- Scène salle à manger -

Le petit déjeuner sentait divinement bon. Je pourrais me régaler s'il n'y avait pas la présence de ces personnes. J'ai l'impression que c'est moi qu'ils veulent vraiment dévorer en ce moment. Un frisson parcourut mon corps, la nervosité ne subsistant qu'à la vue d'Alfred, une assiette de pancakes à la myrtille dans les mains.

Francis: Tu en as fait pour nous?

Alfred: Comme si diable j'allais en faire pour vous.

Francis ricana, fourrant une serviette de table dans sa blouse à peine boutonnée.

Arthur: Ce n'est pas très gentil de ta part, Al.

Alfred: Dit celui qui ne sait pas cuisiner. Quoi, tu es jaloux?

Les joues d'Arthur sont devenues rouges, il se renfrogna.

Arthur: Pas de ta cuisine. Mais de celle de Francis, ou de n'importe qui d'autre.

Alfred l'ignora alors qu'il s'asseyait à côté de moi, plaçant l'assiette devant moi.

Reader: Merci, ça semble délicieux.

Feliciano: Ce n'est pas la seule chose qui semble délicieuse.~

Alfred: Dégage.

Francis: Il a raison. Ce n'est pas comme si elle était la seule humaine au monde.

Kiku: C'est vrai, mais c'est plus gratifiant quand on la gagne.

Je n'aime pas ça. PAS DU TOUT.

Yao laissa échapper une moquerie.

Yao: Il serait surprenant de vous voir gagner quelque chose.

Kiku: Tch.

Ludwig: Eh bien, ne sommes-nous pas une bande de joyeux lurons ce matin?

Francis: Je suis plutôt de bonne humeur, moi-

Arthur: Personne ne t'a demandé.

Alfred: C'est quoi le problème avec tout le monde? Putain.

Il murmura dans son souffle. Il se tourna vers moi avec un regard impatient.

Alfred: Tu ne manges pas?

Reader: Ah, oui!

J'ai coupé dans mes pancakes, le sirop coulant le long de la pile. C'était vraiment délicieux!

Ivan: Ahah, elle affiche le plus beau visage quand elle est heureuse.~

I lowered my eyes, avoiding looking at them. Maybe it'd be better to eat in my room...

Alfred: Laisse-la tranquille.

Francis: Maintenant il se comporte comme un vrai prince. As-tu appris quelques trucs de ta servante?

Alfred se moqua.

Francis: Eh bien, ce n'est pas étonnant qu'ils s'entendent si bien.

Hein? Qu'est-ce que ça veut dire?

Alfred: Ferme ta gueule.

Francis: Bien sûr, tu la choisis comme ton âme sœur parmi toutes les autres.

Alfred était debout maintenant, les yeux rivés sur Francis.

Alfred: Je t'avertis.

Sa voix était profonde et haineuse. Francis ne l'écouta pas, faisant comme s'il n'avait rien dit du tout.

Francis: Surtout si on considère comment il était avant

SMACK!

Alfred se tenait devant Francis, l'ayant giflé. Sa joue était rouge là où il avait été frappé. Un long moment de silence suivit avant que Francis ne laisse échapper un faible rire.

Francis: Euh, je suppose que j'en ai trop dit.

Alfred lui adressa un dernier regard noir avant de tourner les talons et de partir en trombe.

Que... vient-il de se passer?

Légèrement inquiète pour lui, je me suis levée, arrêtée par une voix.

Feliciano: Je ne ferais pas ça si j'étais toi.

Sa voix était étrangement sérieuse, contrairement à sa nature enjouée habituelle.

Feliciano: Si tu n'es pas aussi stupide que tu en as l'air, tu laisseras un vampire en colère tranquille.

J'ai réfléchi un instant. Il fait tout son possible pour s'occuper de moi. Pourtant... Alfred a beau dire que nous ne sommes plus amis, il avait l'air vraiment bouleversé. Je ne peux pas m'empêcher d'être inquiète pour lui. D'ailleurs, de quoi s'agissait-il? J'ai jeté un coup d'œil vers Francis qui arborait un sourire fantôme, mangeant comme si de rien n'était.

[Le poursuivre]

[Le laisser tranquille]

Même si je voulais comprendre pourquoi, Feliciano avait raison. Qui sait ce qu'Alfred ferait si je décidais de lui courir après? Je voulais désespérément croire que nous étions amis, même si je savais qu'il ne ressentait pas la même chose.

En signe de défaite, je me suis assise, mangeant le reste des pancakes, maintenant froids.

Arthur: Ne sois pas si morose, _. Il pique des crises tout le temps.

Est-ce qu'il essaie de me remonter le moral?

Ludwig: Tu as fait le bon choix, _. Le secret d'une relation réussie est de savoir quand il faut être présent et quand il faut laisser de l'espace.

Feliciano: Quand es-tu devenu expert en amour?

Ludwig laissa échapper une raillerie, les oreilles devenant légèrement roses.

Ludwig: C'est vrai pour toutes les relations, pas seulement les relations amoureuses.

Il prit son assiette vide et se dirigea vers la cuisine, les autres suivirent peu après. Il n'y a plus que Francis et moi à table, seuls.

Francis: Ai-je enfin attiré ton attention?

Reader: Q-quoi?

Francis: Tu me fixes.

Reader: U-um je voulais te demander, est-ce que ta joue te fait encore mal?

Il lâcha un léger rire.

Francis: Tu t'inquiètes pour moi? Tu peux toujours être mon infirmière.

Reader: Non merci.

Francis: Que voulais-tu vraiment demander?

Il a vu clair dans mon jeu, n'est-ce pas?

Reader: Quel était le sujet de cette dispute? Je n'avais jamais vu Alfred se mettre en colère à ce point...

Il se leva soudainement, pour partir, mais non sans avoir fait un clin d'œil.

Francis: C'est à lui de te le dire.~

Bien qu'il l'ait dit, je savais que ce ne serait pas si facile.


TRADUCTION Fate's Bite: A Vampire Hetalia Story de Aph_Drabbles

Original : story/149492808-fate%27s-bite-a-vampire-hetalia-story