Base : Harry Potter

Titre : L'amour d'un père

Genre : Romance, slash (relation homosexuelle)

Rating : T = pour les ados, peut légèrement aborder quelques thèmes "adultes" (13 ans et +)

Personnages : La famille Potter & la famille Malfoy principalement

Disclamer : Eh oui, tout appartient à la grande JK Rowling qui nous autorise à jouer avec son univers et ses personnages. Merci à elle. Par contre l'intrigue m'appartient, même si je ne toucherai pas d'argent dessus.

Résumé : Draco veut donner une bonne éducation à son fils Scorpius avant qu'il n'aille à Poudlard. Il se sent compétent pour lui enseigner la plupart des matières, mais songe à Potter et aux cours qu'il donnait en 5è année, pour la DCFM. Il va donc lui proposer de devenir professeur particulier au manoir Malfoy. Harry accepte à condition que son fils Albus puisse aussi assister à l'ensemble des cours.

Avertissement : Il sera question, dans cette fic, de romance entre deux hommes (sans lemon). Homophobes, passez votre chemin ! Il s'agit d'une fic plutôt familiale ; ne vous attendez pas à un Drarry tout de suite !


Notes : ATTENTION ! Scène un peu déplacée et vocabulaire un peu vulgaire dans ce chapitre !
Voilà, maintenant que ça, c'est dit, reprenons : Bonjour à tous ! Ravie de vous retrouver dans ce nouveau chapitre ! Pour celles et ceux qui se sont retrouvés un peu perdus lors du précédent chapitre, il s'agit de l'affaire confiée à Dawn et Matthew dans le Chapitre 18
;) Je n'expose que les grandes lignes volontairement. Les détails paraitront dans Les enquêtes de Dawn & Matthew. D'autres, dans la suite de cette histoire : je conserve une petite part de mystère exprès :P J'espère en tout cas que cette parenthèse "recherche de Jonas" vous plait. Je vous souhaite une bonne lecture !


Chapitre 64

Ron fit signe aux deux autres d'attendre derrière lui. Harry l'observa lancer les sorts de détection et de localisation. Cela l'emplit de nostalgie pendant quelques secondes, avant que Ron ne leur fasse son compte rendu.

— Il y a plusieurs sortilèges anti intrusion. Avec ce que l'on sait désormais de leurs pratiques, ils ont sûrement raison de se méfier.

— Tu vas pouvoir les virer ? demanda le sorcier à lunettes.

— Sans problème. Sinon, ils ne sont que deux dans la demeure, vraisemblablement en train de dormir.

C'est vrai qu'il était tard, désormais. Harry n'avait même pas vu le temps passer. Il espérait juste que son estomac ne s'amuserait pas à se manifester au moment le moins opportun, étant donné qu'il n'avait finalement pas dîné.

— Ça m'étonnerait qu'ils dorment déjà, releva tout de même Matthew, surpris.

Harry éclata de rire sans trop faire de bruit.

— Il manquerait plus qu'on leur tombe dessus la pie sur le nid.

Matthew fronça les sourcils, ne comprenant pas l'expression.

— En train de s'envoyer en l'air, lui expliqua Ron en secouant la tête.

— Oh ! Ah ouais, ce sera cocasse, en effet, s'amusa le journaliste.

— Quelque part, ce ne serait pas plus mal… releva l'Auror.

Harry sentit son nez se froncer à cause de sa grimace.

— Ils ne seraient pas vraiment en état de tenter une quelconque défense, précisa Ron.

Les deux bruns ne purent qu'acquiescer.

— C'est bon, les sorts anti intrusion sont annulés, on peut y aller.

Ron toujours en tête, ils s'approchèrent de la porte d'entrée. Le sorcier la déverrouilla d'un léger coup de baguette et fit tourner la poignée. Il lança un nouveau sort de localisation et fit signe aux autres de le suivre en silence. Apparemment, les Kahn étaient bel et bien dans leur chambre, et n'auraient pas pu entendre grand-chose de leur approche vu les sons qui en sortait.

— Pourquoi fallait-il que tu aies raison ? lança Matthew à l'adresse d'Harry.

Ce dernier ne se formalisa pas que le journaliste soit passé au tutoiement. Pas dans la situation dans laquelle ils étaient.

— T'as pas peur de devenir aveugle avec ce que tu vas découvrir derrière cette porte, Ron ? le taquina alors son ami.

— Oh, Harry. Je crois que j'ai déjà vu bien pire durant toutes ces années, tu sais…

Il se prépara néanmoins au choc visuel en inspirant profondément avant d'ouvrir violemment la porte et de lancer deux Stupefix coup sur coup, immobilisant les deux amants.

— Euh… Ça doit être désagréable de se retrouver figé en pleine action… releva Matthew, une légère grimace aux lèvres, ce qui eu le don de faire exploser de rire les deux autres.

— J'imagine effectivement que ça doit l'être, approuva Ron, une fois qu'il eut retrouvé un minimum de sérieux. Mais pour ce qu'ils ont pu faire durant la carrière de monsieur, je m'en contrefiche pas mal.

— Je comprends bien, mais tu comptes t'y prendre comment pour les séparer, là, du coup ? ne put s'empêcher d'ajouter Harry, des larmes aux yeux, tant la scène était dérisoire.

En guise de réponse, Ron effectua un mouvement de baguette qui fit doucement glisser monsieur hors de sa femme. Après quelques sortilèges supplémentaires, les deux individus se retrouvèrent vêtus, ligotés à des chaises, plusieurs gouttes de Véritaserum ingurgitées. Ron redonna enfin sa mobilité à l'homme, tandis qu'il remplaçait le sort de stupéfixion par celui du saucisson sur la femme. Les yeux de madame lancèrent des éclairs et, pour le moment, l'Auror imaginait bien qu'ils pouvaient se passer de ses propos qui risquaient fort de leur agresser les oreilles.

— Eh bien, eh bien, Dr Kahn… fit Matthew en s'installant à califourchon sur une chaise en face du médecin.

— Mais qui êtes vous, bon sang !? Que me voulez-vous ?

— Voyons, vous ne savez même pas reconnaître le Sauveur du monde sorcier ? C'est vraiment étonnant de votre part…

Et en effet, le couple n'avait pas dû se rendre compte qu'Harry Potter se tenait actuellement chez eux, car tous deux blêmir à cette affirmation.

— Mais qu'est-ce que vous me voulez ?!

L'expression faciale de Matthew s'assombrit alors.

— Il y a que le petit frère de ma partenaire de travail s'est fait enlever par quelqu'un que vous connaissez et on voudrait que vous nous indiquiez où trouver cette personne.

— Qui ?

— Vesper.

Si le médecin avait semblait blêmir en voyant le Sauveur, là, il s'était totalement liquéfié sur place.

— Je ne peux pas vous aider. Je ne sais pas où il se trouve.

— Tu penses qu'il sait combattre les effets du Véritaserum ? demanda Harry à Ron, tandis que Matt avait le regard fixé sur l'homme.

— C'est possible…

— Nous ne parlons pas à la bonne personne, expliqua alors Matthew, les surprenant tous les deux. Tu peux le pétrifier.

Ron fit ce qu'il lui demandait avant de lui adresser un regard interrogateur. Matthew indiqua la femme d'un mouvement de tête.

— Alors, Madame Kahn, dites-nous tout…

Ron ôta le sortilège.

— Allez vous faire foutre tous autant que vous êtes ! hurla-t-elle alors.

— C'est une autre façon de combattre la potion de vérité, s'amusa Harry.

— Pour cela, il faudrait déjà que je rentre chez moi, répondit calmement Matthew à la femme. Mais pour rentrer chez moi, je dois d'abord retrouver ce jeune homme.

— Vous savez que tout ce que vous avez fait d'illégal jusqu'à présent vous conduira directement en prison, et ce, jusqu'à la fin de vos jours, n'est-ce pas ? indiqua Ron, tout aussi calmement.

— Parce que vous croyez que le Ministère ne sait rien de nos agissements ?

Les yeux de la femme s'écarquillèrent : elle venait d'en dire trop.

Harry, Ron et Matt partagèrent tous trois un sourire entendu.

— Que voulez-vous dire par là ? reprit le journaliste.

— Je ne dirai rien.

— Qui est Vesper ?

— Personne.

Ron et Harry échangèrent un regard, les sourcils froncés.

— Comment ça, personne ? insista alors Matthew.

— Vesper n'existe pas.

Il fallait s'y attendre. En tout cas, la femme semblait ne plus avoir la force nécessaire pour combattre le Véritaserum.

— D'accord. Qui est cette personne avec laquelle vous travaillez, dans ce cas ?

— Il s'appelle Preston Wax.

— Et ?

— Il travaille pour le Ministère.

— Vous êtes sûre de vous ?

— Oui.

— Où peut-on trouver ce Preston Wax ?

— Je ne connais pas son adresse.

— Comment faisiez-vous pour échanger avec lui ?

— Il nous envoie les instructions par hibou.

— Pourquoi avoir accepté de travailler pour lui ?

— On ne faisait rien de mal.

— Le pire, c'est qu'elle croit en ce qu'elle dit, soupira Ron.

Harry acquiesça.

— C'est vrai, rétorqua-t-elle, ayant entendu les propos du roux. On observe le cerveau de patients déjà décédés ou ayant besoin de soins.

— Pourquoi avoir refusé la demande de rendez-vous de Ginny Potter, si vous ne faites, selon vous, rien d'illégal ? demanda alors Harry.

La femme serra les lèvres puis son regard se posa au sol.

— Je n'ai pas dit ça, souffla-t-elle alors.

Comprenant le message, Matthew reprit :

— Dites-nous ce que vous faites d'illégal.

Même si cela n'allait certainement pas les aider à retrouver Jonas, autant en profiter pour obtenir plus d'informations pour faire tomber le couple.

La femme se lança alors dans une flopée de descriptions d'interventions.

Ron rendit la parole au mari et lui demanda de compléter les dires de sa femme.

Quand ils eurent enfin fini de récolter toutes les informations qu'ils pouvaient, Matthew insista pour qu'ils leur effacent la mémoire. Même si Harry et Ron étaient contre cette pratique, ils ne purent qu'être d'accord sur la nécessité du moment. Surtout si ce Preston Wax faisait bel et bien partie du Ministère, comme le prétendait Madame Kahn. Ainsi, ils se retrouvèrent à dévêtir les deux amants pour les remettre dans leur lit, l'un sur l'autre. Ils se réveilleraient vraisemblablement déstabilisés de s'être ainsi assoupis pendant leurs ébats.

Ron effaça toute trace d'intrusion de leur part et replaça les sortilèges anti intrusion, une fois tous les trois dehors. Pansy fut rassurée de les voir.

— Bon. On ne peut pas dire qu'on a fait chou blanc, loin de là, mais on ne sait pas où ce trouve Vesper, ou Preston Wax.

— Preston Wax ? demanda Pansy.

— Alors lequel de ces deux noms est un pseudo ? À moins que ce ne soit les deux, ça… grimaça Matthew. Bref, on est un peu dans la merde pour retrouver Jonas.

— Tu nous emmènes chez les parents de Dawn ? proposa alors Pansy.

— Ok. Mais je vais le faire en plusieurs voyages, si ça ne vous dérange pas. Je n'ai jamais transporté plus d'une personne avec moi, pour un transplanage.

— Aucun problème. On préfère prendre un peu plus de temps que se retrouver désartibulé, expliqua Ron.

Matthew acquiesça et fit transplaner Pansy en premier. Puis il revint chercher les deux hommes l'un après l'autre.

— Quel honneur pour moi de faire transplaner le célèbre Harry Potter… décida-t-il de taquiner le héros sorcier.

— Ahah, très drôle, Matt.

— Je sais. Merci, s'amusa le journaliste.

Une fois tous les trois dans le jardin des parents de Dawn, Matthew les invita à le suivre à l'intérieur.

— Bonsoir, Sonia, fit-il à l'adresse de la femme qui vint à sa rencontre. J'emmène quelques sorciers de plus pour nous aider, j'espère que ça ne te dérange pas.

La femme s'empressa de secouer la tête négativement. Elle paraissait malade. Cela était sûrement dû à l'inquiétude liée à la disparition de son enfant.

— Je te présente donc Pansy Parkinson, qui travaille avec nous au Chicaneur, Ron Weasley, Auror, et Harry Potter.

Sonia acquiesça.

— Je vais jeter quelques sorts, si cela ne vous dérange pas, expliqua Ron.

— Faites donc. Tout ce que vous pouvez pour retrouver mon garçon…

Un homme, sûrement le mari, sortit du salon pour venir soutenir sa femme en lui serrant les épaules.

— Merci de vous déplacer pour nous aider, indiqua-t-il alors.

Matthew en profita pour expliquer au couple, ainsi qu'à Dawn et Ginny, que leur incursion chez les Kahn leur avait permis d'en apprendre davantage sur leurs activités, mais rien qui leur servît à retrouver Jonas.

Malgré les interférences liées aux appareils moldus, Ron put leur indiquer qu'il n'y avait rien à relever dans cette demeure.

L'Auror se frotta le menton en prenant le temps d'examiner la situation. L'idée de rechercher Vernon Dursley ne l'enchantait guère. Déjà, vis-à-vis de son ami, mais aussi parce qu'il n'avait aucune idée d'où commencer son investigation. Pour lui, l'option Dursley n'était pas la solution… Son regard finit par tomber par un téléphone sans fil moldu qui trainait sur un meuble.

— Votre fils n'a-t-il pas un de ces appareils sur lui ?

Sonia fronça les sourcils puis acquiesça en comprenant de quoi voulait parler le sorcier roux.

— Il n'a pas répondu quand on a essayé de le contacter. Je ne sais pas si c'est parce qu'il n'a plus de batterie ou si ses ravisseurs le lui ont dérobé…

Ron acquiesça.

— Tu peux faire quelque chose à partir de ça ? lui demanda Harry.

— Comme ça, non. Mais j'ai cru comprendre que les moldus pouvaient détecter ce genre d'appareil par euh… un truc qui vole dans le ciel et capte leurs ondes, un truc du genre.

— Un satellite ? proposa Dawn.

— Je crois que c'est ça.

Dawn sembla réfléchir à cette nouvelle information.

— Normalement, le fournisseur d'abonnement mobile auquel mon frère a souscrit doit avoir accès à certaines de ces données…

Ses parents se regardèrent en acquiesçant.

— On y a déjà pensé. On les a appelés, mais ils n'ont rien voulu nous communiquer, ces données étant soi-disant confidentielles. On a beau leur avoir expliqué que la personne en question était sûrement en danger, ils n'ont rien voulu savoir. Il faudrait être dans les forces de l'ordre pour obtenir quelque chose d'eux. Et encore… expliqua le père.

— Ou des sorciers, sourit Pansy en échangeant un regard avec Dawn.

Cette dernière s'empressa de remonter dans la chambre de son frère. Elle remit le réseau WiFi en route et lança une recherche internet pour découvrir le siège social de l'opérateur en question. Elle n'était pas vraiment rassurée de se dire que ses recherches étaient sûrement surveillées, mais elle n'avait pas vraiment d'autre choix. Elle imprima la localisation et redescendit la montrer aux autres.

— Super ! la remercia Ron.

— Cette fois-ci, je vous accompagne. Je commence à être experte en détection d'alarmes moldues, expliqua Dawn en lançant un regard en coin à Matthew qui ne put qu'acquiescer.

— Ok. Tu es surtout celle qui semble le mieux s'y connaître en appareils moldus, donc tu seras très utile sur place, confirma Ron. Alors, voilà comment on va faire…

-x-

Ils transplanèrent tous à l'adresse indiquée. Pansy, Ginny et Matthew se placèrent de manière stratégique de façon a avoir un aperçu sur tout le périmètre encerclant le bâtiment. Après avoir désactivé l'alarme de l'entrée, Ron et Harry passèrent devant pour pénétrer dans le bâtiment. Ils lancèrent des sortilèges de somnolence aux gardes qu'ils croisèrent et arrivèrent rapidement à la salle principale.

— Là !

En effet, un homme semblait comme tétanisé par la peur en les observant.

— Parfait, indiqua Harry. Il nous fallait quelqu'un qui sache se servir de ces machines…

— Qui êtes-vous ? Que voulez-vous ?

Harry et Ron échangèrent un sourire. Ils avaient comme une impression de déjà vu. Ou devraient-ils dire « déjà entendu ».

— Nous sommes à la recherche d'un jeune homme. Il en va de sa vie. Mais apparemment, personne n'a daigné renseigner ses parents quand ceux-ci ont appelé. Donc, on vient chercher l'information par nous-mêmes, expliqua le sorcier roux.

L'homme les observa puis finit par acquiescer en reprenant place devant son clavier.

— Quel numéro de téléphone ?

Dawn sortit le papier que ses parents lui avaient donné avant de sortir. Dessus étaient indiqués les nom, prénom, adresse, date de naissance et numéro de téléphone de la personne recherchée. L'homme, se rendant bien compte de l'inquiétude de la jeune femme, ne put qu'acquiescer en plaçant la note devant lui afin d'entrer les informations nécessaires à sa recherche.

— Je n'ai aucun retour. Peut-être a-t-il éteint son portable ?

— Ou qu'il n'a plus de batterie. Oui, nous y avons pensé. Est-il possible de connaître la dernière position enregistrée ?

L'homme leur fit un léger sourire avant de lancer une impression.

— Voilà les indications enregistrées au cours de ces dernières 48 h. Je suis désolé que vous ayez dû avoir recours à de telles méthodes pour obtenir vos informations. Je vous souhaite bon courage et bonne chance dans votre recherche.

— Merci, sourit chaleureusement Dawn.

— Tu penses que l'on doit lui effacer la mémoire ? chuchota Harry à l'adresse de Ron

— Si on ne veut pas avoir d'ennuis sur le dos, on n'a pas trop le choix.

Après lui avoir jeté les sortilèges de somnolence et d'amnésie, les trois sorciers sortirent du bâtiment. Ils furent rapidement rejoints près d'un abri bus, un peu plus loin.

— Alors, qu'est-ce que ça donne ? interrogea Matthew.

Dawn présenta le document remis par l'opérateur.

— Voilà les derniers déplacements indiqués par son téléphone. Apparemment, ils l'ont choppé à la Fac.

— Son école est sous vidéosurveillance ?

Dawn observa Matthew puis secoua la tête de gauche à droite.

— Je n'en ai pas la moindre idée, souffla-t-elle.

— Eh bien, allons voir ! déclara Ginny, même si elle ignorait complètement ce que pouvait être une « vidéo surveillance ».

Dawn attrapa sa patronne par le bras et transplana avec elle. Matthew en fit autant avec Pansy. Ils furent rapidement de retour pour transporter Harry et Ron avec eux.

Dawn et Matthew se mirent alors à chercher en l'air, dans les angles de murs, pour voir s'ils détectaient une caméra.

— Là ! indiqua Harry qui avait imité les deux autres.

— Parfait. S'il y en a une, il y en a peut-être d'autres, espéra Dawn. Maintenant, il faut qu'on trouve où sont stockés les enregistrements.

Seul Harry semblait plus ou moins comprendre ce qu'elle avait voulu dire par là.

— Peut-être qu'ils sauront nous renseigner ? fit Pansy en indiquant un groupe de jeunes qui semblaient avoir bien arrosé leur soirée.

Dawn acquiesça et se dirigea vers eux pour leur poser des questions.

— Alors, t'en penses quoi des performances de Dawn sur le terrain ? Plutôt efficace, non ?

Ginny leva les yeux au ciel avant de se tourner vers Matthew, un sourire aux lèvres.

— Apparemment. Je ne sais toujours pas comment tu t'es débrouillé pour me convaincre de la mettre en équipe avec toi, mais il semblerait que tu aies eu raison.

Matthew lui décocha un clin d'œil satisfait. La sorcière ne put qu'acquiescer. En effet, au vu du dossier qu'ils avaient pu constituer, ils avaient vraiment fait du bon boulot. Dommage que cela ait conduit à cette situation : la disparition du frère de Dawn.

Cette dernière revint vers eux et leur indiqua :

— Ils m'ont expliqué que tout ce qui était administratif et secrétariat se trouvait dans ce bâtiment là, fit elle en leur indiquant l'endroit du doigt.

— En espérant qu'ils avaient encore suffisamment de sens de l'orientation pour indiquer le bon chemin, s'amusa Pansy.

Dawn lui lança un regard noir : elle n'avait vraiment pas le cœur à rire. Elle n'avait aucune idée de ce que pouvait être en train de subir son frère à l'heure qu'il était.