Je regardais, en partie incrédule, l'homme qui nettoyait devant moi. Ses cheveux blonds étaient soigneusement coiffés sur sa tête, et brillaient presque sous la faible lumière du soleil qui se préparait à se coucher par la grande fenêtre.

Reader: Pourquoi tu nettoies avant et après le repas?

Je me suis surprise à demander. Je m'attendais presque à une autre de ses célèbres diatribes, mais au lieu de cela, il laissa échapper un soupir doux et fatigué.

Ludwig: Tu as peut-être raison. Une pause serait la bienvenue en ce moment.

Il dit, en s'installant sur une chaise.

Wow...

Il semble épuisé. J'ai senti un petit pincement au niveau de ma poitrine alors qu'il fermait les yeux, se reposant.

Reader: Tu devrais...

Ludwig ouvre les yeux et me regarde avec insistance.

Ludwig: Hm?

Pourquoi est-ce que je m'en souciais tant? Personne ne lui demande de faire ce travail tout seul. Et pourtant...

Reader: Tu devrais compter davantage sur moi.

Ses yeux se sont légèrement agrandis. J'ai retenu mon souffle pour sa réponse, même si c'était pour me gronder.

Ses lèvres se sont lentement écartées.

Francis: Oh là là. Sur quelle scène suis-je tombé?

Alfred: Grossier.

Ugh, ces deux-là! Pourquoi ont-ils dû venir ici maintenant?

Ludwig: Ah, Yao va préparer le souper?

Francis: Il a presque fini, il est resté dans la cuisine depuis tout ce temps..

Feliciano nous rejoignit bientôt, un regard inquiet sur le visage.

Feliciano: Ça va? Tu sembles... ailleurs.

Ludwig: Je vais bien, vraiment.

Ses mots étaient plus fatigués que sévères, il se leva.

Ludwig: Je vais voir s'il a besoin d'aide pour servir.

Arthur: Tu cours encore?

Ludwig se retourne lentement, en fronçant les sourcils.

Ludwig: Quoi?

Arthur: Tu bosses vraiment très dur. Je me sens presque mal pour toi.

Ludwig: Ne t'en fais pas.

Arthur sourit encore plus.

Arthur: Mais tu sais, ta serviabilité est exactement la raison pour laquelle Gil-

En un instant, trop rapide pour que je puisse le voir, Ludwig surgit à quelques centimètres d'Arthur, une large main enroulée autour de sa gorge.

Personne n'a osé bouger pendant ce qui semblait être des éternités.

La tension et le silence sont rompus par le doux bruit d'une assiette posée sur la table. Yao parait complètement calme, concentré sur la tâche à accomplir, comme s'il était seul dans la pièce et que Ludwig n'avait pas sa main autour de la gorge d'Arthur.

D'un geste rapide, Ludwig le libère et sort en trombe de la pièce.

Ludwig...

Que se passe-t-il?

Comparé à la tranquillité de lire sous le son de la pluie en buvant du thé, Ludwig était devenu violent. Et en quelque sorte désespéré.

[Le rejoindre]

[Attendre]

J'ai fait un seul pas avant de sentir quelqu'un m'attraper le bras. Je me suis retournée pour répliquer, mais j'ai vite déchanté à la vue de profonds yeux bruns.

Yao: Ce serait très imprudent. S'il te plaît, laisse-le se calmer.

J'ai eu l'impression que ces mots étaient plus destinés à Ludwig qu'à moi. Sa main me lâche et il part rejoindre les autres à table.

Je n'ai plus faim. Comment pourrais-je penser à manger alors que Ludwig est si désemparé? Il s'est encore surmené. Je sais que ce n'est pas pour ça qu'il était énervé, mais c'est la seule façon de l'aider.

"Gil".

Je me demande qui est cette personne, ce qu'elle représente pour Ludwig.

Une petite partie de moi, au fond de moi, souhaite pouvoir signifier autant pour lui un jour, aussi.


TRADUCTION Fate's Bite: A Vampire Hetalia Story de Aph_Drabbles

Original : story/149492808-fate%27s-bite-a-vampire-hetalia-story