Bonne lecture :)
Réunion
Jeudi 20 juin 1996 : Manoir des Roses
Pourquoi est ce que je ne peux jamais m'absenter sans qu'il ne se passe des choses essentielles pendant que je ne suis pas là ?
J'ai fini pas revenir au Manoir des Roses après avoir jeté le médaillon dans le Feudeymon. Ca m'a fait la même sensation que pour l'anneau et le serpent, j'en ai donc déduit que ça faisait un Horcruxe de moins. Plus que 4… On en est même pas à la moitié ! Et puis, celui-ci, c'était vraiment une chance incroyable d'avoir mis la main dessus ! Si Kreattur ne m'avait par parlé et si, contre toute logique, je ne lui avais pas exposé mes problèmes, le médaillon aurait pu moisir là sans jamais être retrouvé !
N'étant toujours pas remise de mes aventures à Azkaban, j'ai demandé à un de mes elfes de me transplaner au manoir. Il n'y avait quasiment plus personne de présent. Les enfants avaient été renvoyés chez eux ou chez Kathie, qui, malgré notre récente dispute n'avait pas argumenté quand on avait déposé chez elle les élèves qui ne pouvaient ou ne voulaient pas retourner chez eux. Au moins étaient-ils bien protégés là-bas. Penser à Kathie m'a fait un petit pincement au cœur. Il faudrait que je me réconcilie avec elle : je sais qu'elle ne pensait pas à mal et aussi que j'ai tendance à sur-réagir. Après les évènements des dernières semaines, notre dispute me paraît bien futile.
Alastor avait rassemblé ses nouvelles troupes et je devais à présent leur faire des clés pour le Centre où ils iraient prendre leurs quartiers et s'entraîner. Ils étaient 13 volontaires, rescapés de l'attaque de Poudlard, tous majeurs bien entendu, et tous cabossés. Certains plus que d'autres. Ils avaient l'air perdu mais quand je leur ai dit qu'ils n'étaient pas obligés de se battre et pouvaient rentrer chez eux ils m'ont tous lancé des regards noirs qui m'ont fait lever les mains en signe de reddition. Je ne voulais pas qu'ils se sentent forcés de faire ça, mais je n'allais pas les empêcher de le faire, même si ça avait été mon impulsion première quand Alastor m'avait parlé d'embaucher les jeunots pour cette guerre. Après tout, je m'étais retrouvée à leur place bien des années en arrière. Je comprenais. Même si, franchement, j'aurais préféré qu'il n'y ait plus jamais d'autre personne ayant vécu la même chose que moi. J'espérais que je ne les enverrais pas au casse-pipe.
En attendant, ils s'entrainent dans le parc et j'espère qu'ils ne se mettront pas à saigner sur le Rosier : ce truc se nourrit de sang et si je lui en fournis régulièrement, je ne sais pas ce qu'il se passera si quelqu'un de blessé s'en approchait de trop.
Mais plus préoccupant que ça, Alastor m'a donné les dernières nouvelles : Mary était de retour parmi nous, Rogue avait pris la poudre d'escampette –apparemment il lui avait fallu quasiment une journée pour arranger les choses et il y avait un risque pour que son absence ait été remarquée– et Dumbledore était mort. Je m'absente deux jours et lui qui semblait encore vaillant à mon départ se débrouillait pour claquer ?
Je ne sais pas vraiment ce que j'ai ressenti sur le coup. D'abord de la colère peut-être : on avait encore besoin de lui, il aurait pu lutter plus longtemps ! Mais c'était injuste. Il avait été grièvement blessé, pour me sauver la vie en plus, et il nous avait aidé autant qu'il le pouvait. C'était Andreas qui avait passé les derniers instants avec lui.
Tout en grimpant les marches menant du hall aux étages, je me suis demandée si je devais d'abord aller voir mes enfants ou Andreas. Après un instant de réflexion, j'ai choisi le second : il avait peut-être des informations capitales à me transmettre. Et après je pourrais m'attarder avec l'esprit aussi tranquille que possible auprès de mes enfants.
Je n'ai pas eu besoin de le chercher bien longtemps : j'ai trouvé le Russe et son fils dans la bibliothèque en train de discuter. Ils se sont tus à mon arrivée même si je ne comprenais pas un traitre mot de leur langue.
- Dumbledorrrr est morrt, m'a annoncé Andreas en guise bonjour.
Il y avait presque du reproche dans sa voix. Un « Où étais-tu ? » sous-entendu qui ne m'a pas plu du tout.
- Je sais, ai-je répondu.
Ma voix déraillait toujours un peu, mais était ferme et c'était tant mieux. Son regard bleu s'est acéré et je l'ai vu m'examiner plus attentivement. Arrivait-il à voir la légère différence de couleur sur mon visage là où le sortilège cuisant avait sévèrement brulé ma peau deux jours plus tôt ? Est-ce qu'il a repéré les légers soubresauts qu'avaient toujours mes doigts suite au Doloris ? Toujours est-il qu'il devina qu'il m'était arrivé quelque chose et quelque chose de moche. Il ne posa donc pas sa question et en vînt aux faits :
- Il nous a dit tout ce qu'il savait avant de mourrrrirrr. On va trouver les Horcrruxes.
- J'en ai détruit un. Avant de revenir.
Il m'a jeté un regard étonné et j'ai retenu un sourire d'avoir réussi à le surprendre. Sans entrer dans les détails, je lui ai raconté ce que Kreattur m'avait dit et à la fin, il a grogné. De dépit ou parce qu'il était impressionné, je ne saurais le dire. Pour le moment le bilan est de 3 pour moi, zéro pour l'équipe Dumby/Andreas.
- Qu'avez-vous fait du corps ? ai-je fini par demander.
- Nous l'avons mis sous stase et il est toujourrrrs dans la chambrrre. Il voudrrrait êtrrre enterrrré dans son caveau familial.
- A Godric's Hollow ? me suis-je exclamée. Mais c'est de la folie en ce moment.
S'il y a bien un endroit où on nous attendra, ce sera là bas. Réfléchissant un moment, je me suis demandée si je ne pouvais pas simplement l'enterrer dans mon caveau familial. Mais l'idée me déplaisait et il méritait que sa dernière volonté soit respectée.
- Combien de temps peux-tu garder le corps en stase ?
- Des mois si on ancrrre le sorrrrt avec des rrrunes. Mais il faudrrrrait un endrrroit où l'entrrreposer à l'abri de la lumièrrre.
- Je vais demander à un de mes elfes de le descendre dans une des salles de la cave, ai-je dit. Tu peux t'occuper des runes ? Et de la suite des horcruxes seul ?
- Les Rrrunes oui mais les horrrcrrruxes… Dumbledorrre a dit qu'il y en avait sans doute un à Poudlarrrd vu les inforrrmations dont il disposait, mais il ne sait pas où. Et un autrrrre à Grrringotts.
- Gringotts ? On arrivera jamais à récupérer quoi que ce soit là-bas… Quant à Poudlard… S'y risquer sans savoir où aller est suicidaire.
Pourquoi rien ne pouvait être simple par Merlin. Il ne pouvait pas les avoir mis dans des endroits accessibles ?
- A-t-il un coffre là-bas ?
- Pas d'aprrrès Dumbledorre.
- Alors il a dû en emprunter un à quelqu'un. Sans doute un de ses proches Mangemorts : la plupart viennent d'anciennes familles de Sang-Pure, ils en ont forcément un.
Après tout, d'après ce que disait Kreattur, Regulus avait deviné la présence d'un Horcruxes parce que Voldemort lui avait demandé un service. Il aurait pu faire la même chose avec les autres. Et c'était vraisemblablement le cas. Je doute toutefois que les personnes aient été au courant de ce dont il s'agissait réellement. J'ai passé une main dans mes cheveux réfléchissant aux plus susceptibles de lui fournir ce service. C'était un Mangemort de l'ancienne génération.
- Il n'y a pas qu'une seule option. Ca peut-être les Malefoy, les Lestrange, Croupton… Si c'est lui ça va être plus compliqué : je viens de le tuer. Son coffre est bloqué jusqu'à ce que sa mort soit déclarée et que la succession soit faite. Cela pourrait aussi être Nott ou Mulciber. Mais d'emblée je partirais sur l'un des trois premier. Bellatrix est sa Mangemort la plus dévouée, elle ferait n'importe quoi pour lui. Croupton aussi cela dit et Malefoy a été sa figure publique. On a des nouvelles du Ministère d'ailleurs ? La Gazette a publié quelque chose ?
- Les employés sont encourrrragés à retourrrner trrrravailler. Des mesurrres vont êtrrrres prrrrises concerrrnant le statut du sang. Tu es toujourrrrs recherrrrchée.
Rien de neuf en somme. Comment entrer par effraction à Gringotts ? Y avait-il une faille quelconque ?
- Pour Gringotts, demandez à William Weasley : il bosse avec les Gobelins depuis des années. Ne lui dites pas exactement de quoi il retourne, simplement que Voldemort a confié un objet que nous devons détruire à un de ses Mangemorts et qu'il se trouve à Gringotts.
- Entendu.
- Pour Poudlard, voyez avec les Professeurs : l'école va rouvrir. Rogue, Flitwick et Sinistra y retourneront sans doute, chargez les de fouiller le château de fond en comble, toutes les salles secrètes comprises. Qu'ils interrogent aussi les fantômes : ils ont côtoyé Voldemort quand il était jeune. Je vais essayer de contacter Horace Slughorn de mon côté : il était le directeur de la maison Serpentard à l'époque et mon professeur de potion. Il sait peut-être quelque chose ?
McGonagall et Chourave allaient nous manquer pour le coup. Repenser à leur disparition a ravivé ma tristesse. Sirius n'était pas le seul à être décédé depuis le début du mois. C'était une véritable hécatombe en fait entre l'attaque du Ministère et celle de l'école. Beaucoup de nos soutiens vont disparaître à cause du climat de peur. C'était sans doute le but.
Je n'avais pas eu de nouvelles d'Amelia Bones. Merlin, faite qu'elle ne soit pas morte !
- Andreas, est ce que tu pourrais profiter de tes contacts parmi les Convoyeurs pour demander si quelqu'un connaît l'invocation des Eaudeymon ? Il n'y a pas d'autre moyen pout éteindre celui de Londres. Il lui faudra des soutiens magiques, j'en ai conscience, pour effectuer une invocation suffisamment puissante, mais commençons déjà par trouver quelqu'un.
- Je vais me rrrenseigner mais je ne prrromets rien. Les Eaudeymons sont plus difficiles à invoquer et plus rrrarrres.
- Merci. Je vais aller voir Mary et Cameron, autre chose ?
- Oui, à prrropos de Marrry. Rrrrogue m'a laissé un message pour toi.
Andreas m'a tendu un parchemin et, curieuse, je l'ai déplié. Avant de blanchir à chaque nouvelle ligne que je lisais. Il m'a expliqué brièvement ce qui était arrivé à Mary. Apparemment, ça fait des années qu'elle est possédée par un Journal magique ayant appartenu à Voldemort. Ce dernier a pris le dessus sur elle lors de la bataille de Poudlard ce qui a porté atteinte son âme et a brisé en conséquence son esprit. C'était un peu obscur pour moi mais c'était suffisamment grave pour que j'éprouve le besoin de m'asseoir.
Epouvantée, j'ai relu plusieurs fois la note, et chaque fois de nouvelles interrogations s'ajoutaient. Comment avais-je pu ne pas m'en rendre compte ? Comment avait-elle pu me cacher avoir mis la main sur un objet magique si atypique ? Comment le journal avait-il pu prendre son indépendance ? Comment un objet pouvait-il porter atteinte à son âme ?
Après quelques minutes d'immobilisme sous les regards curieux de mes deux invités Russes, je me suis soudainement levée pour me précipiter hors de la pièce à la recherche de mes enfants. Je voulais les serrer dans mes bras… et engueuler Mary si fort que ses ancêtres se réveilleraient. Un des elfes m'a informée qu'ils se trouvaient dans le jardin.
Je les ai rapidement repérés en train de se lancer un souaffle sortit d'on ne sait où. Quand ils m'ont vue, ils se sont immédiatement arrêtés et j'ai noté que ma fille se tendait. Elle a levé les mains devant elle en balbutiant :
- Maman, attends, je peux t…
Sans lui laisser le temps de finir, je l'ai choppée pour la serrer contre moi. Depuis que je l'avais récupérée à Poudlard, je ne l'avais que brièvement vue au moment de la confier à Dumbledore. Je ne l'avais pas vue debout sur ses deux jambes (la période qu'elle a passée sous sa forme d'animagus ne compte pas) et bien portante depuis les dernières vacances. Je ressentais beaucoup de colère, mais en la voyant, je me suis rendue compte que j'étais surtout inquiète. J'avais besoin de la serrer contre moi. Après un instant d'hésitation, elle m'a imitée et quand Cameron s'est approché, je l'ai embarqué dans l'étreinte. Il s'est tortillé en protestant mais Mary l'a attrapé de son côté et il a fini par abandonner. J'ai senti quelque chose s'apaiser en moi. Sirius est mort, mais je n'ai pas tout perdu… Pas encore.
Nous nous sommes écartés les uns des autres et je les ai regardés. Cameron me fixait de ses yeux brun attentifs. Je voyais dans ses traits les restes de l'enfant espiègle qu'il avait été, mais aussi la gravité de l'adulte qu'il commençait à devenir. Je reconnu Dante dans la forme de ses yeux et de son nez et le concerné m'a soudainement manqué plus qu'à l'ordinaire. Comme toujours, le temps effaçait le manque et la douleur, mais ça ne disparaît jamais vraiment.
Du haut de ses 16 ans ou presque, Mary était le parfait mélange de ses parents même si mes souvenirs d'eux se sont brouillés depuis la dernière fois que je les ai vus. Elle a la rousseur de Lily mais ses mèches sont aussi indisciplinées que celles de James malgré leurs longueurs, formant une masse impressionnante autours de son visage. Le regard de Lily, les fossettes de James, la silhouette filiforme de son père et le rire de sa mère. Les expressions de Dante.
Ils me dévisageaient aussi silencieusement que moi, et je me demandais ce qu'ils voyaient de leur côté. Leur mère ou un monstre après ce que Cameron m'avait vu faire pour les sauver de Poudlard ? Un peu des deux ? Une sorcière abimée par la guerre. Ils ne décèleraient pas les infimes traces de mon combat contre Barty, mais si ils étaient assez attentifs, ils verraient les stigmates laissés par la mort de Sirius, j'en étais certaine. Je ne m'attendais pas à être aussi détruite. Nous nous étions tellement éloignés et nous étions continuellement en conflit après tout.
J'ai envoyé Cameron ailleurs avec la promesse de lui enseigner l'occlumancie car je devais parler seule à seule avec Mary. Elle aurait mérité un bon sermon, mais au final à quoi bon ? Cela ne changerait rien à ce qui était arrivé, et elle était suffisamment intelligente pour tirer les enseignements de ses erreurs, surtout d'une aussi monumentale que celle-ci.
Et il restait tellement de choses importantes à partager avec elle maintenant qu'elle a des barrières d'occlumancie acceptables ! Je doute qu'elles la protègent contre Voldemort, mais au moins le premier légilimens venu ne pourra pas lire dans ses pensées comme dans un livre ouvert.
L'annonce de la mort de Sirius a été la plus difficile. J'étais encore très fragile sur le sujet moi-même et je n'ai pas eu le courage de la réconforter comme je l'aurais dû. Je n'ai pas pu la prendre dans mes bras et essayer de la soulager de son mal. J'avais envie de m'asseoir par terre avec elle pour pleurer également. Me retenir n'a pas été évident. Elle a parlé de Barty Junior et je l'ai informé qu'il était mort, non sans avoir envie à la fois de le trucider à nouveau et de vomir en pensant à la manière dont je l'avais tué. Mary m'a jeté un regard en coin me laissant croire qu'elle savait parfaitement que c'était moi qui l'avait tué, mais à mon grand soulagement elle n'a pas insisté.
Parler des Horcruxes m'a presque semblé être un sujet léger après l'évocation de la mort de Sirius… Jusqu'à ce Mary relie les informations que je lui ai données à la possession qu'elle avait subi et manque de nous faire encore une crise d'angoisse. D'un côté nous connaissons maintenant la nature d'un des deux Horcruxes que nous ne connaissions pas, celui qui a été trouvé puis perdu selon les mots de Ziphya, mais ce que j'en ai entendu va sans doute en faire le plus difficile à retrouver. Autant les autres sont à des endroits précis, cachés certes mais à un endroit, autant celui-ci peut se balader à sa guise en changeant de personne qu'il possède. Il pourrait aller au Japon qu'on ne le saurait pas. Récupérer celui qui se trouve vraisemblablement à Gringotts semble tout d'un coup plus simple.
La discussion a continué sur la prophétie, et notamment le fait que Mary va devoir tuer Voldemort. C'est sans surprise que je l'ai entendu dire qu'elle se sentait incapable de le battre et ne voulait pas devenir un assassin. Ce avec quoi je suis entièrement d'accord. Prophétie ou pas, elle n'est qu'une enfant : elle ne devrait ni être obligée de se battre ni de tuer. J'ai cependant tendance à croire Zilphya sur le coup et je dois préparer lentement mais sûrement ma fille au fait qu'elle devra tuer un homme –fut-il un abominable mage noire. Heureusement que tous les parents n'ont pas à faire face à ce genre de chose.
En attendant, je ferais tout ce que je pourrais pour éviter qu'elle ne se confronte à Voldemort avant que tous les Horcruxes ne soient détruits. Et même si pour le moment elle est consignée au Manoir des Roses, mon instinct me dit que ce ne sera pas aussi simple que ça en à l'air…
Prenons cependant les problèmes un à un. D'abord aller avec Mary voir Andreas et Lavrenti pour leur exposer les nouveaux éléments sur le Journal et récupérer tous les Horcruxes. Ensuite, entraîner nos troupes pour essayer de nous opposer aux actions des Mangemorts. Même si maintenant que le Ministère et Poudlard sont tombés ils devraient diminuer leurs attaques… A part sur les opposants. En parlant d'opposant, je dois absolument savoir si Amelia Bones a réussi à se mettre à l'abri. Sans doute : sinon Voldemort se serait empressé de faire déclarer sa mort, comme pour Dumbledore. Et enfin, trouver comme réussir à donner la Baguette de Sureau à Mary et surtout au bon moment. Comme elle le dit elle-même, le duel ne sera jamais son point fort et mieux vaut que cette baguette ne se balade pas entre n'importe quelles mains.
Malgré moi, j'ai posé ma main sur l'objet concerné bien au chaud dans son étui. Elle a immédiatement dégagé une douce chaleur, comme si elle ronronnait. Cette chose n'est pas prête de me quitter pour le moment : je suis à même de lui fournir en quantité ce qu'elle recherche. Le sang et la mort.
A suivre...
