Bonjour tout le monde, encore une énième fois je m'excuse pour ce retard de deux mois (la vache le temps passe si vite !), il faut dire que en ce moment ce n'est pas facile au niveau perso - coucou la déprime ! -, même si au niveau pro ça avance un peu ; je vais bientôt entamer une formation, si tout se passe bien (croisez les doigts pour moi haha).

Et ce chapitre conclut donc la 1ere partie des aventures de notre sociopathe préféré, il va faire un petit "bilan" de la vie actuelle de la Bande, donc sans plus de parlotes je vous souhaite une agréable lecture !

Chapitre 61 - La vie suit son cours

"Experlliarmus ! Raaah ... Protego, Stupefix !" dit Harry, alors que tout son corps et ses capacités en Duel sont sollicités, tandis qu'il esquive habilement les maléfices de son adversaire, entre chaque sortilège susdit et en reprenant à peine son souffle.

Ce dernier ne gagnait pas, mais il n'en était pas loin et le jeune garçon refuse de lui accorder la victoire ; même si c'est son père qu'il respecte énormément et qu'il apprécie tout autant. Il n'a aucune envie de se retrouver avec des oreilles de lapins et une défaite à son palmarès relativement impressionnant.

Une quinzaine de victoires contre sept défaites, ça se préserve ! Surtout que la majorité du temps il s'entraîne contre un ou plusieurs mannequins, si Sirius se sent d'humeur taquine ce qui est souvent le cas par ailleurs, mais il y a toujours de la pédagogie mêlée à cela - ce qui rend son entraînement profitable sur beaucoup de niveaux.

Son beau-père n'est pas en reste non plus : il est moins agressif et farceur (pour ne pas dire "sournois") que son compagnon, mais Remus Lupin a une défense impénétrable et des contre-attaques qui l'ont souvent laissé sur les dents ! Quel dommage que Drusilla n'affectionne pas cette discipline, mais bon, tous les goûts sont dans la nature non ?

De plus, Théodore habite depuis peu chez eux : son père étant trop faible par moment, il envoie son fils unique ailleurs, ne voulant pas que ce dernier ait une image pitoyable de lui, ça et le fait qu'il admire les compétences des adultes de l'appartement canadien dans divers domaines ce qui complétera son éducation et son besoin de contacts humains.

Ceci sont les raisons officielles, le point officieux étant que la maladie prenait tellement le pas sur la psyché du Lord Nott, que ce dernier ne contrôlait tout simplement plus les effets physiques ou magiques dus à sa maladie. Il a des hallucinations de sa défunte épouse, de ses parents morts alors qu'il n'était pas plus âgé que son fils et des gens qu'il a tué lors de la Guerre.

Et cet homme, aussi froid et inexpressif qu'un glaçon, se mettait souvent à hurler et à pleurer, mais aussi à supplier ses fantômes de lui pardonner. De jour comme de nuit, les elfes et Lucius Malefoy (parfois Théodore malheureusement) sont témoins de ses crises, comme de ses silences de mort ou même de ses rares moments de lucidité.

Le jeune garçon est à peine revenu de Poudlard, qu'il a refait ses bagages pour se réfugier chez les Black, l'air profondément triste brisant un visage d'habitude composé, le regard perdu et la voix à peine plus haute qu'un murmure ; à tel point que Remus a transfiguré un lit à baldaquin ressemblant vaguement à un cocon.

Les seules choses qui rendent le Serpentard "présent" sont les duels avec Harry ou Sirius, les longues ballades avec Drusilla en ville (découvrir le Monde Moldu distrayait ses pensées moroses) et les sessions de travail dispensées par Remus ; mais aussi ses moments solitaires où il faisait de l'Occlumencie.

Sans compter le soutien de toute la Bande, Drago lui a proposé de passer la seconde moitié des vacances chez lui, Blaise de venir passer quelques jours dans son manoir Italien (cela valait pour tout le monde d'ailleurs), Neville lui a offert un livre concernant les poisons végétaux, Daphné un livre sur des Maléfices bien sournois.

Hermione lui a offert de quoi dessiner - apparemment Théodore voulait s'essayer à cet art - et Susan. Eh bien personne ne savait ce que la rousse a offert au Serpentard, et celui-ci garde jalousement le secret - mais Drusilla semble être au courant de quelque chose, car elle et le jeune garçon ont eut une conversation en privé.

Cela faisait presque une semaine qu'il était là, et sans être revenu à son caractère initial (c'est-à-dire calme, mais cynique), il va beaucoup mieux et Harry doit reconnaître amplement qu'il aime la compagnie du châtain ; mais il adore surtout les Duels qu'ils font ! Par Merlin, jamais le brun n'aurait pût penser trouver son équivalent (ou presque) en combat.

C'est un véritable plaisir de se battre - amicalement s'entend, quoiqu'on pourrait en douter - avec quelqu'un enfilant des gants de fer sur des mains de glace. Sirius et Remus ont leurs manières de se battre, Théodore a la sienne : plus sombre, agressive et froide certes, mais tellement agréable pour le garçon tourmenté et sociopathe qu'est Harry.

Même s'il trouve celles de Drago et Daphné tout aussi agréables : le blond fait ses esquives et lance ses sorts à la manière d'un danseur, mais sans la délicatesse qui va avec, plutôt avec la force d'une vague impitoyable. Quant à sa seconde fiancée, il la compare à une boisson pétillante ; fine stratège et avec une mesure adaptée pour chaque mouvement.

Leur association est pratiquement imbattable par ailleurs, il a souvent essuyé des défaites quand il se battait avec eux : mais cela le rassure quant à leur force et l'amuse aussi, car l'entente entre ses fiancés est visiblement évidente - car pour coopérer dans un Duel, il faut avoir les affinités typiques des duellistes, mais aussi beaucoup de confiance en dehors de cela.

Quant à lui, il cherche encore son style de combat. Il est comme Théodore et Tom dans sa manière de faire, mais les sorts utilisés sont plus clairs (sans être blancs comme neige) comme son père, de plus il a comme Daphné et Remus, une bonne stratégie que le choix est dur, mais peut-être est-il possible qu'il fasse un mélange de tout cela ?

Il revient à lui alors que le chronomètre sonne la fin du dernier round. Avec satisfaction il voit que le gilet de son père, un vêtement spécial porté par les duellistes pour indiquer le nombre de points lors d'un Duel Amical, est couvert de tâches multicolores correspondantes à tel ou tel sortilège, tandis que le sien est juste tacheté avec des stries prouvant qu'il en a évité de peu.

"Bien joué Harry ! Tu t'es amélioré en esquive dis donc, mais aussi dans les invocations de Défense. Enrevanche, il faut cesser de copier Théodore sur tes attaques hahahaha !" taquine Sirius, à bout de souffle alors que son fils n'a plus assez de souffle pour répliquer.

Cela fait bien une demi-heure qu'ils s'entraînent, ils sont donc en sueur avec des poumons vidés d'oxygène, le cœur battant de manière anarchique et les muscles tremblotants sous l'effet de l'effort ; ils auront intérêt à bien s'étirer avant de sortir de la Salle d'Entraînement, autrement ils paieront cher les courbatures !

"Pffff ton père a raison Harry : cesse de me copier, tu n'auras jamais la même gestuelle ! En plus ta Magie n'est pas calibrée pour utiliser tout mon répertoire, à quoi cela te sert ?" ricane son camarade, adossé contre le mur, tandis que Remus cache son sourire narquois.

Le brun peste alors en Fourchelangue, faisant rire Sirius et Remus aux éclats, même Théodore eut un sourire amusé face à la mine faussement boudeuse de l'autre Serpentard ; celui-ci ayant mystérieusement retrouvé son souffle.

"C'est ça rigoler tous, mais en attendant Sirius a la grâce d'un Pachyderme quand il évite mes sorts, et il a visiblement oublié comment lancer un Protego et un Experlliarmus, vous imaginez le scandale ?" se moque le garçon aux yeux d'émeraude, l'air moqueur tandis que c'est au tour de Sirius de s'indigner.

"Comment ose-tu insinuer que j'ai oublié les Bases d'un Domaine où j'excelle ? Et insinuer que je deviens vieux ? Je ne sais pas ce qui est le plus grave par ailleurs !" boude faussement l'ancien Griffondor.

"Voyons mon chéri, Cornedrue Junior n'a jamais dit ça : juste que tu perdes de la dextérité dans les mouvements, et de la mémoire. Pas de quoi faire un drame comme si tu avais vu ton premier cheveu blanc ce matin, enfin." dit Remus avec une fausse nonchalance, qui fait visiblement mouche au vu de l'expression de son compagnon.

Coupant court à la fausse dispute conjugale à venir, fondée sur des blagues concernant leur futur cheveu blanc (et autres choses du même acabit), Théodore et Harry rappelle gentiment qu'ils n'ont pas fini leur entraînement. Ils doivent encore faire une séance de Yoga - discipline certes Moldue mais que le jeune Nott apprécie - et les étirements appropriés.

Et heureusement car connaissant les concernés, cela allait s'éternisait encore longtemps et immanquablement les deux hommes se seraient embrassés d'un air passionné. Les deux jeunes Serpentards n'ont aucune envie de voir cela ; il y a de meilleurs moments pour s'adonner à ce genre d'activité merci bien !

Plus loin dans le pays canadien, loin de cette scène assez familiale et relativement caché au cœur d'une forêt de conifères, les Greengrass et les Malefoy prennent le thé sur la terrasse agréablement chauffée par le soleil estival - bien qu'il fasse doux, il n'y a pas besoin de se vêtir d'un pull, tant les rayons et les pierres foncées gardent la douce chaleur.

Les deux couples sont vêtus de chemises et chemisiers clairs, de pantalon en lin de même nuance et ont chacun une tasse de thé à la vanille glacé en main. Leur discussion est sérieuse mais assez détendue, car ils partagent une amitié et un respect de longue date, cela concerne les modalités finales du contrat de mariage entre Daphné et Drago.

Les deux enfants sont bien sur au courant de cet état de fait, ils ont même surpris leurs parents respectifs en parlant d'une clause de non-obligation pour diverses choses qui sont habituellement inscrites (et souvent obligatoires) dans un Contrat de ce type, le tout en étant matures et surs d'eux ; ce qui a prouvé aux parents que les deux fiancés sont pleinement conscients de leur situation.

Par exemple, si Harry est l'âme sœur de Drago et que leur cohabitation est facile (en tant que couple et ), Daphné restera dans leur futur foyer, mais dans une chambre à l'aile opposée à celle des deux autres protagonistes, il va de soi que cela est valable aussi pour le brun si la situation est inversée.

Et si malgré tout aucun des deux Serpentards n'est la tendre moitié de l'Héritier Malefoy, la dite situation s'appliquera au Veeléa, avec la permission expresse des deux autres époux de faire comme Lady Zabini jadis : voyager par-delà le Monde, employer tous les moyens possibles pour trouver la personne manquante.

Si cette dernière est trouvée, Drago divorcera de Daphné et Harry à l'amiable, mais s'il ne l'a trouve pas au-delà de 30-35 ans grand maximum -, il devra rester marier avec eux et avoir un.e héritier.e, par manière "naturelle" ou par la Potion destiner à cet usage.

Et enfin, dans le cas où Harry et Daphné se présenteraient comme les âme-sœurs de Drago, ce qui pourrait arriver (car bien qu'il ne soit pas très répandu, ce genre de cas peut survenir malgré tout) alors cela fera un mariage plus facile que dans les autres situations présentées ; car aucun des deux fiancés ne veut être mis à l'écart dans ce futur mariage.

Ils s'entendent bien, car après tout ils sont amis proche depuis leurs cinq ans, Daphné fait partie des rares personnes à connaître le secret de Drago et le blond partage pleinement les ambitions communes de la Canadienne sur le plan professionnel et social. De plus ils ont des atomes crochus et la compagnie de l'un est agréable à l'autre.

Puis par le biais de divers livres sur le sujet, les deux pré-adolescents ont pu voir que l'amour platonique existe bel et bien, et qu'il est tout aussi légitime que l'amitié ou les autres types d'amour ; cela les a rassurer, autant vis à vis d'eux que par rapport à Harry - qui pourrait ne pas être du genre romantique tel qu'écrit dans les romans susdits.

Les deux enfants sont actuellement en train de se baigner dans la grande piscine du Manoir, alors qu'Astoria - âgée de neuf ans depuis Mai - les regardent en train de faire des courses d'un air amusé, faisant l'arbitre avec application et un regard pétillant de malice alors qu'elle prend le soleil, assise sur l'un des transats peuplant la terrasse de la piscine.

Aquaphobe de son état, la plus jeune des Greengrass n'a jamais eu une folle envie de se baigner : entrer dans une baignoire ou un jacuzzi ça va, tremper ses pieds dans une eau peu profonde aussi, mais le reste ça ne passe pas du tout ! Personne ne comprend d'où lui vient cette peur, mais sa famille et son professeur de sport ne l'ont jamais poussé à cette activité.

"Tu as encore gagné Daphné ! Bon sang c'est fou comme tu es rapide !" sourit le blond à bout de souffle, alors que son corps est maintenant courbaturé par tout ce crawl et cette brasse rapide, bon perdant face à sa promise qui éclate d'un rire clair.

"Il faut dire que je nage depuis que je suis enfant Dray, et j'ai eu des médailles d'Or dans toutes les compétitions que j'ai faites. Normal que je te gagne, petit serpent des eaux." taquine la jeune fille, alors que son vis à vis l'éclabousse par vengeance devant cette comparaison erronée. Cela se voit qu'il n'est pas très à l'aise dans l'eau.

Plus loin encore, de l'autre côté du Globe, sur les terres anglaises où se situe le Manoir des Londubat - jouxter par de grandes serres emplit de plantes plus ou moins exotiques -, assis avec une tasse de thé glacé sur une terrasse en bois, la Douairière écoute fièrement son petit-fils lui conter ses notes d'un ton à la fois timide et heureux.

"En Métamorphose, Sortilèges, Défense contre les Forces du Mal et Potions j'ai eu des Efforts Exceptionnels. En Histoire de la Magie et Astronomie j'ai eu des Acceptables, et un Optimal en Botanique. Pour ce qui est du Vol, j'ai eu un Piètre." dit Neville, terminant avec un ton défait.

"Bravo mon Neville, ces notes sont formidables je suis fière de toi ! Je vois que ton travail personnel avec tes a bien aidé, et pour ce qui est de la Botanique je sais que je n'ai pas de soucis à me faire ; tu es brillant dans cette discipline !" complimente sereinement Lady Londubat, souriant derrière sa tasse de thé.

"Oui ils m'ont tous aidé suivant leurs capacités, sans compter les sessions d'études organisées par les Poufsouffles qui sont géniales. Mais j'ai tout de même eu un "P" grand-mère ..." soupire le jeune garçon à la carrure enrobée.

"Cela n'est pas grave mon enfant : ce n'est pas une matière très importante, et je sais bien que tu n'as jamais aimé monter sur un balai, ce dont je ne peux pas te reprocher. De plus c'est génétique : ton père n'était pas fait pour ça non plus ! Et je suis davantage fière de savoir que tu t'en soit bien sorti en Potions malgré le professeur Rogue." déclare doucement Augusta, avant de continuer ...

"Ça et le fait que Minerva et Filius m'ont écrit pour m'informer que les leçons pratiques se sont bien passées, mais aussi que tu savais répondre aux questions sans te tromper une seule fois. Sans compter que tu t'es mis à participer oralement, pas qu'en Botanique ou en Histoire, mais dans pratiquement toutes les matières." indique la vieille dame, le regard pétillant de fierté.

"En un mot comme en cent, je suis très fière de toi Neville, je sais parfaitement que tu va continuer à me rendre fière car tu es sur la bonne voie, même si tes amis t'ont bien aidé, tu as fais les efforts par toi-même et en continu, je suis très fière de toi mon Neville." conclut Augusta, tandis que son petit-fils verse une larme de joie, serrant doucement sa grand-mère dans ses bras.

Pleine d'une soudaine indulgence, et laissant pour une fois le décorum à la porte, Augusta et Neville partagent une toute aussi rare étreinte familiale ; le jeune garçon est si fier d'avoir réussi et d'avoir la fierté de sa grand-mère ! Et la dite grand-mère laisse enfin tomber une barrière qu'elle a toujours mise en elle et son petit-fils - celle de deux deuils qui ne se feront pas de son vivant.

Ça, ces préceptes et cette mentalité propre aux Sang-Purs, qui n'incluent pas l'affection dans leur sacro-saint Code, mais aussi l'entourage familial qui n'a jamais aimé Alice Londubat et par extension Neville ; bien que la Douairière ait toujours protégé le garçon du mieux qu'elle pouvait, elle lui cache cet état de fait depuis sa naissance.

Loin de cette scène attendrissante, dans un endroit plus urbain et plus moderne, Hermione Granger travaille d'ores et déjà sur ses devoirs d'été avec un air concentré et en appréciant le silence de son foyer ; un appartement moderne, décoré de façon minimaliste -, de cinq pièces comprenant deux chambres, une salle de bain et une cuisine de taille honorable, mais aussi un grand salon.

Ses parents se sont mariés à 20 ans, mais ils ne l'ont eu que 15 ans après, voulant travailler dur pour avoir une situation financière confortable tout en profitant de leur vie conjugale. Avoir un enfant ne faisait pas partit de leur projet immédiat, loin de là et s'ils avaient pu, ils auraient retardé l'échéance de plusieurs années encore.

Mais évidement la famille et les amis du couple commençaient à se poser des questions, surtout que tout leur entourage ont des adolescents presque diplômés, à l'exception de Mickaël et Damian - un couple d'hommes proches de sa mère, qui ne sont pas mariés et n'ont pas d'enfants - les Moldus sont loin d'être prêts pour valider cette étape sociale !

Bref, toujours est-il que presque à contre-cœur ils ont œuvré pour avoir Hermione, avec une précision et un maniérisme de la chose quasi-chirurgical : car s'il y a bien une chose que tout le monde a remarqué dans le couple Granger, c'est que les choses se font toujours dans un ordre bien précis !

Car vous l'avez deviné chers , Henry et Nora Granger est l'un de ces couples que l'ont dit "fusionnels", ils sont follement et passionnément tombés amoureux à leurs 17 bougies et n'ont pas attendu le mariage pour se comporter comme un couple marié - sans l'aspect charnel car ils viennent tous les deux d'un milieu traditionnel.

Ils ont étudié d'arrache-pied dans la même école de formation, ont fait les même stages et ont très vite ouvert un cabinet bien à eux grâce à leurs amis et parents ... sans oublier de s'amuser et de fusionner un peu plus ; à tel point qu'ils ne sont qu'une seule entité aux yeux de leurs amis, qui s'en amuse toujours par ailleurs.

Et donc vous savez, par déduction, que l'arrivée de Hermione sur la Terre n'a pas été un grand bonheur pour le couple Granger : non pas qu'ils détestent leur fille, car ils font en sorte à ce qu'elle leur convienne sur le plan académique et social (mais aussi sur la santé physique), mais ils ont en réalité continuer leur vie de couple sans trop impliquer la petite fille.

Sa chambre n'a pas changé de décoration : elle a toujours été minimaliste, même quand elle était bébé et petite fille, rares sont les peluches et les jouets qui la peuple et ce sont des présents venant de l'entourage familial. Les démonstrations d'affections sont encore plus rares et sont souvent faite devant le dit entourage, où quand ses chagrins de petite enfance gênaient trop ses parents.

Peu souvent la jeune Serpentard est parti en vacances avec ses parents, cela peut se compter sur tous les doigts d'une main, et quand ils font des activités en famille, ce sont des choses sérieuses que le couple a toujours aimé : l'Opéra, les restaurants chics, les musées, le club de musique de sa mère et celui de lecture de son père.

Si elle connaît le cinéma, le zoo et la fête foraine, c'est grâce à l'entourage de ses parents, si elle connaît également les petites choses appréciées des enfants telles que le dessin par exemple, c'est grâce à l'école primaire ; sa nounou l'a aussi éveillée à certaines choses plus ... détendues pour une enfant, comme la crème glacée par exemple - mais de manière limitée bien sur.

Toujours est-il que de par cette éducation ressemblant plus à de la tutelle, qu'à de la parentalité digne de ce nom, la jeune fille n'a jamais su profiter des moments de détente accordés ou même n'a pas su comprendre que l'amitié ça se faisait autrement que par une politesse forcenée et qu'une relation humaine se cultive avec du temps et une compréhension de l'autre.

Cela a toujours fait rire ses parents par ailleurs, lui disant que l'amitié viendra quand elle aura une importance sociale et académique plus grande que maintenant : eux se sont faits des amis une fois adultes et en école de Formation, elle n'a qu'à attendre à ce moment-là et après tout ce qui compte c'est qu'elle ait de bonnes notes, qu'elle soit polie et présentable en société.

C'est pour cela que Poudlard a été sa libération ! Enfin elle a quitté ce foyer tutoral pour un endroit qu'elle sait indubitablement meilleur, grâce à ses amis et à sa Magie ; bien qu'elle n'ait jamais eu des accidents de ce genre devant ses parents, ces derniers n'ont pas sourcillé quand le professeur McGonagall leur a montré l'existence de la Magie.

En fait ils ont eu l'air presque ravis, et Hermione l'était également d'ailleurs. La jeune fille s'arrête d'écrire et sourit en pensant à ses amis : elle a eut un coup de foudre amical pour chacun d'elleux, ils l'ont acceptée telle qu'elle est et lui ont apprit les règles de ce monde, puis le plus important : elle a réussit à nouer des liens amicaux !

Bien sur elle n'a rien dit à ses parents, en fait elle leur parle rarement de Poudlard par ses lettres et depuis qu'elle est revenue, et c'est pas comme s"ils posaient des questions, ils veulent surtout savoir si ses notes sont bonnes, si son comportement est bon et si au niveau social il y a des gens intéressants venant du monde sans Magie.

En bonne Serpentard qu'elle a toujours été, Hermione a répondu la vérité aux deux premiers paramètres et maquiller la vérité pour le troisième ; peu de Nés-Moldus sont intéressants sur le plan social comme le voudraient ses parents, et ceux qui le sont Hermione ne peut pas les sentir car ils sont prétentieux, peu intelligents et pas très tolérants.

Donc elle leur disait que oui, certains viennent même de familles aussi aisées que la leur voire plus riches même (ce qui n'est pas un mensonge en Soi, mais Hermione ne va pas discuter avec eux), comme il y en a de moins aisés mais tout aussi intéressants socialement parlant ; puis oui, ses notes sont très bonnes, merci bien !

La jeune fille arrête d'écrire, ses doigts lui font mal tant elle n'arrête pas le dit mouvement depuis qu'elle est arrivée chez elle : cela fait bien cinq jours depuis que le Poudlard Express l'a ramenée et ses chers parents ont décidé de la faire travailler toute la journée sur ses devoirs d'été, puis sur du travail Moldu une fois qu'ils seront finis.

Ils lui ont fait un emploi du temps aussi sévère qu'inutile - du point de vue de Hermione -, car la jeune fille ne met pas énormément de temps à faire son travail, trois heures suffisent amplement pour accomplir la dite tâche, mais ses parents - voulant visiblement que leur progéniture reste occuper - ont insisté pour quelle relise toutes ses leçons .

Quelle perte de temps, même si elle aime travailler Hermione connaît bien cette tactique, mais soit ! Elle va s'y plier car au bout d'un moment, ses travaux scolaires magiques et moldus finiront par se tarir, ils n'auront pas d'autres choix que de lui foutre la paix (pardonnez-moi l'expression, mais c'est vraiment comme ça qu'elle le ressent).

Elle envie alors ses : certes ils ont des obligations d'écoliers et aussi d'Héritiers de leur Maison, mais au moins ils peuvent se voir et s'amuser un peu, se détendre avec leur famille qui - sans conteste malgré la mentalité Sang-Pur - les aiment véritablement ; sauf pour Ron qui lui a dit qu'à part ses frères aînés à l'étranger et les Jumeaux, n'est pas bien vu dans sa famille.

Tout ça parce qu'il est à Serpentard ! Et le pauvre Théodore aussi, Hermione est malheureuse pour lui ; futur orphelin à tout juste 12 ans, héritier d'une grande fortune et donc la cible des vautours, sans compter la réputation sinistre de sa famille qu'il doit gérer, foutus Griffondor de malheur ! La jeune fille ne peut pas les voir en peinture, non vraiment pas.

Ils lui rappellent ses parents : imbus d'eux-mêmes, malgré le côté bruyant et irrévérencieux (mais pas du genre agréable), ils se peignent un côté vertueux et brave mais ils sont perclus de défauts humains, qu'ils rendent pires en maudissant les autres ne faisant pas partis de leur Cercle ! Et ceux qui ne sont pas comme ça sont rares et se taisent, pour être teintés de cela ou rejeter par la Maison.

Se secouant la tête, la jeune Serpentard reprend son travail d'arrache-pied, car la solitude résonnant dans ses pensées devient bien trop lourde à encaisser et elle sent une crise d'angoisse arriver, car oui chers , Hermione Granger est une grande angoissée de nature, bien qu'elle ne l'ait avoué qu'à ses , qui se sont efforcés de la comprendre sans poser de questions.

(NDA : c'est pour cela que je me suis toujours identifier à Hermione et Luna : la première est pleine d'angoisses qu'elle cache - même si Rowling ne l'a pas explicitement écrit, mais je l'ai toujours ressenti comme ça - et la seconde est clairement autiste, à faible niveau mais quand même.)

Il n'y a que Ron qui connaît les raisons de ses angoisses, le froid et lointain Ronald Weasley ne l'a pas enlacée ou entamer un contact physique, il ne l'a pas pleurée ou plainte non ... il l'a juste regardée avec ses yeux à la couleur d'un ciel de printemps, et à la profondeur semblable à celle d'un lagon, avant de lui dire d'une voix ténue "Je comprends ce que tu veux dire".

Maintenant qu'elle y pense, elle n'a jamais vu Ronald toucher quelqu'un au-delà d'un contexte de politesse, mais Hermione suppose que les deux amis de troisième année du rouquin ont le privilège de le voir moins froid, mais bon cela ne l'a dérange pas vraiment ; elle-même n'est pas friande de contacts physiques, cela l'a toujours un peu déranger.

Ses doigts vont mieux, il est temps de se remettre au travail et une fois qu'elle aura fini les deux derniers paragraphes de sa Rédaction, elle pourra aller réchauffer son repas du midi et le déguster devant les informations de 13h, avant de se remettre au boulot jusqu'à 19h - heure à laquelle ses parents mangent et donc à laquelle elle arrête de travailler.

Plus loin, dans la campagne anglaise jouxtant des vallons de cultures ensoleillées, près d'un petit village Moldu pittoresque aux yeux des citadins, voisinant une foret clairsemée avec une vieille maison à l'abandon et un lac idéal pour la baignade et la pêche, se trouve le Terrier - l'humble demeure de la Famille Weasley.

C'est une maison en bois et en tuiles de plusieurs étages, bancale sur un côté avec des poutres en fer retenant cette scoliose architecturale, comportant un jardin perpétuellement en désordre, un grand poulailler emplit de volailles et un garage servant de "Fourre-Tout" pour le chef de la maisonnée ; passionné par les objets non-magiques.

Ce petit habitat est séparé du monde extérieur par une clôture en pierres grosses et abruptes, ainsi qu'un portillon en bois poli et un chemin de terre large et irrégulier, les poules de la famille se mélangent amicalement au gnomes et une minuscule grange sert de dépôt pour toutes sortes d'outils de travaux en extérieur ou sportif ; C'est là que sont ranger les balais et les balles de Quidditch.

Les parents sont absents, ils rendent visitent à des voisins qui les ont invités pour le thé, les bruyants Jumeaux sont également de sortie dans le bois d'à côté pour expérimenter des farces se faisant en extérieur, Percy Weasley - le studieux de la famille - fait son travail scolaire en pensant à ses résultats des BUSE.

Le tout en essayant d'ignorer les bruits venant du grenier, là où la Goule réside depuis des années pour une raison que personne n'a jamais sût, la jeune et romantique (du moins si on peut le dire vu son jeune âge) Ginny Weasley finit, elle aussi, son travail scolaire avec un grand sourire sur son visage ; d'ici quelques mois elle rencontrera Harry Potter et ira à Poudlard !

Une impatience qui est durement ressenti par le reste de la maisonnée, mais surtout pour Ronald Weasley, qui galère plus ou moins avec ses devoirs. Il en a marre de travailler alors que dehors le soleil de ce début d'été le narguait de ses rayons chauds - et dont il tarde surtout que sa sœur attrape une extinction de voix.

Par Merlin, entre ça et l'ambiance sinistre du foyer concernant le fait qu'il est était réparti à Serpentard plutôt qu'à Griffondor : son père le regarde avec fatigue et déception, Percy avec froideur (mais ça n'a pas changé par rapport aux années précédentes), Ginny avec une méfiance teintée d'envie (car il est avec le "Survivant" après tout !).

Les Jumeaux sont à peu près normaux, ils le charrient à base de blagues sur les reptiles et autres, et l'ont rassuré sur le fait qu'il sera toujours leur petit frère quoiqu'il arrive, Bill et Tante Murielle (parce que oui son avis est apparemment important) s'en moquent royalement dans le bon sens du terme et Charlie le soutient pleinement comme depuis toujours.

Mais sa mère, par Merlin sa mère, elle le regarde avec un dégoût et une colère qu'elle ne dissimule même plus, si Dumbledore - ce vieux connard manipulateur - ne lui a pas sommé de le garder dans le foyer biscornu et continuer à se comporter basiquement comme une tutrice, Ron est sûr qu'il aurait dû quémander l'asile à la vieille tante Murielle.

Certes elle l'aurait relativement bien accueillit mais Ron Weasley n'aime pas dépendre des autres : il aurait préféré crécher dans une auberge pas chère dans l'Allée des Embrumes en se cherchant un travail à mi-temps payer quelques Mornilles et un Galion seulement, puis vivre sa vie en se débrouillant jusqu'à la Rentrée.

Il n'aime vraiment pas l'ambiance qui règne au Terrier, non vraiment pas ! Elle est encore plus froide qu'auparavant si cela est possible, sa très chère génitrice le nourrit moins et fait passer tout les autres sous la douche pour que la petite réserve d'eau chaude soit vide, elle le réveille en premier le matin, lui confie corvées sur corvées ...

Heureusement, il arrive à jongler avec ses devoirs et les tâches que sa mère lui impose, surtout qu'il a une garantie qu'elle arrêtera son manège lorsque Dumbledore mettra le "Holà !" à sa manière ; il ne faut pas que le Pion soit trop usé n'est-ce pas ? Ce serait malheureux ! Pour la première fois de sa vie il attend les leçons du vieux cinglé avec impatience.

Au moins lui à la décence de lui faire faire des choses plus utiles, comme l'entraîner au Duel, ou augmenter son savoir Académique entre autre, en plus de le faire sortir du Terrier et sur ces pensées le jeune Serpentard prend note d'aller rendre visite à la vieille tante Murielle plus souvent, pour "écouter les aînées", tout ça tout ça ...

Certes c'est une vieille dame aigrie, mais ils ont le super point commun de ne pas aimer Molly Weasley, ce qui est une relation plutôt cordiale donc surtout que c'est également une ancienne Serpentarde - l'une des rares de la Famille Weasley - il faudra qu'il lui pose des questions sur sa Maison tiens !

Soudainement, il souffle un bon coup et range un peu son bureau, avant de se lever d'un air décidé et de s'étirer en baillant ; il a bien envie d'aller dégnomer le jardin d'un coup ! C'est la seule corvée qui est agréable au Terrier, car c'est un bon défouloir physique et mental : à chaque fois qu'il lance la dite bestiole il imagine qu'il balance ses parents, Dumbledore, Percy et sa sœur !

Comment ça il est sadique ? Non par Merlin, il est juste à bout de patience et Morgane sait que l'été va être très long, Ronald - tout en descendant sur la pointe des pieds au jardin - se dit que cela serait marrant de donner des noms aux gnomes - qui de toute façon reviennent chaque été de manière carrément masochiste.

Cela lui fait pousser un gloussement sinistre et froid, ce qui est en parfaite contradiction avec le temps ensoleillé et doux de cet été venant tout juste de naître, avec la promesse d'être chaud mais pas caniculaire comme l'an passé.

Un peu plus loin, sur une promenade jouxtant la mer du Nord faisant face à Southampton, où un certain paquebot légendaire est partit pour un voyage sans retour, Amélia et sa nièce sont assises sur une terrasse de café typiquement Moldue, habiller de manière décontractée entrain d'attendre que leur invité arrive, tout en écoutant la musique enjouée d'un certain Elton John.

Sa tante est de bonne humeur avec des yeux pétillants, Susan dirait presque impatiente mais elle ne se hasardera pas à dire pourquoi, car elle connaît parfaitement la réponse et l'objet même de cette dernière vient tout juste d'entrer dans leur champ de vision.

Habillé également de manière décontractée, ce qui est un style lui étant aussi favorable que celui d'un Lord, Canton Avery se tient devant elles avec ses mains dans les poches, une démarche souple, un sourire heureux et des yeux pétillants autant que ceux de la Juge Bones.

Une fois les salutations d'usage faites, le jeune homme s'assoit poliment à l'angle de la table et le serveur vient prendre leur commande ; trois tasses de thé glacé et une coupe de glace avec des brownies, des cerises noires, de la chantilly et des noix de pécan ; le tout de taille honorable qui pourrait déclencher une crise de foie en un clin d'œil.

"J'espère que vous aimez les sucreries Canton, Susan aime ça dans les grandes occasions : on fête à la fois ses bonnes notes aux examens de fin d'année et son anniversaire, qui était il y a tout juste deux semaines." dit Amélia en jetant un regard plein de fierté à sa nièce, qui rougit doucement sous l'éloge à peine dissimulée.

"C'est vrai ? Et bien je te souhaite un bon anniversaire en retard Susan, et je suis content que tu ais eu de bons résultats scolaires, mais vu que tu es une authentique Poufsouffle je ne douterais jamais de ton excellence académique. Et pour ce qui est des sucreries, sachez mesdames que j'affectionne particulièrement les pâtisseries." dit Canton, avec un grand sourire malicieux.

Cela fait sourire les deux Bones, alors que d'une façon toute aussi malicieuse l'ancien Mangemort "vole" l'un des mini-brownies avec un air gourmand rivalisant avec celui de Susan. Amélia les regarde faire avec une expression de bonheur sur son visage - avec une teinte de soulagement également, en voyant les deux roux bien s'entendre.

Certes ce n'est pas d'ors et déjà une relation Père/Fille (chose qu'elle voudrait plus que tout au monde), mais cette amitié naissante dépassant visiblement une relation cordiale est un bon signe en soit : cela veut dire qu'elle peut commencer à ouvrir son cœur à l'homme assis en face d'elle, et plus tard son âme - quand ils auront prononcé leurs vœux devant Mère-Magie.

Les deux adultes ont jusque là une relation platonique dans les règles de l'Art, ils ont depuis longtemps dépasser le stade de l'amitié et de la cordialité, Canton la courtise de toutes les manières qu'elle aime - comme énoncé dans le contrat qu'ils ont négocié à deux - et dans le même temps lui faisait découvrir son univers à lui ...

L'Australie est une si belle contrée ! Amélia pense aux trois séjours passés dans l'Outback australien avec un sourire intérieur aussi grand que ceux de sa fille de cœur et de son Bel-Ami, ils y ont passés des moments fabuleux et Canton lui a proposé - avec une certaine timidité respectueuse - de faire découvrir le pays à Susan.

Chose que Lady Bones et sa nièce ont accepté avec grand plaisir, surtout que l'Héritier Avery est - de son avis le plus impartial - un excellent hôte en tout point ! De plus c'est un assez bon cuisinier et un cavalier très convenable, de même qu'un homme avec de l'éloquence dans le domaine du Droit et respectueux des Moldus et des créatures Magiques.

Tout cela l'a étonnée mais également conquise, sans compter que le jeune homme sait "garder ses distances" avec elle : comprenez par-là chers , qu'Amélia Bones n'est pas friande des contacts physiques perpétrer par des gens qui ne sont pas dans son cœur ou si la politesse n'est pas du contexte.

Ces anciennes relations se sont permises ce genre de privauté, ce qui avait le don de la faire grincer des dents et presque sortir sa baguette, ont comprit les signes et se sont ajusté.es à cela avec un regard d'excuse, d'autres non et ont donc connu un seul et unique revers de la part de la Juge Bones.

Les seules fois où Canton la touche, c'est dans un contexte bien précis et pas plus de quelques secondes, en revanche quand il lui sourit avec ses lèvres séduisantes ou la regarde avec ses iris pleins de sincérité par Merlin tous ces papillons ! Ils inondent son ventre et volent comme dans un match de Quidditch, Amélia a le sentiment d'être une jeune femme pleine d'émoi !

Ce qu'elle est d'ailleurs, même si son âge et son vécu font qu'elle ne va pas se comporter de la sorte, bien que la Juge soit ouverte à ces sentiments naissants et à la certitude formelle que ceux de Canton sont non seulement authentiques, mais également là depuis leur rencontre dans ce chalet en Irlande ; ce qui la conforte que davantage sur le fait qu'elle ne commet pas une erreur.

Une fois leur gargantuesque gourmandise finie et le thé bu, le trio prend la juste décision de se balader sur la grande promenade faisant face à la mer, alors que Susan fait un exposé ma foi bien complet sur l'histoire de la ville de Southampton, tandis que son futur beau-père l'écoute avec un grand intérêt et visiblement impressionner par la jeune Poufsouffle.

Alors que de son côté, Amélia retient à grande peine un sourire amusé : voir sa nièce ainsi l'a toujours fait rire, bien que ce soit impressionnant à première vue, on s'habitue vite à ce genre de choses, et la Juge Bones éprouve toujours de la fierté avec cet amusement. Surtout que les regards de Canton et Susan ont l'air tellement complices, les papillons ne cessent de voler.

Pour une première entrevue à trois ce n'est pas mal du tout ! Au moins elle est maintenant sûre que les futures visites de Canton avec sa fille de cœur se passeront bien, de même que leur séjour en Australie en début août, ainsi que - elle l'espère vraiment - les autres choses qu'ils feront en famille dans le futur !

Car même si elle ne sent pas encore prête à se marier, Amélia ne veut pas attendre des années non plus, non pas que le temps presse ou que Canton lui met la pression (loin de là, le jeune homme lui a même déclaré qu'il aime pleinement leur situation actuelle), mais la cartésienne Juge Bones admet bien volontiers que les sentiments amoureux sont difficilement contenables.

Et quand elle voit Canton avec Susan ou avec elle quand ils sont tous les deux ou bien avec n'importe qui d'autre, Amélia voit bien le jeune homme inclut dans l'image de leur petite famille, en tant qu'époux et père adoptif ... s'il le souhaite toujours bien entendu, mais là aussi l'Héritier Avery a rassuré Lady Bones sur ce point ; il veut que Susan le voit comme un père.

Adoptif bien sur, surtout qu'il ne songe pas une seule minute à "remplacer" Rowan - son défunt frère, partit à tout juste 30 ans -, surtout que bon ... comme c'est un ancien Mangemort, il se sent plus ou moins responsable de sa mort ; chose qu'ils ont mit à plat dès leur premier rendez-vous, ce n'était pas une discussion agréable, mais elle était nécessaire.

Trois heures plus tard, le jeune homme repartit chez lui, non sans avoir correctement saluer les deux Bones - un petit rougissement pour la plus âgée, qui elle-même n'était jamais indifférente aux attentions de Canton Avery.

Plus loin, un paysage maritime presque semblable, mais avec des couleurs différentes - plus vives et chaudes, moins humides et embuées que sa consœur britannique - la Mer Méditerranée est quant à elle témoin d'un spectacle similaire sur un tronçon de plage privée, bordant une villa aux traits italiens et un brin français.

Là aussi un couple naissant et un préadolescent se promènent d'un pas nonchalant, avec des vêtements tout aussi décontractés (mais plus estivaux bien sur) et arborant des mines souriantes ainsi qu'amoureuses sur les visages des adultes ; qui se tiennent également par le bras.

Comme pour leur homologue britannique, les regards de ces dernières alternent entre un bonheur sans failles et un amour naissant tout aussi fort, celui du jeune garçon pétillent d'une joie à peine contenue ; en même temps cela lui faisait tellement plaisir de voir sa mère enfin heureuse ! Lui qui avait si peur qu'elle ne trouve jamais le bonheur, il est heureux de s'être tromper.

Il faut dire que la jeune Enora, âgée de presque 20 ans d'ici quelques mois, rendait Catarina Zabini plus qu'heureuse - elle la comblait même -, leur relation est certes platonique mais également passionnée : il faut dire que le lien commence sérieusement à se tisser entre les deux femmes, s'épaississant comme une écharpe bien chaude.

La jeune Moldue a pratiquement fait la paix avec son vécu, même s'il lui reste quelques cauchemars, calmer dans une urgence presque frénétique par la Succube - qui s'allonge aux côtés de la rousse pour l'apaiser, avant de repartir une fois rendormie, par respect pour elle -, et des interrogations entêtantes : sa mère va t-elle bien ? Et Leila son ancienne petit-amie ?

Avec une certaine hésitation, la jeune femme en a parlée à sa promise, qui a comprit le dilemme et lui a promit d'embaucher un détective privé pour se renseigner à ces sujets ; qui lui tiennent à cœur et avec raison - sans compter que pour le bien de son âme-sœur, la Lady espère que les deux protagonistes vont bien !

Car après tout il s'agit de sa futur belle-mère (Merlin que ça lui était bizarre de penser ça !) et de la première personne que sa belle à aimer - nulle jalousie obscurcit son cœur et son jugement à cette constatation -, bien que Catarina soit assez pessimiste à leurs sujets, mais elle ne veut surtout pas briser les espoirs de sa compagne.

Mais revenons-en à nos serpents ! Blaise fanfaronne sur ses notes sous le regard fier de sa mère et celui impressionner d'Enora, qui connaît maintenant pratiquement tout les rouages du Monde Magique de part ses lectures assidues et les discussions avec tout les sorciers de son entourage plus ou moins immédiat ; y comprit les clients de la librairie.

Que ce travail lui plaisait ! Elle adore vraiment le contact avec les personnes, ce qui est partager par les clients très habitués du commerce, même les créatures dites "Sombres" qui sont parfois assez froides ou bien les Moldus qui sont distants aiment bien la jeune commerçante ; il faut dire qu'en plus d'être ouverte d'esprit, elle est compétente et a une attitude rafraîchissante.

Ça, ses peintures diverses et variées (qu'elle fait avec une lenteur d'escargot mais avec plein d'application), et son premier roman qu'elle est en train d'écrire - un roman de Fantasy chez les sorciers, qui pourrait le croire ?! -, ainsi que sa nouvelle vie et son amour naissant pour la belle Catarina Zabini ... tout cela la rendait aussi radieuse que la Lady.

"Et j'aime bien mes amis, surtout Neville et Hermione ! Ils sont adorables je trouve, surtout Neville, il est tellement sympa avec tout le monde." déclare Blaise avec contentement, fouettant les vagues avec ses pieds, couvrant ses jambes nues d'eau salée.

"Oooh tu as l'air de beaucoup aimer Neville dis donc ! Il faut dire qu'il est plutôt adorable en effet." taquine Enora, en faisant un clin d'œil et un sourire en coin au jeune garçon, alors que Catarina camoufle un rire dans la chevelure de sa bien-aimée.

"Euuh ... oui, oui je l'aime bien, il est génial comme gars et intelligent aussi. Mais attend ... tu voulais dire quoi par-là ?" rougit soudainement le Serpentard, tandis que les deux femmes ne peuvent plus se retenir de rire, alors que les joues de Blaise se peignent d'embarras.

"Du calme Blaise n'implose pas, je plaisante hahaha ! Quoique ... c'est vrai que Neville a l'air de beaucoup t'apprécier aussi, mais ne présumons de rien, n'est-ce pas ma tendre Catarina ?" sourit brillamment Enora, évitant adroitement une gerbe d'eau salée envoyer par son futur beau-fils, se rapprochant un peu plus de l'ancienne Serpentarde.

"Mmm oui amour, évitons de présumer de ce genre de chose : ces pauvres garçons n'en sont pas même pas arriver à la puberté ! Et cette Hermione à l'air tout aussi sympathique, je vois d'ici le dilemme amoureux !" rit doucement l'Italienne, passant un bras à la taille de sa bien-aimée, qui n'y trouve rien à y redire.

"Notre petit Blaise aura beaucoup de succès je sens ! Mais rien d'étonnant à cela, quand on voit le charisme et l'intelligence de sa mère." dit doucement Enora, faisant un chaste baiser sur la joue de la brune, qui rougit comme une lycéenne sous le geste, mais rayonne de mille feux en entendant la première phrase prononcée par sa promise.

La jeune femme a dit 'Notre' en parlant du jeune garçon - qui a lui aussi relevé les dits mots -, aux yeux de Catarina c'est la plus belle chose que sa jeune compagne ait dite jusqu'à présent ! Par Merlin il lui tarde tellement de s'unir à sa compagne, l'appeler "mon épouse" ... elles ont tellement de projets et d'envies !

Mais pour l'instant, Lady Zabini se contente parfaitement de ce que lui donne Enora Mils, car même si elle connaît la jeune femme que depuis 2 ans et quelques mois, la Succube sent au plus profond d'elle-même des sentiments qu'elle n'aurait jamais cru ressentir un jour ; un amour dévoué et profond, une envie de chérir quelqu'un. Décidément elle ne peut pas attendre leur Union !

La petite famille fait demi-tour, étant arrivé à la limite de leur plage plus ou moins privée (fréquenter uniquement par les riverains du coin) et commençant à avoir de la fatigue dans les jambes, de plus ils ont des petites obligations à remplir avant le dîner, même si à ce moment précis Catarina Zabini ne pense qu'a la présence de son aimée, tandis qu'Enora ne peut éloigner ses yeux de la Lady.

Tout ce petit monde fait sa vie, mettant consciemment de côté les contraintes dues à leur rang et oubliant les manigances de Dumbledore, mais aussi leur plan pour abolir le système Magique actuel ; ils profitent juste du moment présent avec leur famille en étant loin, bien loin de toutes sortes de complots.

Bon et bien ... voilà le mot de la fin ! En tout cas j'espère vraiment que vous avez aimé ce dernier chapitre ! Je voulais ajouter du background aux personnages - surtout à Hermione - et faire une mise au point de la relation des persos secondaire ; comment trouvez-vous le couple Enora/Catarina ? Et celui de Canton et Amélia ?

Mais aussi le caractère des parents de Hermione (qui sont un brin détestables oui, je pense qu'ils feront un retour plus concret, ou pas), la relation de Théodore avec la famille Black et avec Drusilla ? Bref, dites-moi tout ce dont vous en avez pensé de ce chapitre, je lis vos reviews avec grand plaisir ! ^^

Et franchement, je vais finir par vous remerciez : merci de m'avoir lue et suivie jusque ici, malgré les retards, les longs chapitres et ceux qui ne sont pas très intéressants et merci d'avoir prit le temps de laisser des reviews ; j'ai beaucoup aimé certaines d'entre elles hahaha.

Je vous dis donc à bientôt pour une autre année à Poudlard, d'ici là veillez sur vous et vos proches, lisez et regardez pleins de trucs sympas et à la prochaine ! ^^