Alors que Kairos commençait à parcourir Umbara à la recherche de l'académie Sith avec son vaisseau, celui-ci ayant cru que cette méthode serait plus rapide que de questionner un Umbarien apeuré par la bataille, son communicateur s'activa.

Une urgence de Kalifa.

Le moment d'après, Kairos sentit une perturbation, quelque chose n'allait pas avec Kalifa ? Était-elle, elle ou sa maîtresse, en train de mourir ? Avait-elle rencontré des Siths ou des assassins ? Kairos savait qu'Umbara et son aura sombre était un grand défis pour une jeune Padawan comme Kalifa, ou n'importe quel Jedi d'ailleurs. Kairos le sentait lui aussi, le côté obscure, la corruption de l'obscurité s'immiscé en lui sans succès.

Celui-ci arrêta le temps et y se poser près de la position de Kalifa.

Il quitta le cercueil de métal et commença à descendre une butte où il voyait un combat portant sur sa fin. Les clones avançant vers les positions Umbarienne et les encerclant. Puis, il vu Kalifa avec une horreur sur son visage, six Umbariens à ses pieds, deux décapité, quatre avec leur mains agrippant leur cou, il y avait aussi plusieurs corps d'Umbariens semblant avoir été projeté sur la végétation ambiante.

La jeune humaine pâle semblait alarmée, terrorisé, non pas par quelque chose d'autres, mais par le massacre à ses pieds. Elle aurait pu aussi bien être couverte de sang vu sa réaction devant le massacre à ses pieds qui était probablement son œuvre.

Kairos pouvait le voir aux yeux consternés de Adi Gallia qui partageait l'horreur, mais cette fois avec un dégoût marqué, une aversion profonde, une colère, tout cela pointé en la direction de Kalifa.

Kairos arriva proche de Kalifa et la libéra de l'emprise du temps.

Celle-ci fit un pas en avant, puis deux en arrière. Elle prenait multitudes courte respiration, tentant sans succès de se calmer, Kairos pouvait clairement sentir sa perturbation, sa peur et son horreur.

Kalifa se tourna d'un bord, puis de l'autre, mais son cœur et ses poumons n'arrêtaient pas. Ses mains serraient le sabre laser comme une bouée de sauvetage.

Finalement, elle regarda Kairos.

- Oh… Kairos… dit elle dans une plainte. Je ne suis pas capable. Je ne suis pas capable. Il faut arrêter… j'ai sentit le côté obscure… ils sont mort, je les ai étranglé… tué, massacré… Je ne suis pas capable.

Elle hypervantilait, Kairos essaya de la calmer à travers la Force, mais avec peu de succès.

- Ma maîtresse sait… elle m'a vue… m'a sentit… je ne peux pas continuer… jamais je ne serais Jedi… je les ai tous tué avec le côté obscure, je les massacrer comme des animaux.

Kairos s'approcha d'elle, elle recula d'un pas et avança de deux. Il tenta de mettre une main sur son épaule et dit :

- Ça va… calme toi… recentre toi… tout va bien aller.

Il hésita à ajouter « je suis là », mais l'instant d'après, Kalifa se réfugia dans ses bras et le serra dans les siens. Des larmes coulant de ses yeux.

- Je les ai étranglé, je les ai tué avec ma rage, avec le côté obscure, j'étais incapable de me contrôler. Et j'ai aimé ça… sentir la puissance… je me sentais invincible… qu'est-ce qui ne va pas chez moi !

Kairos, bien qu'il trouvait la situation étrange, sentit la détresse de Kalifa. Il n'hésita qu'un instant avant qu'il commence à caresser ses cheveux de façon à la calmer.

- C'est fini Kalifa, recentre toi, évacue les émotions, concentre toi sur le silence, sur le vide. Tout va bien aller, calme ton esprit et ton cœur, prends de longue respiration, il n'y a plus de combat, plus rien.

Kalifa le serrait fort et celui-ci lui offrait du réconfort jusqu'à ce qu'elle reprenne contrôle de sa respiration, puis de ses larmes, puis de son corps, puis de son esprit. Elle le relâcha.

Ses yeux ne quittèrent pas le sol avec de la honte dans son visage, elle renifla telle une enfant.

Kairos se rendu compte de son propre jeune âge alors qu'il voyait Kalifa comme une enfant, une guerrière même pas adulte. Un dégout caractéristique pour l'Ordre Jedi le traversa, voyant ce que les horreurs de la guerre faisaient à une enfant qui aurait pus avoir une enfance joyeuse au lieu de devenir une machine de guerre, puis instrument du côté obscure.

- Je peux annuler tout cela et rien ne ce sera passé, dit Kairos calmement. C'est normal de faire des erreurs quand vous a…

- Ta geule Kairos… nous n'avons pas le droit à l'erreur, nos maîtres et toi même l'avez dit.

Kairos jura intérieurement devant son mauvais choix de mots. Mais il était bouleversé par l'état de Kalifa, il tenta de nouveau de la rejoindre.

- Ce n'est pas exact, avec mes pouvoirs, une erreur est moins couteuse, une erreur peut être inversé au lieu de continuer sur une même voie.

Il inversa le temps et revenus quelques secondes auparavant, juste avant que les Umbariens ne meurt brutalement. Un spectacle macabre s'opéra, mais Kalifa ne leva pas les yeux.

- Ça ne change rien dit-elle, plus en contrôle. J'ai succombé au côté obscure, je les acceptés, j'ai aimé le pouvoir qu'il m'a donné et j'ai tuer de façon dont un Jedi ne devrait jamais tué. J'étais stupide, jamais je n'aurais dû penser que je pouvais survivre à l'Ordre. Kairos, s'il te plaît… je ne peux pas rester…

Son visage le regardait avec supplication. Il mis sa main sur son épaule.

- Kalifa. Tu es confuse et tu as peur en ce moment. Mais tu es forte, très forte. Alors prends ta force et fait taire cette peur, même si elle ne peut disparaître complètement. Oui, tu as sombré dans le côté obscure, mais ne pense pas moins de toi même. Moi aussi j'ai succombé au côté obscure dans mon passé, moi aussi j'ai tuer et massacrer tel une bête enragé. Tel est la voie du côté obscure. Tu as encore besoin d'entrainement, mais ce n'est pas une raison pour mettre tous les efforts que tu as fait à la poubelle. Et cette erreur que tu as faite, n'est pas entièrement de ta faute. On t'a piégé, on t'a mis dans une situation qui n'attendait qu'une seconde d'inattention. Kalifa, il y a une vieille académie Sith sur Umbara, qui tapisse la planète du côté obscure qui l'amplifie et qui la fait surgir en nous lorsque nous brisons notre concentration. Partout ailleurs, tu n'aurais pas sombré, mais Umbara est corrompus et t'a corrompus et si tu n'y a pas survécu c'est d'abord de ma faute, puis de celle des maîtres Jedis qui n'ont pas assez fait pour te préparer à une telle influence. Puis de la tienne, mais même les plus grands maître Jedi ont gouter à la puissance du côté obscure, l'important c'est la suite, d'y survivre et d'apprendre de l'expérience.

Kalifa resta silencieuse longuement.

- Mais… mais c'est quand même moi… c'est quand même de ma faute, je n'ai pas eu la force de résister, je n'ai pas fait le bon choix. Je suis la responsable de mes propres actions, dit-elle paraphrasant Kairos, et j'ai échoué.

- Et tout Jedis qui n'a jamais échoué n'en ai pas vraiment un, ils sont seulement ceux qui suivent aveuglément et ceux qui tomberont plus facilement dans l'abyme quand on leur montra. Des Jedis disent que le meilleur maître est la patience, tandis que les Siths disent que le meilleur maître est la douleur, mais le meilleur maître est l'échec. À travers ton échec, tu apprendras à ne pas retomber, tu apprendras de ton erreur pour t'améliorer et pour maitriser un aspect de toi même que tu ne connaissais pas. Comment aurais-tu pus savoir quel choix faire si tu n'as jamais été placé devant ce dilemme ? Comment aurais-tu pus savoir que c'était le mauvais choix quand tu ne la jamais vécu. Maintenant, tu sais que la promesse du pouvoir du côté obscure vient avec un cout. Tu te perds à celui-ci, et tu ne peux jamais accepter tout son pouvoir sans te perdre totalement. Tu dois l'accepter par petit coup et ne pas subir, mais le dompter, ne pas vivre tes émotions, mais les exprimer.

Kalifa regarda Kairos dans les yeux pendant un long moment, puis fit un signe d'acquiescement de la tête.

- Merci pour ta sagesse, dit elle rapidement en faisant une révérence, celle-ci rassuré par la réponse de Kairos.

Kairos sourit légèrement avec un regard bienveillant.

Kalifa, pour la première fois regarda les clones, les Umbariens, sa maîtresse, figé, un moment avant qu'elle ne succombe au côté obscure.

- J'aimerais dire que je n'utiliserais plus jamais le côté obscure et que je lui résisterais tel n'importe quel autre Jedi, mais je sais la vérité, le fait qu'il fait partie de moi. Je vais devoir apprendre à l'utiliser, sans qu'il ne m'utilise.

Kairos soutenu son regard.

- Si c'est la voie que tu choisi de prendre, je serais à tes côtés pour chaque pas que tu prendras.

- Merci… dit-elle simplement, mais avec autant de reconnaissance qu'il y avait d'étoiles dans l'univers.

Son regard se reporta vers les Umbariens, elle s'approcha de leur corps figé.

- Je… je me sens coupable. Même s'ils ne sont pas mort, même si je réussi à les immobiliser au lieu de les tuer, je me sens coupable.

Kairos s'avança à son niveau.

- C'est le prix à payer pour ne pas être aveuglé par les dogmes de l'Ordre, pour leurs échecs, pour cette guerre. Rien qui ne soit mérité, évidemment. Mais je te comprends plus que tu ne le crois. Moi aussi je me sens coupables. Tant de gens meurent alors que j'en sauve quelques uns. J'en laisse tant mourir, alors que j'ai le pouvoir de les sauver. Si nombreux à être mort par ma faute, alors que j'aurais pus refuser de me plier au côté obscure. Mais je continue. Malgré ma culpabilité. Les Jedis répugne à l'idée de culpabilité, il efface cette émotion négative, mais à cause de cela, ils oublient et perdent de l'empathie alors qu'ils sont supposés être les champions de la compassion. Mais il ne faut pas effacer ces émotions, ni les embrassé non plus. Il te faut maitriser ta culpabilité, vivre à travers et la prendre comme leçon, la transformer en code et la gardé, car elle te rends plus humaine et plus proche de n'importe quelle être vivant et donc de la Force. Ce n'est pas le chemin le plus facile, mais c'est celui qui est juste.

Kalifa soupira.

- J'aimerais tant… tout abandonné en ce moment. Partir avec Jawan. La vie serait plus simple, plus heureuse.

Kairos retenu une larme, comprenant le sentiment de sa jeune apprentie.

- Sache que je vous offrirais toujours cette chance, de choisir le bonheur au delà des responsabilités. Mais je doute que tu souhaiterais abandonner notre combat pour sauver le plus d'innocents en échange d'un meilleur futur isolé.

Kalifa ricana.

- Combattre pour les innocents… dans quel époque on vit, la guerre nous suit partout.

Kairos acquiesça de la tête, réalisant lui aussi l'ironie.

Kalifa frissonna, puis Kairos le remarqua. D'une faible voix la jeune humaine dit :

- Encore et toujours cette aura de mort qui vient se coller à ma peau.

Kairos la regarda avec inquiétude.

- Tu te débrouilles ?

Kalifa acquiesça de la tête.

- Oui… oui difficilement, mais ce n'est pas un sentiment dont je peut perdre le contrôle au moins.

Après s'être exécuté, les deux jeunes Jedis restèrent en silence un court moment.

- Bon… euhm… comment ça se passe de ton côté avec les Umbariens.

- Plusieurs d'entre eux se retire dans les souterrains et je m'en vais de ce pas détruire cette académie Sith avant qu'elle ne cause plus de problème.

Kalifa lui donna un regard impressionné.

- Alors je… je serais mieux de reprendre ma position et me préparer à combattre pour la glorieuse République.

- Tu es sûr que tu n'as pas besoin de plus de temps, dit Kairos d'un ton neutre, mais avec compassion.

- Non ça va. Je gère.

Kairos s'écarta d'elle avec un regard approbateur.

- Je te souhaiterais que la Force soit avec toi, mais je préfère dire que ta force soit avec toi. Allez : 3… 2… 1…

Et le temps repris son cours et une Jedi désarma six Umbariens avant que des clones ne les encercle pour les arrêter, une maîtresse fier de sa Padawan, une Padawan avec un mélange de culpabilité et de mort dans la bouche, malgré avoir changer les évènements de sa vie et celle de six être vivant.

Kairos satisfait, ce dépêcha de retourner à sa recherche de l'académie Sith qui avait corrompu la planète au point que son surnom devait être pris littéralement.


Ce ne fut seulement qu'après quelques heures que Kairos trouva ce qu'il cherchait : une construction artificiel caché sur la surface d'Umbara.

Il posa son vaisseau déphasé dans le temps à quelques mètres de l'entrée du bâtiment aux allures maléfique, cette architecture Sith avait des apparences Umbarienne, mais restait semblable à une forteresse des Siths.

Kairos arrêta le temps et sortit de son vaisseau commençant à marcher vers l'académie, il ne sentait pas de présence de qui que ce soit à travers le tumulte d'énergie du côté obscure infusé dans cette endroit, mais il doutait qu'il n'y ait qui que ce soit. Et de toutes façon, il ne resterait plus personne quand il aurait terminé. Tout ce qu'il devait savoir était si ce lieu était connu de Darth Sidious.

Il approcha des massives portes de pierre de l'académie, nécessitant certainement une clé de quelque sorte pour les ouvrir. Mais Kairos avait la clé qui ouvrait toute les portes : le temps.

Il focusa sur une partie de la porte, construit une bulle dans son esprit et renversa le temps, d'abords quelques instant dans le passés, puis des millénaires dans le passé. La roche ce transforma en un liquide en fusion, une sorte de lave, puis tout disparu. Kairos réinitialisa la zone dans sa propre trame temporel. Celui-ci n'était même plus surpris, même plus étonné, seulement un fond d'émerveillement à ses pouvoirs. Souvent, il se demandait s'il rêvait, mais encore plus souvent il réfléchissait à la logique, aux règles régissant ses pouvoirs temporels. Mais il utilisait si souvent ses pouvoirs que le simple fait d'arrêter le temps était mondain, mais par contre faire revenir une zone des milions d'années dans le passé pour faire disparaître de la roche, ceci était légèrement plus rare. Dans tout les cas, cela prenait la même quantité de concentration et la même quantité de volonté, il n'y avait aucun coût à ses pouvoirs, voilà ce qui les rendaient exceptionnel.

Il entra dans l'académie silencieuse et étudia le hall d'entrée. Il semblait n'y avoir aucune trace de poussière indiquant que de la matière organique n'était pas entré ici depuis des années. Kairos eu une idée pour faciliter sa recherche, il engloba l'académie au complet dans une bulle et rétablit l'écoulement du temps, laissant l'extérieur en pause, mais l'intérieur en mouvement. Ainsi, il pourrait activer les portes et plus facilement localiser des gens ou autres choses utile par la Force. Et surtout, il n'aurait pas à endurer le silence surnaturel.

Rétablissant l'écoulement du temps, Kairos sentit la connexion avec la Force de cette endroit. C'était certainement un Nexus du côté obscure, une vergence dans la Force, mais celle-ci semblait faible et vieille, comme si autant que ce monde était sombre, l'obscurité était partit ailleurs. Néamoins, il comprenait pourquoi Kalifa avait été corrompus, le côté insidieux du côté obscure était puissant. Au repos, tout son pouvoir ne pouvait corrompre un Jedi avertit comme Kairos, son esprit était assez fort pour éviter d'être manipuler, modeler. Mais quelqu'un vivant d'intense émotion serait, au contraire, très facilement corrompus le côté obscure s'immisçant dans les être sensible à la Force et s'accrochant aux émotions de l'individus pour les amplifier et s'exprimer.

Dooku lui avait autrefois raconté que les Siths de la lignée de Bane, donc de Sidious, croyait que le côté obscure de la Force avait une volonté, tel que certains Jedis croyait que la Force avait une volonté. Mais Dooku, sans complètement rejeter leur position philosophique, disait que leur apprentissage était teinté d'un raccourci du langage et de la pensée et que la Force n'avait pas de volonté à elle même, mais était un mouvement sans intention, tel le serait le vent sur une planète, celui-ci pouvant donné naissance à des orages ou des temps calmes dépendant des zones de fortes ou basses pression. Évidemment des Jedis et Siths dirait que la Force avait une volonté, un paysant inculte dirait que le vent qui détruisait sa maison avec une volonté aussi, aimait comparé le vieux Jedis gris.

Mais en réalité, Kairos savait que la théorie de Dooku n'était peut être pas vrai finalement. Celui-ci ayant toujours de la difficulté à pensée que la Force est une volonté malgré tout la mort et la destruction dans la galaxie depuis des millénaires et le déséquillibre. Mais sur Mortis, tout avait été différent. Son autre soi avait sous-entendus que la Force avait une volonté, la Famille aussi, et il avait bien sentit la Force défié ses pouvoirs temporels, mais de là à admettre qu'elle avait une volonté à proprement parler, Kairos avait toujours de la difficulté à s'y résoudre. Même après l'évènement avec Cad Bane, même après le discours de son autre soi. Il était juste difficile d'admette cette théorie, car elle impliquerait l'aspect religieux de la Lumière et de l'Obscurité dont il tentait de s'éloigner dans sa compréhension de la Force. Cela voudrait dire que la corruption d'une personne avait un intention, ou les visions de Force d'un autre avait été envoyé avec une volonté derrière. Cela présupposait que soit les Jedis, soit les Siths avait raisons à propos de leur côté de la Force et que l'autre n'était qu'une inversion. Ou pire, que chaque côté est une volonté distincte, faisant de ces deux aspects de la Force des entités différentes qui venait miner la théorie auxquelles adhérait Kairos. Mais il y avait aussi la question de pourquoi, si la Force avait une volonté, se contredisait-elle ? Pour atteindre une sorte d'équilibre ? Cela signifierait qu'un équilibre optimal existait dans la Force et qu'en des millénaires la Force n'avait jamais réussi à s'équilibrer ce qui voudrait dire que toutes ces tentatives d'atteindre l'équilibre ne dureraient pas. Kairos était simplement pas près à accepter qu'une force aussi grande, que la Force est une volonté et qu'elle décide de pousser une jeune Padawan au meurtre.

Pourtant, lui même avait dit que la Force avait peur de lui. Avait-il signifié la Famille de Mortis… était-ce eux la Force ? Non, bien sûr que non, ceux-ci étaient morts et la Force subsistait.

Comme d'habitude, il ne trouva aucune solution satisfaisante à ses questionnements, juste des demi-réponses remplis de sous entendus qu'il n'osait pas émettre.

Sortant de sa rêverie il se dirigea vers ce qui semblait être un terminale devant une statue d'un seigneur Sith quelqconque. Celui-ci semblait humanoïde, probablement humains ou Umbariens, mais Kairos y prêta peu attention.

Il sortit de sa poche une batterie portative et commença à démonter le terminale pour l'installer, après avoir essayer de l'ouvrir, sans succès. Mettant en place la batterie, le terminal s'alluma, mais ne montrait qu'un écran lumineux sans rien d'autre.

Kairos était rendu habitué de chercher dans le passé des informations disparus, il l'avait déjà fait pour certains holocron et centre de donnés de Darth Sidious et il le ferait encore.

Renversant le cours du temps pour le terminale, il le rammena jusqu'à ce quelque chose apparaisse sur l'écran, les donnés étant restauré, celle-ci jamais effacé.

Il explora le terminal et trouva plusieurs informations générales à propos de l'académie, sa date de construction remontant à un millier d'années, les maîtres et étudiant y résidant, des informations très basiques sur la situation de l'époque, sur les apprentissages Sith, sur Umbara, bref rien de valeur pour Kairos. Il transféra le plan de l'académie à son datapad et déconnecta sa batterie.

Il pouvait déduire une chose, les systèmes Sith de cette académie n'avait pas été en utilisation depuis des centaines d'années. Si des Siths de la lignée de Bane était venu ici, cela n'avait pas été pour rouvrir l'académie, probablement juste pour la visiter. De même, il se dit que ce devait être les salles d'entrainement qui aurait intéressé des Umbariens et leurs assassins. Cela voulait dire qu'il y avait deux endroits à investiguer : les salles d'entrainement et la salle des Holocrons.

Commençant par la salle d'entrainement, il passa par plusieurs couloirs tous aussi vide et déserté, certains donnant sur des dortoirs aussi vide. Il entra dans la salle d'entrainement et cette fois-ci vu des corps mort et squelettique ce qui changea le panorama.

Avec certain os fendu, Kairos pus deviner qu'ils avaient été tranchés au sabre laser, il y avait une dizaine de corps partout dans la salle.

Ces restants de corps était frais, se dit-il, pas ancestrale. Il s'approcha d'un droïde d'entrainement, le réactiva avec sa batterie et planta son datapad dans celui-ci. Les donnés qu'il pus en retiré indiquait que celui-ci avait été pour la dernière fois en activation il y a une quinzaine d'années.

Kairos considéra la situation : ces corps appartenaient fort probablement à des Umbariens s'ayant pratiqué dans cette académie et ceux-ci avait été éliminé par quelqu'un possédant un sabre laser, probablement un Sith. Dooku, Sidious, Maul ou un autre agent ? Kairos l'ignorait, mais cette scène témoignait qu'il existait quelqu'un d'important connaissant l'emplacement de cette académie ce qui signifiait qu'il devrait couvrir ses traces quand il finirait avec cet endroit.

Le jeune manipulateur du temps fut tenté de réanimer les corps pour les questionners, mais s'y refusa croyant que ce serait inutile, sa décision ne changerant pas et parce que le meurtre d'assassins Umbariens était très négligeable. Il n'allait pas rammener d'entre les morts des gens sans raisons, après les aveux de Kalifa et Jawan, Kairos croyait que faire ce genre de manœuvre pouvait avoir des répercussions innatendue et il préférait les évités si possible.

Il ne l'avait pas avoué à ses apprenties, mais lorsque ceux-ci avait décrit leur sentiment d'erreur, de mort, Kairos avait pensé à ce que le Père lui avait dit sur Mortis à propos des lois du temps.

Kairos ayant les réponses dont ils avaient besoin se dirigea vers la salle des holocrons pour la trouver vide, à part un autre vieux cadavre. Il trouva des datapads et des holoprojecteurs, mais leur seul contenu était des apprentissages Umbariens sur l'espionnage et l'apprentissage, rien qui ne soit nouveau. Même s'il n'avait pas fait un tour complet, Kairos décida de sortir et faire disparaître l'académie une bonne fois pour toute.

Il retourna dans le hall et vit les bassins de lave et se dit qu'il devait y avoir une source de lave et de plasma en dessous de l'académie.

Kairos chercha dans les informations techniques de l'académie et trouva des schémas architecturaux délimitant les sources thermales du bâtiment ancien. Cela fut assez, Kairos traça un contour dans son esprit et arrêta cette source. Celle-ci serait utile pour couvrir les traces de la disparition de l'académie.

En effet, le plan de Kairos était simple. Délimité l'académie, la renversé dans le temps jusqu'à ce qu'elle n'existe plus, allez trouver un vaisseaux séparatistes et le faire crasher ici. Il ne resterais plus qu'une caracsse d'un vaisseau de guerre ayant fait exploser une source thermale de plasma ce qui justifierais la disparition de l'académie si on n'investiguait pas trop. Par chance la bataille spatiale se faisait dans un orbitre proche de l'académie signifiant que ce serait facile de faire crasher une frégate droïde sur cet endroit.

Satisfait de son plan, Kairos sortit de l'académie, descendu quelques marches et la regarda dans toute son funeste grandiose. Puis il écarta les mains vers l'académie et tenta d'arrêter le temps selon ses commandes.


Mais rien ne se passa. Il sentit une perturbation dans la Force, comme s'il y avait une entité, un être sensible à la Force présent partout autour de lui, mais c'était différent, différent et similaire à la dernière fois.

La dernière fois… avec Cad Bane.

Kairos tenta d'arrêter le temps de l'académie, mais encore une fois sans succès. La perturbation se fracassa. Puis, se mua en écho. Un écho du passé. D'un passé lointain. Kairos le ressentit, c'était un écho qu'il connaissait, mais comment pouvait-il connaitre un écho du passé, comment ce faisait-il qu'il comprenne ce qu'était cette écho.

Quelque chose c'était manifesté, pensa-t-il.

Puis, sortant de l'académie, un homme en robe de Sith commença à s'approcher de Kairos.

Il sentait sa présence dans la Force, mais elle n'était pas supposée être là, il sentait l'entité, mais ne sentait pas la vie. Quelle était cet écho, quelle était cette manifestation ?

Puis Kairos réalisa la situation dans laquelle il était et son coeur commença à battre la chamade.

- Merde lâcha-t-il, brisant le silence pour réaliser ce qui se passait.

Sa main dégaina son sabre, mais ne l'activa pas tout de suite.

Que se passait-il ? Qui était l'homme qui l'approchait ? Pourquoi avait-il l'impression d'être prisonnier d'un écho, d'une perturbation, la Force semblant se bloquer et se manifester à la fois.

L'apparition alluma un sabre laser rouge et ne ralentit pas sa marche déterminé vers Kairos.

Celui-ci tentait de comprendre la nature de l'apparition, connecter à la Force, mais pas vivant… que pouvait-il être… ?

- TU NE DÉTRUIRAS PAS MON HÉRITAGE JEDI ! JE SUIS TOUT PUISSANT, JE SUIS DARTH RUIN ET JE DÉTRUIRAIS TOUT CEUX QUI S'OPPOSE À MON ÊTRE PARFAIT.

Kairos alluma son sabre laser, il ne tenterais pas de raisonner avec l'apparition, pas parce qu'elle semblait irrationnel mais d'avantage parce ce qu'elle prétendait être. Darth Ruin, le seigneur Sith à l'origine du quatrième grand schisme et responsable du retour des Siths dans la galaxie depuis 2000 ans.

Kairos serra les dents, si l'apparition disait vrai… non elle disait vrai, il sentait la Force. Cela signifiait que ce Sith avait réussi à atteindre l'immortalité tant redoutée.

Mais non, ce n'était pas une immortalité, mais une résurrection, Kairos le sentait, sentait que ce Darth Ruin n'était qu'un écho qui devait être dissipé.

Soudainement une peur encore plus viscérale le pris… Ahsoka ! Était-elle en danger ? La dernière fois elle était en danger ! Non… pas un autre blocage… non ! Il espérait se tromper. Kairos pris peur et se mit en position défensive, craintif mais déterminer à se libérer de ce Darth Ruin.

- Rejoins la Force, fantôme, ton temps est dépassé.

- TU N'EST RIEN, TU N'EST QU'UN OBSTACLE QUE JE DÉTRUIRAIS.

L'apparition répondait, Kairos sourit reprenant confiance en lui. Il sentit la Force être dérangé, perturbé, mais il ne savait pas si c'était à cause de lui ou à cause du fantôme de Darth Ruin.

À peine à une quinzaine de mètres de l'apparition de la Force, Kairos se souvenu de la légende de Darth Ruin, de sa philosophie. Et comme Dooku lui avait enseigné, attaqué la philosophie de son ennemi était mené un double combat. Même si le Sith était une apparition fantomatique, Kairos se dit que celui-ci gardait son individualité et qu'il pouvait être manipulé tel n'importe quel assaillant.

- Tu n'existes pas fantôme, tu n'est qu'une apparition du passé et la galaxie n'a plus besoin d'entendre tes gémissements.

- AAARRRGH… TU N'EXISTERAS PLUS JAMAIS, dit le fantôme Sith sautant et tourbillonnant dans les airs pour venir frapper Kairos.

Kairos recula, un frisson, une vague de Force le parcourant sentant que la menace était fondé.

S'ayant préparé il imagina une lance noir, une zone dans le temps complètement arrêter, droit devant le revenant Umbarien, de façon à ce qu'il s'y transperçe.

Il vue, sentit, le temps s'arrêter formant une pointe parfaite où le temps refusait de s'écouler. L'instant d'après, Darth Ruin se fracassait contre la lance, celle-ci le traversant de bord en bord.

Kairos fut d'abord satisfait d'avoir défait son ennemi avec tant d'aise, mais intérieurement, il savait que ce ne serait pas aussi facile.

La lance commença à disparaître, le temps reprenant son cours lentement, l'obscurité total laissant les photons traverser le temps. Darth Ruin tomba par terre, visiblement blessé, blessé mortellement. Mais il se redressa et se tenu sur ses deux jambes, un trou au milieu de son corps. Il était toujours vivant.

Ou plutôt, il n'était pas mort car il n'était pas vivant. Il n'était pas vivant, donc comment pouvait-il mourir ?

Une peur instinctive s'éprit de Kairos et cette fois-ci aucune méditation ne pourrait l'aider.

L'apparition fantomatique invoqua un arc électrique. Kairos jura et sauta dans les air avec la Force pour s'éloigner de la décharge mortelle. Sautant à la gauche du revenant, celui-ci tourna sa tempête électrique vers Kairos.

Kairos canalisa sa peur et la transforma en contrôle, contrôle de lui et de la Force. Il leva son sabre et tenta de contenir l'arc électrique.

Sentant la décharge passé outre son sabre et passant à travers lui, Kairos lâcha un cris de douleur, mais redoubla d'ardeur et grâce à sa volonté en venu à repoussé la plus part de la foudre en la faisant passé à travers sa main libre.

L'Umbarien bougea rapidement et fit un autre saut, cette fois-ci tombant droit devant Kairos. Il leva son sabre et frappa Kairos tentant toujours de se remettre de l'arc électrique. Kairos para, mais recula n'ayant pas la vitesse pour rivaliser avec le fantôme. L'Umbarien continua à frapper à multiple reprise, celui-ci aussi rapide que son amie Togruta.

Heureusement que Kairos avait recommencé à s'entrainer ces derniers mois, parce que sinon il n'aurait pas eu aucune chance.

Cette fois-ci il en avait une, bien que mince.

Kairos fit une roulade pour échapper au sabre de Darth Ruin, avant qu'il imagine un mur de temps arrêter entre lui et le Sith. Un mur se forma et il sentit le moment se briser encore d'avantage. La réalité semblait se fragmenté… Il sentit la Force passé à travers lui et à travers l'étrange manifestation. Le temps repris son écoulement en quelque instant, mais Kairos commanda au temps en-dessous de ses pieds de s'arrêter ce qui lui donna une pente sur lequel il courra et sauta tentant d'attaquer l'Umbarien. Mais celui-ci semblait avoir deviner la tactique de Kairos et leva son sabre haut bloquant avec toute sa force Kairos. Puis, il frappa violemment son sabre et Kairos fut obliger de s'accroupir devant la puissance du coup.

Le revenant tendu la main vers lui et le poussa avec la Force. Kairos par réflexe tendu sa main aussi, mais lorsqu'il commanda la Force il le fit avec beaucoup moins de succès, le revenant semblant puiser directement dans celle-ci.

Kairos revola de plusieurs mètres et se fracassa contre une roche et tomba à quatre pattes.

La crainte revenu. Il ne pouvait gagner, il pensa à fuir, mais le fantôme pourrait le suivre, il le savait, car la Force le suivrait où qu'il aille. Cette idée était-elle vraiment la sienne ou une sorte de vision ? Il l'ignorait, était complètement confondus par la situation, par l'écho. Comment ce Sith pouvait-il prendre forme ? Comment le détruire ?

Kairos se releva juste à temps pour bloque une autre attaque. Il remarqua le trou béant dans le corps de Darth Ruin et son espoir s'y fit absorber.

Parant un premier, puis un deuxième, troisième, quatre cinq, sept, dix coups, Kairos n'avait aucune chance de l'attaquer il était trop rapide.

Kairos invoqua la Force avec sa frustration, poussant d'à peine trois mètre le revenant gardant sa position, celui-ci à demi physique, mais d'avantage immatériel.

N'ayant pas le temps de se demander comment le fantôme prenait forme, Kairos tenta de le geler dans le temps. Mais ses pouvoirs ne fonctionnaient pas sur le Sith qui ne ralentit qu'une seule seconde.

Le Sith prépara une autre décharge électrique levant sa main et son sabre prêt à exécuter la volonté de la Force.

Kairos accéléra l'écoulement de son propre temps. Soudainement, il vit le Sith au ralentit, mais l'éclair qu'il produisit fonça à grande vitesse vers lui. Kairos fit trois pas de côté, puis trois autre alors qu'il voyait la figure animer par une haine sans limite se tourner de plus en plus rapidement vers lui. Mais Kairos réussi à se placer dans le dos du seigneur Sith alors que le sort de Kairos cessait de fonctionner.

Kairos alors remarqua que le trou n'était plus, son abdomen était à nouveau intact. Sous sa peur mêler de frustration, Kairos transperça le Sith au même endroit et fit un mouvement du bras pour le séparer en deux traversant son cœur.

Mais dès que son sabre entra en contact avec le corps du Sith, il ne se sentit pas couper au travers de la chaire, mais d'avantage au travers d'une porte en Duracier renforcer. Mais ce n'était pas un alliage physique qui offrait une résistance, c'était la Force elle même, une genre d'essence qui animait l'âme du Sith devant lui.

Lorsqu'il transperça un peu plus dans l'abdomen de Darth Ruin, Kairos vu le trou provoquer par l'attaque initiale du Sith se reformer en un instant ou plus tôt en un instant passé. Une imposions se fit entendre et l'arc électrique de l'Umbarien entra en contact avec Kairos, le brula et le fit revoler à une dizaine de mètre.

Kairos se sentit fracasser le sol avec quelques côtes cassés mordant la poussière et lâchant son sabre.

Relevant la tête, il vit l'Umbarien avec un trou plus grand, maintenant s'étendant de son ventre à son cœur avec une lueur. Une lueur étrange. Kairos aurait dit que c'était une lumière blanche pure, mais l'instant d'après c'était une étoile d'une obscurité étincelante. Une flamme ne promettant que l'obscurité pour l'éternité. Kairos le sentit, cette manifestation de la Force en Darth Ruin et il put y lire qu'il n'était pas illusion, son âme était là, animer par la Force. Ce n'était pas de sa propre volonté qui était là. L'essence d'un réel maître de l'ombre sur la planète de l'ombre invoquer par la Force elle même s'avança vers Kairos.

Celui-ci tenta d'arrêter le temps autour de l'Umbarien. Des murs noirs s'abattirent sur le fantôme. Mais celui-ci disparu. Et réapparu droit devant Kairos avec un sourire de victoire et de souffrance.

Avant même que Kairos ait pus se remettre sur ses deux pieds, il leva sa main vers le jeune Jedi. Il tenta de faire venir son sabre laser à lui, mais soudainement il se fit violemment extirper du sol. Il sentit une force s'enrouler autour de son corps et le faire monter dans les airs, défiant les lois de la gravité.

Il se faisait étrangler. Il tentait de respirer… incapable. Il se débattait contre la force invisible et la Force droit devant lui. Jamais n'avait il été aussi impuissant. Même devant Dooku il n'avait jamais ressentit cette peur viscérale et maladive. Il se sentait faiblir, sentait les ténèbres l'entourer. Chacun de ses poumons se battait contre une puissance titanesque inaccessible, imbattable, ses mains agrippait en vain la vie sortant de son corps. Il allait mourir… et il n'y avait rien qu'il ne pouvait faire celui-ci davantage paralysé par la peur que par sa brutale exécution.

Et la Force, tel une ombre obscurcissant le soleil, le regardait mourir

- JE VAIS TE DÉTRUIRE, TOI ET TOUT CE QUE TU AIMES, TOUTE LA GALAXIE SERA SILENCIEUSE ET JE SERAIS LE SEUL. LE SEUL ET L'UNIQUE.

Alors qu'il sentait la Force lui tendant ses bras, il ne pensa pas à sa mort, sa peur pour sa propre vie fut obscurcie. Et si, il disait vrai. Et si le revenant le tuait. Après tout ses efforts… qu'adviendrait-il d'Ahsoka.

Et s'il réussissait. Quand il réussirait. Rien ne pourrait l'arrêter. Il tuerait Ahsoka et toutes les fois qu'il l'avait sauvé n'auraient servie à rien. Et tout son amour n'aurait servie à rien. Non. Il n'aurait pas la chance de lui dire qu'il l'aimait. Il n'aurait plus la chance de la revoir, de s'excuser, de la voir sourire et de l'étreindre. Et elle aussi n'aurait jamais la chance de poser son arme et de prendre un moment de paix avec lui. Il savait ce qu'elle voulait alors que la vie s'échappait de lui.

Il sentit l'invitation de la Force se réitérer.

Mais qui veillerait sur elle s'il disparaissait. Qui veillerait sur la galaxie. Sans lui, elle mourra, seul dans une galaxie prise par les flammes.

- NON !

Kairos poussa l'Umbarien avec la Force.

Tomba à genoux reprenant son air.

- J'AI DIT NON !

Il fit s'affaisser la marionnette avec une commande de la Force, prenant le bras qu'on lui avait offert comme levier pour écraser le vestige d'un temps passé.

- MON HEURE N'EST PAS ARRIVÉ.

Il pris son sabre laser et le leva traçant un cercle autour de Darth Ruin.

Un cercle noir ce fit autour de lui l'immobilisant au sol, à genoux.

- MAIS TU AS FAIT TON TEMPS DEPUIS LONGTEMPS.

Kairos leva sa main canalisant sa rage et le côté obscure, mais permettant au temps de s'écouler à travers lui comme la Force.

Un arc électrique se forma en un instant, et l'instant d'avant il frappa le revenant. Mais ce n'était pas l'énergie d'un arc électrique qui le frappa, mais bien celle d'une centaine. Et Kairos continua encore et encore à refaire jouer ce moment, puisant dans la Force encore et encore alors qu'il aurait dû ne plus avoir la volonté nécessaire pour invoquer autant de puissance.

Mais Kairos continua à revenir dans le temps à réalimenter sa tempête immortelle balayant pour des heures et des heures le seigneur Sith, mais cela à l'échelle de quelques secondes.

- JE VAIS TE FAIRE REGRETTER TES DEUX MILLIERS D'ANNÉES DE MORT JUSQU'À CE QUE TU SUPPLIES POUR SIMPLEMENT ARRÊTER D'EXISTER.

Kairos sentait la Force s'affoler se briser en millier de morceau alors qu'il repassait en boucle le moment où dans sa rage la plus pure il invoquait son pouvoir.

Le corps du revenant brulait tel Umbara Prime, lentement, son corps ce désintégrait complètement ne laissant aucune trace, la Force criant à travers le Sith.

Kairos sentait que quelque chose essayait de rétablir l'écoulement du temps, il sentait le temps cessé de revenir dans le passé, mais à chaque fois, il donnait une pulsion supplémentaire, recommençant le cycle, puisant encore et encore dans une rage idéale qui n'avait plus de place dans le temps. La Force passait à travers Kairos comme elle passait à travers les plus grands maîtres de la Force, mais sans le consentement de celle-ci. Tel un Sith, Kairos avait donnait une nouvelle signification à leurs percepts. Tout cela pour protéger la galaxie.

Lorsque il ne resta plus rien du corps fantomatique du grand seigneur Darth Ruin, Kairos permis au temps de se rétablir complètement.

Choc, brisure, il avait détruit un écho. Mais comment pouvait-il briser un écho du passé, un écho qui ne devait pas être ? Comment pouvait-il briser un écho, alors qu'il ignorait ce qu'était un écho.

Kairos se calma, entendant le bruit des bombardements au loin. Il ne restait aucune trace de Darth Ruin et il doutait que celui-ci soit retourné à la Force cette fois-ci.

Il se tourna vers l'académie et une haine grandit en lui. Il sentait la corruption du côté obscure tentant de s'insinuer en lui. Il fit un geste de la main, et l'univers halta son écoulement.

Il avait de nouveau contrôle et calma sa passion. Dilua la haine, retrouvant la sérénité.

Kairos perça la Force, mais n'attendit pas les cris d'Ahsoka. Elle était en sécurité. Grâce a lui.

Il se permit un instant de repos.

Un seul.

Il ne savait pas quoi faire de cette rencontre, il était toujours sur l'adrénaline, mais il avait défait le revenant et le temps comme la Force avait retrouvé leur état normal, malgré la perturbation dans la Force se calmant peu à peu.

Kairos savait. Savait que s'il tentait de revenir dans le passé, il y aurait un blocage. Comme avec Cad Bane. Il essaya, mais ne pus s'écouler plus loin que les quelques minutes de combat qu'il avait eu. Mais cette fois-ci Darth Ruin ne se présenta pas..

Le manipulateur du temps s'avança, réimagina les délimitations de l'académie, et demanda au temps de s'inverser. Et lentement, puis rapidement, les années, puis les siècles passèrent en sens inverse pour le temple du côté obscur. Jusqu'à ce que roche cessent d'être roche et que chaque atomes de se bâtiment reviennent au début de l'univers alors qu'ils n'étaient que vide.

L'académie disparut.

Kairos n'apprécia pas sa victoire. Il se tourna vers le ciel, identifia une frégate séparatiste et s'y dirigea, plus vite qu'il ferait s'échouer un vaisseau sur ce lieu maudit, plus vite il pourrait quitter cette maudite planète. Mais avant, il allait simplement s'assurer rapidement qu'Ahsoka aille bien, mais sans l'alarmer.