Base : Harry Potter
Titre : L'amour d'un père
Genre : Romance, slash (relation homosexuelle)
Rating : T = pour les ados, peut légèrement aborder quelques thèmes "adultes" (13 ans et +)
Personnages : La famille Potter & la famille Malfoy principalement
Disclamer : Eh oui, tout appartient à la grande JK Rowling qui nous autorise à jouer avec son univers et ses personnages. Merci à elle. Par contre l'intrigue m'appartient, même si je ne toucherai pas d'argent dessus.
Résumé : Draco veut donner une bonne éducation à son fils Scorpius avant qu'il n'aille à Poudlard. Il se sent compétent pour lui enseigner la plupart des matières, mais songe à Potter et aux cours qu'il donnait en 5è année, pour la DCFM. Il va donc lui proposer de devenir professeur particulier au manoir Malfoy. Harry accepte à condition que son fils Albus puisse aussi assister à l'ensemble des cours.
Avertissement : Il sera question, dans cette fic, de romance entre deux hommes (sans lemon). Homophobes, passez votre chemin ! Il s'agit d'une fic plutôt familiale ; ne vous attendez pas à un Drarry tout de suite !
Notes : Bonjour tout le monde ! Je vous laisse découvrir ce chapitre 63... J'attends vos commentaires ;) Bonne lecture !
Chapitre 63
— Maman ! s'exclama Lily en l'apercevant sitôt arrivée dans leur salon.
Harry la déposa au sol et elle se précipita dans les bras de sa mère. Albus, tout sourire, alla la serrer dans ses bras également.
— Comment se fait-il que tu sois déjà là ? l'interrogea l'homme, les sourcils froncés.
— Pour tout te dire, j'ai besoin de ton aide.
Il secoua la tête d'incompréhension.
— Maman va arriver d'un moment à l'autre pour garder les enfants. Il faut que tu viennes avec moi, au Journal. Je t'expliquerai tout là-bas.
— Euh… Ok. Je dois prendre mon manteau ?
Ginny sourit, soulagée, comme si un gros poids venait de s'enlever de ses épaules.
— Ce serait mieux, au cas où.
La femme se tourna vers Lily et Albus.
— Comme vous venez de l'entendre, les enfants, j'ai quelques petits soucis à mon travail et j'ai besoin de l'aide de papa pour le résoudre. Aussi, je ne sais pas à quelle heure on rentrera. Mamie va bientôt arriver pour rester avec vous en attendant notre retour. Peut-être serez-vous déjà couchés. Je n'en sais rien.
— C'est grave, maman ? s'inquiéta Lily.
La femme sourit à nouveau pour rassurer sa fille.
— Ça peut l'être si on ne réagit pas rapidement. Je suis désolée de vous laisser comme ça.
— On comprend, ne t'inquiète pas, sourit Albus à son tour, tout en acquiesçant. Je vais ranger mes affaires de toilettes, ajouta-t-il en prenant son sac.
— Très bien, Al'. Et tu mettras tes vêtements sales dans la corbeille à linge.
— Oui, maman, acquiesça le garçon qui partit faire ce qu'il avait annoncé.
Lily serra à nouveau sa mère fort contre elle.
Harry était, quant à lui, inquiet. Il ne comprenait pas cette soudaine demande de sa femme. Pourquoi avait-elle besoin de lui en particulier ?
-x-
— Viens, suis-moi, intima-t-elle à son mari.
Tous deux rejoignirent rapidement le bureau de la sorcière.
— Bonsoir, Monsieur Potter, l'accueillit aussitôt Matthew avec un grand sourire.
Quant à la jeune femme assise, elle semblait tellement plongée dans ses pensées qu'elle ne les avait même pas entendus entrer. Matt eut tôt fait de lui poser une main sur l'épaule pour lui faire recouvrer ses esprits. Voyant l'homme, elle se leva.
— Monsieur Potter.
— Appelez-moi Harry. Bon, explique-moi enfin ce qu'il se passe ! reprit-il à l'attention de sa femme.
Ginny acquiesça tandis que Matthew l'invitait à s'asseoir sur l'autre fauteuil présent devant le bureau de la rédactrice en chef. Elle poussa un énorme dossier vers cette place.
— Tu te souviens de notre querelle d'il y a deux semaines ?
Harry fronça les sourcils en s'asseyant, cherchant dans sa mémoire. Justement.
— Ta mémoire ?
— Exact. Si j'ai pris de telles dispositions, c'était pour oublier ce fameux dossier, fit-elle en indiquant l'objet sur le bureau. Et à ce moment-là, il n'était apparemment pas aussi épais.
Elle jeta un œil en direction de ses collègues.
— Tu veux que je lise tout ça ?
— Il faudra bien. Mais faisons au plus pressé : le frère de Dawn…
Elle désigna l'autre sorcière d'un mouvement de main.
— … a été enlevé.
Harry fronça les sourcils.
— Oui, et ? Je ne suis pas Auror, Gin' !
— Je le sais bien, Harry, répliqua sa femme en levant les yeux au ciel.
— Le problème, c'est que nos recherches doivent rester secrètes, expliqua alors Matthew. Si les Aurors nous tombent dessus et apprennent que nous avons tous ces éléments en mains, on est bon pour au moins se faire effacer la mémoire !
— Comment ça ?
— Il se passe des choses dans le monde des moldus et le Ministère de la Magie ne veut apparemment pas que ça s'ébruite dans notre monde, répondit le journaliste en indiquant le dossier de la main, poussant Harry à en prendre connaissance.
— On n'a pas encore regroupé toutes les informations, mais toujours est-il qu'une sacrée équipe de hackers travaillent dans l'ombre, chez les moldus. Ils ont su que l'on faisait des recherches sur les différents meurtres.
— Des meurtres ? s'inquiéta aussitôt Harry qui, après avoir pris une grande inspiration, souleva la couverture du dossier.
— Oui, des meurtres. J'ai emprunté l'ordinateur de mon frère pour faire mes recherches. Et c'est comme ça qu'ils lui sont tombés dessus, j'en suis sûre. Il faut absolument qu'on le retrouve au plus vite, avant qu'il ne lui arrive quoi que ce soit !
Bien qu'ayant perdu quelques couleurs, Harry ne disait rien, se contentant de tourner les pages les unes après les autres. Comment se faisait-il que le gouvernement sorcier ait pu garder ces informations secrètes ?
— Ces images appartiennent à Ste Mangouste. Je les ai obtenues de manière pas très légale. Ils remettent des dossiers différents aux familles des victimes, prétextant d'autres causes de mortalités, expliqua alors Matthew.
Harry fit un léger mouvement de tête pour indiquer qu'il avait bien entendu. Ses sourcils se froncèrent davantage quand il vit le nom « Dursley » sur les documents suivants.
Ginny guettait sa réaction, tout en se rendant compte que le temps qu'Harry prenait à consulter ces informations était autant de minutes perdues dans la recherche de Jonas Darkwell.
— J'ai du mal à croire que mon oncle soit lié à tout ça, releva-t-il entre ses dents. Et qu'attendez-vous de moi, exactement ? Vous voulez que je résolve cette enquête comme ça, d'un claquement de doigts, alors que vous travaillez dessus depuis plusieurs semaines ?
— J'espère seulement que vous saurez nous aider à retrouver mon frère. Vous êtes l'un des plus puissants sorciers de notre temps. Aidez-moi à sauver mon frère, s'il vous plait ! l'implora Dawn.
— Mais, par Merlin, comment voulez-vous que je m'y prenne ? Avant de pouvoir le sauver, déjà faudrait-il savoir où il se trouve !
— Pour savoir où il se trouve, il faut attraper Vesper et pour chopper Vesper, il faut mettre la main sur Vernon Dursley.
Cette dernière information crispa Harry qui sentit un frisson d'effroi lui parcourir l'échine.
— Et je ne peux certainement pas vous aider dans cette tâche.
— Harry, s'il te plait… intervint sa femme.
— Mais comment veux-tu que je vous aide, Gin' ? Et tu es bien placée pour savoir que ça fait plus de dix ans que je n'ai pas pratiqué mes sortilèges d'attaque ou de défense.
— Tout comme ça faisait des années que tu n'avais pas pratiqué le Quidditch, et pourtant, tu t'en es parfaitement bien sorti quand il a fallu remonter sur un balai. Je suis sûre que tes réflexes d'Aurors vont te revenir sans problème, assura-t-elle.
— Avez-vous au moins une piste ? décida-t-il de reporter son attention sur les deux autres.
— Hum. J'ai l'impression que je mets le nez dans une affaire qui ne me regarde pas, mais je n'ai pas pu m'empêcher d'écouter, déclara Pansy en pénétrant dans le bureau à son tour. Ce n'est pas très prudent de ne pas avoir jeté tes sortilèges habituels, Ginny…
— Je pensais le bureau vide. Et de fait, il l'était tout à l'heure. Que fais-tu là ?
— Je suis venue t'apporter ceci.
L'ancienne Serpentard fit glisser un document sur le bureau. Ginny s'en empara et s'empressa d'en lire le contenu. Elle ferma douloureusement les yeux.
— Ton intuition est toujours aussi remarquable, patronne ! ajouta alors Pansy.
Ginny acquiesça et tendit le document vers Matt qui le parcourut rapidement à son tour avant de le donner à Dawn.
Le regard de celle-ci se décomposa avant qu'elle ne secoue vigoureusement la tête.
— Ça signifie qu'on peut passer par le Dr Kahn pour retrouver mon frère ! s'exclama-t-elle alors.
— Et lui, je sais où il se trouve, ajouta alors Pansy.
— Quelqu'un peut m'expliquer ? grimaça alors Harry.
Dawn lui tendit le document qu'elle avait gardé en main et se leva avant de raconter :
— Nous en sommes arrivés à la conclusion, avec Matt, que Vesper cherche à savoir comment certains moldus acquièrent leur pouvoir. Comment se fait-il qu'il y ait des sorciers nés moldus ? Et pour cela, il a décidé d'avoir recours à la neurochirurgie, en gros. Il a pu faire ses recherches sur les moldus sans que cela ne pose de problèmes grâce à ses contacts dans les hôpitaux. On s'est dit qu'il devait avoir au moins un contact sorcier qui soit médecin et qui pouvait lui fournir ce même genre de résultats concernant les sorciers. Il ne lui restait plus qu'à voir ce qu'il se passait au niveau cérébral chez les nés-moldus, d'où cette série de meurtres. On n'a toujours pas défini pourquoi il a décidé d'exposer ses victimes ainsi… grimaça-t-elle. Bref, maintenant, on sait que le Dr Kahn est notre médecin sorcier. Ou peut-être l'un des médecins sorciers qui travaillent avec Vesper… On ne peut être sûrs de rien à notre niveau.
— Ok. Et ce Vesper, c'est qui au juste ?
Dawn secoua la tête de gauche à droite, tandis que Matt levait les mains en signe d'ignorance.
— Cet homme ressemble à une anguille. On a eu l'occasion de le voir, une fois, alors qu'il avait un rendez-vous avec Vernon Dursley. Il semblerait qu'il soit son conseiller ou son avocat, ou quelque chose comme ça, expliqua Matthew.
— Sauf qu'il n'apparaît nulle part. Ni dans les médias ni sur Internet, compléta Dawn.
— Pas sur Internet ? répéta Harry, surpris.
— Non. Et c'est ce qui nous a mis sur la piste des hackers. Vesper s'est entouré d'un personnel très efficace qui nettoie tout, ne laissant aucune trace de son passage, aussi bien physiquement que numériquement, continua-t-elle.
— Nous nous sommes rendus quelques jours plus tard sur le lieu où s'était déroulé le rendez-vous, afin de chercher des indices et la pièce était immaculée. Pas la moindre poussière n'avait survécu entre le rendez-vous et notre passage, illustra Matthew.
Toutes les autres personnes de la pièce acquiescèrent. Ce Vesper avait effectivement de quoi intriguer.
— Ok. Du coup, c'est quoi le plan ? reprit Harry. On se rend chez ce Dr Kahn et on lui fait cracher tout ce qu'il sait ? Hormis le fait que ce soit vraiment illégal, comment comptez-vous vous y prendre ?
Dawn fit un signe de tête à Matthew qui soupira avant de sortir une fiole de potion de sa veste.
Harry ferma les yeux puis soupira en acquiesçant.
— Et s'il résiste au Véritaserum ?
Dawn observa à nouveau son partenaire. Ce dernier fronça les sourcils : il ne comptait pas révéler ses secrets.
— On avisera… grimaça la jeune journaliste. En attendant, mon frère est sûrement en danger, les pressa-t-elle de prendre une décision.
— Ne veux-tu pas appeler Ron pour qu'il nous aide ? Ce ne serait pas du luxe d'avoir un vrai Auror à nos côtés dans cette histoire.
— On préfèrerait ne pas faire intervenir de membres du Ministère, rappela Matthew.
— J'ai très bien compris ce que vous nous avez dit, rétorqua Harry. Mais on parle de la vie d'un jeune homme, là, il me semble… Et ce Vesper semble avoir le bras très long de ce que vous venez de nous expliquer. On ne sait pas vraiment dans quoi on met les pieds, là.
— D'accord. Harry a raison, approuva Ginny. Je vais tenter de le contacter, fit-elle en sortant du bureau.
— Vas-y Parkinson, explique-nous ce que tu sais, relança le sorcier à lunettes.
La sorcière acquiesça et leur indiqua l'adresse et la configuration extérieure de la demeure des Kahn.
— Par contre, je ne sais pas comment c'est foutu à l'intérieur, ni si la maison est soumise à des sortilèges. Vu comment il craint pour ses fesses, surtout avec la demande de contact de Ginny la semaine dernière, ça ne m'étonnerait pas qu'il se soit bien protégé.
Les autres acquiescèrent.
— Je me rappelle vaguement les sorts et contre-sorts de détection que j'ai appris durant mes années de formation d'Auror, mais ce serait quand même beaucoup plus simple si Ron pouvait venir aussi.
— On parle de moi ? fit le sorcier roux en pénétrant dans la pièce.
Harry fut tellement soulagé qu'il serra son meilleur ami dans ses bras.
— Bon, de quoi s'agit-il ? Gin' m'a juste dit que… eh bien, qu'en tant qu'Auror, je devrais tous vous arrêter pour je ne sais pas trop quoi d'illégal et surtout censé être maintenu secret par le Ministère.
Il s'amusa quelques secondes des regards que lui envoyèrent les journalistes.
— J'avoue que cette dernière partie a titillé ma curiosité. Et le fait que ce soit Harry qui me réclame… je ne pouvais pas refuser.
— Merci, mec. Alors voilà le topo…
Et il expliqua à son meilleur ami l'ensemble de l'affaire telle qu'il venait d'en prendre connaissance.
— Et vous êtes sûrs que le Ministère est au courant de ça ? releva Ron, les yeux écarquillés.
— Nous ne savons pas s'ils en savent autant que nous, rétorqua Matthew. Mais il est évident qu'ils sont au courant pour les meurtres.
Ron ne put qu'acquiescer.
— T'es toujours d'accord pour filer un coup de main, donc ? vérifia son meilleur ami.
— Bien sûr. Je ne suis pas sûr qu'ils puissent vraiment compter sur toi en cas de mauvaise surprise. Tu dois être plus que rouillé, depuis le temps !
— D'après toi, pourquoi j'ai demandé à ta sœur de ramener tes fesses ici ?
Ils échangèrent un grand sourire avant de reprendre sérieusement le plan qu'ils avaient commencé à élaborer.
— Vous pensez vraiment qu'il saura nous dire où est ce Vesper ? Il me semble être un vrai caméléon, ce type là, de ce que vous m'en avez dit, reprit le sorcier roux.
— C'est la meilleure piste que nous ayons, confirma Dawn.
— Et si Kahn ne sait rien, il faudra qu'on mette la main sur mon oncle.
Le visage de Ron se ferma. Il se souvenait très bien de l'oncle d'Harry et comprenait parfaitement que ce dernier n'ait pas la moindre envie de le revoir.
— Qui n'en saura peut-être pas plus, soupira-t-il en acquiesçant malgré tout.
— Soyons optimistes ! intervint Pansy, remarquant très bien l'état déplorable de Dawn en cet instant.
— Il va bien falloir, grimaça Ron. Bon, Harry, Parkinson, Monnory, on y va.
Tous acquiescèrent. Ils étaient tous les trois prêts à suivre ses instructions à la lettre. Après tout, il était celui qui avait le plus l'habitude de ce genre d'intervention… même si en temps normal, il avait le feu vert du Ministère. Mais ça, c'était une autre histoire.
Ils sortirent donc tous les quatre du Chicaneur. Il était convenu que, pendant leur opération terrain, Ginny raccompagnerait Dawn chez ses parents.
— On se retrouve près de l'adresse indiquée, ok ?
Tous acquiescèrent à nouveau avant de transplaner.
— Bien… Tu sais faire apparaître un Patronus, Parkinson ? reprit Ron alors qu'ils observaient la demeure au loin.
— Bien sûr que oui, Weasley ! répondit-elle dédaigneusement.
L'homme roux leva les yeux au ciel en soupirant. Ils n'avaient pas le temps de se faire la guerre comme au temps de Poudlard, là.
— Très bien. Si quelque chose ne va pas à l'extérieur, tu nous l'envoies pour nous prévenir, ok ?
— Oui, chef ! Dans quoi je me suis embarquée, moi… marmonna-t-elle en regardant Ron se tourner vers les autres hommes pour leur donner leurs instructions.
En se rappelant qui vivait là, Pansy effaça toutes ses appréhensions quant au bien-fondé de cette mission. Cet homme était un vrai connard. Il était temps que quelqu'un le bouscule un peu. Surtout si cela permettait de faire éclater au grand jour toute l'histoire sur laquelle Dawn et Matthew enquêtaient depuis plusieurs semaines, désormais. Parfois, elle se demandait vraiment ce que foutaient les Aurors si deux journalistes avaient pu résoudre toute cette affaire alors qu'eux non. Ou bien ne faisaient-ils pas vraiment d'effort pour la résoudre ? Qui était donc ce Vesper qui semblait tenir les ficelles de tout cet engrenage ? Avec un peu de chance, ils réussiraient à le savoir bientôt.
— Pansy, on compte sur toi !
Matthew la ramena sur terre avant de lui faire un clin d'œil. Pansy sourit. Il était de notoriété publique – au sein du Journal, en tout cas – que Matt avait voulu devenir Auror avant de se réorienter dans le journalisme. C'était un peu comme s'il s'apprêtait à vivre son rêve de gosse, là…
— Prêts ? résonna la voix de Ron.
Les deux bruns acquiescèrent et Pansy les observa s'approcher doucement de la demeure des Kahn. L'appréhension la rattrapa soudain : elle espérait que rien de fâcheux n'allait leur arriver.
