Pdv de Zoro

Je monte jusque dans la chambre de Boa et toque

B- Entre.

J'ouvre doucement la porte

Z- Désolé de déranger..

B- T'es revenu!

Elle quitte les bras de Law et saute dans les miens

B- J'étais tellement inquiète!

Z- Je vais bien, je suis vivant, t'en fais pas. Je venais dire au revoir.

B- Tu.. Tu t'en vas..?

Ses yeux se remplissent de larmes et Law se lève pour la réconforter.

Z- Ma présence ici ne créée que des problèmes, je pars vivre chez Doflamingo avec lui et Mihawk.

Elle s'accroche à mon bras avant de parler d'une voix brisée.

B- Me laisse pas ici je t'en supplie.

Z- C'est mieux pour tout le monde Boa.. Mais on continuera de se voir, je vais juste vivre ailleurs, ce n'est pas pour autant que je ne t'aime plus et que tu n'es plus ma petite sœur adorée, tu le sais ça hein?

Elle hoche la tête et essaye de me sourire

B- Si tu me promet de pas m'oublier alors ça me va.

Je lui caresse la tête

Z- Comment je pourrais t'oublier espèce de sotte, je ne compte pas t'abandonner, bien que ça puisse laisser penser que c'est ce que je fais, c'est loin d'être le cas.

Elle me prend à nouveau dans ses bras.

B- On s'appelle souvent hein.

Z- Tout les soirs si il le faut. Promis.

B- Super, alors, je ne te retiens pas plus, passe me voir avant que tu partes.

Z- D'accord, à toute à l'heure alors.

Je lui embrasse le front et sort de sa chambre en refermant la porte.

Je croise Robin dans les escaliers.

Z- Je m'en vais.

R- Je m'en doutais, Bonnie et Clyde font leurs bagages aussi.

Elle me sourit

R- Prend soin de toi Zoro

Z- Toi aussi, vraiment. On reste en contact?

R- Avec grand plaisir.

Je la prends dans mes bras.

Z- Tu sera toujours la bienvenue à mes côtés sache le, tu n'as pas à rester ici si tu es la seule à réellement faire preuve d'honnêteté.

R- J'y penserai, merci Zoro.

Je la sert un peu plus fort et la lâche.

Z- Je repasserai te dire au revoir avant de partir

R- Alors à toute à l'heure.

Elle me sourit chaleureusement et je part dans ma chambre. Comme je m'y attendais j'y trouve Sanji, en boule sur le lit, en pleur. Il se retourne sur moi et se lève du lit avant d'essayer de me prendre dans ses bras. Je l'esquive.

Z- Je suis juste venu faire mes affaires, je pars.

S- Pour aller où?

Z- Ca ne te regarde pas Sanji.

J'ouvre les placards et prends des habits pour les mettre dans un sac.

S- Tu vas avec qui?

Z- Mihawk et Doffy, mais ça aussi ça ne te regarde pas, arrête de me poser des questions avant que ne perde patience avec toi. Je n'ai plus à te rendre des comptes tu comprends ça?

S- Alors tu t'en va comme ça..?

Z- Je ne vois pas ce que tu attend de moi Sanji, j'ai fais preuve de bonne fois avec toi, et je t'aurais pardonner tes actes si tu n'avais pas agis de la sorte avec moi. Tu as cherché ce qui est en train de se passer, tu as causé ta propre perte.

S- T'as couché avec eux?

Z- Qu'est-ce que ça peut te foutre Sanji? Je fais ce que je veux, on est plus ensemble, je suis aller dans un club et j'ai fais ce qui me chantais. Et je recommencerais si j'en ai encore envie. Je n'ai plus aucune ligne de conduite à suivre pour toi. La seule conduite que j'adopte sera pour moi-même. On est clair là-dessus? Baise qui tu veux et je fais de même, aime qui tu veux et je tâcherais de faire de même okay?

S- Tu m'aimes encore?

Z- Oui, et c'est bien là le problème, après tout le mal que tu me fais j'arrive encore à t'aimer. Alors toi, si tu m'aimes encore, laisse moi partir. Je ne te promet rien, je ne te promet pas qu'un jour j'arriverai à te pardonner ce que tu as fais, je ne te promet pas qu'un jour j'accepterai qu'on puisse se remettre ensemble, mais si tu ne veux pas ruiner toutes tes chances que ça puisse arriver, laisse moi partir et fais comme si je n'avais jamais exister.

Je fini de mettre ce que je souhaite emporter dans mon sac.

Z- Au revoir Sanji.

S- J'ai même pas le droit à un baiser d'adieu?

Z- Ce ne sont pas des adieux.

S- Si s'en est, tu l'as dis toi-même, un jour tu te réveillera et tu ne m'aimera plus, et ce jour arrivera pendant que tu n'es pas près de moi je le sais et tu le sais aussi.

Je pose mon sac et vais vers lui. Je ravale mes larmes du mieux que je peux et l'embrasse tendrement, avec le peu d'amour que je lui porte et tout l'amour que j'ai pu éprouver pour lui par le passé.

Il fond en larme

Z- Je dois y aller.

S- Oui..

Z- Au revoir Sanji.

S- Je t'en supplie..

Z- C'est trop tard Sanji, tu as fais ton choix, respecte le mien qui n'est rien de plus que la conséquence de tes agissements.

S- Je t'aime..

Z- Et moi je ne sais plus, alors laisse moi prendre le temps de réfléchir à tout ça.

Je passe la porte, sac à la main, et me dirige vers la chambre de Boa, je toque et elle ouvre valise à la main.

B- On est prêt.

Z- Prêt pour?

T- On part aussi, on va avec toi.

B- Je reste pas ici avec eux, j'ai fais mon choix.

Z- Bien.. Je ne suis personne pour refuser.. Doflamingo est au courant? On va chez lui quand même..

T- Sa maison est un palace, on a la place, plus qu'ici même.

B- Alors en route, Robin nous attends déjà en bas.

Nous descendons devant la maison et tout le monde se met en voiture.

M- Je vous conseille de pas monter dans ma voiture, elle est..

D- Pleine de sperme, tu peux le dire.

M- Ouais voilà.

B- Alors on y va avec mon pick up. En route.

Elle balance son sac dans la beine et nous montons également.

D- Aller faites tous coucou

On le fait tous en riant et nous partons

R- J'ai l'impression de respirer à nouveau.

Z- Moi aussi.

M- Vous étiez dans un environnement toxique, c'est tout le temps quand on le quitte qu'on s'en rend compte.

Je pose ma tête sur l'épaule de Robin.

R- On prend une sorte de nouveau départ..

Z- Je crois bien que oui.

M- Et ça vous fera le plus grand bien. Ne serait-ce que de prendre du recul sur toute cette histoire.

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Une fois arrivé chez Doffy, il nous ouvre les porte de chez lui.

D- C'est poussiéreux, je ne suis pas venu que je suis arriver chez vous. J'ai renvoyé mon personnel, il va falloir s'en occuper nous même.

Boa jette son sac à l'entrée et remonte ses manches.

B- C'est partit alors on attend quoi?

D- Je ne sais pas où sont les balais c'est mes domestiques qui s'en occupe normalement.

Z- On va trouver t'en fais pas ça doit bien être quelque part.

D- Bonne chance, c'est un vrai foutoir ici, y'a de tout n'importe où.

T- On va y arriver ne soit pas pessimiste.

On prend nos sac et Doflamingo nous montre les chambres.

D- Elles sont toutes dans ce couloir, la mienne c'est le dernier étage, alors je vous laisse choisir, et sinon il y en a aussi à l'étage supérieur.

B- Ta chambre fait tout un étage?

D- Oui, c'est ça la vie de brigand.

Elle rigole et ouvre la porte.

B- Moi ça me va.

Elle pose son sac.

On fini par prendre les chambres en face et à côté de la sienne.

B- On commence par quelle chambre?

T- On devrait déjà commencé par aérer.

R- Bonne idée.

Elle ouvre les fenêtres.

R- Et pour ce qui est des chambres je sais pas je m'en fiche on a toute la journée devant nous.

Il est midi, on a passé la matinée à dépoussiérer. J'aurais jamais imaginé que la poussière pouvait s'installer aussi vite. Et en aussi grosse quantité.

Je viens de finir de faire mon lit et m'accorde une pause.

Je ne peux pas empêcher tout les souvenirs des dernières 24h d'affluer dans ma tête

"Je t'ai trompé"

Si je n'avais pas fait preuve d'honnêteté je serais encore dans ses bras. Je recevrais encore ses baisers. Je pourrais encore sentir ses cheveux et son eau de Cologne.

Ma gorge se sert et les larmes me montent aux yeux. J'ai essayé de faire les choses bien, alors pourquoi est-ce que tout c'est mal passé..

Est-ce que j'aurais du me taire?

Est-ce que j'aurais su ce qu'il a fait si je n'avais rien dis?

Est-ce que lui regrette autant que moi je regrette?

Est-ce que lui pense à moi là?

Est-ce que j'ai bien fait de partir hier soir?

Est-ce que j'ai bien fais de partir?

Est-ce que c'était bien ce que j'ai fais?

Est-ce que je regrette ce que j'ai fais?

Est-ce que ça m'a rendu heureux?

Pourquoi j'ai fais ça?

Pourquoi je suis allé sur scène?

Pourquoi j'ai couché avec eux?

Est-ce que j'en avais envie?

Je secoue la tête pour essayer de stopper toutes ces questions qui tambourines dans mon crâne.

M- Je peux entrer?

Je sursaute et ai un mouvement de recul.

Z- Ou-oui, entre.

Je me lève et m'adosse au mur. Je ne veux pas être en position de faiblesse car pour une raison inconnue je me sens en danger.

Je vais faire une crise d'angoisse.

M- Comment tu te sens?

Je suis sensé mentir? Je suis sensé dire la vérité? Qu'est-ce que je dis? Qu'est-ce que réponds? Je dis une moitié de vérité ou un demi mensonge?

Des bras m'entourent et l'odeur de Mihawk m'enveloppe.

M- Ca va aller maintenant, t'as pas à t'en faire, okay?

Il se recule et me sourit

M- Tu veux qu'on parle?

Je ne répond pas, je reste à le fixer dans le blanc des yeux. Je ne sais pas quoi faire ni quoi dire. Il ferme la porte et se place à l'autre bout de la pièce comme si il avait compris dans quel état je me trouve.

M- Comment tu te sens?

Z- Seul, vide, triste, en colère.

M- Perdu.

Z- Plus que ça, j'ère sans savoir d'où je viens, où je suis ni où je vais.

M- Qu'est-ce qui te donnes cette impression?

Z- Je quitte la personne que j'ai le plus aimé de ma vie, elle me lève la main dessus, elle me trahi au-delà de tout ce que j'aurais jamais pu imaginé, je pars, je me drogue, je bois, je couche avec le mec avec qui je l'ai trompé et son copain, comment je suis sensé m'y retrouver là dedans?

Il vient s'asseoir sur mon lit, à côté de moi.

M- Qu'est-ce que tu considères comme une erreur là dedans?

Z- La drogue, l'alcool, être monté sur scène.

L'avoir quitté.

M- Et vis-à-vis de Sanji?

Z- C'est la première fois de ma vie que je n'ai pas fuis mes actes, et voilà où ça m'a mené, je regrette de l'avoir quitté mais au final, j'en serais où là? Toujours dans mon ignorance à croire que j'ai une personne fidèle et honnête à mes côté? Je ne sais pas si être au courant est une bonne chose, je suis en train de me dire que j'aurais préféré rester dans le silence de tous.

M- Et vis-à-vis de hier soir, de ce qui s'est passé avec nous?

Z- Comme l'a dit Doffy, j'étais pas en colère ni triste à ce moment là, c'était pas de l'impulsivité pour combler quelque chose dans le sens péjoratif du terme. J'en avais vraiment envie, et j'étais à l'aise, ça s'est vu, et je l'ai moi-même ressenti.

Il semble rassuré.

Z- Tu t'en inquiétais?

M- Evidemment, et Doffy aussi, on en a parlé pendant qu'on s'installait dans la chambre, on se sentait con, on s'est demandé si tu ne t'y étais pas senti contraint, on s'en est vraiment voulu.

Z- Il n'y a pas de raison. Vraiment je t'assure, c'est plus que la vérité. J'en vais vraiment envie et j'ai vraiment apprécié ce moment. Je me suis senti..

M- Désiré?

Z- Oui, mais c'est pas ça qui m'a fait plaisir mentalement, je me suis senti.. Libre.

Mihawk semble se dissocier.

Z- Ca va?

M- Oui, mais, libre, qu'est-ce que tu entends par là?

Z- J'ai eu pour la première fois depuis longtemps le sentiment que mon corps était réellement mien et que j'avais le droit et l'envie d'en faire ce que je voulais.

Son visage s'attriste.

Z- Qu'est-ce qu'il y a..?

M- C'est une bonne nouvelle en sois, je devrait m'en réjouir, mais ça veut aussi dire que depuis tout ce temps tu ne te considérais que comme une possession des autres.. Et ça me rend plus que triste..

Z- Je ne pense pas qu'il y a de quoi être triste, je m'en suis rendu compte et j'ai changé cela sans le vouloir. Alors en soit, je n'ai pas eu mal pendant tout ce temps.

Il se force à sourire.

M- Surement, heureusement. Je ne sais pas quoi te répondre.

Je remarque qu'il a encore quelque chose à dire mais qu'il s'en empêche.

Z- Je t'écoute, dis moi.

M- Jure moi que plus jamais tu n'offrira ton corps car tu t'y sens obligé. Jure moi que plus jamais tu ne fera les choses pour plaire aux autres mais pour te plaire à toi-même.

Il me prend de cours et je bégaye avant de réussir à parler.

Z- Pourquoi?

M- Parce que, jure le moi.

Z- Je peux pas, je suis désolé, j'en suis incapable.

M- Qu'est-ce qu'il te faut pour que tu comprennes que tu n'es le jouet de personne? Que tu n'as pas à te sentir aussi obligé envers les autres?

Z- Une personne qui me le prouvera jusqu'à sa mort.

M- Et tu doutera jusqu'à ta mort.

Z- Oui, je suis comme ça, je croyais en Sanji, en lui plus qu'en n'importe qui de ce monde, des vivants comme des morts, il est la personne en laquelle j'ai eu le plus foi, confiance, espoir. Et voilà où on en est, tout ça c'était que des mensonges des masques et des abus de confiance. J'ai jamais eu personne qui m'ai réellement prouvé que je valais plus qu'un simple jouet.

M- T'en es sûr?

Z- Kuina, mais c'était il y a si longtemps.. J'en ai oublié ce que ça faisais de se sentir accepté en tout et pour tout..

M- Zoro, quand tu étais chez moi-

Z- Ouais, je l'ai fais parce que je m'en sentais obligé, je suis désolé. Je l'ai fais parce que j'avais envie de me sentir désiré, enfin, non, pas parce que j'en avais envie, mais parce que j'en avais besoin.

Sa mâchoire se contracte fortement.

Z- Je suis désolé.

Il ne dit rien et je sens la honte me dévorer de l'intérieur.

M- Et dans le champs?

Mon silence parle à ma place.

M- Et sur le podium hier soir? Et pour ton passé de Roméo? Et-

Z- Oui! Tout ça! Tout ce que j'ai pu faire dans ma vie n'étais que prétexte à me sentir vivant! Qu'est-ce que tu veux que je te dise!

M- Ca fait combien de temps que tu vis juste pour te sentir exister?

Z- Depuis la mort de mes parents, j'avais 15 ans, j'en ai 19, bientôt 20, je te laisse faire le calcul. En passant de mes affiliations à des groupes de trafic, du strip club, des règlements de compte, de la drogue, de l'alcool, du sexe, tout depuis 5 ans se résume à me sentir vivre ne serait-ce qu'un peu.

Ma vision se brouille et des larmes se mettent à dévaler mes joues comme un barrage qui cède.

Z- Je veux juste me sentir vivant putain.

M- Zoro, tu avais quel âge quand tu travaillais dans ce club?

Z- J'avais 15 ans, c'est le premier truc que j'ai fais.. J'y ai travailler un an et quelques mois.

Il se met à pleurer lui aussi. Au début je ne comprends pas pourquoi, puis je me rappelle de ce qu'il a vécu. Il me prend dans ses bras pour me réconforter alors qu'il est celui de nous deux qui pleure le plus.

M- Je suis désolé.

Z- Tu n'as pas à te sentir désolé pour moi, c'était mes choix.

On frappe à la porte, il se recule rapidement de moi alors que la porte s'ouvre.

D- Désolé de déranger Zoro je voulais te par-

Il regarde Mihawk qui pleure.

D- Désolé, je repasserai.

M- C'est rien, reste..

Z- Tu ne gênes pas, tu sais déjà tout ce dont nous sommes en train de parler.

D- J'arrive en plein milieu de la discussion je pense pas avoir à apporter quoi que ce soit.

M- On parlait de faire des choses sans le vouloir, mais parce qu'on en a besoin.

Doffy s'assois contre la porte qu'il a prit soin de refermer.

D- J'écoute.

Z- Je parlais de mon passé comme.. Je sais même pas comment décrire ce à quoi je servais..

D- J'ai compris, t'en fais pas.

Z- J'avais 15 ans, et-

D- 15 ans?

Doffy retire ses lunettes pour se frotter les yeux avant de les remettre.

D- J'ai bien entendu..?

Il tourne la tête vers Mihawk

M- Oui, comme moi, c'est pour ça que j'ai pleuré.

D- Zoro.

Il se lève et vient vers moi pour me prendre par les épaules, l'air sérieux.

D- Vis ta vie comme tu l'entends, sérieux t'as même pas la vingtaine, arrête de penser que personne ne t'aimera parce que tu fais tes propres choix, et ne me dit pas que tu as déjà fait des choix, tu as fais des choses parce que tu pensais ou parce que c'était ce qu'on attendais de toi. Vis ta vie comme tu l'entends.

Mon esprit se vide. Faire ce dont j'ai réellement envie comme si personne ne me voyait?

Z- Je ne sais pas ce que je ferrais…

D- Si tu le sais

Il me secoue un peu

D- Réfléchis bien

La réponse a été dite avant même d'être pensée.

Z- Je veux jouer du piano.

D- Ca tombe bien j'en ai un.

Il me prend le poignet.

D- C'est dans ma chambre suis moi.

Il me traîne dans toute la maison et dans les escaliers avant de m'ouvrir la grande double porte blanche au détail d'or. Le sol en marbre noir, et le piano blanc en son centre.

Le même que Kuina. La même marque, la même couleur, la même finition.

D- Tu veux qu'on te laisse seul?

Z- Je m'en fiche.

Je m'avance vers le piano.

"K- Mais non gros béta! C'est ré et fa après!

Z- Je suis nul!

K- T'as qu'à demander à avoir des cours à la maison!"

J'ouvre le piano.

"K- Et quand tu l'ouvres, c'est comme si tu voyais son cœur, chaque nerfs chaque veine. Tu l'entends même murmurer comme ça, c'est papa qui dit ça"

Je m'assois et me prépare à jouer.

Je joue quoi?

Laisse aller.

Je laisse mes doigts trouver les notes tout seul et je laisse mon cœur rythmer la mélodie.

Ca sera "comptine d'un autre été" apparemment.

Point de vue de Mihawk

Je reconnais le morceau dès les première note. Je m'assois et reste les yeux fixé sur lui.

Doffy s'assois lui aussi et prend ma main avant de me sourire.

Il connait le morceau par cœur? Après tout ce temps sans toucher un clavier?

Les notes résonnent dans la pièce, jusque dans ma cage thoracique.

Dodo me montre son avant bras, couvert de frisson. Je me contente de hocher la tête, plus absorbé par la mélodie que par quoi que ce soit d'autre autour de moi.

Je reste figé sur Zoro, sur son expression si sereine.

Boa nous rejoins, souriante jusqu'aux oreilles en voyant Zoro au piano. Elle a déjà eu la chance de l'entendre et de le voir jouer, ça se ressent.

Law fait la même tête que Doffy et moi, ses bras se couvrent de frisson. Ils prennent place eux aussi et admirent.

J'aimerais que ça ne s'arrête jamais, mais je sais que ce morceau ne dure que peu de temps.

Et avant même que je n'eu le temps de réellement en profiter, les dernières notes résonnent dans l'air.

Zoro se retourne vers Doffy et lui sourit.

Z- Merci.

D- Joue encore si tu en as envie, c'est un honneur de t'écouter jouer.

Il n'attend aucun autre avis et se remet en place.

"Seranade" de Schubert

"Prelude et fugue n2" de bach

Et malheureusement, je ne connais pas les deux autres qui ont suivi.

Il laisse ses bras retomber, à bout de souffle, mais un immense sourire sur le visage.

B- Ca va faire un an que tu n'as pas toucher un piano Zoro, et tu t'en sors toujours aussi bien?

Z- Il faut croire.

Il ne pert pas son sourire quand il parle, c'est tellement étrange, sa bonne humeur n'est pas juste passagère, il est simplement joyeux, rien de plus.

D- C'était.. J'ai pas les mots..

T- Je ne sais pas quoi dire non plus.

Il me regarde

Z- Et toi? T'en as penser quoi?

M- C'est la première fois que je frissonne pour du Schubert

Z- Tu sais jouer?

M- Non, mais j'ai des connaissances.

Z- Tu veux que je te joues quelque chose? J'ai un répertoire plutôt varié.

M- Un autre jour peut-être, repose toi, tu as l'air à bout de souffle.

B- Chopin, opus 25, numéro 12.

Z- Tu veux que je meurs, mais d'accord.

Il remonte ses manches et joue tout de suite et sans aucune fausse note.

Il a laissé le choix à chacun d'entre eux, mais viens encore mon tour.

M- Non, merci. Je passerai mon tour.

Il se lève et viens vers moi, il pose une main sur mon épaule et me parle à l'oreille.

Z- C'est Conis qui jouais?

J'hoche la tête

Z- Alors ça pourra attendre, je comprends.

Il me sourit et frappe dans ses mains.

Z- Pause terminée, on a encore du rangement et du nettoyage à faire les amis. Aller en route!

Il disparaît de la pièce.

Je me relève et on lui court après avec Doffy

D- Eh attend! Comment ça se fait que j'ai jamais su que tu jouais aussi bien!

Z- J'ai arrêter d'en jouer à la mort de Kuina. Je n'y ai touché que trois fois depuis sa mort. Quand mes parents sont morts, quand je suis arrivé chez Shanks, et là.

M- Tu devrais en jouer plus souvent, tu as énormément de talent Zoro.

Z- Peut-être, mais je pourrais jouer comme un pied, je ne joue que pour une chose: me sentir libre.

D- Et bien fait le plus souvent!

Il lui tape dans l'épaule

D- Je t'écouterai jouer nuit et jour, sent toi libre d'en jouer n'importe quand, j'insiste.