Base : Harry Potter

Titre : L'amour d'un père

Genre : Romance, slash (relation homosexuelle)

Rating : T = pour les ados, peut légèrement aborder quelques thèmes "adultes" (13 ans et +)

Personnages : La famille Potter & la famille Malfoy principalement

Disclamer : Eh oui, tout appartient à la grande JK Rowling qui nous autorise à jouer avec son univers et ses personnages. Merci à elle. Par contre l'intrigue m'appartient, même si je ne toucherai pas d'argent dessus.

Résumé : Draco veut donner une bonne éducation à son fils Scorpius avant qu'il n'aille à Poudlard. Il se sent compétent pour lui enseigner la plupart des matières, mais songe à Potter et aux cours qu'il donnait en 5è année, pour la DCFM. Il va donc lui proposer de devenir professeur particulier au manoir Malfoy. Harry accepte à condition que son fils Albus puisse aussi assister à l'ensemble des cours.

Avertissement : Il sera question, dans cette fic, de romance entre deux hommes (sans lemon). Homophobes, passez votre chemin ! Il s'agit d'une fic plutôt familiale ; ne vous attendez pas à un Drarry tout de suite !


Notes : Bonsoir tout le monde. Voici la suite de l'enquête ! Bonne lecture ! (petit spoil : on retrouvera Draco dans le chapitre 67)


Chapitre 65

— Eh bien, pas même une personne pour surveiller les lieux la nuit ? constata Ginny en pénétrant dans le bâtiment après que Ron leur ait indiqué que le champ était libre.

— Il faut croire que non, rétorqua Pansy.

La sorcière brune se demanda ce qu'elle faisait encore là, avec eux. Après tout, elle avait déjà bien participé à cette opération alors que ce n'était vraiment, mais vraiment pas ce qu'elle appréciait le plus faire. Et ce n'était pas non plus comme si elle partageait une quelconque relation d'amitié avec Dawn Darkwell. Mais bon, tant qu'elle ne mettait pas sa peau en péril, elle pouvait les accompagner encore un peu…

Ils se séparèrent en deux groupes pour fouiller les bureaux. En effet, seuls Harry et Dawn avaient une idée de ce qu'ils recherchaient. Et encore, ils ignoraient si l'établissement avait encore recours à des bandes vidéos ou si l'information était enregistrée directement de manière numérique.

— J'ai l'impression qu'il s'agit du bureau du directeur de l'établissement, souffla Harry.

— Hum hum, fit Ginny pour attirer son attention sur le titre indiqué sur la porte.

Le brun haussa les épaules. Après tout, cela ne faisait que confirmer son intuition.

— Alors, voyons voir… Il s'installa devant l'écran et chercha les boutons pour l'allumer et démarrer l'ordinateur. J'ai besoin d'un mot de passe…

— Essaie l'un de ceux-là, fit sa femme en indiquant une colonne de mots et codes inscrits sur le sous-main du bureau.

Au bout du troisième essai, l'écran se déverrouilla.

— Franchement, même moi qui ne m'y connais pas en technologie moldue, je me rends compte que ce n'est pas du tout sécurisé, releva Pansy.

— Tant mieux pour nous, quelque part, répondit l'homme à lunettes, bien que d'accord avec l'ancienne Serpentard. Je pense que Dawn saura mieux se servir de cet appareil pour trouver les infos qu'on cherche…

Ginny acquiesça et appela le reste de l'équipe pour qu'ils les rejoignent. Harry invita la sorcière née moldue à prendre sa place, ce qu'elle s'empressa de faire. Elle sembla fouiller parmi plusieurs dossiers quand elle mit enfin la main (ou plutôt le curseur de souris) sur ce qui les intéressait. Elle sortit le document fourni par l'opérateur afin de vérifier les heures d'enregistrement et ouvrit la vidéo correspondante. Tous se regroupèrent alors derrière elle pour pouvoir observer le film de ce qui s'était passé la veille.

— Là ! s'écria Dawn en pointant un personnage sur l'écran, faisant sursauter tous les autres.

— Mais je le reconnais, c'est… commença Matthew.

— John ! compléta Dawn en même temps que lui. Tu penses qu'il pourrait l'avoir emmené…

— Je ne sais pas, mais ça vaut toujours le coup d'aller vérifier, confirma le journaliste.

— Et si vous nous expliquiez ? proposa Ginny.

Et Dawn commença à raconter comment, déguisés en journalistes faisant du micro-trottoir, ils avaient rencontré cet homme qui prônait le mouvement Anti-Sorciers, qu'ils avaient été amenés à le revoir pour lui poser davantage de questions et qu'à cette occasion, il les avait menait dans un hangar aménagé…

— En effet, ça vaut le coup d'aller y jeter un œil. À défaut d'y trouver Jonas, on pourra toujours trouver des indices pour retrouver la trace de cet homme, approuva la rédactrice en chef.

— En plus de ce qu'on visualise sur la vidéo, releva Ron. Je propose qu'on se sépare. Harry, Pansy, vous accompagnez Matthew là où ils ont rencontré ce fameux John.

— Mais… tenta de répliquer Dawn.

— Dawn, nous allons avoir besoin de toi avec nous pour reconstituer l'itinéraire emprunté par John, au cas où les autres ne trouveraient rien. Tu es celle qui connait le mieux le coin et les technologies moldues, au cas où on devrait à nouveau y avoir recourt.

La sorcière ne put qu'acquiescer devant ses arguments.

— On se tient au courant par Patronus, fit Harry alors que Matthew venait de transplaner en compagnie de Pansy.

— C'est ça. Bonne chance à vous ! lança Ron.

Matthew réapparut.

— Merci, à vous aussi, répondit le Sauveur avant que le journaliste ne le fasse transplaner à son tour.

-x-

Arrivés devant le hangar, les sorciers vérifièrent l'absence de sortilèges. Apparemment, rien à signaler. Matthew les dirigea facilement.

— Ron connait sûrement de meilleurs sorts que nous, soupira Harry, en cherchant des indices comme il le pouvait.

— Sauf qu'il n'est pas là, rétorqua Pansy. Et Jonas non plus, malheureusement… ajouta-t-elle doucement.

Les deux hommes acquiescèrent. Eux aussi étaient déçus d'avoir fait chou blanc, même si c'était à prévoir. Avisant plusieurs paquets de chips, Harry se servit.

— Vous en voulez, fit-il après avoir ouvert un sachet.

Pansy fronça les sourcils. Matt ne se fit pas prier pour manger un peu.

— J'y crois pas… murmura la sorcière.

— J'ai rien avalé depuis ce midi, expliqua Harry.

— Moi non plus, ajouta Matthew. On sera sûrement plus efficaces avec quelque chose dans l'estomac.

— Même s'il s'agit de cochonneries moldues ?

— C'est mieux que rien, répliqua le sorcier à lunettes. Et il n'y a pas grand-chose d'autre à grignoter, ici.

Il s'arrêta brusquement de manger.

— Vous nous avez expliqué que les lieux où passait Vesper étaient ensuite complètement nettoyés…

— En effet.

— J'en conclus qu'il n'a jamais dû mettre les pieds ici, s'amusa Harry. Néanmoins, on peut toujours relever les empreintes qui doivent trainer un peu partout dans la pièce.

— Euh… si tu veux, mais tu voudras en faire quoi de ces empreintes ? grimaça Pansy. Ce n'est pas comme si on avait accès à un fichier de données ou quoi que ce soit qui pourrait nous servir pour identifier à qui elles appartiennent.

— Oh, je suis certain que Ron a le bras plus long que tu ne le penses, rétorqua Harry.

— Si tu le dis, soupira la sorcière.

Elle aperçut quelque chose derrière le meuble qu'elle était en train d'analyser.

— Accio papier ! Oh ! Ça, c'est intéressant !

Intrigués, les deux hommes s'approchèrent aussitôt d'elle. Un sourire fleurit sur leurs lèvres. La sorcière tenait entre ses mains une enveloppe ouverte à la va-vite, sur laquelle figuraient les coordonnées dudit John… Robertson, apparemment.

— Parfait. J'envoie un Patronus à Ron pour lui communiquer l'adresse qu'on a trouvée, expliqua Harry.

Une fois que ce fut fait, il reprit :

— Vous avez une idée d'où ça se trouve ?

Les deux firent un signe négatif de la tête.

— Ok. Du coup, je propose qu'on termine de relever les empreintes, puis on transplane chez les parents de Dawn. On leur demandera de nous aider à localiser cette adresse.

Matthew approuva du chef.

-x-

— Excusez-nous de vous déranger à nouveau. On a trouvé cette adresse et on aurait besoin de votre aide pour savoir où ça se trouve, expliqua Harry à M. Darkwell.

— Très bien, suivez-moi.

Harry monta à la suite de l'homme.

— Où est Dawn ? s'inquiéta Sonia.

— On s'est séparés pour avancer plus vite dans nos recherches, l'informa Matthew.

La femme acquiesça. Elle ne savait pas quoi faire d'autre pour le moment et ne cessait de penser à son fils disparu. Matthew prit chaleureusement ses mains dans les siennes dans une tentative de réconfort, même s'il savait que rien pour le moment ne calmerait cette inquiétude parfaitement justifiée.

— C'est bon, j'ai l'info, indiqua Harry en descendant l'escalier, une feuille à la main. Merci, répéta-t-il à l'homme. On fait vraiment de notre mieux pour retrouver Jonas. Nous savons désormais qui l'a enlevé, où et à quelle heure.

Devant l'intérêt évident des deux parents, il leur expliqua ce qu'ils avaient fait depuis leur départ et ce qu'ils avaient ainsi pu trouver et voir sur la vidéo de surveillance de la Fac.

— Jonas n'est pas un sorcier. Ils n'ont aucune raison de s'en prendre à lui. Il ne risque rien, n'est-ce pas ?

— Malheureusement, on ne peut pas vous promettre qu'il ne lui soit rien arrivé, Madame Darkwell, se sentit obligé de répondre Harry.

Les sorciers s'empressèrent ensuite de retourner dans le jardin afin de pouvoir transplaner à l'adresse trouvée.

-x-

— John Robertson, 28 Whitehall Road, Londres, indiqua l'animal à Ron avant de se dissiper.

— Ils ont trouvé son adresse ! sourit Ginny, pleine d'espoir.

— Ce qui signifie que Jonas n'était pas au hangar… soupira Dawn, déçue que cette histoire ne soit pas encore terminée.

— Tu sais où ça se trouve, ça : 28 Whitehall Road ? demanda l'Auror.

La sorcière secoua négativement la tête puis soupira. Ils n'avaient plus qu'à retourner dans le bureau directorial de la Fac.

Le PC fut vite rallumé. Dawn s'empressa de rechercher l'adresse à localiser.

Les trois observèrent attentivement la carte, puis transplanèrent après avoir à nouveau éteint l'ordinateur.

— D'après ce qu'on vient de voir, ça devrait être par… là ! Regardez : la voiture de John est garée là ! s'exclama Dawn en faisant tout de même attention à ne pas trop hausser le ton.

Ron lança un sort. Le même qu'il avait utilisé plus tôt, chez les Kahn.

— Il est seul.

Dawn eut l'impression que le sol se dérobait sous ses pieds. Ginny s'empressa de la soutenir.

— Nous allons l'interroger, Dawn. Il sait forcément où est ton frère.

— Oui. Je… je pense que je vais rester ici et vous laisser faire, murmura-t-elle alors.

Elle ne se voyait pas faire face à cet homme qui était à l'origine de l'enlèvement de son frère. Cet homme avec lequel elle avait discuté à deux reprises.

Dawn reporta son attention sur le frère et la sœur qui pénétraient dans la demeure. Quelques secondes plus tard, elle sursauta en voyant son partenaire apparaître auprès d'elle, en compagnie de Pansy et Harry.

— Ils sont à l'intérieur ? s'enquit ce dernier.

— Oui. John est seul. Ils sont partis l'interroger.

— Seul ? releva Matthew en grimaçant.

Dawn acquiesça tristement. Elle commençait doucement à perdre espoir de retrouver Jonas indemne.

-x-

— Alors ? demanda Harry après s'être introduit à son tour à l'intérieur.

— Harry ! Content que vous soyez là !

D'un regard de son frère, Ginny s'empressa de retourner à l'extérieur où elle demanda à Matthew de les rejoindre.

Une fois de retour dans la pièce où l'homme se trouvait pétrifié et ligoté sur une chaise, Ron demanda :

— Il te reste du Véritaserum, il me semble…

Les yeux de John se révulsèrent. Apparemment, il savait de quoi il s'agissait et n'était guère enchanté à l'idée d'y être soumis.

— Où est Jonas ? Le type que tu as enlevé, hier, à la Fac…

— Je n'ai enlevé personne. Vous délirez complètement !

— Nous vous avons vus sur un enregistrement, insista Ron.

— Il était parfaitement consentant quand il est monté en voiture avec moi.

Matthew acquiesça en fronçant les sourcils. Ron reprit :

— Et pourquoi n'est-il toujours pas rentré chez lui alors que plus de 24 h se sont écoulées depuis que tu l'as pris en tant que passager ?

L'homme pinça les lèvres pour s'empêcher de répondre.

— Où est Jonas ? répéta Matthew.

John écarquilla à nouveau les yeux en reconnaissant le journaliste.

— Vous… un sorcier ?! Votre copine aussi, je présume. Vous m'avez bien roulé !

Il fit une grimace dégoutée avant de cracher par terre.

Ne se laissant pas le moins du monde impressionner, Matthew reprit :

— C'est son frère. Le gamin que tu as embarqué hier, qui a disparu, il s'agit de son frère. Alors tu vas tout de suite nous dire ce que tu sais ! s'énerva le journaliste.

— Sinon quoi ? le provoqua John.

Matthew attrapa une chaise, s'installa face à John et, sans aucun scrupule, pénétra son esprit affaibli par le sérum de vérité.

— Matthew est legilimens ?! comprit alors Ron, vraiment étonné.

Harry lui coula un regard en coin. Apparemment oui, il l'était, et il était à la recherche d'informations. Et même si cela était complètement illégal, il était prêt à fermer les yeux. Son ami aussi, apparemment.

— Je sais où se trouve Jonas, finit par dire Matthew en se levant de sa chaise et prenant la direction de la porte.

— Je pense qu'on ferait mieux de lui effacer la mémoire, soupira Harry.

Ron soupira également. Il avait l'impression d'avoir effacé les souvenirs de beaucoup trop de personnes en une seule nuit. Puis ils s'empressèrent de quitter les lieux.

Ils se mirent rapidement d'accord pour transplaner à nouveau chez les parents de Dawn où Matthew pourrait leur raconter tout ce qu'il avait découvert, y compris aux parents Darkwell.

-x-

— Voilà ce que je sais : John est venu chercher Jonas à sa sortie de cours. Le fait est que, malgré ce qu'on lui avait dit, Jonas a quand même confirmé vouloir s'inscrire sur le forum et accepté de passer le fameux test de validation.

— Quel forum ? l'interrompit Ginny.

Dawn entreprit d'expliquer rapidement, afin que Matthew puisse poursuivre.

— Lorsqu'on a interrogé John la première fois, il nous a donné une adresse internet pour qu'on puisse visualiser une vidéo, ce qu'on a fait aussitôt revenus ici, avec Matt. Et en effet, il s'agissait bien d'un interrogatoire de sorcier vu que nous connaissons tous le sorcier dont il était question : Horace Slughorn. Et cette vidéo possédait un lien vers un site pour ceux étant « Anti-Sorciers ». On a voulu en apprendre plus à ce sujet, d'où notre seconde rencontre avec John. Il nous a expliqué qu'ils faisaient passer des tests pour valider les candidatures. Jonas avait déjà fait une demande d'inscription. Il y a une semaine, à peu près, il a reçu un message de confirmation avec proposition de rendez-vous. Comme depuis on a bien avancé dans l'enquête et ne sachant toujours pas vraiment à quoi s'attendre avec ce fameux test, on lui a dit de laisser tomber.

— Mais d'après ce que Matt vient de nous dire, il ne vous a pas écoutés, soupira Pansy.

Dawn acquiesça en grimaçant.

— Et pour Slughorn, il lui est arrivé quoi, en fait ? demanda Harry.

— Je me suis renseigné et il semble aller bien. Je n'ai pas bien compris le but de leur manœuvre, je dois l'admettre, répondit Matthew.

— Tout comme on ne sait toujours pas pourquoi, une fois par mois, ils laissent les corps des victimes près des monuments de guerre moldus, ajouta Dawn en secouant négativement la tête.

Certains acquiescèrent et Matt put reprendre :

— John a donc mené Jonas au lieu du rendez-vous. Je vous indiquerai où après. De là, il est juste reparti chez lui.

— Quoi ? C'est tout ?

— Pour cette fois. Mais John a déjà été témoin de ce qui se passe durant ces tests…

Il plongea sa main dans sa veste et en ressortit sa fiole de Véritaserum.

— Hein ? Mais comment s'en sont-ils procurés ? s'étonna Ginny.

— Les Kahn nous ont expliqué travailler avec un certain Preston Wax. Soit ce Preston Wax et Vesper sont une seule et même personne, soit ils travaillent en étroite collaboration, releva Ron.

— Toujours est-il qu'ils font passer des tests aux nouvelles recrues pour vérifier qu'ils sont vraiment anti-sorciers comme ils prétendent l'être… reprit Matthew.

Dawn était blanche comme un fantôme.

— Ce qui signifie que Jonas leur a peut-être tout dit sur nous et sur notre enquête. Ce qui signifie que la copine de Nicolas peut elle aussi être en danger, réalisa-t-elle.

Matthew fronça les sourcils et acquiesça lentement.

— Si vous voulez, nous avons le numéro de Nicolas enregistré sur notre téléphone fixe, intervint Sonia.

— Parfait ! Merci, Sonia, sourit Matthew. Tu t'en occupes ou tu me laisses faire ? proposa-t-il à Dawn.

— Vas-y, je te laisse t'en occuper.

Le sorcier acquiesça et rejoignit la mère de son amie pour qu'elle lui explique comment l'appareil fonctionnait.

— Ton frère connait ton adresse, Dawn ? demanda Ron.

La sorcière ouvrit de grands yeux et acquiesça.

— Je garde tout sur moi, fit-elle en indiquant sa besace.

— Mais il y a fort à parier qu'ils sont venus te faire une petite visite… Heureusement que tu n'étais pas chez toi, ajouta calmement Ron.

— Quant au dossier laissé au Journal, il ne risque rien. Enfin, normalement. Il faut des autorisations spéciales ou être au moins accompagné par un membre du journal pour y pénétrer, expliqua Ginny.

Matthew revint parmi eux. Tous l'observèrent pour savoir ce qui résultait de son appel.

— Nicolas – un ami de Jonas, expliqua-t-il – va appeler sa copine pour savoir si elle va bien. Il rappellera ici. Sinon, il était avec elle il y a encore quelques heures, donc il n'y a pas vraiment de quoi s'inquiéter. Je lui ai juste dit de lui demander d'arrêter ses recherches pour le moment, trop risqué.

— Ce qui ne nous arrange pas pour notre dossier, grimaça Dawn.

— On parlait justement des documents : je suppose que tu ne gardes aucun papier chez toi non plus ? reprit Ron.

Matthew secoua négativement la tête.

— Et en ce qui concerne ma famille, Morgan est parti chez ses parents avec notre fils. Je l'ai prévenu aussitôt que j'ai appris la disparition de Jonas. C'est une procédure qu'on a décidé de mettre en place à cause de certaines de mes affaires. Et on savait tous les deux que celle-ci était vraiment sensible.

— C'est très bien, approuva Ron.

— Tu as dit que tu savais où se trouve Jonas, tout à l'heure, intervint Harry.

— En fait, j'ai deux endroits à vous proposer d'explorer : là où John a déposé ton frère, fit-il en lançant un regard à Dawn, et celui où John s'est rendu plus d'une fois pour échanger avec d'autre mored… euh… sous-gérants du forum.

— Modérateurs, souffla Dawn.

— Ça me semble deux très bonnes pistes ! indiqua l'Auror.

— J'espère qu'on sera suffisamment nombreux… soupira Harry.

— J'imagine que vous avez à nouveau besoin de l'ordinateur, fit le père en se dirigeant vers l'escalier sans même attendre de réponse.

Sonia semblait chamboulée. Elle espérait vraiment que son garçon se portait bien.