé…
- Cette offre est non négociable. Je n'utiliserais ni votre technologie pour marchandage ou pour commercialisation, en fait je souhaite ne jamais avoir à l'utiliser, mais elle pourra servir à d'éventuel conflit futur et aussi comme police d'assurance que les gens d'Umbara n'oublieront pas, une fois leur liberté regagné, que celle-ci fut possible par notre intervention. C'est tout.
Les dirigeants Umbariens continuèrent à discuter, à négocier, mais Kairos fut intransigible et ceux-ci acceptèrent face au désespoir de leur situation. Ils acceptèrent de monter la supercherie, qu'ils avaient construit les souterrains pour cette éventualité, qu'il se sacrifierait pour laisser des soldats et des familles se cacher hors d'atteinte des légions de la République. Une mince consolation pour ses leaders étaient que s'il n'était pas exécuté, comme le prétendait Karios, ils seraient accueillis comme héros lors de leur libération.
Kairos redisperça les dirigeants à leur positions d'origines et resta avec le général de réserve pour observer la retraite d'une partie de la milice. Pendant ce temps, il donna le go à ces agents pour récupérer les informations et les rapports technologiques de la science Umbarienne.
Voyant que l'évacuation se passait bien, Kairos décida de quitter le général à son combat qui mènerait à une éventuelle défaite. Celui-ci s'apprêtait à faire la tourner de ses vaisseaux camouflés pour emporter le plus de matériel militaire qu'il pourrait mais avant de partir il se fit arrêter par le général Umbarien.
- Monsieur Aneki… je… je sais que vous êtes un Jedi ou du moins un utilisateurs de la Force et… hmmm… êtes vous intéresser par l'histoire des Jedis et des Siths ?
Kairos le regarda avec questionnements.
- Je le suis, pourquoi ?
- Et bien, je connais un secret qu'Umbara cache que vous… ne seriez pas satisfait d'apprendre par vous même si nous vous l'aurions caché.
- Et quel est-il ?
- … Il y a un… une académie Sith sur Umbara. Une relique d'un autre temps, mais qui fut utilisé dans l'histoire de mon monde pour former des assassins.
Kairos fut surpris, mais il n'en montra rien, quoi que son masque couvre déjà ses expressions. Une académie Sith sur ce monde. Cela ferait du sens, s'il se souvenait bien il y avait eu un grand Sith d'antan qui avait été Umbarien, mais Kairos ne se souvenait pas de son nom.
Si cela s'avérait vrai, un accident malencontreux pourrait se produire… disons l'écrasement d'un vaisseau sur ce bâtiment ou encore l'effondrement ou la disparition totale de cette académie.
- Et où est cette académie ? Est-elle en cours d'utilisation ?
- Je l'ignore… honnêtement, nos historiens sauraient probablement la localisation par contre.
- Merci de m'avoir partager cela, vous avez bien fait.
Sur ce, Kairos se retourna et commença à réfléchir d'avantage sur le sujet. Peut être n'était-ce pas la planète elle même qui vibrait avec le côté obscure comme l'avait ressentit le jeune Jedi, peut être que cette corruption si familière qu'il ressentait était en faite dû à ce temple de l'obscurité. Bien que Kairos ne rejette en rien le côté obscure, il savait que sa corruption pouvait s'avéré fatale et que ce genre de construction était nullement nécessaire et qu'un acte sage serait de détruire cette académie d'assassins pour s'assurer qu'elle ne soit jamais pus utiliser. Évidemment, tout cela après l'avoir visité.
D'abord récolter les armes Umbarienne, puis saluer son amie pour lui remonter le morale et enfin ce serait la chasse aux vestiges du passé, Kairos se disait que sa journée ne serait peut être pas aussi pire qu'il ne le croyait compte tenu les circonstances.
Ahsoka sentait son corps vibré ses oreilles sonnées. Cela faisait des heures, de très longues heures qu'elle avait piloté son chasseur à travers le blocus de la Confédération. Elle n'osait pas regarder l'heure redoutant d'apprendre la vérité sur le long combat qu'elle était en train de livrer. De toute façon elle n'avait pas besoin de penser à cela, elle n'avait qu'à agir et tacher de ne faire aucune erreur, de commander ses escadrons à la victoire.
Pourtant, à ce moment, celle-ci soufflait, hors de son vaisseau, prenant une pause bien méritée.
Ahsoka était assis sur le chasseur de son amie Barriss en train de boire et manger pour récupérer son énergie pendant que leurs vaisseaux se ravitaillaient en carburant.
En sortant de son chasseur, la première chose qu'elle avait apprise était que son maître avait été rappelé sur Coruscant et qu'il avait quitté le combat, puis elle avait appris que Saesee Tiin et O-Mer était arrivé en renfort avec plusieurs vaisseau de la République pour forcer davantage les séparatistes et Umbariens.
Cela signifait que neuf Jedis était en train de donner l'assaut sur Umbara. Elle, Barriss, son maître, maître Saesee Tiin et O-Mer, maîtresse Unduli, maître Kenobi, maîtresse Adi Gallia et Kalifa, du moins huit depuis le retrait de son maître.
Maîtresse Unduli dirigeait la flotte, pendant qu'elle, Barriss contrôlaient des escadrons de chasseurs tentant de briser les défenses du blocus séparatiste, maître Tiin et son Padawan O-Mer se chargerait du soutien aérien des troupes au sol qui était dirigé par maître Kenobi, maître Adi Gallia et sa Padawan Kalifa et précédemment Anakin.
Ahsoka savait que Umbara était importante mais restait surprise.
- … Quand même, neuf Jedi… le Conseil n'hésite pas à employé les grands moyens commenta Ahsoka.
Barriss continuant à regarder son plateau dit entre deux bouché :
- Umbara ne va en aucun cas tombé sous contrôle séparatiste, puisque cela flanquerait Kashyyk ce qui ouvrirait une brèche majeure dans les défenses de la République, la guerre prendrait une toute nouvelle tournure et les séparatistes pousseraient pour une offensive majeure allant tout droit vers le Cœur de la République et le Conseil Jedi s'assure d'évité ce résultat.
Ahsoka n'entendit aucune crainte, aucune hésitation dans la voix de Barriss, celle-ci semblant convaincu de leur victoire déjà. Mais à ce qu'elle comprenait, en bas, sur Umbara les choses ne se portait pas vraiment bien, la milice Umbarienne étant une force immensément plus efficace que des bataillons droïdes.
Mais son esprit ne pensait plus autant à la bataille, elle se retournait vers Barriss et surtout sa relation avec Kairos, le fait qu'elle reçoive des leçons de celui-ci. Malheureusement, la jeune Togruta n'avait pas vraiment réussi à orienter la discussion vers leur ami, maintenant commun, donc elle décida d'être légèrement plus directe.
- Hey… euhm… Barriss… j'ai entendu que tu avais appris quelque chose de nouveau…
Barriss signala son incompréhension sincère :
- De quoi parles-tu ?
- Tu sais, dit Ahsoka en regardant derrière elle un instant, un certain Kairos…
Barriss sembla choqué par le fait qu'elle est prononcé son nom. Elle dit d'une voix hésitante.
- Oui…
- On peut en parler ? demanda Ahsoka légèrement surprise de la réaction de Barriss.
- Euhm… non. Je ne préfère pas. Du moins, pas maintenant. Après peut être.
Ahsoka haussa les sourcils, mais dit rapidement.
- Oui… désolé… bien sûr.
Celle-ci ne savait pas pourquoi Barriss semblait tendus aux premiers abords, mais elle réfléchis un peu et remarqua d'abord qu'elle l'avait prise par surprise, deuxièmement, qu'elles retourneraient au combat très bientôt, troisièmement qu'on pourrait les entendre et quatrièmement que parler de Kairos n'avait rien de simple et finalement que Barriss se sentait probablement mal de ne pas avoir dit la vérité à Ahsoka plutôt.
- D'accord… d'abord euhm… est-ce que tu as une idée de pourquoi Umbara est devenu séparatiste ? demanda Ahsoka tentant de changer la conversation. On m'avait expliqué que Umbara était supposé devenir neutre.
Barriss, en accordant qu'un court regard à Ahsoka, dit d'une voix rapide et légère :
- C'était le cas. Umbara était supposé devenir neutre.
Ahsoka la regarda un instant confuse, puis cru comprendre quelque chose.
- … quand nous avons appris que Umbara avait déclaré leur sécession, j'ai contacté Kairos. Il a dit que ce n'était pas supposé se produire et il a investigué. Apparemment, on a trafiqué leur déclaration de neutralité pour la faire sonner comme une déclaration de sécession et Umbara fut coupé de l'HoloNet. Ils ont donc été forcé à choisir un côté et pour éviter de se faire bombarder par la Confédération ont choisi de continuer avec la fausse déclaration de sécession, après que nous ayons refusé de cesser notre attaque.
Ce fut beaucoup d'information pour Ahsoka à enregistrer, mais ceci était exactement le genre d'intrigue politique dans lequel elle avait venu à imaginer Kairos. Par contre, elle avait été surprise par la dernière mention de son amie.
- Quoi, dit elle d'un même ton, comment ça nous avons refusé de cesser notre attaque ?
- Quand nous sommes arrivé dans le système, un message du gouvernement Umbariens a demandé à des Jedis de venir discuter au lieu d'entamer les hostilités, ma maîtresse et maîtresse Adi Gallia ont refusé de donner suite à ce message disant que c'était un piège et que la flotte séparatiste était clairement une preuve de l'allégeance d'Umbara.
- Mais Kairos n'aurait pas…
Soudainement, au loin, Ahsoka vu O-Mer, suivit de maître Tiin, les saluer d'un geste de la main. Les deux Padawans cessèrent de se regarder et de parler, Barriss cachant ses émotions, Ahsoka tentant de paraître naturelle et en contrôle. Les deux Jedis ne vinrent pas dans leur direction, ce qui réconforta les deux apprenties Jedis.
- D'accord, on pourra en parler plus tard… mais j'aurais cru qu'il me tiendrait au courant.
Barriss haussa les sourcils ne connaissant toujours pas exactement la nature de la relation entre Kairos et Ahsoka.
- Il n'a probablement pas eu l'occasion avec tout ce qui se passe à la surface.
- Quoi… il est là ?
- Je crois, dit Barriss, mais avec une incertitude dans la voix.
Elles restèrent silencieuses un moment, Ahsoka intégrant la nouvelle et comprenant que Kairos n'avait probablement pas eu l'occasion d'apparaitre pendant qu'elle pilotait son chasseur.
Dans tout les cas, elle trouvait cela très étrange l'idée qu'il soit ici, sur Umbara. Pour qui combattait-il en ce moment ? Pour les séparatistes ? Celui-ci avait souvent répété qu'il devait équilibrer les côtés de la guerre. Mais non, il ne pouvait se battre contre elle, celui-ci vérifiait au moins lorsqu'il se battait contre des Jedis depuis leur derniers affrontement. Alors se battait-il pour la République ou pour les Umbariens ? Peut-être voudrait-il tenter de supporter la neutralité des Umbariens comme sur Dac… Et elle avait de la difficulté à le voir se battre pour la République. Elle savait que c'était possible, même probable… mais il ne faisait plus cela du côté de la République, plus pour ses propres raisons ce qui rendait la situation complètement étrange, Ahsoka décida de cesser de théoriser et d'attendre, maintenant avec un certain inconfort, l'arrivé de son ami.
- Ça me rend malade. Tout ce qui se passe en bas et tout les Umbariens qu'on tue derrière notre cockpit.
Ahsoka comprenait le sentiment, mais ne le partageait pas complètement.
- Et bien… ce n'est pas vraiment différent de quand qu'on se bat contre d'autres séparatistes non ? Ils nous attaquent et on les attaque, parce que nous sommes au milieu d'une guerre.
- Mais n'est-ce pas l'absurdité de la chose, dit Barriss avec une passion froide. Nous sommes des Jedis et tuons des gens qui n'ont pas fait le choix de se retrouver dans se conflit. Nous tuons en tant que gardien de la paix alors que les Umbairens ne souhaitent que s'isoler de la scène galactique.
Ahsoka se rappela tout ce que Kairos lui avait dit et elle compris pourquoi cela choquait autant Barriss. Par contre, elle restait surprise de voir son amie être aussi passionné, prononcer ses mots comme des dagues tranchantes. Pendant un instant elle se demanda ce que Kairos lui avait fait, mais dans le fond, la jeune Mirialane avait toujours été intense. Pour sa part, Ahsoka réalisais la situation, mais trouvait un réconfort de la dure réalité en se disant que les Umbariens auraient pus se rendre au lieu de riposter, mais cette illusion n'avait que peu d'impact.
- Au moins, on empêchera les séparatistes de lancé d'autres attaques avec Umbara de capturer, dit Ahsoka avec amertume.
- Une maigre consolation, sachant que ce bain de sang aurait pus être évité, dit Barriss en serrant les dents. Mais je suis tant a blâmé que ma maîtresse, j'aurais dû tenter de la convaincre.
- Est-ce que ça aurait fonctionné ? demanda Ahsoka.
- Je… je ne sais pas, dit Barriss avec une certaine honte. Mais je sais que les Umbariens n'aurait jamais accepté de se rendre. Ceux-ci ont trop de fierté. Et ma maîtresse n'aurait rien demandé de moins.
Les deux Jedis retournèrent dans un silence malaisant contemplant la situation dans laquelles elles étaient et le fait qu'ils retourneraient tuer d'autre Umbariens prochainement.
- Tu savais qu'ils avaient envoyé Krell ?
Pong Krell, le célèbre général Jedi.
- Non, je l'ignorais.
- Il remplace ton maître en ce moment.
- Ah, j'ai du mal comprendre la communication quand ils ont dit que la 501e légion serait commandé par un Jedi j'avais cru comprendre que c'était maîtresse Gallia ou maître Kenobi. Alors la bataille va probablement se finir aussi vit que si mon maître aurait été présent.
Barriss lui jeta un regard.
- Probablement, mais savais-tu que Pong Krell était le général avec le plus grand nombre de victime clones ?
Ahsoka lâcha un « merde » dans son esprit se demanda ce qui arriverait à Rex et à ses hommes.
- Espérons que ce ne soit pas une tendance générale.
- Espérons conclue Barriss.
Ahsoka s'en allait médité quelques minutes avant de rentrer dans son chasseur et repartir dans le feu de l'action avec Barriss, mais soudainement elle entendu un silence caractéristique.
Puis elle vu un vaisseau cargo d'un design qu'elle n'avait vu que dans de rare occasions. Le nouveau vaisseau de Kairos, il était assis sur le toit de celui-ci, et lui fit un signe de la main.
Ahsoka ne répondit pas, mettant ses poings sur ses hanches. Ce n'était pas le moment pour se pavaner.
Kairos sauta sur le sol et y la rejoindre.
- Salut dit-il, avec un peu d'enthousiaisme, mais avec une certaine retenu aussi.
Depuis qu'il s'était reparlé après « l'incident » ceux-ci avait continué leur session d'entraînement, mais les deux jeunes gens restait légrèment embarassé entre eux, des fois des silences malaisant se faisant ressentir contrairement à auparvant. Ahsoka ne s'en faisait pas trop et savait que ceci partirait avec le temps. Par contre, celle-ci sentait toujours l'étrangeté d'être au milieu d'un combat et que Kairos apparaisse ainsi.
- Allo, dit elle sans conviction.
Kairos ne se laissa pas découragé.
- Alors, est-ce que tu apprécies les capacités supérieurs de mon vaisseau ?
Ahsoka s'arrêta un instant.
- Quoi ?
Puis elle vut des images défilés devant ses yeux, des vaisseaux qui explosaient au loin, des chasseurs ennemies disparaissant des radars.
- Non… tu n'a tout de même pas participer à…
- Et oui, bon je n'ai pas descendu autant de chasseur que toi, mais…
Kairos s'arrêta sentant qu'Ahsoka n'était pas contente ou amusé par ce qu'il faisait.
Ahsoka, elle, était mécontente et sentit rapidement l'amusement de Kairos se transformé en imposture. Ce sentiment de mauvais, d'anormal, de ce qui ne devrait pas être se répétait dans sa tête. Elle devait confirmer qu'elle comprenait bien ce qu'elle comprenait.
- Kairos… est-ce que tu aides les Umbariens ?
Kairos ne dit rien pendant un moment, le malaise s'accentua exponentiellement.
- Je ne les aide pas à combattre, je les aide à organiser une retraite dans des souterrains cachés où ils ne combattront plus.
Ahsoka lachâ un lourd soupir.
- Quoi ? Ce n'est pas de ma faute j'ai…
- Barriss m'a expliqué Kairos… je… je ne suis pas fâché.
Kairos lança un regard au chasseur de Barriss, puis retourna son attention vers Ahsoka. Il dit avec inquisition :
- Mais tu es mécontente. Tu n'es pas contente qu'on se batte du même côté ?
Ahsoka fut surprise qu'il la lise aussi facilement. Pendant un instant, celle-ci se dit qu'elle devrait pratiquer d'avantage son contrôle de soi, mais elle réalisa bien vite qu'elle et Kairos ne pouvait pas vraiment caché leur sentiments étant donné leur… lien.
- C'est juste que… Ahsoka commença ne sachant pas comment vocaliser son sentiment d'étrangeté et d'aliénation… Non, je n'apprécie pas cela Kairos. Et pensé à ta situation est encore plus étrange.
Kairos s'arrêta pour une première fois tentant de comprendre son amie.
- Mais… je croyais que tu voulais qu'on…
Ahsoka su ce qu'il voulait dire, su qu'il connaissait son désir, telle qu'elle connaissais certains des siens.
- Oui Kairos… mais pas comme ça. On est dans une situation merdique où apparemment on combat des innocents si j'ai bien compris. Comment je pourrais être satisfait de partager cela avec toi.
Kairos baissa son regard et s'apprêta parler quand Ahsoka l'interrompu.
- S'il te plaît écoute moi…
Il n'y avait aucune hostilité dans sa voix, seulement un impératif et une demande de réciprocité.
- … C'est juste que en se moment… je ne sens pas que tu es de notre côté… tu te bat pour tes raisons, pas pour les nôtres. C'est juste étrange de te voir encore jouer avec ce genre de double visage, tu te bats de notre côté et tu te bats du côté des Umbariens. Tu aide ceux qu'on essaie de défaire et après tu nous aide nous… c'est la même chose que sur Dac, tu t'ingère partout et cela ne me donne plus nul part ou… prendre une respiration.
Elle s'arrêta un instant.
- Je sais que tu as tes raisons de faire cela, je sais que tu as probablement les meilleures intentions du monde, je sais que tu cherches probablement à rendre cette situation la moins pire possible, dit Ahsoka avec amour cette fois-ci dans sa voix. Mais j'ai besoin d'espace, j'ai l'impression que tu me surveilles comme une enfant. Ici, dit-elle en pointant son vaisseau et l'espace, c'est mon combat, pas le tient. Tu n'est pas un soldat de la République… tu es… tu es peu importe ce que tu es, mais tu n'as pas ta place dans un vaisseau en train de détruire des chasseurs ennemis. Et ne va pas dire que c'est pour éviter la défaite, nous sommes neuf Jedis ici. Tu n'as pas à te joindre au combat des Jedis, nous pouvons nous chargé de nos propres affaires. Ce n'est pas ta responsabilité Kairos, c'est la mienne.
Kairos, avait réussi à invoquer la force de la regarder dans les yeux au lieu de regarder le sol, par respect. Il dit, simplement et le plus doucement qu'il pouvait :
- Je… je ne comprends pas.
Ahsoka se frappa la tête et dit avec une légère colère :
- Et bien fait un effort !
Kairos entendu les mots sous-entendus. « Moi j'en fait bien un ».
- D'accord dit-il, soudainement une vague de doute, de peur, d'incompréhension et de déception le parcourant.
Il laissa les émotions passées ne les retenant pas, ne considérant même pas les retenir.
Ahsoka sentit son humeur et fut satisfait qu'il ressente les conséquences de ses actions, qu'ils prennent au sérieux la situation au lieu de la prendre comme une sorte de jeu.
Mais elle ne voulait pas qu'il reste ainsi, elle voulait qu'il apprenne et qu'il réfléchisse à ce qui la concernait elle et non pas lui pour une fois et ceci ne se ferait pas en le laissant s'apitoyer sur son sort.
Elle s'approcha de lui et lui offrit une courte étreinte, qui lui fit autant de bien qu'à Kairos.
- Allez, dit-elle tentant de diluer son mécontentement, mais pas de le cacher grossièrement, on se revoit après la bataille. D'accord ?
- D'accord. Met toi en place.
Et il disparut avec son vaisseau.
Bon, se dit Ahsoka, voilà des émotions supplémentaire à faire disparaître, elle réalisa qu'elle aurait bien pris quelques minutes de méditation supplémentaire avant de recommencer le combat.
