Ces derniers jours furent très calmes.
Je ne peux pas dire que c'est le bonheur, mais depuis ce cauchemar, il semble que tout le monde se soit calmé, ne me taquine plus autant.
Quelqu'un en particulier a été très gentil, son sourire apparaissant sans effort dans mon esprit..
Me chanter une berceuse, m'emmener au jardin botanique, me donner un tournesol...
J'ai senti une chaleur se répandre rapidement sur mes joues.
N'est-ce pas ainsi que les amoureux agissent?
Ayant maintenant beaucoup trop chaud, je jetai les couvertures et descendis les escaliers. Je devais me changer les idées pour l'instant.
?: Quel dommage.
?: Je me demande ce qui s'est passé...
Hm? Quelque chose ne va pas; ils ne semblent pas aussi animés que d'habitude..
Reader: Qu'est-ce qu'il y a?
Je suis entrée dans la pièce pour voir plusieurs des hommes se presser autour de la table. En regardant par-dessus leurs épaules, j'ai vu une petite boîte en carton.
Reader: Qu'est-ce que c'est?
Ludwig let out a sigh, yet this one didn't have the usual agitation it normally did.
Feliciano: Luddy était en train d'entretenir la pelouse quand il a vu ça.
Reader: Ça?
Ludwig: Ne m'appelle pas comme ça. Et j'avais trouvé un oiseau mort près des buissons.
Un oiseau mort?
Comme c'est bizarre. Même en pensant cela, il semblait encore plus étrange que Ludwig montre de la gentillesse à cette pauvre créature, même si ce n'était que dans la mort.
Feliciano: Un chat a dû l'attraper.
Alfred: Heu, à moins qu'Ivan l'ait eu en premier.
J'ai sursauté à la mention de son nom, luttant pour saisir ce qu'Alfred voulait dire.
Alfred: Ne me regarde pas comme ça, _.
Feliciano: Pourquoi ne le pourrait-elle pas, tu parles mal de son prince après tout.
Alfred rit malgré un froncement de sourcils.
Alfred: Ce gars, un prince? Fais-moi rire. Il devrait être dans un hôpital psychiatrique.
Comment ose-t-il dire des choses aussi horribles avec autant de nonchalance? Bien qu'Ivan... soit Ivan, il ne méritait pas qu'on se moque de lui comme ça.
Feliciano et Ludwig semblaient gênés, changeant de posture, regardant partout sauf vers moi ou Alfred.
Il ne semblait pas le remarquer et continua.
Alfred: Ce n'est qu'une question de temps avant qu'il ne tue l'un d'entre nous. En commençant par toi.
Je me suis figée quand il me montra de son doigt pâle.
Non, Ivan ne me ferait jamais de mal. Il me traite aussi gentiment que du verre.
Pourtant... Je repense au marché où nous avons entendu deux femmes parler d'un vampire détraqué. C'est presque comme si l'air était devenu froid quand Ivan avait menacé de tuer l'agresseur à mains nues.
C'est vrai qu'Ivan peut être effrayant. Terrifiant même. Mais il y a toujours une petite partie de moi qui croit, ou veut croire, que sa vraie nature est bonne et compatissante.
?: C'est quoi?
Je me suis retournée pour voir Ivan entrer dans la pièce, regardant la boîte sur la table. Personne ne lui répondit, regardant autre part.
Reader: U-umm, Ludwig l'a trouvé dehors. Un chat a dû l'attraper...
J'ai regardé son sourire s'effacer lentement. Il tendit le bras vers le couvercle de la boîte en carton, mais s'arrêta, les doigts en suspens.
Il ferma son poing, tremblant.
Je doute que ce soit juste à cause de l'oiseau. Non, il avait réussi à découvrir ce qui avait été dit sur lui pendant son absence.
Cling!
En un éclair, il abattit son poing sur la table, faisant s'entrechoquer les tasses de thé. Je n'ai pas eu le courage de le regarder dans les yeux, me contentant de le suivre du regard alors qu'il quittait la pièce en trombe.
Silence.
Que dois-je faire ? J'avais envie de dire tant de choses, même si je ne savais pas comment les formuler. J'ai jeté un coup d'œil à la tasse de thé, maintenant ébréchée.
Ludwig baisse la tête avant de s'approcher.
Ludwig: Ne faites rien de stupide, laisse-le se calmer.
Lui et Feliciano sont partis, il ne reste plus qu'Alfred et moi dans la pièce.
Ludwig essayait probablement d'aider, mais son avertissement ne faisait que m'embrouiller davantage. Si j'y allais maintenant, me ferait-il vraiment du mal?
J'avais l'impression qu'une pierre était dans mon estomac.
Alfred rompt le silence avec un soupir et se lève.
Alfred: Oublie ce que j'ai dit, idiote. Mais écoute aussi Ludwig, ou tu finiras pire que cet oiseau.
Ses yeux étaient indifférents et sérieux alors qu'ils fixaient les miens, avant de se redresser et de passer devant moi.
Ivan... Il se sent blessé en ce moment, c'est pourquoi il s'est emporté. Mais en même temps, Ludwig ne dirait jamais quelque chose qu'il ne pense pas.
[Le rejoindre]
[Lui laisser de l'espace]
À la fin, j'ai fait un compromis. Je vais attendre qu'il se soit calmé avant de le retrouver. C'est tout ce que je peux faire. J'aimerais juste savoir pourquoi Alfred a dit ces mots pour commencer...
TRADUCTION Fate's Bite: A Vampire Hetalia Story de Aph_Drabbles
Original : story/149492808-fate%27s-bite-a-vampire-hetalia-story
