Bonjour tout le monde !
J'espère que vous allez bien en ce mercredi. J'aimerais envoyer toutes mes pensées aux personnes qui ont été touchées par les inondations en Allemagne et en Belgique. C'est terrible, j'espère que si vous avez été touché-es, vous vous portez bien.
Sur une note plus joyeuse et plus légère, voici le 22ème chapitre de cette histoire. Enfin, légère... La rupture tant attendue (sauf par Viktor) est enfin là. Cela n'a pas été facile à écrire, mais Viktor n'est pas foncièrement méchant alors j'espère lui avoir fait honneur malgré tout.
Bonne lecture !
Réponses aux reviews anonymes :
Guest : Et merci à toi d'avoir pris le temps de me laisser une review :) N'hésite pas, si tu le souhaites, à mettre un petit pseudo pour que ce soit plus facile. Tu pourras repérer ma réponse plus facilement ici ;)
Elena : Hey ! Je suis très contente que tu aies aimé le chapitre. En effet, il était tendre, mais cela n'a pas empêché une certaine avancée dans le Dramione ;) Merci !
Merci à JK Rowling pour l'ensemble de son œuvre.
Merci à Lyra Verin et Mery-Alice Gilbert pour leur relecture, leurs conseils et leur soutien.
CHAPITRE 22
Hermione ne savait pas depuis combien de temps elle était là, debout près de la cheminée.
Malefoy, enfin, Drago, était parti par là et, depuis, elle regardait dans le vide avec un sourire bête.
La soirée qu'elle avait passée, bien qu'elle ne soit pas prévue ainsi, avait été très bonne. Elle avait beaucoup ri et elle avait appris à connaître des Serpentard sur qui elle avait encore certains préjugés. Mais ce qui lui restait en mémoire, était ce qu'elle ressentait quand Drago la regardait ou lui parlait.
Elle se trouvait stupide et, surtout, ça la gênait beaucoup. Techniquement, elle était encore avec Viktor et ça la mettait très mal à l'aise de ressentir ce genre de choses pour un autre.
Seulement, voilà, lorsqu'elle mettait les choses en perspective, cela faisait quelques temps que, lorsque Viktor la regardait ou lui parlait, elle ne ressentait plus cette petite pression dans son cœur et dans son ventre, qu'elle ressentait pourtant lorsqu'il s'agissait de Drago.
C'est avec ses pensées en désordre qu'elle partit se coucher. Viktor rentrait bientôt et elle allait pouvoir mettre fin à tout cela avant que cela prenne des proportions qu'elle ne souhaitait pas.
Après sa journée de travail, Hermione rentra chez elle plus tôt que prévu, un patient ayant eu un empêchement le contraignant à annuler sa séance de rééducation.
Elle se délesta de sa veste et de ses chaussures, puis partit dans la cuisine prendre un petit quelque chose à grignoter en attendant le repas du soir.
Au moment où elle se faisait la réflexion que Viktor n'allait pas tarder, ce dernier arriva justement par cheminée, valise à la main.
- Il faut vraiment trouver une solution pour que le transplanage longue distance soit moins difficile à supporter. J'en ai marre de prendre des portoloins bondés ou mal enchantés. Tu le crois, toi, on a atterri à Leavesden au lieu de Londres !
- Heureusement que Leavesden n'est qu'à quelques kilomètres de Londres, tempéra-t-elle avec un sourire un peu pincé.
Il ne lui avait pas encore dit bonjour ni même l'avait regardée qu'il pestait déjà. Pendant une seconde, Hermione se dit que ce n'était peut-être pas le bon moment pour avoir la fameuse conversation qu'ils devaient avoir… Mais elle ne voulait pas encore repousser l'échéance.
- Oui, c'est vrai, on aurait pu atterrir à Edimbourg ou à Paris. Bonjour, toi.
Il l'embrassa délicatement et Hermione se sentit encore plus mal à l'aise.
- Bonjour. Alors, comment va ta grand-mère ?
- Beaucoup mieux. Elle nous a fait une peur bleue avec sa chute, mais tout va bien maintenant, elle est sortie du coma.
- Tu m'en vois rassurée. J'ai beaucoup pensé à elle.
- Je le lui ai dit, elle était très touchée. Elle t'aime vraiment beaucoup.
Le cœur d'Hermione se serra davantage. Inconsciemment, il ne lui facilitait pas la tâche.
- Tout va bien ? s'enquit-il, ses sourcils froncés.
- Oui, je… Je crois qu'il faut qu'on parle, Viktor.
Elle le regarda le plus sérieusement possible, sans pour autant montrer la moindre colère. Après tout, elle n'était pas en colère contre lui et elle ne voulait pas qu'il le perçoive ainsi.
Comme s'il s'y attendait, Viktor hocha simplement et lentement la tête.
- Bien. Laisse-moi juste prendre une douche et on parlera de tout ce que tu veux.
- Merci, souffla-t-elle, soulagée.
Elle s'installa à la table du salon pour l'attendre et Viktor revint quelques longues minutes plus tard, douché, dans une tenue décontractée, mais avec, malgré tout, une ride soucieuse entre les sourcils.
Aussi étrange que cela pouvait sembler, Hermione ne l'avait jamais trouvé aussi beau que ce soir, avec ses cheveux décoiffés à la sortie de la douche et cette goutte d'eau qui perlait encore dans le creux de sa nuque.
Et pourtant, elle ne ressentait rien de plus que l'envie d'aller au bout de ce qu'elle s'apprêtait à faire.
Ce constat la fit sourire tristement et Viktor afficha la même expression, comme s'il avait compris tout ce qui se passait dans sa tête.
- Hum, toussota Hermione. Je sais que tu sais ce que je vais dire et ça ne rend pas forcément les choses plus faciles.
- Dis-le clairement, Hermione, je peux le supporter.
- Déjà, sache que je ne ressens aucune colère envers toi, bien au contraire. Mais voilà, ça ne peut plus continuer. J'ai pris sur moi jusqu'à maintenant, mais tu as eu des comportements qui ne m'ont pas plu, des comportements auxquels j'ai été confrontée par le passé, et tu le sais.
- Je suis désolé pour ça, s'excusa Viktor. Je peux être très impulsif sur mes réactions et ça a souvent dépassé ma pensée.
- Peut-être, mais ça m'a beaucoup blessée. J'ai assez souffert de la jalousie, je ne veux plus que ça recommence.
- Je te promets que je vais faire attention, désormais.
Hermione eut l'impression qu'une chape de plomb venait de tomber sur sa poitrine. Ainsi donc, Viktor n'avait pas vraiment compris ses intentions.
- Non, tu n'as pas compris. Je veux qu'on arrête là.
- Pardon ?
- Viktor, on s'est assez disputés à ce sujet. Je t'ai repris plusieurs fois, je t'ai assuré que tu n'avais pas de raisons de craindre Neel ou Drago, et tu as continué à me faire des crises de jalousie. L'autre fois, tu étais à deux doigts de m'empêcher de sortir, est-ce que tu te rends compte ?
Elle avait parlé avec fermeté sans pour autant être agressive et elle espérait que Viktor avait compris.
- Tu pourrais nous laisser une chance, dit-il. On peut faire une pause, le temps que tu réfléchisses, qu'on s'éloigne un peu pour mieux se retrouver, pour…
- Non, Viktor, dit-elle fermement. J'ai assez réfléchi et c'est ce que je veux. Je t'ai donné plusieurs chances, tu n'as pas amélioré ton comportement. Et, vraiment, je ne suis pas en colère contre toi, pas du tout, au contraire. Je pense que c'est la meilleure solution pour qu'on n'en vienne pas à se détester. Je te respecte beaucoup trop pour en arriver là.
Le jeune homme soupira lourdement et se laissa complètement aller contre le dossier de sa chaise. Il semblait à la fois perdu et peut-être un peu en colère.
- Écoute Hermione, je ne m'attendais pas à ça. Je pensais vraiment que tu voudrais une pause ou même une longue explication, mais tu sembles avoir pris ta décision.
- J'en suis désolée. Je pense réellement que c'est mieux ainsi.
Viktor passa sa langue sur ses gencives et détourna le regard.
- Bien. Si c'est ce que tu veux, conclut-il tout en se levant.
- Viktor, tu...
Comme elle avait attrapé son poignet lorsqu'il s'était levé, il dégagea doucement sa prise.
- Non, Hermione. C'est compliqué pour moi, là. J'ai tout saisi et, crois-moi, je pense comme toi qu'il vaut mieux qu'on n'en arrive pas à se détester. Je t'aime trop pour ça. En revanche, il me faudra du temps.
Il planta son regard sombre dans le sien et Hermione essaya de garder la face, malgré les larmes qui lui montaient aux yeux. Elle hocha pourtant la tête pour lui montrer qu'elle avait compris.
- Bien sûr. Tu… Je vais aller m'installer quelques jours chez Harry, je te laisse l'appartement si tu veux.
- Non, reste. C'est moi qui vais partir. Ne te fais pas de soucis, je vais me débrouiller.
Il resta planté là quelques secondes à la regarder puis il fit le tour de la table pour venir l'embrasser maladroitement sur le front en guise d'au revoir. Ce seul geste suffit pour qu'une larme coule sur la joue d'Hermione.
Viktor s'empara ensuite de sa veste et transplana sans rien ajouter.
Hermione se sentait un peu nauséeuse mais, malgré tout, elle savait qu'elle avait fait le bon choix.
Le lendemain matin, comme elle était en repos, Hermione en avait profité pour inviter Ron et Harry à déjeuner chez elle. Elle avait envie de vider son sac et de les informer de la rupture. Alors, au moment du dessert, elle leur avait tout raconté. De ses premières inquiétudes à sa décision finale la veille au soir.
- Et il est où, là ? demanda Harry en croquant sa part de tarte à la mélasse.
- Aucune idée, répondit Hermione. Mais je sais qu'il ne fera pas de bêtises.
- Je ne m'attendais pas à ce que vous en arriviez là, avoua Ron, mais je comprends pourquoi tu l'as fait. Je veux dire… Enfin, c'est un peu de ma faute, quoi. Désolé.
Les oreilles du jeune homme devinrent rouges et il lui offrit un sourire désolé.
- Pas du tout, Ron, le rassura-t-elle. C'est du passé tout ça, je ne t'en veux plus et tu n'as pas à t'excuser.
- Et toi, comment tu vas ? s'enquit Harry.
- Je vais bien, leur assura-t-elle. J'ai eu le temps de me faire à l'idée alors même si c'est un peu douloureux, ça va.
- Si tu vas bien c'est le principal.
- Excuse-moi de demander Hermione, commença Ron, mais il se passe un truc entre Malefoy et toi ?
La soudaineté de la question la prit au dépourvu, si bien qu'elle avala de travers. Après s'être remise de ses émotions, elle fronça les sourcils en le regardant.
- Non, voyons. Pourquoi ?
- Tu as fait pas mal de choses pour lui et puis, l'autre soir, au Chaudron Baveur, vous n'arrêtiez pas de vous lancer des regards quand l'autre ne regardait pas.
- Ouais, confirma Harry. Je l'ai remarqué aussi.
- Mais attends, c'était pas un reproche, hein ! ajouta Ron. C'était juste une question comme ça.
Hermione soupira un peu. Comment pouvait-elle nier ou confirmer ce que ses amis pensaient, alors qu'elle-même n'était pas sûre de ce qu'elle ressentait ? Drago ne la laissait pas indifférente, mais il ne se passait rien entre eux… Bien qu'ils aient failli s'embrasser une fois.
- Non, il ne se passe rien entre lui et moi, dit-elle simplement. Mais c'est vrai qu'on s'est rapproché ces derniers temps et que j'apprends à le connaître.
- Toi qui étais si régulièrement énervée contre lui il y a seulement quelques mois, ricana Harry.
- Faut dire qu'il ne me facilitait pas la vie aussi !
À son plus grand soulagement, Harry et Ron n'insistèrent pas plus sur le sujet, même si elle ne doutait pas qu'ils allaient en parler entre eux plus tard.
Une fois le dessert terminé, ils durent repartir au travail et Hermione les étreignit chaleureusement avant qu'ils partent. Elle les remercia pour leur compréhension, leur soutien et leur présence à ses côtés. Elle avait de la chance de les avoir et elle n'oublia pas de le leur rappeler.
Une fois ses amis partis, Hermione prit ses affaires pour aller faire un tour chez Fleury et Bott. L'autre soir, en rentrant chez elle avec Drago, elle avait remarqué des nouveautés dans la vitrine sombre et c'était l'occasion d'aller y jeter un œil.
Alors qu'elle ouvrait la porte, elle tomba nez à nez avec Drago, justement, le poing en l'air, sur le point de toquer. Le blond resta figé, visiblement surpris, avant de baisser le bras.
- Drago ? s'étonna-t-elle. Salut, je ne m'attendais pas à te voir ici.
- Salut. Je passais par hasard, je ne savais pas si tu serais là.
- J'allais sortir, mais il n'y a pas de soucis, ça me fait plaisir de te voir.
- Je ne veux pas chambouler tes plans. Je peux t'accompagner là où tu devais aller ?
- Bien sûr, j'allais chez Fleury et Bott, dit-elle tout en sortant de chez elle et en refermant la porte.
Drago leva les yeux au ciel.
- J'aurais dû me taire.
- Trop tard, pouffa-t-elle. Allez, viens.
Ils descendirent les quelques marches de son immeuble avant de sortir sur le Chemin de Traverse et de prendre la direction de la librairie.
- C'était une visite désintéressée ? lui demanda-t-elle.
- Pas vraiment. Enfin, je savais que tu devais parler à Vikky donc je venais m'assurer que tu allais bien.
Hermione fut réellement touchée par sa démarche, si bien qu'elle ne le reprit pas sur l'utilisation du surnom.
- Je vais bien. Il n'a pas compris, au début, il pensait que je voulais seulement qu'on fasse une pause, du coup il l'a un peu mal pris. Il faudra un peu de temps pour qu'on puisse devenir amis, mais j'ai bon espoir.
- Et comment tu te sens ?
- Plus sereine. J'ai un peu de peine, mais je pense que c'était un mal pour un bien
- Je pense que tu as pris la bonne décision. Enfin, autant que mon avis puisse t'intéresser.
- Il m'intéresse, je t'assure, tu as été de bons conseils. Ce qui est bien, avec toi, c'est que tu ne chercheras pas à me dire ce que je veux entendre, ou à me conseiller la facilité. Tu vas me dire les choses sans détour, qu'importe que ça me plaise ou non.
Drago afficha un sourire en coin légèrement prétentieux qui lui allait bien.
- Tu sais, c'est exactement ce que je suis venu chercher quand je t'ai demandé de l'aide. À ce qu'on me dise les choses sans détour.
- Il faut croire qu'on s'est bien trouvés.
Hermione fut surprise par ses propres propos pouvant être interprétés de deux façons. Alors, pour cacher son malaise et pour ne pas voir le sourire que Drago devait afficher, elle entra dans la librairie sans rien ajouter, se contentant de foncer vers le rayon des nouveautés.
Alors qu'elle regardait la quatrième de couverture de la récente réédition de Nouvelle Théorie de la Numérologie, elle leva la tête vers Drago qui venait de l'interpeller d'un "psst".
- Tu savais que Daisy Hookum écrivait des romans érotiques maintenant ? s'enquit-il tout en lui montrant un livre dont la couverture et le titre ne laissaient vraiment aucun doute sur son contenu.
Hermione rougit jusqu'à la racine des cheveux. Il lui présentait ça avec un tel naturel et une telle décontraction !
- Drago !
- Quoi ? Ça a l'air intéressant, écoute : "À travers ces vingt nouvelles érotiques, partez à la découverte de tous les plaisirs charnels dont vous rêvez. Osées, torrides, excitantes, vingt histoires qui vous donneront envie de vous glisser sous les draps", lut-il.
- Eh bien achète-le si tu veux, tu pourras peut-être y trouver de l'inspiration. Mais pose ça, Malefoy, tout le monde nous regarde !
Il regarda autour de lui et, effectivement, plusieurs paires d'yeux étaient braqués sur eux. Non seulement les gens devaient être surpris par la présence du célèbre attrapeur qu'était Drago dans la libraire, mais encore plus par le fait qu'il soit en train de lire à voix haute le résumé d'un recueil de nouvelles érotiques.
Il offrit alors à tout le monde un grand sourire tout en reposant le livre à sa place.
- Un autographe ?
Hermione secoua la tête tout en levant les yeux au ciel face à sa drôle de manière de détourner leur attention. Effectivement, les clients se précipitèrent pour avoir leur autographe et Drago ne dut son salut qu'à la vendeuse qui pria tout le monde de sortir, sauf si c'était pour acheter un livre.
Hermione, dans son coin, n'avait pas lâché la réédition de Nouvelle Théorie de la Numérologie qu'elle serrait contre sa poitrine. Maintenant que c'était passé, le malaise s'était dissipé et elle riait de la situation.
- Je t'attends dehors, lui glissa-t-il en passant à côté d'elle.
La jeune femme hocha la tête avant d'aller régler son achat à la caisse au fond de la boutique. Lorsqu'elle en sortit, elle vit Drago qui l'attendait sur le trottoir d'en face.
- C'est tout le temps comme ça quand tu te retrouves dans un lieu public ? lui demanda-t-elle alors qu'ils reprenaient leur balade sur le Chemin de Traverse.
- D'habitude, j'évite de me donner en spectacle avec un roman érotique entre les mains, lui expliqua-t-il, la faisant rire. Mais sinon, oui, c'est souvent comme ça. Mais je ne m'en plains pas, c'est le jeu en étant une personnalité publique. Pour rien au monde je ne reviendrais à une vie normale.
- Tu n'as pas peur que ça fasse fuir une personne qui pourrait t'intéresser d'un point de vue amoureux ? Je veux dire, maintenant que tu as décidé d'avancer.
Drago haussa les épaules.
- Je me dis que si un jour je rencontre quelqu'un qui veut être avec moi, elle prendra tout. Si elle veut être avec moi, il faut qu'elle soit prête à accepter cet aspect de ma vie parce que je ne compte pas y renoncer.
Hermione hocha la tête. Elle comprenait tout à fait son point de vue. Le Quidditch, c'était sa vie, et elle comprenait qu'il tienne trop à tout ça pour y renoncer par amour. Elle ne doutait pas qu'il puisse trouver quelqu'un qui soit à même de comprendre qu'une carrière puisse tenir une place importante dans sa vie.
Ils s'arrêtèrent rapidement chez Florian Fortarôme pour prendre deux boissons à emporter, puis ils reprirent leur promenade, dégustant leur boisson tout en marchant et en discutant.
- Je vais rentrer, finit-il par dire. Maintenant que je me suis bien assuré que tu ne déprimais pas dans ton appartement en écoutant des chansons d'amour, je peux partir l'esprit tranquille.
Hermione leva les yeux au ciel.
- Je ne suis pas une demoiselle en détresse.
- Oh ça, je le sais ! Mais tu ne peux pas me reprocher de prendre de tes nouvelles.
- Non, ça je l'apprécie vraiment.
Lorsqu'il posa ses yeux sur elle, une fois en bas de son immeuble, elle le vit froncer légèrement les sourcils.
- Quelque chose ne va pas ? voulut-elle savoir.
- Tu as de la mousse de ton cappuccino juste là…
D'un geste délicat, il passa son pouce sur la commissure de ses lèvres et Hermione frissonna. Ce geste d'une incroyable douceur la surprit suffisamment pour rester figée sur place. Elle se sentait à la fois ridicule de s'être promenée sur quelques mètres avec de la mousse sur la bouche, mais aussi profondément étonnée que Drago n'ait pas profité de l'occasion pour se moquer d'elle.
Non, au contraire, il avait délicatement essuyé la preuve de sa gourmandise sans la lâcher des yeux.
Hermione avait l'impression qu'ils étaient seuls sur le Chemin de Traverse. Seuls les yeux gris de Drago plongés dans les siens avaient de l'importance, tout comme ses lèvres, surtout celle du bas qu'il mordillait du bout des dents.
- Je crois que c'est mieux que j'y aille, déclara Drago, faisant éclater la bulle qui les enveloppait.
Hermione, les lèvres pincées, hocha la tête.
- Merci pour cet après-midi, c'était très agréable, dit-elle avec un sourire teinté d'une légère frustration.
- À bientôt Hermione.
Il lui sourit avant de tourner les talons et la jeune femme remonta chez elle, le cœur battant à vive allure. Comme la dernière fois chez lui, elle avait senti cette force au fond d'elle prête à l'embrasser et s'il n'était pas intervenu, elle l'aurait probablement fait.
Motivée à essayer d'oublier ça pour ce soir, Hermione accrocha sa veste au porte-manteaux et, au moment de prendre son livre de numérologie dans son sac en papier de chez Fleury et Bott, elle remarqua qu'un deuxième ouvrage était à l'intérieur.
Intriguée, elle le prit et un éclat de rire lui échappa en lisant le titre : "Tout ce que vous n'avez jamais osé." par Daisy Hookum.
Et voilà :)
J'espère que le chapitre vous a plu ?
Qu'avez-vous pensée de la rupture ? J'espère avoir été à la hauteur de ce que mérite Viktor. Sa jalousie n'est pas excusable, mais il n'est pas le méchant de l'histoire. Il ne méritait pas que je m'acharne sur lui. Ils ont eu une belle histoire malgré tout.
Et le petit moment Dramione ? Ahaha Quel fourberie, ce Serpentard, quand même ;)
Je vous remercie par avance pour vos reviews, nous devrions atteindre les 400 avec ce chapitre et c'est juste dingue. Merci !
Du love pour vous, à mercredi !
