Merci pour vos reviews !
Note de l'auteur : Oulah ! Un chapitre seulement 11 jours après le dernier ? Mais qu'est-qui m'arrive ? On dit merci à mon jour de repos ^^
Rpgamer52 : Eli ? Ah, peut-être... ^^
Résumé du chapitre précédent : Daphné se lance à la recherche d'un moyen de communication plus sécuritaire que les lettres par chouettes, Harry a un potionniste en moins pour brasser les potions tue-loup et les mangemorts ne s'attaquent pas qu'aux moldus (R.I.P. les Boot et Amos Diggory). Harry essaie d'avoir des nouvelles de Barnabas Cuffe auprès de Slughorn mais on apprend quelques jours plus tard qu'il est mort en "tombant" dans les escaliers (après avoir abusé de la bouteille, apparemment). Puis Harry discute avec Eli à la taverne de Remus et celle-ci va "voir ce qu'elle peut faire" avec son roi concernant la guerre des sorciers.
Bonne lecture !
Chapitre 59
Les jours qui suivirent furent stressants en tous points.
Il y avait de bonnes nouvelles : trois des quatre personnes à qui Harry avait envoyé un courrier pour l'orphelinat et l'école lui avaient répondu. Le bâtiment qui servirait d'orphelinat serait inspecté de fond en comble le 29 juin, son personnel serait rencontré le jour-même par une autre personne pour qu'Harry reçoive l'accord d'ouvrir l'orphelinat et d'accueillir les premiers enfants deux jours plus tard et une troisième personne viendrait le 22 juin afin d'établir avec lui un plan "éducation" et de lui donner une liste d'enseignants nés-moldus et cracmols disponible à partir de septembre.
Il ne lui manquait plus que l'aval de l'homme chargé de vérifier que son projet tenait la route financièrement car, sans ça, Harry pourrait annuler les trois autres rendez-vous et arrêter son projet.
De plus, Harry avait loué un local dans le Londres moldu et avait acheté les services de la banque Gringott pour placer une barrière de protection et une barrière anti-moldu. Les deux potionnistes s'étaient donc remis au travail et Harry avait envoyé une lettre au potionniste qui avait démissionné. Il attendait sa réponse.
Après son entrainement de Quidditch du vendredi soir, Astoria l'avait attrapé et lui avait exprimé les inquiétudes de Draco quant à son retour au Manoir Malefoy. Harry aimait bien la sœur de Daphné mais il lui avait répondu qu'il n'aiderait pas Draco s'il ne venait pas demander de l'aide par lui-même.
Le lundi, la semaine de vacances de Pâques débuta et les mauvaises nouvelles arrivèrent.
Harry avait prévu de profiter de ces deux semaines sans cours pour ajouter, avec les conseils de Sirius via le miroir à double-sens, la Chambre des Secrets sur la Carte du Maraudeur. Mais c'était sans compter la lettre qu'il reçut du ministre : il était convoqué à son bureau deux jours plus tard car il était concerné par une enquête menée au département des mystères.
- Une prophétie sur Voldemort et moi-même, monsieur le ministre ? Répéta Harry, confus.
Enfin, c'est ce qu'il essaya de faire croire au ministre qui venait de lui dire qu'une prophétie s'était avéré manquante et qu'elle concernait Harry et le Seigneur des Ténèbres.
Le visage du ministre tressaillit en entendant le nom du mage noir.
- Oui, acquiesça le ministre qui regardait les parchemins devant lui. Et, sur le registre des visites, je vois votre nom écrit à la date du 8 mars. Soit une semaine avant les événements du 13 mars au département des mystères.
- Je ne sais pas quoi vous dire monsieur le ministre. Vous pensez que Voldemort a su que j'étais venue l'écouter ? Et qu'il a voulu l'écouter lui aussi ?
- C'est une possibilité, confirma le ministre. Il me faut maintenant vous demander ce que disait cette prophétie, Monsieur Potter.
- Je...
Harry ne s'attendait pas à ce que le ministre lui demande ça.
- Je regrette Monsieur mais c'est privé, répondit Harry, le cœur battant la chamade. Mais son contenu fait référence au passé. C'est tout ce que je peux vous dire.
Il espérait que le ministre croirait à l'une de ses rencontres passées avec Voldemort, comme celle en première année ou celle dans le cimetière.
Le ministre le regarda longuement, pensif, puis soupira.
- Très bien, je ne vous retiens pas plus longtemps ici Monsieur Potter.
- J'aurai une dernière question, monsieur, osa Harry. Vous pensez que Voldemrot a pris la prophétie avec lui ?
- Eh bien, dans quel intérêt ? Si c'est du passé, peut-être l'a-t-il juste détruite ? Suggéra le ministre. Nous ne le saurons probablement jamais.
Harry en avait tout de suite parlé à Sirius qui, malgré leur rancœur contre lui, suggéra à Harry d'en parler à Dumbledore.
Le directeur, qu'il avait peu vu durant l'année à part lors des dîners, l'avait reçu joyeusement et avait balayé ses inquiétudes d'un geste de la main, le rassurant en disant qu'il irait parler au ministre.
Harry avait envoyé une note à Daphné via Tracy afin de la voir et lui parler de la situation -ça le rassurait toujours de parler avec sa petite-amie- mais, malheureusement, c'était trop risqué pour elle : en pleine semaine, ses camarades trouveraient bizarre qu'elle s'absente sans Tracy ou Blaise.
Il avait donc passé la soirée sans rien dire avec Hermione, Neville et Ron, jouant aux cartes explosives avec ces deux derniers.
Le lendemain, Dumbledore le convoqua dans son bureau.
- Sois rassuré Harry, lui dit le directeur en le regardant par-dessus ses lunettes en forme de demi-lune. Le ministre ne t'ennuiera plus avec cette enquête.
- Que lui avez-vous dit ? Fut curieux Harry.
- Que la prophétie m'avait été dite, comme le signale l'étiquette, et qu'elle racontait tout simplement la défaite de Tom en octobre 1981. Lorsque je l'ai apprise, j'ignorai s'il s'agissait du fils des Potter ou des Londubat d'où l'entrée dans la clandestinité des deux familles.
- Ca coïncide avec ce que je lui ai dit hier, constata Harry.
Les mains croisées devant lui sur son bureau, Dumbledore hocha la tête.
- Je lui ai dit que cette prophétie avait ravivé de douloureux souvenirs concernant la mort de tes parents et que c'était pour cette raison que tu avais préféré rester évasif avec lui. Il a été étonnamment compréhensif, ajouta Dumbledore en lui faisant un clin d'œil.
- Je vous remercie d'être intervenu professeur, lui dit Harry en se levant.
- Il n'y a pas de quoi Harry. Mais je te remercie d'être venu à moi. N'hésite pas à demander mon aide, je verrai avec grand plaisir ce que je peux faire, peu importe la situation.
- Merci professeur, répéta Harry avant de quitter le bureau du directeur.
Il n'irait pas jusqu'à lui raconter ce qu'il faisait dans son dos pour la résistance contre Voldemort, mais savoir qu'il pouvait compter sur Dumbledore dans certaines situations le soulageait quand même. Avoir confiance en Dumbledore n'était pas encore pour aujourd'hui mais c'était déjà un début.
C'était un petit pas mais un pas en avant quand même.
- Salut Zeke !
- Salut Harry ! Le salua le jeune homme en passant devant lui avec un plateau.
Le Gryffondor balaya la salle du regard mais Elisandre ne semblait pas là aujourd'hui. En même temps, il ne l'avait jamais vu à la taverne deux samedi de suite, Remus lui apprenant qu'elle ne restait à chaque fois que trois ou quatre jours d'affilés et ne revenant pas avant plusieurs semaines.
Anya était en train de prendre les commandes à une table de loups-garous donc Harry préféra attendre qu'elle ne soit plus occupée pour lui parler et rejoignit la porte des cuisines pour voir Remus.
Il s'attendait à voir son oncle en train de cuisiner ou de mettre les aliments dans les assiettes pour les clients.
Mais pas à voir Remus contre Tonks, cette dernière à moitié assise sur le comptoir, les deux en train de s'embrasser à pleine bouche, les mains baladeuses.
Harry était un peu gêné mais il avait aussi une grande envie de rire alors il manifesta sa présence de cette façon :
- Mais enfin Harry ! Jamais je ne ferai ça dans les cuisines ! Ce n'est pas très hygiénique, essaya-t-il d'imiter Remus en prenant une voix plus mature.
Le loup-garou et l'auror s'écartèrent rapidement mais Tonks semblait moins gênée que Remus qui était rouge vif. Assez décontractée, la jeune femme recoiffa ses cheveux et remit sa robe en place.
- Il était temps ! S'exclama Harry, les bras croisées. Je suis content que tu aies insisté Tonks, ajouta-t-il.
- Hé ! Qu'est-ce qui te dit que je n'ai pas fait le premier pas ? S'insurgea Remus.
Avec un sourire amusé, Harry regarda Tonks qui lui rendit son regard, le sourcil levé.
- Tu veux vraiment que je réponde à cette question Remus ?
- Bon, ben moi je dois retourner au ministère ! Déclara Tonks avant d'embrasser chastement Remus et de bondir jusqu'à la porte. A demain chéri ! A bientôt Harry !
Harry lui dit au revoir puis regarda à nouveau Remus, le sourire ne coin.
- Je te conseille de ne pas dire le moindre mot, le menaça faussement Remus, encore gêné.
- Est-ce que Sirius est au courant que c'est enfin arrivé ? Demanda quand même le jeune Potter.
- Je n'en sais rien, je ne l'ai pas vu depuis plusieurs jours, répondit Remus. Allez, sors de ma cuisine, j'ai des clients à servir !
- Ok, je te laisse tranquille mais sache que je suis vraiment heureux pour vous deux, dit Harry avant de quitter la pièce.
Par le hublot de la porte, une note vola jusqu'à Remus. Anya, qui était accoudée au bar, devait lui avoir envoyé la commande des loups-garous.
- Salut Anya !
- Salut Harry, répondit-elle avec son habituel regard impassible.
Malgré son manque de joie apparent, Anya restait professionnelle et toujours aimable bien qu'elle ait un fort caractère.
- J'aimerais te parler, est-ce que tu as quelques minutes ?
Elle roula des yeux mais acquiesça.
- Jusqu'à ce que Monsieur Lupin me donne la commande que je viens de lui envoyer, ajouta-t-elle.
- Ok, alors, je suppose que tu dois en avoir marre qu'on te demande si ça va ou si tu as des soucis d'argent mais on veut juste t'aider, commença-t-il. Ce n'est pas sain, tu sais, de travailler autant. Si c'est pour éviter la solitude de ton appartement, on peut trouver des solutions. Et si tu as vraiment des problèmes financiers, tu peux nous en parler : on peut s'arranger assez facilement.
- Si ce n'est ni l'un ni l'autre, insista Anya.
- Alors pourquoi tu travailles autant ? Remus a accepté mais ce n'est que temporaire. S'il voit que ça nuit à ta santé, il annulera toutes les heures supplémentaires que tu as demandé et embauchera une autre personne pour vous aider Zeke et toi.
- Tu ne peux pas comprendre, dit-elle simplement. Ce sont des problèmes d'adulte.
- Tu peux toujours m'en parler, et si je ne comprends pas, continua-t-il en haussant les épaules, tu pourrais en parler à Remus.
- Je préférerai que mon patron ne soit pas au courant de mes problèmes privés, dit Anya.
- Alors parle-moi au moins, ça t'aidera peut-être.
Elle soupira.
- J'ai une sœur de neuf ans. : Tris. Mes parents sont moldus et, même si la magie les a effrayés au début quand j'ai commencé à avoir des épisodes de magie accidentelle, ma mère a vite compris que je n'étais pas un monstre ni un danger pour eux et elle m'a toujours soutenue. Mon père, par contre, ne nous tolérait que par amour pour ma mère et parce qu'il a cru que Tris n'avait pas de pouvoirs magiques.
- Ses pouvoirs se sont manifestés tardivement ?
- A six ans, acquiesça Anya. Et, tant que ma mère était là, tout allait bien, notre père restait tolérant. Mais elle est décédée l'année dernière d'un accident de voiture.
- Je suis désolé, dit Harry avec un sourire triste.
Elle le remercia puis soupira.
- C'est arrivé en juillet. L'ambiance à la maison était tendue, mon père a commencé à faire des remarques sans aucune raison et à nous insulter. J'ai compris qu'il avait emmagasiner toute sa colère et tout son dégout pour nous parce que notre mère était là. Mais à sa mort, il n'a plus caché ce qu'il pensait de nous.
Elle fit une pause, pensive, avant de reprendre :
- Mon père a placé Tris dans un internat afin de ne pas l'avoir à la maison toute l'année et j'ai pris un appartement dès que mon salaire ici me l'a permis. Mais, cet été, Tris sera toute seule chez notre père. J'aurai bien voulu l'a prendre chez moi, mais j'ai besoin de ce travail pour payer le loyer et j'aurai du mal à payer pour nous deux. Mais travailler signifie qu'elle serait toute seule toute la journée, et ce n'est pas possible non plus.
Elle serra les dents et détourna le regard.
- Je ne sais pas quoi faire.
- Tu travailles plus depuis Noël pour avoir à moins travailler cet été et être là pour elle ?
- Si seulement c'était suffisant, répondit-elle en secourant la tête. Mais ça ne l'est pas.
Harry pensa à l'orphelinat et réfléchit.
- J'ai peut-être une solution pour toi, dit Harry. Si je te dis que je connais un endroit plein d'enfants dans une situation similaire à celle de Tris où elle pourrait rester pendant l'été ?
Elle leva un sourcil, dubitative.
- Et ça va me coûter combien ?
Harry ouvrit la bouche puis la referma, n'en ayant aucune idée.
- Je ne sais pas encore mais je peux t'en dire plus la semaine prochaine, proposa-t-il. Et ça devrait être dans tes moyens, lui assura-t-il.
Il n'avait plus qu'à faire en sorte que ce soit vrai.
- Eh bien, soupira-t-elle alors que Remus sortait des cuisines avec des assiettes et des verres, on verra ça dans une semaine.
Au soir, Daphné avait rejoint Harry dans la salle-sur-Demande. Tracy et Blaise étaient partis en même temps qu'elle afin de faire croire qu'ils allaient à la bibliothèque mais seul Blaise y était allé, Tracy étant partie faire on-ne-savait-quoi et Daphné rejoignant le septième étage.
Harry avait fait apparaitre des espèces de bancs moelleux –comme des canapés sans dossiers- et les avait rapprochés les uns des autres afin qu'ils forment un carré de deux mètres sur deux pour s'allonger.
Harry avait demandé des boissons et un plateau d'aliments à manger sans couverts –fruits, scones, fromage, bâtonnets de carottes et de concombre- à Dobby et l'avait placé à côté de lui. Daphné était allongé contre lui, la tête sur son torse et le bras en travers de son corps pour se servir dans le plateau.
- Tu lui fais à nouveau confiance ? Demanda Daphné en parlant de Dumbledore.
Harry venait de lui expliquer la lettre reçue du ministre, son rendez-vous avec lui et comment Dumbledore avait géré la situation par rapport à la prophétie.
- Ca va prendre du temps, beaucoup de temps avant que je ne lui fasse confiance comme avant, réfléchit Harry. Pour l'instant, je sais que je peux compter sur lui pour certaines choses mais je ne vais pas aller lui parler et lui demander de l'aide pour tout. Il y a des choses dont je ne veux pas lui parler et dans lesquelles je ne veux pas qu'il fourre son nez.
- Comme l'alliance, cita Daphné.
- Comme l'alliance, confirma Harry en relevant la tête pour embrasser son front. Il finira par apprendre son existence mais pas que c'est moi qui l'aie formée.
- Et tu ne veux pas non plus qu'il sache que tu es le "patron" du Poudlard Magazine, continua-t-elle en mimant des guillemets avec ses doigts.
- Entre autres, confirma-t-il encore. Et je ne veux surtout pas qu'il sache pour nous non plus, ajouta-t-il.
- Oui, enfin ce serait moins grave qu'il l'apprenne que si c'était le Seigneur des Ténèbres qui l'apprenait, relativisa-t-elle.
- Bon, d'accord, je vais lui dire demain que tu es ma petite-amie, plaisanta-t-il.
- N'importe quoi, soupira-t-elle en roulant des yeux.
- Puis j'irai le dire à McGonagall parce que... pourquoi pas ? Continua-t-il avec un sourire amusé. Ensuite, à Hagrid... Quoique non, finit-il par dire. Hagrid ne sait pas garder un secret.
- Tu es ridicule, lui dit-elle, amusée en se relevant sur un coude pour le regarder.
- Peut-être mais tu m'aimes, lui fit-il remarquer avec un sourire en coin.
Elle soupira.
- Malheureusement, dit-elle.
- Hé ! S'exclama-t-il en commençant à la chatouiller. Tu n'es pas malheureuse quand on passe du temps ensemble à discuter, à faire nos devoirs ou à s'embrasser !
- Je ne sais plus trop, dit-elle en essayant de ne pas rire tout en gesticulant pour l'empêcher de la chatouiller. Il faudrait que tu me rafraichisses la mémoire, ajouta Daphné.
- Ah bon ?
Il lui bloqua les bras et commença à l'embrasser partout : le front, les joues, le nez, le menton, dans le cou puis la bouche.
- C'est bon, la mémoire te revient ? Demanda-t-il après l'avoir embrassée une dizaine de fois.
- Ca commence mais c'est encore flou, dit-elle avec un sourire amusé.
Alors il recommença.
La semaine suivante, c'est le grand-père d'Ernie McMillan, siégeant au Magenmagot, qui fut tué par les mangemorts alors qu'il sortait du ministère. C'est le père d'Ernie qui reprit le siège de son grand-père au Magenmagot.
Mais pour combien de temps ? Se demanda Harry.
Harry ne savait pas encore ce qu'était le but de Voldemort : éliminer ses opposants au fur et à mesure ou instaurer une ère de peur pour que les remplaçants des membres du Magenmagot ne s'opposent pas à lui ?
Car si Amélia Bones était officiellement morte, qu'Edgar Bones était Lord Bones par intérim en attendant que Susan soit assez âgée pour devenir Lady Bones au Mangemagot, le siège Bones restait vide car Edgar n'était que symboliquement Lord : il n'avait jamais voulu de ce titre –c'est la raison pour laquelle ce fut Amélia qui en hérita- et il ne connaissait rien aux règles du gouvernement.
Concernant les Diggory, Amos n'avait pas de siège au gouvernement et donc son fils n'en aurait pas non plus. Pour les Boot, la situation était la même que pour les McMillan : le père de Terry remplaçait son grand-père au Magenmagot. Mais la famille Boot n'avait pas pour autant décidé de ne plus être opposant aux idéaux de Voldemort. Donc essayait-il d'éradiquer ces nobles et anciennes familles loyales à Dumbledore membre par membre ?
En tout cas, réfléchir à tout ça n'aida pas Harry à se préparer pour le conseil d'orientation que les chefs des maisons avaient organisé pour les élèves de cinquième année. Car, si par le passé, Harry avait voulu devenir auror, il n'en était plus certain à présent.
Et bien qu'elle soit fière de ses compétences en Quidditch, MacGonagall n'aurait peut-être pas vu d'un très bon œil le fait qu'il envisage une carrière professionnelle dans le sport. C'était vrai qu'il aimait voler mais sa célébrité non méritée l'embêtait déjà bien assez et il ne voulait pas en rajouter en devenant un joueur reconnu comme Krum.
Harry n'avait en fait aucune idée de ce qu'il voulait faire après Poudlard et McGonagall eut bien du mal à trouver quelque chose qui l'intéressait. Elle était passée par les métiers habituels au ministère au département de la justice magique -comme le service des aurors, le service des usages abusifs de la magie ou encore la brigade de la police magique, le département des transports magiques ou encore le département des jeux et des sports magiques.
L'enseignante de métamorphose avait ensuite évoqué les différents métiers en médicomagie comme infirmier ou médicomage -spécialiste dans une branche spécifique- puis le journalisme. Mais Harry n'avait pris des leçons avec Mme Pomfresh que pour pouvoir se soigner et soigner les autres en sachant que Voldemort n'était pas mort et que la guerre allait reprendre et, même s'il aimait s'occuper du Poudlard Magazine, être journaliste ne l'attirait pas du tout.
Elle lui avait aussi parlé du service des détournements de l'artisanat moldu –dont Mr Weasley est le directeur-, du service des usages abusifs de la magie, du bureau de détection et de confiscation des faux sortilèges et objets de protection et du département de contrôle de l'équipement magique.
Harry l'avait même arrêtée avant qu'elle ne parle du département de contrôle et régulation des créatures magiques : il était hors de question qu'il ne travaille un jour dans un endroit où les elfes de maisons n'étaient vu que comme de la marchandise bon marché et où les loups-garous étaient traités comme des bêtes à capturer ou à abattre.
Le seul département qui l'intéressait a ministère était le département des mystères et il envisageait aussi d'en apprendre plus sur le métier qu'exerçait Bill Weasley : conjureur de mauvais sorts. Son choix surpris quelque peu le professeur McGonagall car peu de sorciers envisageaient de travailler à Gringott mais cela lui permit de le conseiller sur le choix de ses cours pour l'année suivante.
Le lendemain, Harry reçut à nouveau une lettre de Robert Larsin mais il décida de ne pas y répondre. L'offre pour acheter ses parts avait été doublée mais Harry ne se laisserait pas acheter. Déjà que Skeeter avait été réembaucher et qu'il ne pouvait rien y faire, ne voulant pas se confronter à Larsin en face à face au cas où il serait un mangemort, alors il ne voulait pas abandonner la dernière chose qui lui permettait d'avoir son mot à dire sur les publications de la Gazette -même si, techniquement, il ne pouvait rien dire pour le moment, cela laissait officiellement moins de pouvoir à Larsin.
Harry ignorait encore qu'il allait amèrement regretter de ne pas avoir répondu.
Qu'avez-vous pensé de ce chapitre ?
A bientôt !
