POV Sasuke :
Mardi 24 décembre,
Cher journal,
Je m'excuse platement pour la qualité de mon écriture aujourd'hui, mais mes mains sont couvertes de cloques sanguinolentes et putrides. Il se trouve que ce soir j'étais à une soirée pour la première fois de ma vie c'était chez ces gros boloss de Griffondor, donc ils m'ont laissé entrer pour qu'il y ai quelqu'un de plus pathétique qu'eux dans la pièce.
J'ai bandé pendant 5 heures parce que j'ai perdu à action ou vérité (à Poudlard les règles du jeu diffèrent un peu de la version classique). Au bout de ma 8e séance de masturbation consécutive, j'avais les mains en sang et j'ai donc eu l'idée astucieuse d'utiliser une pince a épiler pour me branler, mais elle était un peu grande pour ma bite et j'avais du mal à l'attraper. Je suis triste, parce que j'ai foutu du foutre partout en giclant sur ma photo de famille et comme ma famille est morte, on pourra pas en prendre une autre pour la remplacer...
Mercredi 25 décembre
Cher journal,
Cette année encore, j'ai demandé au Père-Noel un élargisseur de pénis et une famille vivante. Est-ce que les paquets sous le sapin ont comblé mes vœux ? - Absolutely fucking not !
Ma bite est toujours en dessous de la moyenne nationale des clitoris de souris. Quant à ma famille, ça manque toujours de parents et je me coltine un geek qui assouvi son penchant pour la zoophilie en se créant des persos avec des gueules d'animaux dans ses RPG et un psychopathe qui a pour seul mérite d'avoir compris qu'une gueule d'Uchiha, il vaut mieux la cacher sous un masque. L'an prochain je commanderai plutôt une corde pour me pendre et rendre ainsi service à l'humanité.
Jeudi 26 décembre
Mon seul et unique ami, journal adoré ,
Aujourd'hui mon colocataire Deidara a eu la délicate attention de m'offrir en guise de réveil-matin une bombe à l'effigie de mon âme sœur, mon grand frère Itachi. Pour désactiver la bombe et éviter qu'elle ne m'explose au visage (ça aurait peut-être amélioré ma gueule ceci-dit) je devais lui toucher la bite. Bien sûr, j'ai gueulé pour donner le change mais en réalité, ça m'a fait bander tellement fort que ma teub a atteint un centimètre pour la toute première fois ! Heureusement qu'il faut un œil perçant comme celui du faucon pour apercevoir mon érection, mes colocs n'ont rien capté. Du coup je suis allé dans la salle de bain me branler devant un porno zoophile, mais j'avais oublié mon microscope, donc je n'ai pas trouvé ma bite qui est plus courte que mes poils pubiens. Alors j'ai pleuré comme l'émo dépressif que je suis...
Vendredi 27 décembre,
Mon cher journal,
Cette nuit, j'ai voulu dormir avec mon frère comme un sale incestueux mais une belette occupait déjà son lit. J'ai donc dormi tout seul dans des toilettes comme la merde que je suis. Ce matin, comme tous les matins, j'ai baissé les yeux vers ma teub et en la voyant j'ai pleuré un ruisseau de larmes plus grand que Suigetsu sous sa forme liquide. Ensuite, je me suis entraîné à exercer mes Sharingans pour m'abîmer les yeux. J'espère bientôt devenir aveugle comme mon grand frère pour ne plus voir ma gueule dans le miroir.
« Oui et... ?
- Putain vous êtes sérieux ? Vous voyez toujours pas ce qui a pu me pousser à lui éclater la gueule ?
- Non mais déjà on va remettre le monument des Hokage au milieu de Konoha hein, y a aucune chance que tu m'éclates la gueule Sasuke...
- Toi le sac à Mst, tu m'adresses pas la parole ou je...
- Ca suffit ! »
Kakashi me coupe d'un air blasé. Deidara et moi on se tait tous les deux. Chose étrange parce qu'il a pas des masses d'autorité sur nous en temps normal. Sur personne d'ailleurs. Ceci dit, le contexte nous met dans des dispositions psychologiques particulières. La Directrice vient de débarquer à l'improviste dans notre dortoir escortée de Kakashi et Jiraya, les deux profs ninjas du bahut, sûrement dans l'idée que c'est les plus à même de régler un conflit entre ninjas. L'ambiance est pesante et tous mes colocs sont tendus comme un gang de dealers pendant une perquis' . Les gothiques soit disant si prompt a défier l'autorité viennent de balancer leur clope par la fenêtre, Cartman se tient droit comme un I sur sa chaise prêt à faire le faux-cul et même ce connard de Deidara a planqué vite fait ses dessins pornos dégueulasse de mon frère et moi sous son lit pour ne pas aggraver son cas.
« Bon Sasuke, je comprends que tu sois en colère parce que Deidara a envahi ton jardin secret. Il n'avait pas à voler ton journal intime et encore moins à en placarder le contenu dans le hall de l'école mais...
- Whaaaaat ? Mais j'ai une putain de gueule à tenir un journal intime pour de vrai et à fortiori à noter dedans que jme branle sur mon frère ?
- Oui (réponds évidement ce connard de terroriste de merde)
- Ben on va pas se mentir Sasuke, surenchérit mon ancien maître, t'as quand même une bonne gueule d'émo qui chouine dans son journal tous les soirs. Enfin passons... Deidara sera bien sûr puni pour avoir divulgué des informations privées à ton sujet...
- Pour diffamation vous voulez dire !
- Très privées d'ailleurs. Les vidéos zoophiles ça n'avait pas besoin d'être noté noir sur blanc, ça pouvait rester entre ton fournisseur internet et toi si tu veux mon avis...
- Bah, tous les goûts sont dans la nature (intervient Jiraya qui depuis le début de notre conversation ne sert à rien et n'a pas levé le nez de son carnet de dessin)
- Bref. Deidara sera puni mais tu le seras également. Quelle idée d'utiliser son Sharingan sur un camarade de classe ! Tu aurais pu le tuer !
- Genre ça serait une grande perte pour l'humanité ?
- C'est pas la question. Vous passerez votre soirée en retenue à balayer la cour avec des vieux Nimbus 2000, ça vous apprendra ! Et 30 points en moins pour Serpentard ! »
Mon colocataire obèse jusque là silencieux, pousse un cri indigné et insulte entre ses dents ma « pute aux yeux rouge de daronne» et la « pute de terroriste afghane de daronne » de mon pire ennemi. Deidara râle aussi parce que son projet de sucer une demi douzaine de bites sidatiques pour fêter l'arrivée du week-end tombe à l'eau. La Directrice décide que si déjà elle s'est déplacée un vendredi soir, autant qu'elle fasse un peu d'abus d'autorité et qu'elle casse la maison rivale de la sienne. Elle demande donc :
«Quant aux autres Serpentards... Vous m'expliquez pourquoi vous n'intervenez pas face à du harcèlement et des combats sous votre propre toit ?
- Parce que c'est drôle, répond avec sa concision habituelle mon bâtard d'ancien partenaire Suigetsu.
- 10 points en moins pour Serpentard.
- Balek.
- Et privé de Radio Poudlard ce soir. »
Le ninja aqueu tchipe et lève les yeux au ciel, mais derrière un masque d'indifférence ses traits se tirent. On sait tous que la demi-heure où il peut se foutre publiquement de la gueule des autres élèves de l'école, c'est son moment préféré de la journée.
« Les autres ? (Intervient Jiraya qui ne veut pas être en reste) les deux fragiles en noir qui viennent pas à mes cours là, jsais pas vos prénom, vous avez pas capté que Deidara et Sasuke se disputent ?
- Le soir on est pas dans la chambre, on est occupés à sacrifier des vierges pour notre Seigneur obscur et à fumer des clopes.
- Alibi crédible pour des Serpentards, ironise la Directrice. Toutefois, je vous rappelle que la consommation de tabac est interdite dans l'enceinte de l'école. 5 points en moins pour Serpendard. Le sacrifice de vierges également d'ailleurs. Un autre point retiré.»
Cartman couine comme un goret à l'abattoir. Probablement parce que notre maison perd des points de manière générale, pas parce que le barème pénalise davantage de fumer à l'intérieur que de s'adonner aux sacrifices humains sataniques.
« Killua ? Pourquoi n'avez-vous rien dit ?
- Comme si j'avais pas assez de problème sans me mêler des histoire de Salgay et Dédrama ! C'est pas comme si mon amour d'enfance avait pêché mon cœur et laissé agoniser lentement au sol tel un poisson asphyxié dont les branchies se contractent douloureusement. C'est toujours pareil de toute façon, dès qu'un mec me plaît il...
- Ce sera tout, merci Killua, reprend la vieille qui comme d'habitude garantie l'immunité aux deux stars du yaoi, et vous Tobi ? Vous êtes pourtant le cousin de Sasuke et l'ancien partenaire de Deidara. Qu'avez-vous à dire pour votre défense ?
- Lepreuchaun vert pomme !
- …. Je vois. La discrimination positive m'oblige à faire preuve d'indulgence vis à vis des élève déficients mentaux. Considérez que vous vous en sortez avec un simple avertissement oral.
- Claquette chaussette !
- Certes. Neji, votre excuse pour ne pas vous être interposés entre ces deux élèves ?
- Euh... J'ai pas de corps si jveux m'interposer entre des gens, et jsuis mort et plus scolarisé ?
- Raison de plus, vous n'avez littéralement rien d'autre à faire de vos journées. La prochaine fois au lieu de vous enorgueillir de soit disant régler les tourments de vos camarades sur Radio Poudlard, commencez par balayer devant votre porte. En tant que fantôme de votre Maison vous devriez montrer l'exemple. 20 points en moins pour Serpentard. »
Les paquets de bonbons de Killua se mettent à léviter dans les airs parce que le ninja mort galère a contenir sa colère et à maîtriser ses pouvoirs de fantôme, mais il « serre » ses poings immatériels sans rien oser répondre à sa supérieure. La directrice à pas l'air d'approuver que Radio Poudlard soit animé par deux Serpentards et elle prend clairement un malin plaisir à trouver des prétextes bidons pour virer des points à notre Maison. Par contre elle s'en bat la chatte que Deidara écrive et diffuse publiquement mon faux journal intime.
« Excusez-moi honorable Directrice, loin de moi l'idée de contester votre légitime et pertinente autorité, mais peut-être devriez vous également accorder quelques points à notre Maison ? En effet, je n'ai pas hésité à vous donner l'alerte quand mes camarades de chambre on commencé à se disputer et...
- Personne n'aime les poukaves ni les suceurs Cartman, 10 points en moins pour Serpentard. Deidara, Sasuke en retenue ! Et si vous vous disputez encore, je vous garde tous les soirs dans mon bureau tous les deux jusqu'à ce que vous soyez meilleurs amis. »
Elle tourne les talons et se barre avant que l'Américain obèse ai le temps d'énumérer tous les orifices dans lesquels elle peut se foutre son balais de sorcière. La pute blonde mime une crise cardiaque – si seulement – aux mots « meilleurs amis ».
Je crache un « tchhh ! » plein d'amertume. J'arrive pas à croire que je passe mon vendredi soir à nettoyer par terre. Quelle une semaine de merde ! Et quand on est un orphelin qui a trouvé son clan massacré, on a une certaine résilience en terme de semaine de merde... Bon si je résume ma vraie version de ces derniers jours, mon journal donnerait plutôt ça (mon journal mental a moi-même bien sûr, jamais je ne serai assez con pour révéler mes secrets à l'écrit dans cette coloc de bâtards) :
Mardi 24 décembre,
Journal de merde,
Ca me saoule déjà de voir les blaireaux de mon école toute la journée, mais aujourd'hui j'ai aussi passé la soirée avec eux ! C'était chez les Griffondor, la colocation qui regroupe tous les boulets bruyants et hyperactifs de l'école, dont cet incapable de Naruto et ce merdeux d'Ichigo qui n'arrête pas de lui coller aux basques. Maintenant ils dorment dans des lits voisins et passent tout leur temps ensemble. Bon débarras, hein comme ça ce teubé à moustaches me parle moins souvent. Qu'il reste avec son roux de merde sans âme, ça m'est complètement égal !
Pour en revenir à mon horrible soirée, comme le QI cumulé de toute la chambre avoisine le chiffre de 15, aucun Griffondor n'a vu la différence entre un alien d'1m10 avec une macrocéphalie et une peau grise et un camarade de classe, donc ils l'ont laissé entrer et il a versé du GHB dans les verres de tout le monde. Visiblement la réaction générale face à cette situation n'était pas d'appeler les flics ou de lui péter la gueule mais de jouer a action ou vérité. Deidara a, comme à l'accoutumée, harcelé ma famille et par sa faute j'ai du me branler 8 fois de suite et j'avais les mains plus ensanglantées que pendant mes entraînements au kunai. Ma bite n'a pas explosé, c'est déjà ça. Pas étonnant, l'alien exagère souvent...
Mercredi 25 décembre,
Stupide journal,
C'est Noël. Non pas que ça me fasse quoi que ce soit, c'est un jour comme un autre Je ne le fête pas et je ne reçois pas de cadeau de toute façon. J'ai proposé à Itachi qu'on se voit mais il était occupé avec Pain Ne me demandez pas comment cet abruti peut être leader d'une organisation. En tout cas mon grand frère passe tout son temps avec lui... Je ne suis pas du tout jaloux qu'il ai une vie amoureuse et probablement sexuelle alors que moi je n'en ai pas. Ca ne m'intéresse pas. De toute façon je ne vois pas du tout avec qui je pourrais partager ce genre de relation. Je n'ai absolument PER-SONNE en vue ! C'est pas grave si je suis le dernier puceau de l'école.. Mon cœur est aussi glacé que le climat hivernal...
Jeudi 26 décembre,
Putain de journal de sa mère,
Putain j'en peux plus de mes fils de pute de coloc ! Ce matin, Deidara a balancé une bombe à l'effigie de mon grand frère sur mon lit et le seul moyen de la désactiver était de lui toucher la bite ! Evidemment ce bâtard m'a filmé et a balancé la vidéo sur un site porno incestueux sur lequel il a crée un faux compte aux Uchiha. Je crois que je vais arrêter de dormir dans ma chambre. Ca fait déjà plusieurs jours que je n'ose plus utiliser ma salle de bain parce que Suigetsu débarque dans mon bain par le robinet et essaye de me toucher. Deidara a placé une caméra sur les toilettes et a diffusé une vidéo de moi en train de pisser à toute l'école. Ils ont tous commenté la taille de ma bite. Je préfère utiliser les toilettes des couloirs et me laver au lavabo. Je vais peut-être dormir dans les toilettes de l'école aussi. Ce sera toujours mieux que de me réveiller hitlérisé par Cartman.
Vendredi 27 décembre,
Fucking journal de tarlouze émo,
Hier soir, Itachi m'a proposé de dormir chez lui mais je ne veux pas de sa pitié. Apparemment le Choixpeaux juge que le mec qui a massacré mon clan mérite d'aller dans la coloc bienveillante des Serdaigles, tandis que moi je mérite de vivre dans une coloc dont tous les murs sont décorés d'images de moi qui me fait enculer par des belettes à grosses bites. Enfin peu importe, je n'y suis presque plus. J'ai voulu dormir dans les toilettes du 1er étage mais Deidara l'a appris et a demandé à Suigetsu de faire exploser les canalisations des chiottes. J'ai bien sûr électrocuté ce bâtard et je suis allé dans la chambre pour casser la gueule du terroriste blond mais il n'était pas là. Je sens qu'il trame quelque chose. J'ai dormi dans le réfectoire, je pense que je vais m'installer ici...
« Sasuke, Deidara ! Dépêchez-vous de vous mettre au travail, le dragon d'Hagrid a chié dans la cour, vous en aurez pour des heures à nettoyer ! »
Merveilleux... Faudra pas que j'oublie de rajouter un paragraphe de rage à mon journal interne vers 2h du mat quand j'aurai fini d'essuyer de la merde avec mon pire ennemi...
[...]
Samedi, 28 décembre :
« Radio Poudlaaaaaaaaaard ! Exceptionnellement une édition matinale parce qu'on a été censuré hier soir par le lobby Griffondor...
- Par la directrice mal baisée surtout.
- Suigetsu, jsais pas si on a le droit de dire mal baisée à 8h du mat à l'antenne.
- Ouais ouais ouais, la directrice dont l'orifice vaginal est plus rempli de toiles d'araignée que la forêt interdite, t'es content ?
- Jsuis sûr qu'elle assume pas mais qu'elle des vibros en forme de serpents verts, c'est pas possible de détester notre maison comme ça, y a un truc psychologique d'amour-haine !
- Oui c'est clair que les gens n'ont AUCUNE raison de ne pas kiffer les Serpentards, on est tous si affables et bienveillants !Bref Neji a dit son quota de conneries, passons aux conneries de nos auditeurs. Premier appel !
- Bonjour radio Poudlard ! J'appelle pour dire que je suis le mec le plus chanceux du monde parce que je suis dans la même maison que mon crush ! On a passé la nuit à geeker ensemble et j'espère le convaincre bientôt qu'on pourrait passer aux choses sérieuses et qu'il a d'autres alternatives que les émos à micropénis pour se dépuceler. »
Ca fait marrer toute ma table au réfectoire. Toutes les autres tables aussi d'ailleurs. Moi ça ne m'amuse pas du tout. Naruto a le regard fuyant et gêné tandis que ce bâtard d'Ichigo essaye même pas de faire illusion et a son iphone en haut parleur posé sur la table. Quand on se disait que l'anonymat de l'émission pouvait pas être pire...
« Aaaah, on est heureux si tu es heureux ! En tout cas si c'est sa première fois, essaye de faire quelque chose de magique pour que ce soit inoubliable !
- Nope, s'il est puceau il a pas de point de comparaison, bâcle ça vite fait il saura pas que c'est nul. »
Tandis que les animateurs positionnent leurs conseils aux deux extrêmes du spectre de l'alignement moral, je repousse mon bol de céréales. J'ai pas faim. J'ai jamais faim depuis quelques jours. En même temps je suis à table avec le mec qui me harcèle moralement, le mec qui me harcèle sexuellement et le mec qui me harcèle avec ses histoires de son ami pêcheur qui l'a rejeté (bon lui il harcèle tout le monde ceci dit). Et aujourd'hui en bonus j'écoute le teaser du dépucelage de l'autre boulet. Il voudra être actif à tout prix avec le rouquemoute aussi ? Pfff qu'il baise avec qui il veut, il me dégoûte !
Je me lève pour passer rapidement dans ma « chambre » récupérer un uniforme propre. Dans l'immédiat les autres Serpentards mangent, ou bitchent à la radio, je devrais être tranquille.
« En-fin il se casse ce puceau de merde ! J'ai failli régurgiter mon chai latté 3 fois à contempler sa gueule de bon matin ! »
Je ne me donne même plus la peine de grogner un « tchh » ou de balancer un regard noir tellement ce type de remarque est devenu fréquent depuis qu'on habite ensemble. Je me contente de marcher avec rigidité et froideur à travers la grande salle quand tout à coup je me fais afficher devant toute l'école par les hauts parleurs de Radio Poudlard (oui y a une telle hype autour de ce truc que tout le réfectoire l'écoute religieusement en fond sonore)
« Sasuke, tu pars déjà ? Tu veux pas rester jusqu'à la fin de l'émission pour écouter Suigetsu et Neji raconter que Naruto et moi on formerait un joli couple ? »
Il s'est tourné vers moi, son téléphone toujours à la main et une lueur de défi dans les yeux. Y a pas plus pathétique dans toute la galaxie...
« Ichigo, ce boulet c'est le plus gros loser de l'école et même lui il veut pas de toi...
- Qu'est-ce que t'en sais ? T'es pas dans la chambre avec nous, t'as pas suivi nos derniers rapprochements.
- Oui parce que contrairement à tous les autres connards de l'école j'en ai rien à foutre de vos ragots et des vos histoires de cul et j'ai pas besoin d'avoir mes pitoyables 5 minutes de gloire en passant à la Radio du lycée.
- Ooouh... Pourtant t'as eu tes 5minutes de gloire en ligne hier. Dites les auditeurs de Radio Poudlard, y en a parmi vous qui n'ont pas encore vu la vidéo de Sasuke et Deidara en train de se battre dans la merde de dragon ? Déjà 700 vues en quelques heures, elle va percer ! »
Bon ça suffit, jvais lui percer la cage thoracique surtout. Je me précipite vers lui avec un rapidité de ninja (obviously) mais mon bras est happé en plein vol par une poigne ferme.
« Sasuke arrête, tu t'es déjà battu deux fois hier. »
J'essaye de me débattre et d'attaquer quand même l'autre sac à merde. Il a dégainé son épée au cas ou Itachi n'arriverait pas me contenir. Mais faut croire que mon grand frère est plus fort que moi. Ou que jsuis devenu faible à force de pas m'alimenter et de dormir sur du carrelage. Itachi me traîne par le bras pour m'éloigner de mon rival et de tous mes camarades dont les yeux étaient braqués sur moi.
« Sasuke, t'as pas l'air bien, qu'est-ce qui ne va pas ? »
Il est sérieux ? Je remonte à quand ? A ma semaine de merde où mes colocataires m'ont tellement gavé que je peux entrer chez moi que 3 minutes en scred pendant qu'ils sont à table ? Au rumeurs humiliantes de Deidara, Naruto et les autres depuis le début de l'automne ? Ou a mon enfance d'orphelin solitaire parce qu'il a buté ma famille ? Y a tellement à dire que je pourrais faire un monologue de Killua. Mais c'est pas dans ma personnalité. Comme Itachi ne me quitte pas des sharingans, je finis par murmurer :
« Rien...
- Petit frère, je peux comprendre que c'est compliqué pour toi, mais tu peux pas te battre tout le temps. La vengeance ne résout rien. »
J'ai envie de rire jaune à l'ironie de cette phrase prononcée par Itachi mais jcrois que plus rien dans ce monde ne me pourra me faire esquisser un sourire. Je m'enfonce dans mon mutisme en espérant qu'il lâche l'affaire et mon bras par la même occasion.
« Sasuke, je suis sérieux. Je suis de ton coté ! J'ai déjà écrit un nouveau poème pour basher Deidara, tu veux qu'on appelle Radio Poudlard pour le lire ensemble ? »
Génial. Répondre au harcèlement par le harcèlement. C'est facile quand on habite pas avec le mec et qu'on est soutenu par plein d'amis. Moi à chaque fois qu'Itachi parvient à énerver Deidara, je suis en première ligne et je m'en prends dix fois plus dans la gueule.
« Jveux pas appeler cette Radio de merde ni lire ton poème de merde Itachi, laisse-moi aller me changer.
- D'accord... Mais reste pas tout seul ! Tiens cette après-midi avec les autres Serdaigles on a prévu de faire une surprise à Kurapika en l'emmenant au musée parce qu'il traverse une période difficile en ce moment. Tu veux venir avec nous ? »
Il en a de la chance ce Kurapika qui a le soutien de toute sa maison quand il traverse une période difficile. J'ai tellement d'amertume dans la gorge qu'on dirait que j'ai bu un litre de vinaigre. Je me contente de répondre « non » même pas « non merci » parce que j'ai pas du tout envie de le remercier de se soucier du bien être de Kurapika avant le mien. Il se décide enfin à me lâcher et je monte rapidement dans mon dortoir.
Je pousse prudemment la porte. Ma tête se glisse dans l'embrasure. Personne à gauche. Personne à droite. Pas de bruit. Bon, le champ est libre. J'entre prudemment et tombe nez à nez avec mon ancien lit, recouvert de yaoi incestueux. Le travelo blond s'est improvisé décorateur d'intérieur visiblement... Au bout de ma vie, j'ouvre le flacon de pilules énergétiques ninja que j'ai ramené de chez moi en cas de fatigue physique ou mentale. Je me sers un verre d'eau au robinet et le porte à mes lèvres.
… Et l'éloigne de mes lèvres. Y a quand même moy' que Deidara ait mis un truc dans mon verre et que je me réveille à poil dans la forêt interdite comme en début de semaine. Ou que Suigetsu ait foutu du GHB dans mon verre. Ou qu'il soit encore dans le robinet et que je boive sa teub. Jprends pas le risque. J'avale mon cachet sans eau, à la seule force de ma salive.
Bon plus gros challenge maintenant : prendre ma douche le plus vite possible, avant que les autres ne reviennent dans la chambre. Et en espérant ne pas me laver avec les couilles version liquide de Suigetsu.
J'ouvre la porte de mon placard pour récupérer un uniforme propre, mais mes vêtements ont été lacérés comme par des griffes. Probablement Killua qui s'est prostitué pour un paquet de haribo offert par Deidara... Va chier putain ! Bon si c'est comme ça, je vais voler les fringues d'un de mes colocs. Après tout on a tous le même uniforme et c'est une bande de connard. Je prends la première chemise qui me tombe sous la main dans l'étagère au dessus. Le truc à la dimension d'une couette de lit king size donc j'imagine que c'est à Cartman. Je me mets sur la pointe des pieds pour atteindre l'étagère la plus haute, celle de Suigetsu qui n'en a aucun usage.
Je me dépêche de filer à la salle de bain. Le temps m'est compté donc je prends une douche à l'image de ma personnalité : froide et désagréable. Je tends le bras pour récupérer ma serviette et la tenue propre de mon coloc mais ma main ne rencontre que du vide. What the fuck ? J'étais aux aguets tout le long et j'ai vu personne rentrer, on peut pas me les avoir chouré quand même ? Tout à coup, la forme la plus détestable que je connaisse surgit du néant. Par réflexe, je mets mes mains devant mon intimité pour me cacher.
« Pas la peine de mettre toute ta main devant ton entrejambe Sasuke, on sait tous que la moitié de ton auriculaire suffirait à cacher l'intégralité de ta virilité. J'ai fait une story de ta douche, tu pourras ptet essayer de zoomer pour la trouver. »
Je veux me précipiter vers Deidara pour lui éclater la gueule trois fois plus fort qu'hier mais mes pieds savonneux glissent sur le carrelage de la salle de bain et je m'effondre de tout mon long, non sans me cogner la tête sur le bord de la baignoire voisine.
« Oh my gooooooooooooood ! Best day ever ! Ca va faire des milliers de vue ça ! Rien que moi jvais le mater 1000 fois je crois ! Bon allez, je me barre sinon je vais gerber à force de voir ton cul et je vais rendre la cape d'invisibilité à Cartman. Ou ptet lui dire que je l'ai perdue, ce serait utile à l'Akatsuki ce truc... »
L'entaille sur mon front n'est rien face à la crevasse qui ravage mon amour propre. Evidemment, ce fils de chien a piqué toutes les autres serviettes de la pièce. C'est donc dégoulinant et toujours les mains devant mon bas ventre que j'entre dans notre chambre de merde.
« Ooooh ! Tu fais un cosplay de moi ? J'aime beaucoup !
- Pas franchement non, je ne suis pas un cassos exhibitionniste. »
Je me retiens de toute mes forces de lui balancer mon poing dans la gueule pour son regard lubrique et son érection de 20 centimètres mais 1 ) Si j'enlève mes mains je peux plus me cacher 2 ) C'est le seul mec qui n'utilise ni son uniforme, ni son uniforme de rechange. Et le seul qui ne me déteste pas dans cette coloc – c'est un peu trop le contraire à mon goût d'ailleurs – donc je peux lui taxer des fringues.
« Suigetsu, prête-moi des vêtements.
- Hmmm...Et j'ai quoi en échange ? »
Même sans mon intelligence supérieure j'aurais compris le sous-entendu étant donné que sa main est désormais sur ma fesse droite. Bon ça me saoule, j'ai pas le temps de le briefer sur le harcèlement sexuel, metoo et compagnie, donc tout en maintenant une main fermement contre mon pubis, de l'autre je lui balance une décharge électrique dans la gueule. Tandis qu'il se convulse dans sa bave sur le sol, je récupère son second uniforme dans l'armoire. Tout en boutonnant ma chemise, je dévale rapidement les marches pour éviter de croiser d'autres Serpentards. J'avais espéré que tout le monde serait à Pré-au-lard comme on est samedi mais là je prends pas le risque de rester dans ma maison. Je vais me planquer à la bibliothèque pour la journée tiens.
J'ai aucune envie de lire un putain de bouquin chiant donc je me contente de poser mon cul sur une chaise, de mettre ma tête sur mes mains et de scruter le vide en prenant mon air renfrogné. Malheureusement ma gueule pas aimable ne suffit pas à dissuader un intrus de m'interrompre :
« Salut Sasuke... »
Cette entrée en matière pourrie, ce manque d'éloquence, ce boulet : mesdames, messieurs : Naruto !
« Casse-toi.
- Je voulais te parler si tu as quelques minutes...
- J'ai quelques minutes mais j'ai pas pour parler avec toi.
- Mais...
- Arrache ta gueule ou je te l'éclate, y a plus Itachi pour me retenir là ! »
Il soupire mais têtu comme il est, il lâche pas l'affaire et s'assoit a coté de moi. Avec la moue la plus désagréable possible, je fuis la conversation en marchant en direction de la sortie. J'ai pas le temps de faire 3 mètres que mon œil est attiré par une affiché placardée au mur de l'entrée. Y a une image dégueulasse d'une belette et moi sur fond de sharingan.
« Samedi 28 décembre, 20h, dortoir des serpentards : première représentation du futur chef d'oeuvre théâtral « Un zeste d'inceste ». Guest star : Kreatur sous champignons rétrécissants dans le rôle de la bite de Sasuke.
Entrée : 5 euros ou ramenez une bouteille parce que c'est samedi et qu'on se mettra une race après la pièce »
J'arrache le morceau de papier rageusement mais c'est peine perdue. S'il y en a jusque dans la bibliothèque, Deidara a du en foutre partout dans l'école. C'est mort, je remets plus jamais les pieds dans ce dortoir de merde de cette maison de merde ! J'ai dormi dans la Grande Salle hier, je vais m'y installer définitivement je crois...
[...]
Les éclats de rire raisonnent si forts que je les entends jusque dans le réfectoire. Apparemment la pièce de théâtre sur mon frère et moi a du succès. J'ose pas imaginer comment ce bâtard de Deidara va diversifier son art la prochaine fois. Le balais des belettes ? L'opéra des Uchiha ? Sur le sol froid de ma cantine, je fais des pompes pour passer ma rage, les larmes aux yeux. Comme si me rendre plus fort physiquement pouvait me renforcer mentalement aussi. J'espère pouvoir encore dormir là cette nuit, pour le moment, Deidara n'a pas trouvé cette cachette.
« Sasuke ? Je te cherchais... T'es pas à la soirée Serpentard... »
Sans dec genious ? Jsuis pas à la soirée dont la thématique consiste à se foutre de ma gueule, ridiculiser ma bite et me faire passer pour un zoophile ? Naruto s'approche de moi. Je m'éloigne symétriquement, en m'enfonçant dans la partie la moins éclairée de la salle. Plutôt crever que de lui montrer que j'ai pleuré.
Je tente de couper court à la conversation avec un de mes « tch ! » habituels et une moue particulièrement hautaine. Ca marche pas. Peut-être parce que mon menton tremble légèrement. Naruto me fixe en attendant que je prenne la parole. Je pars sur un truc court pour être sûr de tout prononcer sans flancher :
« J'aime pas les soirées. C'est une perte de temps, je préfère m'entraîner seul. »
« M'entraîner» genre ! J'ai rien trouvé de mieux sur le coup. Je m'entraîne à quoi exactement ? A être une grosse tarlouze faible qui se fait bolosser par toute l'école ? A chialer autant que Killua et Stan réunis ? Naruto est con mais pas à ce point.
« On est plus fort à plusieurs que seul Sasuke... »
Cte phrase de fragile là. Ceci dit mes harceleurs gagnent parce qu'ils sont en groupe et que je suis seul. Itachi le subit pas pareil non plus avec sa coloc bienveillante, son petit-ami qui l'aime et ses potes de l'Akatsuki qui le soutiennent. J'ignore ce propos qui empeste la lose et je poursuis mon entraînement imaginaire en lançant un kunai en direction de chaise de Deidara. Il rate sa cible. Casse les couilles putain ! D'où j'arrive même plus à viser à 10 mètres moi ?
« T'as pas l'air d'aller bien en ce moment Sasuke... Si t'as besoin d'en parler je suis là en tout cas. »
Pris d'une montée de rage, je me tourne d'un coup et je lui balance mon prochain kunai en plein dans la gueule. Il l'intercepte a quelques centimètres de son visage d'un geste de la main rapide et assuré. La classe ! Non pas que j'assumerai cette pensée un jour... Je balance un autre kunai. Puis un autre. Et encore un autre. Tout en l'inondant d'un arsenal à la Ten Ten, je lui crache avec toute la méchanceté dont je suis capable :
« Te parler à toi ? A toi la plus grosse poukave du bahut qui répand tous les détails intimes plus vite que le concierge ? En voilà une putain de bonne idée digne de ton cerveau d'arriéré mental ! J'ai trop envie de te raconter mes problèmes pour que tu t'empresses de tout déballer à tout l'école dans une tentative vaine de te faire apprécier d'avantage ! Appelle aussi Radio Pourdlard comme d'hab pour balancer la moindre info ! Si t'avais pas le niveau d'orthographe d'un Segpa jte dirais d'écrire carrément un article sur notre épreuve d' Halloween dans la Gazette des sorciers aussi, doit y avoir un elfe qui nettoie les chiottes de Gringott qui a pas encore entendu parler de la taille de ma bite ! »
Je suis en rade de kunai mais j'étais lancé pour monologuer comme un Killua là. Je me rends compte que jme suis rapproché de Naruto pendant mes attaques. Je suis à moins d'un mètre de lui et il a probablement cramé que j'ai les yeux rouges et pas pour cause de Sharigans. J'me sens con de m'être encore une fois ouvert comme ça à ce connard de traître de merde à qui j'ai presque donné ma virginité, à qui j'ai déclaré mon amour pour me sauver la vie et qui a rien trouvé de mieux à faire que de tout raconter à tous mes ennemis. Le boulet de service a l'air tout penaud et se mord la lèvre. Misère, il va encore mythonner et me sortir un vieux « je parle jaaaaaaamais de toi gnagnagnagna moi on me dit « Sasuke » je dis « quiiii ? » ». Si il fait ça, la vie de mon clan je l'explose !
« Désolé Sasuke... Je voulais pas te faire du mal... Je savais juste pas que ça devait rester un secret.
- Putain mais va teindre ton uniforme en jaune Poufsouffle, c'est pas possible d'être con à ce point ! Evidemment que tout ce qui s'est passé entre nous -et qui n'arrivera plus JAMAIS DE LA VIE soyons clairs- doit rester secret !
- Je...je raconterai plus rien si c'est vraiment ce que tu veux... C'est juste dommage, moi je suis tellement fier de ce qui s'est passé entre nous alors que toi tu en as honte... Je suis tellement amoureux de toi, normal que je pourrais passer mes journées à parler des rares fois ou t'acceptes de reconnaître que toi aussi t'es malheureux seul et que t'as envie d'être avec moi... »
Je sens un torrent de larmes dévaler mes joues et ma poitrine se soulever douloureusement dans des spasmes. Les petites fissures de mon masque de froideur se sont muées en gigantesques crevasses en l'espace de quelques secondes. Cette version de moi, dénuée de sentiments s'effondre littéralement, ébranlée par le séisme d'émotions qui me submerge. Je contrôle plus rien. Je contrôle plus rien du tout. Les larmes me brouillent tant la vue que je n'aperçois pas le corps de Naruto se rapprocher de moi. Ses bras chauds me guident vers un banc pour me faire m'asseoir et de sa main, il plaque ma tête sur son épaule. Mes sanglots résonnent si fort à mes propres oreilles qu'ils estompent le son de ma voix qui gémis « je déteste ma maison, je déteste ma vie ». Je le répète encore et encore, comme un mantra, comme si l'extérioriser allait lancer un sortilège qui fera disparaître mes problèmes. Je pleure tellement, je ne pensais pas que mon corps pouvait produire autant de larmes. Sérieux, même Suigetsu doit pas être composé d'autant de litres d'eau -ierk, c'était une punchline de Deidara ça non ? Je retire cette pensée!-. Naruto me caresse doucement les cheveux et me serre fort contre lui. Après une éternité à être juste là pour moi et pour me réconforter, il me chuchote :
« Quand j'étais petit tout le monde me harcelait, m'isolait et se moquait de moi aussi. Après moi c'était pas étonnant parce que... parce que je suis moi quoi... Déjà à l'époque je te regardais tout le temps. Et je pensais que si j'étais aussi fort, brillant, classe et beau que toi, jamais personne ne se foutrait de ma gueule. Parce que toi, si quelqu'un te fait chier, c'est forcément qu'il est jaloux ou complètement con vu que t'es parfait. »
« Parfait » ? C'est comme ça qu'il me voit ? D'un geste du bras je sèche mon visage humide. Mes yeux sont moins embués et peuvent voir sa bouille blonde à quelques centimètres de moi. Ses pupilles bleues me scrutent , gorgées d'amour et d'admiration.
« Et pourtant maintenant contrairement à moi t'as des potes, t'es invité aux soirées, tes colocs t'adorent et quand tu veux tu pourrais coucher avec Ichigo. Comment t'as fait pour... Pour gagner ?
- Exagérons pas. Je sais que mes potes me vannent beaucoup mais c'est pas grave. Moi je m'accepte comme je suis donc ils m'acceptent aussi. Si tu laisses pas les autres t'atteindre c'est là que tu gagnes. Et pour Ichigo, c'est sûr c'est flatteur et il est super cool. Mais... mais je suis déterminé à me dépuceler avec quelqu'un d'autre et tu me connais quand je suis déter y a rien qui me fait changer d'avis hahaha ! »
« Quelqu'un d'autre » c'est moi hein, on est d'accord ? Parce que là j'ai rapproché mon visage du sien sans le lâcher du regard, moi j'assume pas si y a un plot twist et qu'il me rejette avec un « j'me réserve pour Gaara, y a quoi ? » Dans le doute je reste kéblo , mes lèvres à quelques centimètres des siennes. C'est complètement nul comme stratégie d'ailleurs, si il m'embrasse pas, je fais quoi avec ma pause cramée et pas naturelle ?
J'ai l'impression que le suspens dure méga longtemps, devait y avoir des champis dans le repas de ce soir parce que le temps est distendu. Mon humiliation commence à croître exponentiellement, donc je me drape dans ce qui me reste de dignité. Je toussote et d'une voix qui se veut assurée je lui dis :
« Hem...Merci pour tes conseils. Je... je vais retourner m'entraîner.
- Tu préfères pas rester avec moi ? »
Sa main est venue se poser sur mes cheveux pendant sa question. Hmm lancer des kunai tout seul comme un connard pour la 12e fois de la journée ou rester avec mon crush avec qui ça risque de déraper ? La vie est pleine de choix difficiles. Non sérieusement, vu les conséquences humiliantes les deux dernières fois jsuis vraiment pas sûr que ce soit une bonne idée que je...
...Que je l'embrasse. Merde mon énergie était concentrée sur mon dilemme interne, j'ai pas pensé à contrôler mon corps. Je sens Naruto sourire contre mes lèvres et me répondre. Sa main derrière ma nuque appuie pour coller nos visages parce qu'il sent probablement qu'il y a un risque que j'assume plus et que jme barre d'un coup - bien mon genre ça-. Le baiser s'enflamme et il colle son corps au mien. J'ai plus du tout envie de fuir. Pour laisser plus d'amplitude aux frottements, je me relève sans décoller nos lèvres et l'invite à copier mes mouvements: on se redresse et je m'allonge sur la table en le tirant par sa cravate rouge et or. Il m'embrasse dans le cou, mon point sensible ce qui ne lui a pas échappé.
« Attends Naruto...
- Sasuke, pour une fois essaye de suivre ton intuition et de ne pas réfléchir...
- Non, non. Juste attends deux minutes laisse-moi me relever (il a l'air méfiant, mais je fais de mon mieux pour pas faire ma bitch face habituelle et avoir l'air sincère) je dors ici et...
- Tu dors ici ?
- Peu importe, c'est pas le sujet. Le sujet c'est que j'ai... ça (je sors ma couverture et mon oreiller de leur cachette) pour qu'on soit plus confortables si tu veux ! »
Il sourit et me fait signe du doigt de revenir vers lui. Il se décale un peu pour que j'étale la couverture sur la table. Mon visage s'assombrit l'espace d'un instant.
« Qu'est-ce qui ne va pas ?
- Rien...(il ne me lâche pas du regard)... Je... c'est rien je repensais juste à des mauvais souvenirs, quand je mange à cette table avec Deidara et les autres...
- Ben on a qu'à te créer de nouveaux souvenirs alors. »
Idée étonnement pertinente de la part de Naruto. Il me tire à lui par ma chemise et recommence à m'embrasser. Idée encore meilleure ! On reste un long moment platoniquement comme ça à se bécoter mais inévitablement on commence à avoir chaud et les vêtements s'accumulent sur le sol. A la fin, comme il ne reste plus que nos boxers, je décide de faire mon mec actif qui prend les choses en main. Allez, je suis doué en tout y a pas de raison que je sache pas... que je sache pas sucer un mec. Ça peut pas être si compliqué. Je risque un regard timide en direction de Naruto qui me fixe avec un mélange de stupéfaction et de luxure. Allez je me lance ! Qu'est-ce qui peut m'arriver de pire après tout ? Toute l'école qui gossip à partir de demain matin sur le fait que jsuis un mauvais coup qui sait pas sucer ?
« Sasuke, arrête steu plait »
Eeeeeeeeeet merde. Ca sent le Radio Poudlard numéro spécial « les lacunes de Sasuke en matière de sexe oral ».
« Non, non fais pas cette tête c'était méga bien ! C'était trop trop trop bien en fait, je fantasme sur toi qui fait ça depuis toujours et... voilà si tu continuais j'allais pas me retenir et... et jme dis que si je finis pas maintenant, ben comme ça si on veut...on peut...voilà...
- Oh...
- Enfin juste si t'en as envie hein !
- Non, non ! Enfin jveux dire oui, oui ! J'en ai envie. Et jsuis rassuré si c'était bien quand je t'ai... voilà.
- Troooooooooop ouf !
- Mais t'as raison, moi aussi je suis prêt à ce qu'on... voilà quoi. »
Il hoche vigoureusement la tête. Putain si on est aussi maladroits avec nos corps qu'avec nos mots on va pas « voilà » des masses... De plus, un autre problème se soulève :
« Mais la dernière fois t'avais pas l'air d'accord avec le fait que je sois actif...
- Alors j'ai beaucoup réfléchis à ça...
- Whaaaat ? Tu réfléchis beaucoup à baiser avec moi ?
- Tout le temps ! Et du coup moi je propose : ben on a qu'à le faire deux fois, comme ça on teste tous les deux actif et passif, c'est équitable et ça fait deux fois plus d'orgasmes ! »
Je retiens un sourire face à son enthousiasme débordant. Après vu comme je suis excité j'peux le faire dix fois là même si il veut.
« Mouais c'est pas ta pire idée. Et on choisi comment pour notre vraie toute première fois ?
- Bouah pile ou face ?
- Non mais c'est pas une vieille pièce de deux noises avec le portrait de Merlin dessus qui va décider si j'me prends une bite dans le cul hein !
- Mais c'est mieux si c'est au hasard ! Pierre-feuille-ciseau ? »
Je soupire. Au moins là je devrais le battre et repousser le « problème » de notre deuxième round à dans genre deux heures. Je tends ma main et propose:
« En trois manches ?
- Yeeeeeeeeeeeeeees !
- Ok. Pierrre-feuille-ciseau ! »
Il fait une pierre. J'ai anticipé que la plupart des gens commencent fort et j'ai contrecarré avec papier. Je souris. Encore une victoire et ton cul est à moi Naruto !
… Putain j'ai pas pensé ça quand même ? L'angoisse... Con comme il est, il va faire feuille comme moi. Ciseau est l'option la moins risquée.
« Pierre-feuille-ciseau ! »
...Merde ! Il a refait pierre ?
« Un partout Sasuke !
- J'sais compter connard, merci ! »
Il se formalise pas de l'insulte et me lance un de ses grands sourires. Bon. Il va pas sortir pierre une troisième fois. Si je fais feuille y a un risque qu'il fasse ciseau. Je vais refaire ciseau, ça optimise mes chances de victoire.
« Et pour la manche décisive...Pierre-feuille-ciseau ! »
…
…
« Putain mais d'où tu fais encore pierre ?
- Ouaiiiiiiiiis ! J'ai gagné !
- Mais t'es complètement con ou quoi ? Personne joue le même coup à chaque fois !
- Bah j'aime bien pierre moi !
- Normal vu comme t'es un boulet ! »
Non mais j'vais vraiment me faire sodomiser parce que j'ai perdu à pierre-feuille-ciseau ? Worst deal ever ! Je réfléchis à toute vitesse pour argumenter ou le convaincre qu'il y avait un vice de procédure quand je sens ses bras m'enlacer par derrière et sa tête se poser sur mon épaule :
« Si vraiment tu veux pas on le fait pas hein. On est pas obligés. »
Il m'embrasse dans le cou et sa main caresse doucement mon torse. Franchement si je dois le faire avec quelqu'un c'est avec lui. Je m'allonge sur la couverture et je dis d'une voix qui se veut assurée mais qui tremble :
« Non, c'est bon va-y !»
Ça va aller, j'ai un taux de résistance à la douleur élevé. J'ose pas le regarder et je ferme les yeux très fort. Il se passe rien pendant plusieurs secondes donc je finis par les rouvrir. Il me fixe avec son air niais habituel, la tête penchée de coté.
« Bon Naruto, je t'ai dis que c'est bon ! Pénètre-moi et qu'on en finisse !
- Mais j'vais pas te pénétrer genre là ! Je bande même plus, c'est pas excitant de jouer à pierre-feuille-ciseau. Et si j'y vais d'un coup t'auras mal !
- N'importe quoi, je supporte la douleur sans problème !
- Mais le but c'est pas que t'ai mal Sasuke, c'est que t'ai du plaisir. »
Certes... Il s'allonge à coté de moi et laisse sa main se balader tout doucement de mon torse à ma cuisse, comme une caresse. Il prend le coussin et le place sous ma tête pour que je sois plus confortable.
« Oh c'est bon, abuse-pas, j'suis pas une princesse en détresse là ! T'as gagné le paris donc va-y !
- Chuuuut. Arrête d'être sur la défensive. Je vais te préparer d'abord.
- Me préparer comment on est dans une cantine scolaire ? Tu vas mettre de la mayonnaise sur ta bite pour lubrifier ? »
Il se marre. Ça me saoule, je me relève pour me barrer, mais son bras m'intercepte et me force à me recoucher. Avant que j'ai le temps de me plaindre il m'embrasse dans le cou une nouvelle fois. Puis sur le torse. Puis autour du nombril. Ses doigts me caressent doucement les fesses mais il ne me pénètre pas pour l'instant. Quand il se décide enfin je grimace et je jette un coup d'oeil furtif sur son bas ventre. Si le diamètre de ses doigts me fait mal comme ça j'suis plus trop confiant pour le dépucelage.
« Tu veux que j'arrête ?
- Casse pas les couilles et continue !
- Mais t'as l'air d'avoir mal !
- C'est parce que t'écartes et t'enfonce les doigts dans tous les sens comme un spéculum pendant un examen gynécologique !
- Bah je cherche ta prostate !
- T'as cru qu'elle était dans ma gorge ?
- Soit pas méchant, c'est ma première fois aussi hein !
- Bah ça se capte putain..Aaaaaaaaaaaah !
- Un bon « ah » ou un mauvais « ah » ?
- Ta gueule ! »
Il commence à me connaître, quand je suis sur la défensive comme ça c'est que je passe un bon moment. Je place mes bras devant mon visage pour pas voir le sourire content de l'autre blaireau et pour pas trop qu'il aperçoive les expressions de mon visage quand je prends du plaisir comme une grosse tarlouze passive. D'un coup, il se barre et je me mords la langue in-extremis pour pas le supplier de continuer. Il fouille dans la poche de son pantalon et sort des capotes.
« Je... Je sais pas trop lancer les sorts de protection contre les MST donc... »
Comme j'ai jamais envisagé de coucher avec qui que ce soit je me suis jamais renseigné sur le sujet, mais j'ai déjà entendu Deidara en lancer dans la chambre et j'ai retenu la formule du premier coup mais non merci, j'veux pas être redevable d'une quelconque manière à ce fils de pute pour ma première fois. J'sais pas trop quoi penser du fait que Naruto soit confiant de pécho au point de se promener en permanence avec des préservatifs sur lui. Vaut mieux pas réfléchir au fait que si ça se trouve il les a parce qu'il a envisagé Ichigo plutôt que moi et...
« T'as l'air stressé Sasuke, ça va ?
- Putain mais cause moins et baise plus, j'ai déjà dit que j'allais bien, c'est parce que t'as 3 neurones que t'arrives pas à retenir la réponse ou... »
Ses lèvres sur les miennes me forcent à me taire. C'est pas plus mal, j'avais switché en mode connard encore. Il s'installe sur la banquette et me propose gentiment :
« Je me mets assis et tu viens sur moi si tu veux ? Comme ça c'est toi qui bouges à ton rythme et t'es un peu actif quand même !
- Pfff...D'accord. Mais on peut se décaler d'un mètre ?
- Pourquoi ?
- Pour le faire sur la place de Deidara ! »
On sourit tous les deux et je me positionne au dessus de lui. Je tremble un peu. Je veux pas faire le gros fragile qui mets 3 plombes à s'ajuster donc j'y vais franchement. Ça fait putain de mal sa mère !
« SASUKEEEEE !
- Quoi ?
- On est plus puceaux, high five !
- Jamais vu un boulet pareil... »
Heureusement pour lui il se rattrape en m'embrassant. Puis en mettant un petit coup de bassin très agréable. Puis un autre.
« C'est moi qui bouge Naruto.
- Tout ce que tu veux. »
Il me caresse a nouveau les cheveux avec dévotion et comme j'ai pas envie de me sentir comme une princesse Disney, je commence à me mouvoir franchement. Il gémit mon prénom bruyamment. Bien. T'as encore rien vu Naruto. Si déjà toute l'école aura tous les détails dans 2 heures, on va faire en sorte que t'ai des trucs oufs à raconter !
[...]
Dimanche 29 décembre :
Je suis évidemment le premier à table comme j'ai dormi sur place. Enfin « dormi ». Naruto vient d'aller prendre sa douche et se changer dans sa maison, du coup je suis seul dans la grande salle en attendant que le reste de l'école vienne prendre le petit déjeuner. Mon cerveau engourdi de sommeil repasse délicieusement le souvenir de notre première fois. Et de la deuxième. Et de la troisième. Oui, on a vraiment pas beaucoup dormi...
« Regardez-moi ce puceau en train de sourire béatement en pensant à son frère ! T'es encore plus moche avec cette expression faciale, recommence à tirer la gueule ! »
Ça ne pouvait pas durer, les connards de ma maison viennent de débarquer, comme la majorité des autres élèves d'ailleurs. J'ignore royalement cette pute de Deidara qui gerbe sa dose matinale de venin et mon colocataire obèse qui couine que les céréales c'est pas assez riche pour son ossature lourde et qu'il veut une omelette au bacon et des pancakes au nutella. A la table voisine, Naruto est entouré de ses potes aussi bruyants que lui. Son regard croise le mien quelques secondes mais je casse le contact avec un léger sourire. Bon j'imagine que tout Gryffondor est déjà au courant de notre nuit et que sa table va bientôt se tourner à l'unisson vers moi. C'est qu'une question de minutes aussi avant que mon grand frère entende les rumeurs et qu'il colle Naruto contre un mur en le tenant par la gorge.
« Olalaaaaaaaaaaa je sais que c'est l'hiver mais ouvrez les fenêtres par pitié, ça empeste le puceau ici ! Non, non pas toi Killu, mais vraiment tu devrais aller voir Saso pour arranger ça, tu me fais pitié ! Je parlais de celui qui schlingue aussi l'inceste et la lose une vraie déchetterie ambulante en terme de fragrance !
- Tout le monde pue pas le foutre à 2 kilomètres Deidara.
- Oooouh mais c'est qu'il répond aujourd'hui le sac à merde ! T'as eu tes 12 secondes d'interaction quotidienne avec un autre humain le misanthrope, bravo ! Maintenant rends nous service et casse-toi de notre table, personne veut de toi ici ! »
Vu comme tout le monde se marre, il a visiblement raison. Je me lève plein de rage en serrant les poings pour marcher vers... Vers où ? J'ai nul part où aller. Ces connards m'ont fait fuir de ma propre chambre, je me prive de la chaleur de mon lit, d'une vraie douche et maintenant je m'apprête a me barrer sans même avoir mangé ou bu ? Mais depuis quand je suis une victime à ce point moi ?
Calmement, je retourne m'asseoir à la table des Serpentards et je verse du lait dans mes céréales. Tous mes harceleurs ont levé les yeux vers moi, surpris. Ils s'apprêtent à en rajouter une couche, mais je ne leur en laisse pas le temps. La meilleure défense c'est l'attaque. Avant que Deidara n'ait le temps d'ouvrir sa bouche de grosse pute, je prends la parole en le regardant droit dans les yeux :
« Deidara, juste pour te dire que je me suis fait prendre par Naruto sur la table sur laquelle t'es en train de manger. Enjoy mon foutre sur ton cinamon roll de tarlouze ! J'te recommande d'utiliser le temps que tu seras occupé à gerber pour renouveler ton stock de punchlines aussi faibles et subtiles que tes explosions parce que les blagues sur les puceaux c'est plus d'actualité. »
Ses trois bouches sont grandes ouvertes. Il est trop choqué pour se faire vomir ou pour me répondre quoi que ce soit pour l'instant. Y a un silence de mort à ma table et tous mes colocs me regardent. Y a un silence de mort dans la salle commune et toute la cantine me regarde. Vous voulez du spectacle les connards ? C'est cadeau :
« Cartman ? Comme t'es un peu con je te signale que tout le monde ici a compris que ton acharnement à commenter la taille de mon pénis sert uniquement à détourner l'attention du fait que toi aussi t'as une bite minuscule. Sauf que contrairement à moi t'es pas beau, fort et intelligent pour compenser, donc il te reste que la méchanceté. Mais pousse pas trop quand même, tu pèses ptet le poids d'un semi-remorque mais j'te soulève à un doigt quand je veux. Killua ? Je suggère que tu consacres ton monologue du jour au fait que tu seras probablement le dernier puceau de l'école. En tout cas je recommande chaudement de faire sa première fois avec le mec dont on est amoureux depuis qu'on a 12 ans, c'est aussi magique que ça en a l'air. Oups, déso j'oubliais ! Le tiens est un gros homophobe qui t'a rejeté de sa vie ! Suigetsu ? Pas trop le seum que j'ai préféré me dépuceler avec Naruto plutôt qu'avec toi ? Habitue toi parce que j'te toucherai jamais même avec un gant mapa, t'es trop dégueulasse. Vu que toutes les tables m'écoutent, Ichigo ? Petite bite ou pas petite bite j'ai dépucelé ton crush. Demande à Ryuk de prendre son apparence si tu t'en remets pas, en tout cas le vrai est avec moi maintenant. »
Mon record personnel du nombre de mot à la minute – à la journée probablement aussi – est interrompu par une hilarité générale. Pas franchement la réaction escomptée.
« Sasuke comment tu veux que quelqu'un te prenne au sérieux, commente le gros porc, de un : tout le monde ici sait que mon pénis est énooooorme. Et de deux si t'avais approché Naruto a moins de dix mètres il l'aurait déjà raconté à toute l'école !
- Pa-thé-tique, ajoute la pute blonde, le mec il a tellement pas de vie qu'il s'en invente une avec Naruto ! Quoi d'autre ensuite, tu vas nous dire que ses mythos sur Halloween sont avérés aussi ?
- J'te raconte pendant que tu manges ton cinamon roll si tu veux ? Après tout parmi tes milliers de partenaires t'en as jamais eu un qui tenait à toi non ? Tu veux vivre une love story par procuration à travers moi ? »
Il se contente de lever les yeux au ciel mais est trop perturbé pour me sortir une de ses punchline. Bien. Même si je sais qu'il va revenir à la charge dans quelques minutes, ça me fera des vacances. Je note aussi qu'il hésite à toucher à sa bouffe maintenant dans le doute. Moi ça m'a ouvert l'appétit perso. Je me sers un grand bol de céréales. Il va me falloir des forces, pour un bon retour aux sources, aux racines de ma personnalité, au cœur de ma spé : la vengeance ! Le Choixpeau a raison, je suis un Serpentard. Et il est temps que mes connards de colocs s'en rendent compte !
