Merci pour vos reviews !
Petite-Licorne-Arc-en-Ciel : oui, elle se met en place mais tout doucement ! Harry n'est après tout encore qu'un adolescent et, la guerre n'ayant pas encore commencé au-delà des meurtres cachés relayés innocemment par la Gazette, les moyens de l'Alliance ne sont pas encore utilisables correctement. Il faut beaucoup de préparation et, dans l'état actuel des choses, il ne peuvent pas vraiment agir. Mais ça va venir !
HayLinaHay : je suis ravie que ma fic te plaise autant et que l'attente ne t'embête pas trop ^^
MissMPREG : ah, je me tâte... Vais-je faire un petit POV avec Dumbledore pour voir ce qu'il fait ? Parce que du point de vue d'Harry, c'est vrai qu'on ne voit pas ce que fait Dumbledore ^^
Résumé du chapitre précédent : réunion de l'Alliance où David et les métamorphes sont présentés et où Bones débarque fraiche comme un gardon ! On y parle des loups-garous, de la carte qu'Harry voudrait faire avec tous les lieux/refuges à leur disposition, du tabou instauré par Voldemort durant la première guerre et de la Gazette ! La petite enquête à propos d'Anya n'avance guère et Harry fait part de ses soupçons à propos de la Gazette et Pius Thicknesse. Susan apprend que sa tante est toujours en vie mais continue de jouer les endeuillées pour que ça ne se sache pas. Puis Tonks apprend à Harry que le nouveau directeur de la Gazette et celui qui détient les fameux 49% s'appelle Robert Larsin, ce dernier lui a envoyé une lettre pour lui demander à racheter ses parts et les potionnistes brassant la potion tue-loup commencent à paniquer.
Note de l'auteur : alors, je sais que mes chapitres ne sont pas longs et j'ai déjà expliqué pourquoi il y a quelques chapitre MAIS cela fait exactement deux semaines que j'ai publié le chapitre précédent, ce qui veut dire que j'ai (par je ne sais quel miracle) réussi à respecter mon délai xD Vous m'avez demander du Daphné : j'en ai mis ! Vous m'avez demander du Rogue : j'en ai... Ah non, vous n'en avez pas demandé ^^ Mais j'en ai mis quand même, tant pis pour vous ! xD et J'ai aussi mis du Elisandre donc jespère que ce chapitre vous plaira !
Bonne lecture !
Chapitre 58
- Professeur !
- Harry ! S'exclama joyeusement Slughorn en s'arrêtant alors que le Gryffondor arrivait au niveau de vieux sorcier.
Décidément, le professeur de potions serait toujours étonné de le voir surgir même s'il devrait être habitué à voir Harry depuis septembre.
- Vous permettez que je marche avec vous jusqu'à la Grande Salle monsieur ?
- Mais bien sûr ! Répondit Slughorn en reprenant sa marche. Quel bon vent vous amène à moi, jeune Harry ? Demanda-t-il ensuite.
- Je me demandais si vous alliez bientôt organiser une petite soirée ou si vous alliez nous inviter à boire le thé ? Demanda Harry. Je voulais également savoir si on aurait la possibilité de revoir Monsieur Cuffe d'ici la fin de l'année ?
- Je vois que vous aimez mes petites soirées, pouffa le professeur de potions. Je vous donnerais des invitations dans deux ou trois semaines pour boire le thé cher Harry. Mais sachez que la porte de mon bureau est toujours ouverte pour vous.
- Merci monsieur.
- Quant à Barnabas, cela fait quelques semaines que je n'ai pas eu de ses nouvelles, réfléchit Slughorn à voix haute. C'est un homme occupé, expliqua-t-il. Il n'est pas aisé de diriger une aussi grande entreprise que la Gazette du Sorcier.
- C'est bien dommage, dit Harry alors qu'ils arrivaient dans le Grand Hall. J'avais quelques questions à lui poser sur le métier, juste de la curiosité, précisa-t-il. Mais si je lui envoie une lettre, vous pensez qu'il prendra le temps de me répondre ?
- S'il voit votre nom, il n'y aura pas de problème, répondit en riant le professeur de potions. Je vais lui demander s'il peut se libérer un soir avant les examens de fin d'année.
- Merci monsieur !
- Allez, je vous souhaite une bonne soirée Harry, dit Slughorn en entrant dans la Grande Salle.
- T'as pas intérêt à t'endormir sur moi ! Le menaça Daphné après s'être rendue compte qu'Harry avait les yeux fermés.
- Je dors pas, je dors pas ! S'exclama-t-il en ouvrant les yeux et en relevant la tête vers elle. Mais ça m'apaise quand tu passes tes doigts dans mes cheveux.
- Je vais finir par arrêter, menaça-t-elle encore avant de repousser la tête du Gryffondor sur son ventre et de recommencer ses mouvements dans la crinière corbeau. Je te surveille, prévint-elle avant de reprendre : donc je disais que j'ai encore vu Astoria parler avec Malfoy hier devant la classe de métamorphose.
- Elle s'inquiète encore pour lui ?
- Pas comme avant, répondit la brune. Il irait mieux, selon elle, mais elle a toujours le béguin pour lui donc...
- Elle se soucie de lui, termina Harry. Ça t'énerve toujours autant ?
- Elle aurait pu trouver mieux, soupira Daphné. Mais il est moins imbécile et arrogant qu'avant, c'est déjà ça.
- Et bien qu'il traine à nouveau avec Crabbe, Goyle et Nott, j'ai remarqué qu'il lançait moins de piques aux élèves des autres maisons.
- Il a même fait taire Pansy quand elle a insulté Granger la semaine dernière, lui apprit la Serpentard. Il ne l'a pas non plus défendue, il a juste prétexté qu'il en avait marre d'entendre la voix perçante de Pansy.
- C'est un sacré changement par rapport à il y a quelques mois, reconnut Harry.
- Je doute qu'il change davantage, dit ensuite Daphné. J'espère qu'Astoria finira par tomber amoureuse d'un autre garçon -d'une autre maison, pourquoi pas ?- parce qu'il est hors de question d'être la belle-sœur d'un Malfoy.
- Astoria Malfoy, murmura Harry avec un sourire en coin. T'imagines ?
- Surtout pas !
Quelques minutes plus tard, ayant soif, Harry appela Dobby pour qu'il leur apporte des verres de soda. Cette fois, Daphné était assise tout contre Harry et ce dernier avait passé un bras par-dessus les épaules de sa petite-amie. Ils parlaient de la réunion que le Gryffondor avait eue avec les membres de l'Alliance, passant certains détails qu'il ne pouvait lui révéler car Daphné n'était pas soumise à la magie du secret du contrat que son père et les autres avaient signés.
- Avec la Gazette qui est en train de tomber entièrement entre les mains de Voldemort, je me demande si le courrier ne sera pas bientôt soumis à des risques d'interception.
- C'est possible, dit Daphné en sirotant son soda à la barbe à papa. En plus, Hedwige est assez reconnaissable, donc si tu l'utilise pour envoyer des lettres, tu devrais n'envoyer que des lettres sans importance comme pour une commande de livres, une lettre à un ami pour demander de l'aide pour un devoir, etc.
- Si j'utilise d'autres hiboux qu'Hedwige et que je demande à Sirius quel sort les maraudeurs ont utilisés sur la carte pour qu'elle ressemble à un simple parchemin à moins de connaitre le mot de passe, je pourrais continuer d'envoyer des lettres à ton père et aux autres membres de l'Alliance, sans risque, non ? Rogue a été incapable de forcer la carte à se dévoiler en troisième année, elle s'est juste moquée de lui.
- Il n'a peut-être pas réussi la première fois mais, s'il avait eu plus de temps, il aurait fini par y arriver. Et puis, si tes lettres sont amenées au Seigneur des Ténèbres, je doute que ton sort ne dure longtemps.
- Alors comment donner la date et l'heure d'une réunion si je ne peux pas la communiquer par lettre ? Si j'utilisais un code secret, il faudrait d'abord que je leur explique mais si je leur envoie les explications par lettre, elles pourraient être interceptées. Et je n'ai plus assez de miroir à double-sens pour les prêter...
- Peut-être qu'il existe un sort pour lier des parchemins afin que les mots que tu écris sur le tien apparaissent aussi sur les autres, réfléchit Daphné.
- J'aurais l'impression de me retrouver devant le journal de Jedusor, grimaça Harry.
- Ça reste une alternative moins risquée que des lettres, déclara la brune. Et peut-être que je trouverai d'autres solutions, ajouta-t-elle. Je ferai des recherches. Parles-en à Granger : deux têtes valent mieux qu'une.
Négocier avec les potionnistes avait été compliqué. Seuls deux sorciers sur les trois avaient accepté de rester en attendant qu'il trouve un autre endroit où ils pourraient brasser les potions tue-loup. Le dernier avait préféré donner sa démission : il ne se sentait déjà pas vraiment en sécurité à travailler au-dessus de la taverne avant mais, avec le retour de Voldemort, c'était encore pire.
Un potionniste en moins signifiait que la cadence de brassage allait diminuer. Heureusement, ils avaient pris beaucoup d'avance, ce qui laissait le temps à Harry de réfléchir à une solution.
Le lundi matin, la Une de la Gazette annonça l'attaque du British Museum pendant le week-end. Les mangemorts avaient fait des ravages et beaucoup de moldus avaient été tués.
Dans la matinée, en cours de runes, Harry continua à s'entrainer avec la rune de l'eau et la rune du feu. Après les avoir tracées sur la main, il réussit après une vingtaine de tentatives à manipuler une bulle d'eau sans qu'elle n'éclate et à changer sa taille. Pour le feu, Harry réussit à changer la taille de la flamme mais resta prudent afin de ne pas se brûler. Ça faisait des semaines qu'ils alternaient les cours théoriques et les cours pratiques et Harry avait enfin réussi à maitriser la rune de terre -qu'il la trace sur le mur, sur un parchemin ou sur sa main. C'est la friabilité de la terre utilisée qui lui avait posé problème mais Hermione l'avait aidé à réussir à utiliser la rune sur la terre comme si elle formait un tout.
L'après-midi, Rogue donna un cours sur les vampires.
- Mais Monsieur, commença Hermione, on a déjà eu un cours sur les vampires en troisième année !
- Sauf que contrairement à Lupin, Miss-je-sais-tout, j'ai déjà rencontré un vampire et j'ai donc quelques informations supplémentaires à vous communiquer.
- Le professeur Lupin a accueilli des vampires dans son établissement depuis son ouverture, intervint Harry.
- Et, sous prétexte qu'il connaisse le groupe sanguin favori de ses habitués, Lupin serait devenu un expert en vampire, Potter ?
- Ce n'est pas ce que j'ai dit, répondit calmement Harry.
- Alors ne dites rien Potter ! Le claqua Rogue.
Le cours que Remus leur avait donné en troisième année avait surtout été théorique. Rogue leur apprit un sort d'ensoleillement et un autre servant à projeter un objet à toute vitesse dans une direction précise. Ils avaient testé à quelques reprises le premier sort et l'avait maitrisé sans grande difficulté mais ils ne pouvaient pas essayer le second.
- Je doute que vous arriviez à empaler un vampire du premier coup étant donné la maitrise dont ce sort nécessite et j'aurai bien voulu vous proposer de vous entrainer les uns sur les autres mais le directeur a jugé que c'était bien trop dangereux, expliqua-t-il froidement. Dommage, ajouta-t-il de sa voix trainante.
Il se retourna vers son bureau, faisant voler sa cape derrière lui.
- Etant donné la vélocité d'un vampire, vous n'avez plus qu'à espérer que vous n'en croiserez jamais ou qu'il sera assez affamé pour vous tuer rapidement.
Rogue ne changeait pas et ne changerait jamais. Il savait comment plomber l'ambiance en une seconde.
Heureusement, les élèves de cinquième année n'avaient qu'une heure de défense avec lui le lundi.
Malheureusement, les moldus n'étaient pas les seules cibles des mangemorts.
Au cours de la semaine, Harry apprit par la Gazette la mort d'Eddie et Josiane Boot, les grands-parents de Terry dont le grand-père était membre du Magenmagot, puis celle d'Amos Diggory, qui aurait réussi à retenir ses assaillants pour que sa femme puisse s'échapper de leur domicile. Cédric aurait aidé son père et réussi à rejoindre sa mère quand Amos était mort. Madame Diggory et son fils se seraient réfugiée ensuite au ministère et seraient en bonne santé mais aucune autre information n'avait été donnée.
Voldemort s'était donc attaqué à Amélia Bones, les Boot et les Diggory, des sorciers dont la famille était loyale à Dumbledore pendant la première guerre, des gens qui posaient problème dans la guerre qui arrivait.
Harry avait donc autre chose à faire que de s'occuper de Draco et de son manque d'affection.
- Je ne te donnerai aucune information sur l'endroit où elle se trouve, ça ne sert à rien d'insister.
- J'ai essayé de lui envoyer une lettre mais ma chouette est revenue avec ! Fulmina le blond avant de se calmer. Je veux juste de ses nouvelles et, comme je ne peux ni la voir ni lui envoyer de lettre, est-ce que tu pourrais lui transmettre ça ? Demanda-t-il en sortant une lettre de sa poche.
- Je ne suis pas un hibou Malfoy, répondit Harry, ennuyé, avant de prendre la lettre. Donc ce sera la seule et unique fois. Autre chose ?
Le Serpentard détourna les yeux un instant. Il semblait intérieurement débattre de quelque chose mais il finit par répondre par la négative.
Alors que le blond repartait vers les cachots, Harry le regarda, pensif.
Peut-être qu'Astoria avait raison de s'inquiéter.
Peut-être pas.
Après être passé au château pour donner la lettre de Draco à Narcissa puis avoir pris des nouvelles de Fanyr, Benson et leur petit encore sans nom, Harry alla à la Taverne et vit avec joie qu'Elisandre était présente.
Il se dirigea vers sa table après avoir commandé une bière au beurre et lui sourit avant de s'asseoir.
- Bonjour Eli !
- Monsieur Potter, répondit-elle avec un léger mouvement de tête et un sourire montrant une canine.
- J'espère que tu vas bien, je n'ai pas entendu parler de toi depuis avant Noel.
- Parce que vous entendez parler de moi ? Demanda-t-elle, amusée.
- Je veux dire par là que mon oncle m'a dit ne pas t'avoir vu ici depuis, répondit Harry avec un haussement d'épaules.
- Vous cherchez à me voir alors, devina-t-elle.
- J'aime bien te parler, répondit juste le Gryffondor. Je peux te commander une tasse ? Demanda-t-il ensuite en voyant qu'elle n'avait plus de sang à boire et que Zeke s'approchait avec sa bière au beurre.
- Volontiers, répondit-elle tout en le regardant avec curiosité.
- Zeke, une tasse d'O négatif chaud, s'il te plait. Je te payerai avant de partir.
Le garçon le regarda une microseconde, surpris, avant d'hocher la tête.
- Ok ! Pas de problème !
Le serveur repartit avec la tasse vide et Harry se tourna vers Eli qui ne l'avait pas quitté des yeux.
- Vous aimez bien me parler, répéta-t-elle lentement.
- Oui, confirma Harry. Pas toi ? Si je te dérange, il suffit de me le dire et je te laisserai tranquille...
Elisandre le scruta quelques secondes en silence avant de répondre :
- Vous ne seriez pas assis à ma table si c'était le cas.
Zeke arriva avec la nouvelle tasse de sang et la vampire plaça ses mains autour, peut-être pour profiter de la chaleur du contenant, sans en boire une goutte.
- Mais vous n'aimez pas juste me parler, reprit-elle ensuite. Vous cherchez des informations.
- C'est de la curiosité, dit-il, faisant écho à ce qu'il lui avait déjà dit il y a plusieurs mois, en croisant les bras sur la table.
- Pas seulement, affirma Eli en se penchant en avant. Pas avec la guerre qui commence avec votre Seigneur des Ténèbres, ajouta-t-elle avec un regard entendu.
- Je ne te cache pas qu'avoir les vampires pour alliés ferait vraiment pencher la balance de notre côté mais je ne suis pas naïf à ce point, avoua-t-il. Je sais que les vampires n'ont pas rejoint Grindelwald ni Voldemort lors de la première guerre et que vous ne voulez rien avoir à faire avec les sorciers en général.
Il but un peu de sa bière au beurre, pensant qu'elle n'avait rien à répondre à ce qu'il venait de dire.
- C'est vrai, consentit-elle. Mais ce que vous ignorez, c'est qu'il a tenté de nous recruter dans son armée, dit-elle alors avec un sourire suffisant avant de prendre une gorgée de sang chaud.
- Grindelwald ou Voldemort ?
- Pas Grindelwald, non, répondit-elle en faisant un geste dédaigneux de la main. Il n'aimait pas les vampires et les loups-garous. Contrairement à ce sorcier que vous appelez Voldemort qui tolère les loups-garous du moment qu'ils sont de son côté.
- Et qu'est-ce qu'il a fait ? Demanda Harry qui, sachant que les vampires ne rejoignaient pas Voldemort, était curieux de savoir ce qu'il s'était passé.
- Il a envoyé deux de ses mangemorts approcher notre roi pour qu'il accepte de mettre ses vampires sous son commandement, dit-elle avec un sourire amusé avant de boire. Le roi les a décapité et a envoyé leur tête en réponse.
- Ah, répondit Harry en déglutissant. Il ne pouvait pas juste leur dire non ? Demanda Harry qui ne ressentait pourtant aucune compassion pour les mangemorts.
- Il a osé envoyer ses sous-fifres à sa place, répondit Eli. Ce n'était pas une demande digne d'un roi.
Harry regarda sa chope, pensif. Il n'était ni idiot, ni suicidaire mais la question méritait d'être posée.
- Et si... le dirigeant d'un groupe allait voir votre roi pour lui demander de l'aide durant la guerre contre Voldemort ? Il serait aussi décapité ?
- Ce serait inconscient de sa part, répondit vaguement Eli avant de poursuivre : vous pensez à ce Dumbledore ?
- Pas vraiment, avoua Harry. Mais si Dumbledore le faisait ?
- Le roi le recevrait et refuserait. Si ce Dumbledore a plus d'éducation et de considération que les deux mangemorts, alors il pourrait repartir la vie sauve.
- Il n'y a vraiment rien à faire pour que votre roi accepte de se battre ou de demander à ses vampires de se battre à côté des sorciers contre Voldemort ?
Elisandre but sa tasse jusqu'à la dernière goutte puis regarda Harry, les yeux plissés et rougeoyants.
- Vous voulez rencontrer mon roi et lui demander son aide ? Hypothétisa-t-elle.
- Si je sais d'avance que je risque ma vie pour rien alors non, répondit le jeune Potter.
Elle le scruta à nouveau du regard et Harry but un peu de sa bière au beurre pour fuir son regard.
- Je vous sens sincère, finit-elle par dire. Vous me parlez autant par amitié que pour avoir des informations, ce que je comprends même si un autre vampire que moi vous aurait tué sans la moindre hésitation.
Elle se leva et le regarda fixement une dernière fois.
- Je vais voir ce que je peux faire, dit-elle sans rien promettre. Nous nous reverrons bientôt Monsieur Potter, dit-elle ensuite avant de quitter la salle par les escaliers menant aux chambres.
"Je vais voir ce que je peux faire", avait-elle dit.
Voulait-elle dire qu'elle allait voir si le roi pourrait potentiellement accepter une alliance ? Réfléchir à ce qu'il faudrait pour convaincre son roi ? Ou encore organiser une rencontre entre Harry et le roi des vampires ?
Si c'était bien cette dernière idée qui était la bonne, Harry ne savait pas ce qu'il devait ressentir : de l'espoir face à cette bonne nouvelle, même si une rencontre ne voulait pas dire que le roi accepterait de s'allier à eux ? Du soulagement qu'Eli accepte de l'aider d'une certaine manière ? Ou tout simplement de la peur ? Car rencontrer le roi des vampires seraient dangereux et l'issu de leur discussion pourrait s'avérer fatale...
C'est le train de pensée que suivit Harry le lendemain matin en marchant vers la Grande Salle pour aller déjeuner avec Eleanor comme il le faisait presque tous les matins. A la table des Poufsouffles, la jeune fille l'accueillit avec un grand sourire et avait déjà laissé un espace libre à côté d'elle, ses amis se trouvant en face d'eux. Harry leur sourit et ces derniers, timides, n'osaient pas vraiment lui parler sauf pour lui poser parfois des questions sur les cours.
Alors qu'il mangeait une omelette et un toast beurré, les chouettes et hiboux arrivèrent pour délivrer le courrier. Hedwige arriva, les pattes vides, mais ce n'était pas rares : son amie se sentait un peu délaissée car il avait peu de courrier à envoyer et venait donc réclamer quelques caresses et un morceau de lard fumé. Un des amis d'Eleanor face à lui avait reçu la Gazette du Sorcier et, en première page, bien que sous l'article qui prenait toute la place de la Une, un titre le surpris et lui dit lâcher sa fourchette.
Accident mortel pour Barnabas Cuffe :
Aurait-il trop forcé sur le Pur Feu ?
J'espère que ce chapitre vous a plu et que j'ai encore réussi à vous surprendre ^^
Dites-moi ce que vous en avez pensé !
A bientôt !
