Ahsoka était dans la cafétéria assisse avec Barriss à une table dans un coin. La victoire venait à peine d'être annoncé, Umbara était retombé sous contrôle Républicains et la flotte Séparatistes avait été détruite.

Ahsoka rêvait d'une bonne douche en ce moment, mais elle devait se contenter d'un bon repas et d'un certain calme de ne plus être dans le feu de l'action.

Mais en ce moment, son esprit retournait à la relation entre Kairos et Barriss dont elle espérait pouvoir en apprendre plus maintenant que la bataille était terminée.

- Alors… est-ce qu'on peut parler de Kairos.

Barriss regarda Ahsoka, puis autour d'elle et émit un petit soupir.

- Oui… si tu veux. Euhm… qu'est-ce que tu veux savoir.

Ahsoka la regarda cherchant dans sa tête. Celle-ci n'avait pas préparé de question dans sa tête… elle voulait juste… savoir.

- Euhm… comment la tu trouver ? Il m'a raconté brièvement, mais c'est quand même gros ce que tu as fait.

Barriss baissa le regard.

- « Les crédits sont dans la balance » tu te rappelles ?

Ahsoka fit un effort de mémorisation. Oui, elle s'en rappelait.

- Oui… c'était une phrase code d'un trafiquant d'armes il y a de cela… ouf… plus d'un an ?

- C'était un agent de l'organisation de Kairos.

Ahsoka sembla surprise. Puis quand elle réfléchis, c'était vrai que Kairos lui avait expliquer dans le passé que son organisation avait acheter des armes pour armé des rebelles comme sur Tubrone.

- Et comment l'à tu deviner ?

Barriss plongea son regard dans celui d'Ahsoka.

- Nous étions en missions pour arrêter un groupe de rebelle, quand un des leurs à eu un rendez vous avec un agent des Fils. Il a dit la même phrase. J'ai suivi mes instincts, j'ai tenté de le faire parler quand la rencontre ne s'est pas produit, mais ma maîtresse ma arrêter avant que je n'obtienne quoi que ce soit. Je suis aller vérifier un bar où il était supposé rencontrer l'agent et j'ai entendue un Mandalorien dire que les Fils avait une flotte. J'ai été l'interroger, mais l'agent des Fils était aussi présent et il s'est ensuite enfui lorsqu'il m'a entendu interroger le Mandalorien. Puis, quand je les rattrapés, par instinct, je lui ait demandé de parler au chef des Fils de l'Harmonie. Sa réaction à confirmer mes impressions et il s'est enfui. Je suis ensuite aller sur Otrosia où j'ai réussi à parler à un vétéran des Fils et il m'a pointer vers un maire d'un village de Tubrone qui pourrait avoir des réponses quand au Libérateur et l'Harmonie. Puis Kairos est apparu et il a essayé de me prendre par surprise, mais est tombé sous une mine que j'avais placée. Après nous avons parlé… et il m'a ouvert les yeux.

Ahsoka pris un instant pour diriger le récit. Elle avait trouvé étrange la mention d'une flotte, mais elle savait déjà que Kairos avait plusieurs vaisseaux armés pour protéger ses convois d'aide humanitaire.

- Wow… tu es vraiment impressionnante.

- J'ai eu de la chance, dit elle avec modestie.

- Un sacré paquet si tu l'as pris par surprise.

Ahsoka souffla en admiration pour embarrassé davantage son amie. Puis cela l'emmena à se requestionner sur d'autres sujets.

- C'est à cause de toi que je lui ai fait confiance, dit Barriss.

- Quoi ?

- C'est à cause de ce que tu as dit que je lui ai fait confiance. Tu semblais le connaitre, donc quand j'ai appris qu'il était réel je m'en suis remis à ton jugement.

Ahsoka qui avait été surpris par l'intervention, compris ce qu'elle voulait dire.

- Ah oui… l'affaire d'ange gardien dit-elle quelque peu gênée.

Barriss hocha la tête.

- Tu l'a mentionné d'autre fois sans t'en apercevoir. Mais… j'essaie de comprendre… comment tu as appris qui il était…

Ahsoka serra les dents. Elle ne savait pas trop ce qu'elle devait dire, ce que Kairos voulait dévoiler… ce qu'elle voulait dévoiler.

- C'est… une longue histoire. Mais j'ai appris qu'il n'était pas mort avant qu'il ne fonde les Fils de l'Harmonie. Et depuis ce temps on se parle des fois ou on s'entraine.

Barriss sembla considérer les mots.

- Donc… tu n'es pas son… apprentie ?

Ahsoka haussa ses sourcils, mais compris l'interrogation de son amie Padawan.

- Non… non je ne le suis pas, répondit-elle sans donné de détail.

Un court silence s'installa entre les deux jeunes Jedis.

- Qu'est-ce que… qu'est-ce que vous faites lorsqu'il vous… euhm… enseigne ?

- L'Histoire des Jedis et des Siths, l'échec de l'Ordre, l'équilibre et l'harmonie entre le sombre et le lumineux. Et le côté obscure, la théorie, puis la pratique. En ce moment, c'est juste apprendre à contrôler nos émotions, mais aussi apprendre à les accepter et vivre avec, les côtoyer au lieu de les enfermer et les ressentir d'avantage si besoin.

Ahsoka considéra les mots. Quelle étrange mondes dans lequel elle se retrouvait, celui de Kairos, puis celui de ses amies qui suivaient Kairos comme un mentor. Elle réalisa à quel point leur vie était différente de lorsqu'il était initié, le chemin improbable qu'avait fait Kairos. Et la grande folie de cette situation, des Padawans suivants un Initié ayant choisi le côté obscure et l'enseignant à leur tour. Elle espérait que tout se passerait bien, que Kalifa, Barriss et les autres trouveraient l'équilibre que Kairos prêche tant. Elle espérait un jour qu'elle l'apprenne aussi, même si elle trouvait l'idée étrange de demander du mentorat à Kairos.

Mais la Togruta retourna son attention à Barriss et étudia ses traits.

- Tu semble avoir changer, dit Ahsoka plus comme une constatation qu'autre chose.

Et effectivement, Barriss avait changé : elle doutait de sa maîtresse et des Jedis, et exprimais ses doutes, son désaccord. Mais ce qui contrastait le plus l'ancienne Barriss de la nouvelle était son attitude qui s'était muer en une certaine passion froide lorsqu'avant celle-ci faisait tout pour paraitre la parfaite Padawan sans émotion.

- J'ai changé effectivement.

- J'essaie toujours de comprendre ce qu'il t'a dit pour… et bien… te changer.

Barriss soutenu le regard d'Ahsoka.

- Il m'a simplement exposé les erreurs de l'Ordre et sa corruption. Et je l'ai cru.

Barriss se tourna vers les clones dans la cafétéria qui chuchotait avec l'air grave.

- Et en voilà la preuve, dit-elle en faisant un signe de tête vers les clones. C'est pour ça que j'ai changé. Parce que l'Ordre est rendu au point ou des Jedis comme Krell apparaisse et se cache du Conseil pour commettre des atrocités.

Ahsoka l'avait appris plutôt. Le général Jedi Krell avait trahi l'Ordre et la République. Massacrant d'innombrable clones et en avait envoyé plusieurs autres mourir au combat. Elle ne connaissait pas les détails, mais en savais assez pour être certaine de sa culpabilité. Il avait tenté d'éliminer la division de Rex. Et celui-ci avait été exécuté pour trahison par des soldats clones.

Dans tout les cas, de tous les angles, cet évènement ferait beaucoup de bruit.

Mais ce qui surprenait le plus Ahsoka fut que Barriss avait interprété cet acte de barbarie comme une profonde corruption dans l'Ordre Jedi.

- Je comprends, mais ça ne veut pas dire qu'il y a d'autres Jedis qui ont été corrompus.

- Tu as raison, mais cela veut dire que la possibilité de corruption existe et que le Conseil n'est pas capable de s'en rendre compte. Les enseignements de l'Ordre faiblisse Ahsoka, et je ne peux plus rester aveugle devant tant d'erreur, voilà pourquoi j'ai changé.

Ahsoka ne sut quoi dire, quoi répondre. Barriss avait en partie raison, c'était vrai, mais Ahsoka n'était pas prêt à juger l'Ordre dans son ensemble et perdre autant confiance en celui-ci. Oui il pouvait y avoir des éléments dérangeant, des atrocités comme des Padawans laissé pour être chassé par des Trandoshians ou des monstres comme Krell, mais l'Ordre restait soutenus par des gens qui croyait en la lumière, à aider les faibles et les innocents, à se battre pour un bien commun. Des gens comme elle. Rien n'était blanc ou noir, même l'Ordre.

Ahsoka se demanda si Kairos avait oublié sa propre leçon ou si c'était Barriss qui était un peu extrême dans ses mots, dans tout les cas, elle restait profondément surpris de la métamorphose de Barriss que Kairos avait provoqué.

Elle sentit quelque chose ressemblant à de la jalousie, mais qui n'en était pas une. Le fait que Barriss et Kairos soit plus proche, qu'ils soit mentor et apprentie, témoignait d'une relation qui portait un léger malaise en Ahsoka, non pas qu'elle doute de la nature de la relation, non pas qu'elle soit jalouse du temps que Kairos accordait à son amie, mais ce changement rendait simplement les choses différentes. Kairos n'était plus son secret, mais le secret de plusieurs, d'un petit groupe de Padawans désabusé dans l'Ordre Jedi. Et encore plus étrange, était qu'Ahsoka savait des choses sur Kairos que les autres ignoraient et que les autres recevaient des apprentissages qu'elle ne connaissait pas et que Barriss et Kalifa semblait dans un sens supporter l'organisation de Kairos.

Et cette confusion, se malaise s'accentuait avec l'omniprésence de Kairos, le fait qu'il semble toujours être quelque pas derrière ou en avant d'elle, qu'il ne la traite pas comme les autres Jedis et qu'il la surveille directement ou indirectement. Ahsoka comprenait pourquoi il faisait cela, mais elle essayait de faire comprendre à Kairos pourquoi il devait arrêter. Elle pouvait accepter que son organisation soit partout, elle comprenait le plan de Kairos quand à rétablir la paix, mais sa présence à lui même était trop forte. Elle voulait séparé sa vie de Jedi à ses rencontres avec Kairos, car elle savait que constamment pensé à Kairos ou à ses leçons, ses critiques de l'Ordre, cela la déconcentrait et la troublait, la frustrait rappelant le choix qu'elle ne pouvait pas faire.

Elle espérait seulement qu'il comprendrait…


Kairos paraissais calme et posé, mais à l'intérieur de lui des tempêtes se frappaient et balayaient tout sur leurs passages. Déjà qu'il aurait été préoccupé après sa dernière discussion avec Ahsoka où il essayait de comprendre ce qu'elle voulait, maintenant il se souciait de son apprentie qui avait perdu le contrôle de ses émotions. Et puis il y avait la débandade avec le fantôme tout droit sortit de la Force.

Le temps s'était encore une fois bloqué en cette instant, il ne pouvait revenir avant ce point ce qui l'inquiètait grandement. Ils ne comprenait pas ces blocage, mais savait qu'ils étaient relié à la Force. La Force, qui avait invoquer Darth Ruin, celui qui avait marqué la renaissance de l'Ordre Sith, 2000 ans dans le passé. Un Umbarien et très puissant seigneur Sith à ce qu'il avait semblé. Kairos ne comprenait pas, les Siths n'avaient pas maîrisé l'immortalité, sinon depuis longtemps ils auraient conquis la République, et Kairos n'avait activé aucun artéfact Sith qui aurait pus invoquer le revenant du seigneur Sith. La seule conclusion et qu'il avait réussi ou qu'il avait été permis de se manifester à travers la Force, même après sa mort, ce qui confirmait de nombreuses thèses philosophiques qu'un pouvait garder son individualité après avoir rejoint la Force.

Mais sa plus grande perturbation ne venait pas de ce fait, mais plutôt du fait que, lui, Kairos Ananke, avait failli mourir. Il n'avait jamais été aussi proche de la mort depuis Mortis. Et il sentait que quelque chose ou plusieurs choses voulaient sa mort. L'événement avec Cad Bane et ce qui s'était produit avec Darth Ruin, n'étaient pas une coïncidence. Les évènements devaient être lié et dans les deux cas on avait tenté de le tuer. Et cette fois-ci, il était passé proche. Trop proche. Kairos commençait à se soucier de sa propre sécurité, lui qui avait les pouvoirs les plus puissants du monde était en danger.

Voilà pourquoi il ne tuait pas le chancelier tout de suite, il existait trop de variable inconnue et il y avait certainement quelque chose de lié à la Force qui brouillait ses pouvoirs et les affaiblissaient, le rendant vulnérable à des attaques.

De plus en plus, le message de son ancien soi résonnait en lui. L'idée que la Force ait peur de lui. Mais en ce moment, c'est lui qui commençait à avoir peur d'elle, peu importe ce que cela signifiait.

-… Kairos… tu écoutes ? Tu as peut être tout le temps du monde, mais pas nous.

Kairos se retourna et vit Katerina montrant son mécontentement.

Il soupira.

- Continue Chave, je suis désolé.

Chave ne commenta pas, mais Nataniel ricana.

- …Donc, les agents de monsieur Hof'waje, supervise les forces Umbarienne, leurs leaders semble être d'accord pour attendre et écoute nos agents attendant du soutien de l'organisation pour reconquérir leur planète.

- Bien au moins nous n'aurons pas à transiger avec des têtes brulés dit Nataniel à travers un hologramme.

- Hof'waje, savez vous si les dirigeants Umbariens seront exécuté ou s'ils seront transféré pour sécession ? demanda Katerina.

Le Bothan, sans lever ses yeux de son datapad dit :

- Mes agents m'ont confié que rien de tel n'est préparé et il semble même que ces ordres sont venus direct du bureau du chancelier.

Nataniel ricana une nouvelle fois.

- Il pense que les dirigeants peuvent encore lui servir on dirait, il ne s'attendait pas à sa défaite sur Umbara ! J'adore ça quand il joue nos propres cartes.

Kairos dit :

- Je te rappel que jusqu'à tout récemment, c'était nous qui jouions son jeu, ses espions infestait Umbara et je n'ai pus empêcher la fausse déclaration d'être dispersé.

Hof'waje sentant qu'il était concerné pris parole :

- Si plus d'agents auraient été affecté à Umbara nous aurions peut être déniché un de leur espion, mais c'était une simple question de probabilité. Nous n'avions aucune raison d'instaurer une opération de contre-espionnage alors que le gouvernement Umbariens était sous notre contrôle.

Kairos ne pus s'empêcher de relever l'utilisation du « notre » de Hof'waje. De plus en plus, celui-ci semblait accepter qu'il fasse partie des Fils de l'Harmonie, non pas comme une entité à part engagé, mais comme faisant partie de la conspiration. Évidemment, le fait que son salaire ne soit plus une question, avait raccourci la distance entre sa cellule… ses cellules d'espionnage et les Fils de l'Harmonie qui était maintenant une pierre angulaire de l'organisation.

- C'est vrai, mais cela sera une leçon importante pour les prochaines fois, dit Kairos calmement.

Katerina s'avança vers la table et activa la carte holographique, effectuant un zoom sur une partie de la carte.

- Si nous voulons sécuriser une ligne de commerce comme nous l'avions planifié initialement, nous devrons diverger le commerce de Kashyyyk vers le Corridor de Randon, puis la Route Mineure Lantillane pour rejoindre la route de Trellen. Le secteur d'Umbara sera sur trop haute surveillance pour quelconque opération clandestine à présent.

Chave se pencha vers la carte et dit :

- Je peux planifié un rendez vous avec la sénatrice de Uyter si madame Oktivoye peut nous mettre en contacte avec celle-ci.

- C'est exactement ce que j'avais en tête, dit Katerina. La sénatrice Dio est une militante pour la décentralisation, donc je crois qu'elle acceptera une rencontre avec les Fils de l'Harmonie.

Kairos acquiesça de la tête.

- Et sur la Route Mineure Lantillane nos vaisseaux pourront passé par Onderon sans problème étant donné notre très cher sénateur Bonteri, ajouta Nataniel. Le commerce sera perturbé, mais pas tant que cela. En fait, quand j'y pense, cela ouvre la porte a un autre potentiel gain pour la neutralité.

Kairos regarda l'hologramme de Nataniel.

- Parles tu d'Onderon ? Je croyais que Lux Bonteri nous avait confirmé que le roi d'Onderon était un pion de Dooku.

- Oui, dit Nataniel en souriant, mais comme sur Umbara maintenant, il y a des gens qui demandent simplement de reprendre contrôle de leur monde. Du moins je l'imagine, les gens d'Onderon ont toujours eu une grande volonté.

Kairos considéra l'idée, il se tourna vers Katerina.

- Cela vaut la peine d'être exploré, mais je ne crois pas que ce soit un bon investissement de nos ressources à ce moment.

- Je vous rappelle qu'Onderon est un des seuls monde séparatiste dans le secteur, dit Hof'waje si celui-ci s'avérait à devenir neutre les séparatistes perdrait beaucoup d'influence ce qui ne faciliterait pas les prochains accords de paix ou de réconciliation.

Kairos acquiesça de la tête.

- Bien vue.

Le jeune dirigeant se tourna vers Nataniel.

- Discutez de l'idée avec Bonteri lorsqu'il sera prêt, mais ne lui faites aucune promesse. Nous avons encore besoin du symbole qu'il représente pour la Confédération, si nous l'exploitons bien, ce héro de l'ouverture pourra se transformer en héro de la neutralité et de la paix.

- Voilà le Kairos que j'aime dit Nataniel en agrandissant son sourire ne se permettant qu'un seul commentaire. Je me pencherais sur la situation d'Onderon dès que Dooku cessera la nouvelle vague d'offensives et que nous pourrons organisé la conférence de paix.

- En entendant nous devrons s'assurer que les hostilités reste à leur minimum si nous voulons qu'une conférence de paix soit organisé, compléta Katerina.

Kairos regarda Hof'waje.

- Nos agents se rapprochent de Dooku et du chancelier ?

- Lentement, mais surement, dit le Bothan levant ses yeux pour un quart de seconde de son datapad. Je tâcherais de m'assurer qu'un événement comme Umbara ne nous prennent plus au dépourvu.

- J'ai confiance en vous, dit Kairos.

Chave se leva et dit :

- Je vais contacter les chefs-représentant affecté par la prise d'Umbara tout de suite pour se coordoné dans le flots du commerce et les redirigé vers la Route Mineure de Lantillane.

Kairos acquiesça de la tête et Chave quitta la salle.

Le Bothan fit aussi signe de se retirer et Kairos lui signala son accord.

Nataniel dit :

- La prochaine fois que je passerais dans la Ligue d'Ambrosite nous aurrons à parler Kairos, en attendant continue d'être le leader que la galaxie à besoin.

L'hologramme disparu avant que Kairos ne puisse le congédier. Kairos trouva légèrement étrange le commentaire de Nataniel, mais il savait que depuis peu celui-ci avait voulu lui offrir des conseils et des apprentissages sur le leadership. Le jeune Jedi gris se disait que ce regain d'intérêt était dû à son mentorat de Bonteri qui l'inspirait dans son rôle d'enseignant.

Ne restait plus que Katerina.

- Et puis, Kairos, tu ne m'a jamais dit comment tu avais trouvé « Deux voies » ?

Le roman audio que Katerina avait passé à Kairos il y a deux mois. Le jeune homme rigola.

- Tu aurais pus me dire qu'il y avait huit autres tomes ! Je dois me retenir pour ne pas arrêter le temps et tout finir la saga.

Katerina sourit à pleine dent.

- Ah… je savais que tu avais un penchant pour le romantisme, je t'ai toujours vus avec cette aura resplendissant sur ton corps.

Kairos ne garda qu'un mince sourire connaissait le jeu de sa lieutenante. Mais inévitablement son esprit se tourna vers Ahsoka à la mention de romantisme qui lui rappelait les deux personnages de « Deux voies » séparé par leurs responsabilités.

Ceux-ci tardait à admettre leur amour depuis le début de l'histoire, malgré que les personnages sache qu'ils s'aimaient ayant peur des répercussions de leur relation. Kairos, étant rendu au cinquième livre se voyait complètement submergé par l'histoire et traçant beaucoup trop de parallèle entre les personnages du livre et lui et Ahsoka. Kairos se disait que inévitablement ceux-ci s'avouerait leur amour pour commencer à vivre ensemble malgré leur différente vocations. Il pouvait voir des indices de ce développement et prédisait que cela se ferait avant le dernier tomes, car sinon ce serait complètement tiré par les cheveux : l'auteur suivrait une l'archétype de l'amour impossible alors même qu'il tentait de brisé des archétypes de littérature dans ses œuvres. Mais autant Kairos était certain que les personnages se confronteraient avant la fin du dernier livre, Kairos savait que l'auteur pourrait éliminer un des personnages avant la fin dans le but de choquer ces lecteurs et qu'il devait se préparer à ce moment qui était, malheureusement, autant probable que la meilleure fin. L'auteur, dans un entrevue, avait même admis que lorsque ces personnages était face à des évènements ou des choix important qu'il lançait un dé pour déterminer ce qui se produirait, celui-ci prétextant que le monde était remplis de hasard et que, tel que la Force, un auteur devait connaitre les évènement futurs de son histoire, mais laissé place à des changements soudains et imprévue.

Bref, Kairos s'était imprégné de la philosophie, de la politique et de l'intrigue amoureuse de cette histoire qu'il commençait à avoir de la difficulté à lire étant donné la proximité de l'histoire avec la sienne. Bien sûr, aucun personnage ne contrôlait le temps, mais la mort leur collait à la peau, comme celle-ci avait frôlé Kairos il y a peu.

Katerina remarqua la pause de Kairos et décida de tenter le tout pour le tout, l'ayant vu souvent dans ce genre de réflexions les derniers mois.

- Quelque chose te tracasse.

Elle l'avait dit avec ouverture, avec contraste de son ton joueur. Katerina était certaine que Kairos vivait un genre d'amour impossible, du moins de son point de vue, d'où pourquoi elle lui avait passé le livre. Mais, elle en était venu à espérer que le jeune Jedi s'ouvre à elle, d'abord, car elle était curieuse, puis, car elle voulait son bien.

Kairos la regarda, puis soupira sans retenue.

- C'est certain, après tout, je suis l'Harmonie.

- Je parle à un niveau personnel. Quelqu'un ?

Kairos su qu'elle avait deviné. En fait, il se doutait depuis longtemps que Katerina savait que son cœur était habité. Elle était spécialiste du désir et du charme, elle pourrait clairement voir les effets de ces caractéristiques sur lui. Mais c'était bien la première fois qu'elle le disait ouvertement à voix haute ce qui le prit au dépourvu.

- Oui, dit-il simplement.

La politicienne resta en silence pendant un long moment, pendant que Kairos réfléchit au sujet d'Ahsoka. De son désir pour elle, de son désir de tout abandonner, de lui avouer malgré qu'il ait atteint une sorte de nouvelle entente depuis qu'ils se sont revus après Corellia. Puis il réfléchit au fait qu'elle était fâché contre lui, parce qu'il l'aidait. Qu'elle avait l'étrange idée qu'il la protégeait trop et qu'elle ne voulait pas qu'il se batte avec elle, car il n'était pas a proprement parlé un Jedi. Il ne comprenait toujours pas son raisonnement là dedans et cela s'ajoutait à son trouble. Pour couronné le tout, un nouveau blocage temporel c'était produit et cela lui rappelait la fois où Ahsoka avait failli mourir ce qui lui rajoutait une pile de stress encore plus grande.

- Merci de t'en faire pour moi. Mais je ne suis pas prêt à en parler.

Kairos avait à trier son esprit seul, cela prendrait une éternité pour qu'il explique la situation à Katerina et celle-ci ne serait probablement pas d'une aussi grande aide que cela se dit-il.

Katerina se leva de la table de conférence et ce dirigea vers la porte, puis se tourna en disant toujours aussi paisiblement :

- Si tu as besoin de te confier, je serais là pour toi.

Kairos ne sut pas pourquoi, mais cela le rassura légèrement. Il trouva étrange qu'il se considère aujourd'hui comme une amie de la sénatrice. Il n'aurait jamais cru cela possible étant donné son rôle de politicienne assoiffée de profit. Mais peut être était-ce le cas finalement.

Kairos acquiesça de la tête et Katerina quitta la salle, laissant Kairos seul à ses pensées.


Ahsoka méditais dans une chambre du temple Jedi. Cela faisait presque trois semaines qu'elle n'avait pas mis les pieds sur Coruscant et après Umbara le Conseil avait finalement accordé une pause à elle et son maître.

Évidemment, Anakin s'était absenté, s'autorisant probablement une rencontre avec la jeune sénatrice de Naboo, laissant seul sa Padawan au temple Jedi.

Dans ses temps libres, un Jedi était supposé méditer, ce que faisais Ahsoka en ce moment. Sauf que celles-ci étaient davantage en train de réfléchir que de « méditer ».

Elle allait bientôt contacter Kairos, celle-ci avait été surprise qu'il ne se pointe pas tout de suite après la bataille, mais celui-ci semblait avoir opter pour la politesse. Peut être craignait-il son opinion ou peut être était-il simplement occupé, Ahsoka n'était pas capable de deviner, mais elle préférait se dire que Kairos avait incorporer ce qu'elle lui avait dit et qu'il lui laissais de la place.

Bref, dès qu'elle aurait fini de mettre de la place dans ses idées, elle serait prête à le revoir et le confronter.

Le problème restait qu'elle avait de la difficulté à bien cerner le problème entre eux. Comme elle lui avait dit, Ahsoka ne doutait pas des intentions de Kairos, il agissait probablement pour son bien ou pour le bien de la galaxie, depuis longtemps avait-il mis les intérêts de son organisation ou du Comte Dooku après ceux de la galaxie. Du moins c'est ce qu'elle avait l'impression.

Justement, cette fois-ci, ce n'était pas parce qu'ils étaient de différents côté qu'Ahsoka avait éprouvé un malaise, même si elle n'avait pas compris entièrement ce qui se passait sur Umbara, c'était encore une fois l'omniprésence de Kairos. Pas l'omniprésence des Fils de l'Harmonie, mais la sienne. Maintenant qu'elle le réalisait, depuis Mortis et plus exactement depuis Wasskah, Kairos avait semblé être là à chacune de ses missions. Quand il ne se manifestait pas, ou bien celle-ci avait l'intuition qu'il avait été là, ou bien que son organisation n'était pas loin, ou bien il avait envoyé littéralement un babysitteur pour la surveiller. Ahsoka se disait qu'il développait probablement une sorte de paranoïa ou bien de dépendance affective, ce qui serait très fortement improbable étant donné qu'ils étaient des Jedis, mais il était différent. Il avait toujours garder un œil sur elle, sans réellement causé de problème, mais maintenant il semblait s'inclure à chaque moment de sa vie.

Mais avait-elle vraiment une vie ? Elle était un soldat et la seule vie qu'elle avait était ses missions et ses pauses. Voilà peut être la cause de son problème. Elle voyait et pensait à Kairos pendant ses pauses, faute de mieux, mais maintenant il semblait de plus en plus souvent là, dans ses missions, à essayer de l'aider lui-même ou par l'intermédiaire des Fils de l'Harmonie.

Elle se trouvait légèrement hypocrite, car elle lui avait dit dans le passé qu'elle souhaitais se battre à ses côtés, travailler ensemble, alors elle ne comprenait pas ce qui la dérangeait autant. Pourtant, elle n'avait pas de problème à ce qu'Anakin s'ingère dans ce qu'elle faisais dans ses missions, du moins pas de malaise. Elle comprenais leur place en tant que maître et apprentie. Mais voilà la clé, ses actions ne fonctionnait pas vraiment avec leur relation.

Ahsoka voyait Kairos comme un égale, lui aussi d'ailleurs d'où pourquoi il n'avait jamais offert de lui enseigner ce qu'il enseignait à Kalifa et Barriss, et elle s'attendait à combattre avec Kairos comme un égale. Mais celui-ci ne s'imposait pas comme un égale, mais comme… comme un surveillant, un protecteur, une aide supplémentaire, bref, pas comme un autre Jedi qui joindrait le combat, mais comme quelque chose d'autre, une relation inégale. Voilà la cause de son malaise. Elle savait qu'elle faisait des erreurs des fois, qu'elle n'était pas la meilleur tacticienne ou le meilleur soldat, mais elle ne voulait pas que Kairos soit constamment là à la conseillé ou l'épaulé, elle était capable de faire ses propres missions seuls et elle voulait apprendre de ses erreurs seuls. Elle connaissait ses capacités et Kairos ne semblait pas les respecter.

Mais encore ne pouvait pas elle dire cela du Conseil et de l'Ordre ? La différence résidait dans l'autorité du Conseil, mais combien de fois Kairos avait montré les fautes de l'Ordre…

Dans tout les cas, elle ne voulait plus que Kairos s'ingère dans ses combats et ses missions. Elle appréciait l'intention, mais elle savait qu'il ne combattais pas pour la République ou même l'Ordre il se battait pour ses propres idéaux, ce qui pouvait rendre la situation étrange aux yeux d'Ahsoka.

Pourtant les idéaux de Kairos et ceux de l'Ordre était-il si différent ? Et bien oui, se dit Ahsoka en pensant à Umbara.

Celui-ci en même temps qu'il sauvait des soldats Umbariens, avait détruits des chasseurs et probablement endommagé la flotte séparatiste. Si Ahsoka le connaissais bien, il se battait pour les Umbariens dans ce cas, il voulait évité que la bataille s'éternise et qu'elle fasse beaucoup plus de décès. Mais sauvé des soldats Umbariens qui pourrait se révolter contre les forces clones plus tard ne faisait-il pas qu'augmenter le nombre de mort inutile se demanda Ahsoka. Celle-ci savait que Kairos valuait moins la vie des clones à celle de d'autres êtres conscients, bien qu'il est légèrement changé d'avis et qu'il les value d'avantage qu'auparavant. Mais l'Ordre était-il différent ? Des général Républicains et des Jedis comme Krell s'étaient toujours servie d'eux comme de chaire à canon, même avant la trahison du Jedi Noir.

Et Kairos dans le fond, se battait davantage pour les vies innocentes, les gens qui n'avait pas choisi la guerre. Il se battait pour libérer des mondes, faire sortir des gens de la guerre, désamorcer les hostilités, comme il disait. Il se battait pour la vie des innocents, celui-ci étant davantage un gardien de la paix qu'elle ou les Jedis.

Cette conclusion l'accabla pendant un instant.

Kairos était un meilleur gardien de la paix que les Jedis de l'Ordre. Bon, elle ne connaissais pas complètement les activités de Kairos et savait qu'il pouvait faire des choses morallement répréhensible, des choses qu'Ahsoka n'aimait pas réfléchir à propos, mais la vérité restait que l'Ordre se battait premièrement pour préserver la République, puis après pour éliminer la menace que Dooku et l'armée séparatistes incarnait. Peut être même comme revanche pour le massacre commis sur Géonosis qui avait commencé la guerre.

Bref, Ahsoka se surprenait à davantage apprécier la cause de Kairos dans sa participation dans la guerre : défendre les innocents, alors que de plus en plus, des batailles comme Umbara ne semblait pas tant que cela « défendre les faible » comme le demandait l'Ordre Jedi. Celle-ci se demanda ce que son maître en penserait.

La jeune Padawan réalisa un certain conflit en elle même. Elle commençait à douté de la moralité de l'Ordre, surtout après ce qui était arrivé avec Krell. Les raisons pourquoi ils se battaient, cette étrange obligation de combattre et d'être en offensive, leur utilisations des clones comme des moyens pour atteindre une fin, le refus du Conseil de discuter avec les dirigeants séparatistes, leur implications dans un combat idéologique et politique, tant de contradiction, d'hypocrisie avec le code Jedi.

De l'autre côté, Kairos semblait marcher sur la ligne entre côté lumineux et sombre, toujours dans une zone grise morale, mais se battant toujours pour une même cause, les innocents. Mais Ahsoka se savait biaisé sur ce sujet, elle ne connaissait pas encore tout les dure secrets de Kairos.

Le contraste entre l'Ordre et Kairos semblait être ce qui amplifiait le malaise d'Ahsoka quand Kairos se battait avec elle. Celle-ci se battait pour l'Ordre et pour la République, elle voulait cheminer dans ses apprentissage et seulement une fois qu'elle serait chevalière Jedi alors là considèrerait vraiment prendre part dans cette échiquier morale, celle-ci ne se croyant pas assez sage pour prendre une telle décision alors qu'elle avait si peu d'information et de perspective. Elle croyait en quoi elle se battait et elle croyait en l'Ordre, même en la République d'où pourquoi elle n'avait pas quitté l'Ordre Jedi pour rejoindre Kairos. Mais lorsque Kairos prenait la place d'un des siens, d'un Jedi, Ahsoka n'était pas capable de le percevoir ainsi. Après tout, celui-ci semblait prendre ses places pour la défendre elle… une raison en quelque sorte égoïste.

Ce conflit moral, ce conflit personnel, tout se mêlait dans son esprit même si elle avait trouvé quelques réponses. Elle savait quel était son problème avec les actions de Kairos, mais elle avait trouvé que les racines de celui-ci semblait se prendre dans des questions encore plus profonde et complexe. Elle décida qu'il était temps.


Kairos sembla apparaître, pour lui cela n'avait pas été un si grand voyage que cela.

- Allo.

Ahsoka le regarda et décela immédiatement que quelque chose n'allait pas. Il avait parlé normalement et semblait nerveux comme lorsqu'ils y avaient une tension entre eux, mais cette fois-ci, quelque chose dépassait le simple malaise, une petite chose, mais elle ne savait pas si elle projetait son propre malaise sur Kairos.

- Allo.

Un petit silence suivit. Ahsoka remarquant qu'ils étaient toujours dans une chambre s'assit sur le lit et fit signe à Kairos de s'y asseoir aussi, ce qu'il fit après un instant d'hésitation.

Ahsoka fit un effort pour effacer le malaise et les idées montant dans sa tête réalisant qu'ils étaient tout deux proche sur un matelas.

- Maintenant que c'est terminé, peut-tu m'expliquer exactement ce que tu faisais sur Umbara.

Sans broncher, Kairos commença :

- Pendant des mois j'ai travaillé avec les dirigeants Umbariens pour qu'il puisse déclarer leur neutralité. Ceux-ci ont enregistrer leur déclaration et prévoyait la communiquer à la communauté galactique, mais des agents du chancelier et du Compte Dooku ont mis la main sur la déclaration et l'ont trafiqué pour la faire passé comme une déclaration de sécession…

Ahsoka remarqua que Kairos avait préparé ses explications, mais elle ne doutait nullement de son honnêteté. Elle eu un pincement au cœur trouvant charmant cette caractéristique de lui, s'enfermant dans ses explications lorsqu'il était gêné. Elle continua d'écouter avec attention.

- … c'est Barriss et Kalifa qui m'ont annoncé la nouvelle. J'ai essayé de trouver une façon d'empêcher cet événement d'arriver, mais rien ne pouvait être fait qui n'éveillerait les soupçons du chancelier. Et rien ne pouvait être fait pour convaincre la République que cela était un malentendu, et ce sans se mettre à dos la Confédération…

Ahsoka se souvenu des aveux de Barriss quand aux agissements de sa maîtresse.

- … Donc j'en suis arrivé à la conclusion que le mieux était que la bataille d'Umbara soit la plus rapide et la moins dommageable pour le peuple Umbariens. Les Umbariens ne se rendrerait jamais face à un envahisseur, donc j'ai réfléchis au meilleur moyen de réduire le nombre de combattant. J'ai construit des sous-terrains et j'ai demandé aux généraux Umbariens d'envoyer une partie de leur troupes s'y cacher. Puisque c'est un secret, je me suis dit qu'un jour, lorsque l'attention ne sera plus sur Umbara, ces soldats caché pourront reprendre le contrôle de leur monde et redéclarer leur neutralité, cette fois-ci sans l'influence du chancelier. Et mieux encore, peut être que certains de ces soldats avec leur temps, décideront de retourner à leur famille au lieu de mourir au combat contre la République.

Ahsoka lui fit signe de continuer.

- Quand le plan a été mise en marche, je me suis dit qu'aider à la destruction de la flotte séparatiste subtilement aiderait à accélérer le combat et réduirait le nombre de mort inutile dans cette bataille déjà inutile… je… je me suis aussi dit que t'aider serait une bonne idée.

Ahsoka lut l'accusation dans ses mots, mais resta calme. Il n'avait pas compris.

- Ce n'est pas ton aide que je n'apprécie pas Kairos. Je te le dit, j'apprécie ton intention, mais ce n'était pas ta place de venir… je sais pas… jouer le rôle d'un Jedi attaquant la flotte séparatiste. Tu es au dessus de cela. Tu ne te bat pas pour la République, mais moi je me bat pour la République, donc je trouve cela juste… déplacé que tu vienne te faufiler et te vanter de m'aider.

Ces mots avaient été plus durs qu'elle avait prévue. Mais Kairos resta calme, malgré qu'elle le sente devenir émotif.

- Ce n'est pas pour cela que j'ai fait cela, je l'ai fait parce que je croyais que ce serait la meilleure solution pour sauver des vies.

- Et tu ne vas pas me dire que ce n'était pas pour me surveiller, pour s'assurer que rien ne m'arrive.

Elle plongea son regard dans le sien.

- Dit le moi Kairos, si c'était entièrement par désintérêt que tu es sauter dans ton vaisseau pour détruire des chasseurs à mes côtés ou si c'était davantage pour assurer ma protection.

Kairos maintenu son regard… pour quelques instants. Elle avait raison.

- Je ne vois pas en quoi c'est un problème, dit Kairos regardant ses pieds.

Ahsoka se retenu, avec peu de succès.

- Tu ne crois pas en moi ! Je peux me débrouiller tout seul Kairos, je n'ai pas besoin d'un chaperon.

- Je ne doute pas un instant de tes talents… mais…

- Il n'y a pas de mais… si tu y croyais vraiment tu m'aurais laissé faire.

- Mais… un accident est vite arriver et une vie est si facilement perdue.

Les deux Jedis haussaient le ton et parlaient en même temps, ce qui était rare. S'en rendant compte, ils entrèrent tout deux dans un silence. Après un moment, Ahsoka décida de changer de stratégie.

- Tu sais Kairos, je crois qu'au lieu que tu ne caches la milice Umbarienne tu aurais dû te concentrer à les convaincre de se rendre.

Surpris, il se tourna vers Ahsoka et commença à déblatérer des arguments.

- Tu ne comprends pas. C'était impossible et cela aurait été une perte de temps en plus d'une mauvaise décision. Les Umbariens sont un peuple extrêmement nationaliste, jamais je n'aurais pus les convaincre de se rendre et même si j'aurais pus cela aurait…

Ahsoka lui fit signe de se taire puis demanda:

- Est-ce que tu aimes que je te donne des conseils stratégiques sur ton travail ? Et bien, imagine que c'est la même chose pour moi. Tu as ton travail qui est de sauver les Umbariens et moi j'ai le miens qui est de combattre les séparatistes. Même si j'ai mes propres opinions, que j'aurais fait différemment que toi si j'en aurais eu l'occasion, que j'aurais voulu rencontrer les dirigeants Umbariens pour leur expliquer que se rendre aurait été la meilleure option pour eux, mais tout ça je ne les pas fait, parce que je te respecte et je respecte ton travail et que je sais que tu es beaucoup mieux placé pour t'occuper… de ce monde. Ça devrait être la même chose pour moi. Ce que je te demande c'est le même respect que j'accorde à ton… expertise. Que tu m'accordes ton respect et que tu n'interviennes pas dans mon travail qui ne t'est clairement pas destiné, comme le tien ne m'est clairement pas destiné.

Kairos resta silencieux un moment. Elle avait raison, maintenant qu'il mettait les choses en perspective. Il n'était pas un guerrier et encore moins un guerrier de la République. Ahsoka lui demandait de respecter son travail, son monde comme elle respectait le sien. Un malaise décuplé s'installa en Kairos. Avait-il tout ce temps manqué de respect à Ahsoka ? Ces actions avait été purement égoïste, il avait fait ce qu'il pensait être le mieux sans jamais la consulté elle ou qui que ce soit. Il réalisa lentement l'arrogance de ses actions, le fait qu'il pense pouvoir tout faire, ce qui le troubla davantage.

- Je… je suis désolé… je… je n'avais jamais vu les choses de cette façon.

Maintenant il réalisait ce qu'il faisait et pourquoi cela heurtait Ahsoka. Il entrait dans son monde sans vraiment le comprendre, le faire pour les mêmes raisons qu'elle. C'était comme lorsque Dooku disait « aider » les Fils de l'Harmonie alors qu'il apportait son aide seulement lorsque cela coïncidait avec ses plans. Il faisait la même chose.

- Je... je comprends maintenant. Je suis… désolé.

Ahsoka remarquant l'émotivité de Kairos, mis sa main sur son épaule et dit :

- Ça va, j'accepte tes excuses, dit-elle tentant de relâcher la tension.

Cela réussi en partie.

Kairos réalisant que ces interventions pouvaient venir interrompre ou même saboter les efforts d'Ahsoka se dit qu'il devait laisser Ahsoka faire son travail et seulement regarder d'une distance sans nécessairement essayer de l'aider ou de lui donner des conseils comme il avait fait dans le passé. Ahsoka avait changé, elle n'était plus la jeune Jedi qu'il devait impressionner. Elle était une meilleure pilote que lui, de loin une meilleure combattante et elle devenait probablement une meilleure ou du moins une commandante à son niveau. Il devait apprendre à respecter son expertise.

- Je… j'ai l'impression que ce que je te demande est égoïste… ton aide peut être bénéfique, mais c'est seulement étrange, ça me met mal à l'aise, ça me perturbe. Je préfère que nous ayons une distance entre nous, entre nos… champs d'expertise, je ne sais pas.

Ce fut au tour de Kairos d'essayer de réconforter Ahsoka.

- C'est peut être égoïste, mais c'est justifié. Je… réalise qu'apporter mon aide ainsi pourrait déconstruire tes tactiques ou je ne sais pas trop, mais je sais que tu es une excellente combattante et tacticienne et que je devrais te laisser le champ de bataille. C'est plutôt moi qui est égoïste, qui pense avoir les meilleures idées et qui m'impose quand en fait je ne suis même pas demandé. Je comprends finalement ce que tu voulais dire en parlant de responsabilité et tu as raison que je devrais te laisser tes responsabilité et me consacrer aux miennes.

Ahsoka regarda avec un nouvel œil Kairos. Avec un grand soulagement, une joie qu'il est compris sa situation. Mais aussi avec une pointe de désir.

- Tu es trop intelligent, je ne peux même pas rester fâcher contre toi que tu réalise ton erreur et que tu t'excuse. Comment suis-je sensé t'utilisé comme défouloir après ça ?

Elle ouvrit les bras en signe de paix et voulant bien l'enlacer.

Kairos dit avant de l'enlacer :

- Si tu veux, je peux jouer le rôle de l'instructeur têtu qui est si sage qu'il ne fait jamais d'erreur. « Hmmm… jeune Padawan l'attachement est mal, car vous pouvez développer l'empathie et l'autocritique ce qui mène au côté obscure. Faites comme maître Yoda et hocher de la tête jusqu'à ce qu'on vous donne raison » imita Kairos en prenant une voix frêle et tremblante.

Ils s'enlacèrent légèrement, mais restèrent dans leur bras, savourant leur contact physique sans en abuser, content d'avoir régler leur conflit.

Après un moment de silence, ils se relâchèrent. Leur tension disparue, Ahsoka pus mieux cerner l'autre malaise de Kairos, elle demanda:

- Ça va ?

Kairos rigola légèrement.

- « Je te sens aussi perturber Padawan ! » dit-il dans la vieille voix d'instructeur.

- Belle essaie, dit-elle.

- « Il n'y a pas d'essaie, seulement faire ou ne pas faire » dit Kairos cette fois-ci citant le grand maître de l'Ordre Jedi.

Ahsoka rigola devant la stupidité de son ami.

- D'accord, je commence, mais tu es bien mieux de me parler après, dit elle dans une faible voix.

Elle se redressa sur le lit et s'y rassit jambe croisée.

- C'est… ce qui est arrivée avec Krell.

Kairos acquiesça. Il savait. D'abord, il s'était dit que cela avait été l'influence de l'académie Sith, mais apparemment, le Jedi déchu avait avoué avoir planifié ses actions, prémédité ses meurtres.

- Oui. Je dois avouer que moi aussi, ça ma pris pas surprise, dit Kairos en prenant une position similaire à celle d'Ahsoka.

- L'Ordre… même après tout ce qui est arrivée… l'Ordre a été incapable de déceler la corruption de Krell. Depuis combien de temps sabote-t-il la République sans que le Conseil ne s'en rendent compte ? Et même avant cela, Krell avait la réputation d'être un bon général, mais avait le plus grand nombre de victimes clones. Comment le Conseil pouvait être en accord avec ses stratégies ? Il est… il était un monstre et le Conseil n'a rien fait pour l'arrêter.

- Nous avons grandit en pensant que le Conseil et l'Ordre ne pouvait jamais se tromper, que leur sagesse était immense, mais la vérité c'est que comme nous tous ils font des erreurs. Krell n'est ni le premier, ni le dernier Jedi a sombré vers le côté obscure, la différence reste dans nos actions et si nous sommes guidé pour en sortir.

Ahsoka soupira.

- Le monde était plus simple quand je pouvais avoir une confiance aveugle en le Conseil. Je… c'est juste très mauvais sur le moral de savoir qu'un maître Jedi s'est fait corrompre, qu'ils respectent si peu la vie.

- Ça l'ait. C'est pour ça que j'espère qu'un jour le Conseil s'aperçoive des échecs de leurs enseignements.

Ahsoka offrit un mince sourire au caractère révolutionnaire de Kairos.

- Je l'espère aussi, dit-elle.

Ils entrèrent dans un autre court silence ou Ahsoka étudia les traits de Kairos.

- Quelque chose d'autre te tracasse.

Kairos sourit amèrement et dit :

- J'aurais espéré que tu aurais lâché.

- Kairos… rappelle toi de…

- Je sais… je sais…

Ahsoka remarquait tous les signes, il devenait de plus en plus nerveux.

Kairos le devenait, et comparé à Katerina, il ne cachait pas ses émotions devant Ahsoka.

- Je… c'est juste que je sais que tu as tes propres préoccupations et je ne voudrais pas en devenir une de plus.

Ahsoka éclata d'un rire honnête.

- Tu pense que tu en ai pas déjà une ?

Kairos lui offrit un mince sourire.

- Kairos, tu sais bien qu'on peut se partager n'importe quoi. Arrête d'avoir peur de me parler.

- Ce n'est pas parler qui me fait peur, dit-il doucement.

Kairos soupira.

- Bon… euhm… j'ai trouvé une académie Sith sur Umbara. Et… et…

Ahsoka remarqua que Kairos avait de la difficulté à verbaliser, ce qui ne lui arrivait jamais de cette façon lorsqu'il lui avouait quelque chose. Il semblait avoir peur, mais pas de ce qu'il allait dire pour une fois. D'autres choses.

- Et j'ai failli mourir. J'ai perdu le contrôle de mes pouvoirs, comme sur Mortis. Pas exactement pareil c'était différent, mais…

Il pris une inspiration.

- Mais… c'était arriver une autre fois avant…

Ahsoka mis sa main sur la sienne et lui fit signe de continuer.

- Je suis désolé de ne pas te l'avoir dit… je… quand tu as été enlevé par les Trandoshians, il… au même moment quelque chose m'a attaqué et à créer un blocage. Je ne pouvais plus remonter le temps avant ce moment. La même chose est arrivé… quelque chose m'a attaqué, mes pouvoirs ne fonctionnait plus et… et je ne peut plus remonter le temps avant ce moment.

Ahsoka se souvenu des deux autres moments où il avait vu Kairos aussi craintif, quand il avait avoué son impuissance face à son sort sur la lune de Trandoshia et après Mortis.

- Mais… qu'est-ce qui t'a attaqué ?

- Je… ne sais pas exactement. Mais c'était lié à la Force, les deux fois.

- Est-ce que… est-ce que ça a rapport avec ce que tu avais dit sur Mortis. Que la Force te craignait ? demanda Ahsoka se remémorant le moment où Kairos avait fait un monologue incriminant la Force.

- Je… je ne sais pas. Je ne veut pas en parler, je n'y ai pas réfléchis et franchement ça me fou la trouille tout ça.

Ahsoka tenta de trouver le positif dans l'histoire pour faire rire son ami.

- Au moins tu as survécu, dit elle avec un demi sourire.

- Oui, mais j'ai failli mourir… moi avec tout mes pouvoirs temporels. Je ne doit pas laisser cela se reproduire.

Ahsoka serra sa main plus fort.

- Je ne comprends toujours pas, dit-elle après un moment. C'était quoi concrètement… ce qui t'a attaqué.

Kairos soupira.

- Des fantômes de la Force ? Je ne sais pas, mais c'était des êtres conscients, mais pas vraiment en même temps…

Kairos ricana.

- …Toi tu n'aurais pas eu de difficulté à les vaincre.

Ils restèrent en silence, cette fois-ci un long moment.

- Alors, tu as détruit l'académie Sith finalement ?

- Oui. Au moins ça de fait.

Ahsoka réfléchis et pris une grande inspiration.

- Kairos, je sais que tu as peur, mais s'il te plaît, ne t'y perd pas. Tu es un des hommes les plus ingénieux et débrouillard que je connaisse, et ce même sans tes pouvoirs. Alors peut importe ce qui t'attaque et ce qui te bloque, je suis sûr qu'avec le temps tu trouvera un moyen de le contrer ou de te protéger, je ne m'inquièterais pas là dessus. Et au pire, si tu es vraiment en danger, tu as juste à venir à moi que je te protège les fesses.

Kairos sourit et pris les deux mains d'Ahsoka.

- Tu es trop attentionné, je ne peux même pas rester troublé que tu viennes me réconforter. Comment suis-je sensé m'apitoyer sur mon sort ? Oh… qu'est-ce que je ferais sans toi.

- Tu trouverais tes phrases à copier ailleurs, dit Ahsoka en rigolant.

Les deux Jedis se levèrent et s'offrir un petit câlin cette fois-ci.

Se séparant, Kairos regarda Ahsoka des pieds à la tête et dit :

- Bon… et que dirais tu d'essayer une journée ordinaire dans ma vie ?

Les yeux d'Ahsoka s'illuminèrent.

- Tu es sûr que tu veux faire cela maintenant, dit-elle avec précaution. Si tu ne te sens pas prêt ça peut attendre du sais.

- Je me sens prête. Et bon, je pense que j'ai gagné ta sympathie aujourd'hui donc ça va m'aider un peu.

- Alors ça me ferait plaisir de t'accompagner, dans ta journée « ordinaire ».

Kairos sourit à pleine dent.

- À partir de maintenant c'est 32 heures top chrono.


...


[Il me reste l'équivalent d'un arc de complètement écrit (environ 5 parties), puis le reste est en cours d'écriture. S'il y a des gens intéressés par la suite je pourrais bien poster le dernier arc, mais après ce sera tout pour un moment. J'écris un peu n'importe quand, donc impossible de poster des parties régulièrement une fois que tout sera ici. Je me suis dit que je posterais un arc à chaque fois que j'en complète un nouveau de façon à toujours en avoir un de préparer. Mais bon, si des gens ont tout lu et ne veulent pas attendre et veulent que je poste le dernier arc je pourrais le faire sans problème, puisque c'est sûr que des commentaires vont motiver à écrire plus vite.]