Salut tout le monde.
Me revoilà avec une petite histoire pour le concours mini-fic de Démétri's wife: I would never forget this night…
Bien entendu vous vous doutez qu'il s'agit d'un Jella me connaissant ;-)
Je tiens à préciser que cette histoire est l'une de celles que j'aime le plus, malgré le fait qu'elle soit une H.A .
Les correctrices de cette mini-fic sont Morrijyg et Galswinthe que je remercie avec ferveur pour leur travail...
Voilà juste une petite info si vous souhaitez participer au concours vous avez encore le temps, alors n'hésitez pas... C'est super comme expérience et de plus Démétri's wife sait motiver ses auteurs... Pour avoir terminée 3ème lors de son dernier concours, je peux vous certifier que c'est quelque chose que de recevoir son histoire en version édité ;)
Je vous souhaite une bonne lecture.
Résumé: I would never forget this night… Après avoir croisé un regard, ils ont succombé à la tentation. Mais que reste t-il aujourd'hui de cette aventure furtive ?
Concours IWNFTN: Behind green eyes.
« Mini-Fic ~ I Would Never Forget This Night
Je déclare avoir l'âge requis pour participer à ce concours. (Certes je ne pourrais pas vérifier, mais essayez d'être honnête.)
J'ai choisi : Nom du couple choisi: Bella/Jasper
Disclaimer : Les personnages appartiennent à Stephenie Meyer et je ne fais que m'amuser avec eux.
Pour lire les autres Mini-Fic, rendez-vous ICI : http(:)/www(.)fanfiction(.)net/community/I_Would_Never_Forget_This_Night_Concours_de_mini_fic/79828/ »
Chapitre 1 Pov Bella.
-Bien je pense que nous avons fait le tour de la question du jour. Demain nous aborderons le thème de la restructuration du maxillaire supérieur. Je vous dis à demain matin 10 heures. Bonne soirée mes chers confrères et consœurs.
-J'en pouvais plus, il était temps qu'il s'arrête. Soupira Heïdi de soulagement.
-Pour une fois, je suis d'accord avec toi. Je me demande par quel miracle il n'est pas tombé de déshydratation. Je n'ai jamais vu quelqu'un parler autant sans prendre la moindre inspiration. Renchéris-je en rangeant mes notes.
-Même pas ton prêtre?
-Même pas et pourtant je pensais qu'il avait mit la barre haute.
-Alors t'es pas trop angoissée?
-Il me reste encore trois mois avant le date. J'ai encore le temps de voir venir.
-Oh! Crois-moi, ça arrive vite. Et le jour J tu te demanderas si tu ne fais pas une erreur.
-Non, Edward est l'homme de ma vie, je le sais. Répliquais-je en pénétrant dans l'ascenseur de l'hôtel qui nous mènerait à notre étage.
Avantage réservé aux docteurs de stomatologie que nous étions. Et cela était assez pratique surtout avec Heïdi qui passait autant de temps dans sa salle de bain que dans son lit et c'était peu dire.
-Ouais si tu le dis. C'est vrai que vous êtes bien assortis. Mais sérieusement, tu ne penses pas qu'il est...
-Qu'il est quoi Heïdi? Tu sais ton aversion concernant Edward commence à m'agacer. Cela fait combien de temps que nous sommes ensemble?
-Depuis le lycée. Soupira-t-elle, mais cette fois-ci de dépit.
-Et depuis presque 10 ans, tu me dis qu'il faut que je m'en méfie. Je ne sais pas pourquoi tu fais cette fixation sur lui. Mais il n'est pas comme Alec. Il est honnête et il m'aime tout comme je l'aime. Ce mariage c'est le résultat de presque dix ans de relation. Je crois que s'il avait été comme tu le prétends je m'en serais rendu compte depuis le temps non?
-Oui tu as peut-être raison. Mais son côté, gendre parfait, ce n'est pas normal. Qui n'a pas de défauts?
-Edward Cullen, mon futur mari. Répondis-je fièrement.
-Apparemment aucun que tu n'aies encore remarqué, rétorqua-t-elle renfrognée. Je vais prendre une douche. On se rejoint au bar de l'hôtel?
-Ouais j'ai envie d'un bon Chardonnay subitement.
-Ok à tout de suite ma belle. Me dit ma sulfureuse amie en se dirigeant dans sa chambre.
J'en fis autant. Avant de faire un rapide passage sous ma douche, j'appelais mon merveilleux fiancé. Je savais qu'il était encore un peu tôt pour lui. Surtout avec ce projet gigantesque sur lequel il devait travailler avec ses collègues. Ils devaient redessiner tous les plans du terminal de l'aéroport de Seattle. Un projet pharaonique surtout que la rénovation et la modernisation de ce projet devait s'étaler sur plusieurs mois, pratiquement deux années, car il était impensable de fermer l'aéroport pour ce faire. Donc ils devraient prendre en considération le passage des usagers en plus du fait qu'ils allaient devoir composer avec certaines mesures contraignantes supplémentaires. Comme le déménagement des bureaux et autres centres d'accueils et de services. Mais s'ils menaient ce projet à terme en respectant les délais, cela assurerait une assise confortable à leur cabinet parmi tous les architectes de renoms que notre ville comptait.
Chance pour moi, mon fiancé répondit. Après quelques échanges sur ma journée et lui la sienne, un rappel de certaines démarches et coup de téléphones à passer pour la cérémonie. Je pus enfin aller me délasser.
J'étais en Californie soit de l'autre coté du pays, j'aurais pu profiter du soleil, de la mer, mais ce n'était définitivement pas mon truc. D'ailleurs Heïdi partageait cette opinion, bien que pour elle c'était surtout parce que le soleil était nocif pour son teint de porcelaine.
Heïdi était devenu ma meilleure amie en fac. Nous étions pourtant au même lycée, mais nous avions à l'époque deux univers complètement différent.
Elle avait toujours été la fille que tout le monde regardait, la leader des filles populaires. Moi j'étais l'insignifiante Isabella Swan. Personne ne prêtait attention à moi. Enfin c'est ce que je pensais jusqu'au jour où le populaire Edward Cullen m'invita pour le bal d'automne à mon plus grand étonnement. Au départ, je n'y croyais pas, mais il avait fait les choses à l'ancienne, il était venu demander à mon père l'autorisation de m'emmener au bal. Il avait subit l'interrogatoire poussé du chef de la police qu'était mon père et il s'en était sortit haut la main. Sans compter sur les menaces et mises en gardes de mon frère Emmett, enfin mon demi-frère mais je dois dire que je n'y portais pas grand intérêt. Qu'il soit de père différent ne changeait rien au fait qu'il était mon frère à part entière.
Pour en revenir à mon fiancé et notre première sortie officielle. Jusqu'au fameux jour du bal, j'ai eu peur qu'il se rétracte. Puis le jour J, j'eus peur de devoir vivre un cauchemar plus ou moins identique au film Carrie.
Et enfin de compte, j'ai passé la plus belle soirée de ma vie, car c'est ce soir-là qu'il m'a embrassé pour la première fois et c'était magique. Mon premier vrai baiser donné par le plus beau garçon du lycée au bal et devant tout le monde. Je crois qu'il aurait été difficile de ne pas tomber amoureuse d'un homme si parfait. Il était romantique à souhait, tendre et attentionné et aujourd'hui encore je remerciais le ciel chaque jour de me l'avoir destiné. Je ne comprendrais jamais comment il avait pu ne serait-ce que s'apercevoir que j'existais, mais j'avais perdu l'envie même d'essayer.
Pour Heïdi, je l'avais retrouvé avec surprise, je dois l'avouer, à la fac de médecine. Et ma surprise avait été d'autant plus grande que nous avions partagé notre chambre sur le campus durant tout notre cursus. Ce qui fait que nous avions appris à nous connaître et nous avions même lié des liens plus intense. Elle n'était pas que la reine de beauté qu'elle affichait. Elle avait de l'ambition et se donnait les moyens d'atteindre ses objectifs. Je l'admirais, elle était mon modèle, elle menait tout de front et réussissait tout ce qu'elle entreprenait.
Une fois apprêtée simplement puisque de toute façon, faire des efforts vestimentaires ou même d'apparence à coté d'Heïdi serait une pure perte de temps. Je descendais au bar de l'hôtel où je savais que j'allais attendre au minimum une demi-heure avant que mon amie me rejoigne.
Je m'installais près du bar à une table isolée mais surtout laissée libre. Avec ce séminaire, il n'était pas facile d'avoir accès à une table. J'étais ici depuis hier et j'avais dû prendre mon diner et mon petit déjeuner dans ma chambre car le temps d'attente au restaurant de l'hôtel m'avait découragé et je n'avais pas envie de courir les rues à la recherche d'un endroit pour manger. Le voyage en lui-même m'avait totalement épuisé. Traverser le pays dans sa largeur n'était pas rien, il fallait le reconnaitre.
Le serveur arriva.
-Mademoiselle que puis-je vous servir? Me demanda-t-il avec courtoisie.
-Un verre de Chardonnay je vous prie. Lui commandai-je.
-Très bien, je vous apporte cela dans quelques minutes. Je le gratifiais d'un sourire entendu. Puis de nouveau, je me replongeais dans mes préparatifs de mariage.
Je levais la tête en même temps que le serveur approcha avec mon verre. Il me le déposa à côté de la plaque indiquant le numéro de ma chambre.
-Je met votre commande sur la note de votre chambre?
-Oui s'il vous plait, lui confirmai-je. Puis mon regard fut capté par autre chose derrière lui. Et par autre chose j'entends un autre regard, qui m'interpela sincèrement.
Il y avait une sorte de détresse derrière ce regard, de la tristesse. Mais à une dose assez puissante pour que je fusse touchée par celui-ci. Cet homme avait l'air désespéré, je dirais même il était en souffrance, pas une souffrance physique car apparemment aucun signe de blessure ne résultait de mon observation à distance mais plutôt une souffrance émotionnelle intense. C'était véritablement troublant comme sensation. J'avais l'habitude dans mon métier de côtoyer des personnes en souffrances et ce quelque soit ces dites souffrances. Mais aucun ne m'avait jusqu'alors interpelé de cette façon. Je pouvais sentir voire même presque toucher sa douleur.
-Hey ma belle, je croyais que tu allais te marier?
-C'est toujours le cas je n'ai pas changé d'avis en une heure. Répondis-je à Heïdi qui venait de me rejoindre.
-Dans ce cas pourquoi est ce que tu dévisage le beau blond du bar?
-Je ne sais pas il me trouble...
-Haha! S'exclama-t-elle.
-Non pas dans ce sens. Regarde le, dis-je en redirigeant mon regard vers l'homme en question. Mais je ne le trouvais pas, je le cherchais partout dans la salle mais il avait disparut. Il s'était complètement éclipsé. Il lui avait fallu juste le temps que je tourne la tête vers Heïdi et hop plus là.
-Et ben quoi? Qu'est ce qu'il avait de spécial cet homme là. Hormis le fait qu'il garde ses yeux braqué sur toi alors que je viens de faire mon entrée. Dit-elle dans un sourire.
-Tu es vraiment trop narcissique toi tu le sais.
-Oui ce n'est pas une nouveauté. Et de plus tu as appris à m'aimer comme ça.
-C'est pas faux. Répliquai-je amusée.
Elle commanda à son tour un verre de Chardonnay. Puis nous passâmes un moment à reparler du sujet du jour. Nous allâmes ensuite au restaurant où une table nous attendait car nous avions, cette fois, pris la peine de la réserver.
La soirée se passa relativement bien. Heïdi me racontait ses frasques amoureuses avec son dernier petit copain en date un certain Félix qui était journaliste au Seattle post. Et du voyage qu'ils venaient de faire à Cuba. D'ailleurs, de cette expédition, elle m'en avait ramené une magnifique aquarelle représentant une vue de la ville en pleine nuit. Cette scène a été immortalisée depuis un desbelvédèresentourant la ville touristique. Cette représentation trône désormais fièrement sur un des murs de mon bureau. Car elle l'avait choisi justement parce qu'elle était assortie aux teintes de mon cabinet. D'ailleurs, les patients ne tarissaient pas de compliments sur cette représentation. Elle était véritablement merveilleuse et je l'adorais.
Lorsque j'allais me coucher après avoir téléphoné une nouvelle fois à Edward pour lui souhaiter bonne nuit. Je ne pus empêcher plus longtemps l'image de ses yeux empreints d'une profonde tristesse de venir hanter mon souvenir. Ces yeux que je jugeais vert mais sans certitudes car il était véritablement trop loin pour que je puisse avoir une confirmation.
J'espérais qu'il ne fasse pas de bêtise car il semblait être si fragile et vulnérable. Pourtant de son aspect extérieur bien qu'il ne soit pas le genre bodybuilder, il paraissait être un homme fort et solide c'était assez paradoxale en fait. Je fini par m'endormir longtemps après avoir pénétré dans mon lit.
Le lendemain arriva éloignant tous les mauvais spectres de mes pensées quelques peu troublantes de la veille au soir. De plus, une journée chargée s'annonçait car le thème aujourd'hui était des plus compliqué et intéressant en soit. Il me fallait apporter à ce sujet toute l'attention que je pouvais. Dans le sens où j'avais une opération délicate sur une reconstitution faciale de programmer dans les semaines à venir. Et j'avais justement besoin de renseignements que cet éminent professeur pourrait m'apporter.
La pauvre femme que je devais opérer, était une dresseuse de fauve dans un cirque de renommé mondial. Mais malheureusement cette femme était une femme. Et elle a eu la malchance d'être en pleine représentation lorsque ses menstrues arrivèrent avec quelques jours d'avance. Bien évidemment l'odeur du sang à fait perdre la tête aux dangereux prédateurs avec lesquels elle se trouvait. Les lions et tigres n'ont fait qu'une bouchée d'elle si je puis dire. Ce qui lui a sauvé la vie c'est qu'elle s'en occupait bien et qu'ils n'avaient pas faim. Ses amis et collaborateurs ont réussi à pénétrer dans l'arène et ont pu au bout de quelques tentatives la dégager des fauves. Bien évidemment comme c'était une représentation publique, cette vidéo a circulé sur le web et comme beaucoup d'autre j'ai pu voir la sauvagerie de l'attaque.
Nous étions plusieurs médecins et chirurgiens en tout genre à nous occuper de ce cas. Car bien évidemment avant d'en arriver à l'aspect esthétique. Il avait fallu lui assurer des soins vitaux et la maintenir dans un état stable. Maintenant que cet objectif était atteint, il fallait tenter de lui redonner figure humaine ce qui n'était pas une mince affaire. Moi je devais lui reconstituer la mâchoire qui s'était brisée et qui était en miette et ce n'était pas qu'une simple expression. C'était véritablement le cas. C'est malheureux à dire mais cette femme allait, si je réussissais cette opération, m'assurer une crédibilité au sein de notre profession.
Personnellement je ne faisais pas cela pour cet aspect de ma vie professionnelle bien que je ne crachais pas sur la retomber que je pourrais en bénéficier. Mon but premier est d'essayer de redonner l'espoir d'un avenir plus réjouissant à cette femme qui est véritablement détruite aussi bien physiquement que moralement.
Donc c'est en gardant cet objectif en tête que je parcourus ma journée. Posant des questions plus poussées par rapport à ce que nous expliquait le professeur. Des questions sur lesquelles, je m'étais heurtée en simulant l'opération. Et pour mettre toutes les chances de notre côté, je devais avoir toutes les réponses, même aux problèmes que je ne rencontrerais sans doutes jamais. Mais j'étais une perfectionniste, d'où la raison pour laquelle mon chef de service avait fait appel à moi pour diriger cette opération et me donnant quelques internes sous ma coupe.
Grâce à cela, je pus chasser ce regard perturbant de mes pensées durant la journée. Mais lorsque je me retrouvais dans ma chambre en train de me préparer comme la veille pour aller au bar dans l'attente qu'Heïdi me rejoigne, je ne pus m'empêcher de penser à lui. Et je pouvais même dire que j'espérais pouvoir le voir ou au moins l'apercevoir pour que je puisse soulager mes craintes.
Je descendais à la même heure que la veille espérant intérieurement pouvoir le croiser. J'avais vraiment l'appréhension d'apprendre le suicide d'un homme dans l'hôtel. Trop prise dans ma tâche à accomplir, je n'avais pas tendu d'oreille sur ce sujet aujourd'hui. Mais comme j'aime à le répéter, je suis une obsessionnelle. Aujourd'hui, j'avais le cas de ma dresseuse de fauve en tête et rien que cela. J'arrivais au bar et je trouvais la même table que la veille. Instinctivement, je cherchais ce regard vert enfin clair puisque je ne pouvais toujours pas confirmer la couleur de ses yeux. Et j'eus l'heureuse surprise de le retrouver exactement à la même place lui aussi. Je m'installais tranquillement un sourire de satisfaction sur les lèvres. Bien que ce dernier ne dura pas lorsque je reportais mon attention sur l'homme blond de la veille. Effectivement, je n'avais pas porté plus d'attention que ça à sa personne, son regard mis à part.
Mais il est vrai que la description de Heïdi était fondée. Il était véritablement bel homme. Tout comme la veille, je me fis happer par ses yeux, mais je crois que l'hypnose était double. Car il ne détacha pas son regard du mien non plus. Je pouvais toujours y voir sa souffrance, mais avec à peine moins d'intensité me semblait-il? Ou du moins, j'espérais m'en persuader.
Le serveur arriva ce qui coupa cette connexion étrange. Je n'étais pas du genre à observer avec insistance, je dirais même plus à dévorer du regard qui que se soit et surtout pas un homme. Puisque de toute façon, aucun n'arrivaient à égaler le mien. Mais lui était différent, je ne dis pas qu'il surpassait mon Edward ce n'est même pas du tout ce que j'avais en tête. Il était complètement différent de mon Edward. Je crois que le seul point commun physique qu'il partageait était ce regard clair. Et encore celui d'Edward était encore plus clair puisque ses yeux étaient vert émeraude, ce qui ne laissait personne indifférent et surtout pas moi.
-Bonsoir mademoiselle Swan. Que puis-je vous servir ce soir?
-Un verre de Chardonnay je vous prie.
-Je le mets sur votre chambre? La 662? Me demanda-t-il.
Je lui fis un sourire entendu encore une fois. Je me promis de lui laisser un pourboire conséquent lorsque je partirais. Car j'appréciais son effort de mémoire. Il était plaisant de ne pas se sentir comme étant un client parmi tant d'autre. Il repartit et je pus de nouveau retourner à ma contemplation. Ce qui aurait dû me gêner en temps normal, mais ce n'était pas le cas. Peut-être un effet du décalage horaire ou de ce soleil qui tapait un peu trop fort. Pourtant je n'étais pas vraiment sortie depuis que j'étais arrivée ici. Quoi qu'il en soit, je m'adonnais sans remord à l'observation de cet homme qui m'intriguait et maintenant lui pratiquement autant que son regard.
Le serveur qui venait de prendre ma commande s'approcha de lui pour remplir ce que je pensais être mon verre. Il leva la tête pour lui répondre apparemment, puis l'homme blond et mystérieux avança sa main sur le comptoir. Il le réglait certainement car le serveur prit ce qu'il me semblait à cette distance être du papier. L'homme blond reporta son attention sur moi et je sentis mes joues se réchauffer. Je me fustigeais intérieurement. Comment pouvais-je réagir de la sorte? Je détournais mon regard quelques secondes. Le temps pour moi de voir apparaître devant ma table le fameux professeur orateur de ce séminaire. Le professeur Volturi.
-Puis-je me joindre à vous quelques instants? Me demanda-t-il.
-Je vous en prie professeur.
-Appelez-moi Aro. Me rétorqua-t-il en s'installant. Il me semble avoir déceler un intérêt particulier pour la reconstitution des maxillaires. Commença-t-il.
-Effectivement, je vais bientôt devoir en reconstruire une sur une patiente.
-Oh je vois c'est vous qui allez opérer la dresseuse de fauve qui s'est faite attaquer dans l'état de Washington?
-Oui son opération est prévu pour dans trois semaines. C'est pour cela que mon chef de service a tenu à ce que j'assiste avec l'autre chirurgien qui va me seconder à votre séminaire.
-J'espère vous avoir été utile. Et si dans le cas où vous auriez d'autres questions, je vous laisse mes coordonnées. Je me ferais une joie de pouvoir vous dispenser de mon savoir.
-Je suis très touchée Aro. Et je n'hésiterais pas à vous contacter dans ce cas.
-Je l'espère. Par contre, excusez pour ma défaillance de mémoire dut très certainement à l'age. Mais je n'ai pas retenu votre nom lors de vos intervention aujourd'hui. Je lui souris amusée.
-Je suis Isabella Swan, mais mes proches m'appellent Bella. Vous pouvez en faire autant si vous le souhaiter.
-Je suis ravie. Dans ce cas, Bella, je vais vous laisser en charmante compagnie. Je suppose que c'est votre consœur celle-la même qui sera dans la salle d'opération en même temps que vous?
-Effectivement c'est le docteur Heïdi Clark et elle est également une amie très proche.
-Et bien je suis enchanté de vous avoir rencontré mesdemoiselles. Je vous dis à demain.
-À demain Professeur, répondit mon amie.
-À demain Aro, lançai-je à mon tour.
-Bella, répliqua-t-il. Puis il partit nous laissant Heïdi et moi.
Je levais les yeux pour chercher mon regard clair mais comme la veille, il avait profité que mon attention fut détournée de lui pour partir furtivement.
-Aro? Bella? Reprit Heïdi en faisant un signe discret au serveur.
-Oui il est venu, je l'ai invité à notre table, nous avons discuté et fait les présentations officielles. J'ai même ses coordonnées personnelles au cas où nous aurions des questions pour la reconstruction faciale de la dresseuse.
-Alors ça c'est du bon boulot miss Swan, me complimenta-t-elle.
-Que veux-tu. Je sais rebondir lorsqu'il le faut.
-Apparemment. J'ai croisé beau blond en arrivant. Alors il t'a encore mangé du regard? Il va mieux?
-Il avait l'air un peu mieux. Mais j'en sais pas plus. Je ne suis pas allée lui parler. Je décidais de passer sous silence la première allusion.
-Ben de ce que j'ai vu il avait l'air assez contrarié, enfin je pense. Peut-être le fait que le professeur Volturi... Oh! Pardon Aro, reprit-elle avec une moue enfantine voulant me taquiner. Se soit invité à ta table.
-Je ne pense pas. C'est ce que je te disais hier, il avait l'air très perturbé.
-Ouais ben si tu veux mon avis, fait attention. On ne sait jamais, il pourrait être schizophrène ou pire psychopathe.
-Avec ma veine cela se pourrait bien. Répliquai-je.
Puis je décidais de changer de conversation car rester sur le sujet de cet homme me mettait mal à l'aise. Je doutais qu'il soit malade psychologiquement parlant. Je n'avais aucune certitude de rien, c'était juste une impression. Mais je voulais éviter qu'Heïdi me fasse soit un sermon ou pire des reproches sur mon mariage se servant de cet homme et du trouble qu'il avait pu créer d'un simple regard. Et pour sûr qu'elle se servirait de cela afin de me démontrer qu'Edward n'était pas l'homme de ma vie. Je la connaissais trop bien.
C'est ainsi que nous passâmes notre repas à mettre en théorie notre future opération incluant les informations que nous avions chiné auprès du professeur Volturi. Puis comme une vieille routine qui je devais l'avouer me plaisait en même temps qu'elle m'agaçait. Je retournais dans ma chambre téléphoner à Edward comme chaque soir depuis que j'étais partie. Ensuite j'allais directement me mettre au lit.
Ma conversation avec Edward fut courte ce soir, j'avais avancé le fait que j'étais fatiguée. Mais il s'avère que je me posais beaucoup de questions concernant ce trouble que je ressentais pour cet inconnu. Cette façon qu'il avait de me regarder, laissant presque de côté sa souffrance. Et puis cette connexion qu'il y avait eu entre nous, c'était déstabilisant. Je savais qu'il n'y aurait rien au-delà de ces regards. Parce que j'étais d'une part trop timide pour engager une quelconque conversation, mais également parce que j'étais fiancée et que j'aimais mon homme. Mais je dois dire qu'il y avait longtemps qu'un homme ne m'avait pas regardé de la sorte. Cette intensité dans le regard, cette curiosité que cela créait en moi. Sans parler des frissons qu'il arrivait à me procurer comme ça à distance. C'était perturbant, déroutant, enivrant. Je recommençais à divaguer.
Je me retournais pour la énième fois dans mon lit avec toute la légèreté d'un pachyderme. Puis je finis enfin par trouver le sommeil. C'était notre dernier jour ici à Los Angeles, la dernière demi-journée de conférence. Nous disposerions de l'après-midi pour nous, car notre vol était prévu pour le lendemain matin à 10 heures. Lorsque je rejoignis Heïdi à la salle de restaurant pour prendre notre petit déjeuner, elle était au téléphone et apparemment assez énervée.
Je m'installai en face d'elle et attendit qu'elle termine sa conversation animée.
-Écoute je ne sais pas si tu me comprends quand je parle. Je te dis qu'il est inutile de venir me chercher à l'aéroport puisqu'entre nous c'est fini. Je ne peux pas être plus claire!
-...
-Je peux faire pire crois-moi. Je suis tout à fait capable d'envoyer une note à la rubrique potin de ta feuille de choux pour leur dire qu'il mettent en gros caractère pour la prochaine édition l'annonce de notre rupture.
-...
-Écoute Félix, je dois y aller maintenant. J'ai des obligations moi aussi. Alors s'il-te-plait si tu as un tant soit peu d'honneur laisse tomber et restons en là.
-...
-Si tu veux. Et le jour ou ça arrivera je viendrais te faire mes excuses pour t'avoir si mal traité je te le promet, mais en attendant . FICHE MOI LA PAIX CONNARD! Puis elle raccrocha son téléphone énervée.
-C'est pas possible c'est toujours la même chose. Ils ne peuvent pas supporter de se faire larguer par une femme. Putain d'esprit macho.
-Ben il n'est jamais vraiment plaisant de se faire jeter au p'tit dej. Essayai-je de lui faire comprendre.
-Ha! Tu ne vas pas t'y mettre toi aussi c'est exactement ce qu'il m'a sortit.
-Et la raison de ce revirement de situation? Je croyais que tu devais aller au Danemark avec lui pour son reportage sur je ne sais qu'elle famille de la haute?
-J'ai rencontré un confrère. Hier lorsque tu es montée dans ta chambre je n'arrivais pas à dormir alors je suis redescendu pour me mêler aux noctambules.J'étais assise au bar sirotant ma Margarita lorsque l'un des médecins qui organisent le séminaire s'est approché. Nous avons discuté un bon moment. Puis l'alcool me montant légèrement à la tête j'ai voulu partir avant d'être ivre et de perdre toute dignité. Hors il m'a accompagné et puis dans l'ascenseur, il s'est approché et m'a embrassé comme jamais je ne l'avais été. Me raconta-t-elle les yeux perdus dans le vide. Je t'entends penser Bella. Me dit-elle alors que j'allais lui rétorquer une réflexion bien placée. Non ce n'est pas les effets de l'alcool. Je t'assure que ce mec est hallucinant. Et puis rapidement le désir nous a consumé tous les deux et nous avons terminé la soirée dans sa chambre.
-Heïdi tu n'as pas couché avec lui à la première discussion?
-Si et je t'assure que je ne regrette pas. Je crois que je suis amoureuse Bella.
-Tu dis ça à chaque fois. La rembarrais-je en prenant une gorgée de mon café.
-Non c'est différent. J'ai vraiment envie de me poser avec lui. Je t'assure ça me fait peur, je le connais pas ce mec et j'ai envie de faire ma vie avec lui. M'avoua-t-elle. Et je pouvais m'apercevoir qu'elle paraissait sincère, elle était vraiment perturbée et surtout apeurée.
-T'es sérieuse? Lui demandais-je de confirmer incrédule.
-Oui très sérieuse. Je suis déjà accro. Je l'ai quitté il y a moins d'une demi-heure et il me manque déjà. J'ai peur Bella, je n'ai jamais vécu ça avec cette intensité auparavant.
-Qui est cet homme? Tu le sais au moins?
-Oui c'est le jeune frère de notre conférencier. Caïus Volturi.
-Putain Heïdi! Tu ne peux pas tomber amoureuse de lui. M'outrais-je.
-Pourquoi? Reprit-elle sur la défensive.
-Il a une réputation de tombeur. C'est lui qui est responsable du divorce de la chanteuse R'NB.. là.. je ne sais plus son nom. Tu sais l'espagnole qui a joué également dans le film la carapace du Scorpion que nous avions été voir au ciné.
-Oui je vois, répondit-elle sans pour autant me donner la réponse. Mais il me semblait que tu ne croyais pas à ce que l'on pouvait trouver dans ces torchons.
-Je n'y crois pas. Je les ai seulement vu lors de l'un de ses concerts, une nuit lorsque j'étais de garde à l'hôpital. Et je les ai vu s'embrasser à pleine bouche quand le journaliste avait pénétré dans la loge de la chanteuse pour l'interviewer.
-Effectivement j'ai eu une liaison avec Bianca. Mais c'était il y a quelques mois et de plus je ne vois pas en quoi cela vous regarde, vous. N'avez-vous pas eu de relation avant votre actuel?
-Non mon actuel est également mon premier et dans quelques mois il sera mon mari. Répliquais-je froide et distante au play-boy blond qui venait d'arriver.
-Permettez-moi de vous plaindre. Vous contenter d'une seule expérience avant de vous engager à vie. C'est soit du déni, soit de la folie ou encore mieux du désespoir.
-Caïus s'il te plait. C'est ma meilleure amie. Elle ne faisait que dire tout haut ce que tout le monde pense tout bas.
-C'est un fait tu as raison. Je suis désolé je crois que l'on a mal débuté tous les deux, si nous recommencions. Bonjour je suis Caïus Volturi, petit ami en titre de votre amie. Je lui pris la main en rétorquant.
-Je suis la folle désespérée. Meilleure amie de votre petite amie en titre du moment. Puis je me levais et allais pour partir.
-Bella? M'interpela Heïdi.
-Ça va Heïdi au moins maintenant tu vois ce à quoi je suis confrontée depuis dix ans.
-Tu fais ça à cause de mon ressentiment pour Edward?
-Non je fais ça parce que ce genre de type ne change pas et je sais que tu vas droit dans le mur. Mais comme je sais que de toute façon tu ne suivras pas mes conseils. Je te dis à demain.
-Cet après-midi nous devions...
-J'irais faire les boutiques seule. J'ai quelques affaires à chercher pour mon mariage. Comme ça tu auras ton après-midi avec play-boy.
-Madame est bien bonne! Cru bon d'ajouter le blond décoloré avec sarcasme.
Je n'avais pas d'aprioris sur ce type avant que Heïdi ne vienne m'en parler. Mais je pouvais affirmer que je ne l'aimais pas du tout, plus que ça, il me sortait littéralement par les yeux. Je fis demi-tour et allais dans la salle de conférence où Aro discutait avec un homme. Lorsqu'il me vit, il me fit un signe de la main, signe que je lui rendis avant de prendre place.
La matinée se passa avec beaucoup de tension, Heïdi était revenu et avait essayé de me dérider. Mais malheureusement, j'étais plus atteinte que je ne l'avais soupçonnée. Je voulais passer cette après-midi avec elle. À faire les boutiques et pourquoi pas aller faire quelques soins du visages par exemple. Il y avait cette grande enseigne qui prenait les clientes sans rendez-vous à deux pas de l'hôtel et j'avais eu envie d'y aller faire un tour avec elle.
Lorsque midi arriva mettant fin à cette conférence, je partis sans même attendre Heïdi. Que lui reprochais-je au juste? Je n'en savais rien en fait. Mais le fait était que j'étais tendu depuis que cet homme était apparu. Pour me changer les idées, je fis l'impasse sur le déjeuner. Et allais dans ce centre de soin comme je voulais le faire avec Heïdi. Je demandais la formule complète. Tous les soins de peau, les épilations et le massage pour terminer.
J'y passais une bonne partie de l'après-midi et cela me fit un bien fou. Et surtout cela me permis de décompresser. Mais une fois que j'eus réussi à chasser Caïus de ma tête, ce fut l'autre blond mystérieux qui s'en empara. Et lui par contre y resta tout le reste de l'après-midi. Je supposais qu'il devait être reparti maintenant. À moins qu'il ne vive à l'hôtel, bien que sa tenu vestimentaire ne me paraissait pas être hors de prix. Quoiqu'aujourd'hui, il ne valait mieux pas se fier aux apparences, cela ne voulait plus rien dire.
Après ma séance esthétique, je passais devant une sandwicherie et vu que je n'avais pas mangé à midi ni même ce matin. L'autre abrutis ayant réussi à me couper l'appétit, je me pris un club poulet, que j'avalais en faisant du lèche vitrine. Je passais devant une devanture qui attira mon attention. Pas la vitrine en elle-même, mais la robe qui s'y trouvait. Une robe simple mais élégante seule la couleur me titillait un peu puisqu'elle était rouge. Mais je me décidais tout de même à entrer pour me renseigner.
-Bonjour madame, me fit la jeune fille.
-Bonjour, ce serait pour un renseignement. J'aimerais savoir si vous disposez de cette robe dans d'autres teintes?
-Non je suis désolée c'est un modèle unique.
-D'accord et en quelle taille est-elle je vous prie?
-C'est du 36 madame. Me répondit-elle.
-Très bien je la prend quand même. Me décidai-je. Elle alla me chercher l'objet de mes désirs et me l'emballa dans une boite qu'elle mit à son tour dans un sac à l'effigie de l'enseigne. Une fois mon article payé, je partis à la recherche d'un magasin de chaussure. Après avoir trouvé la paire d'escarpin qui irait avec cette merveille, je me précipitais dans ma chambre.
Je voulais revêtir cette robe ce soir, je voulais être belle ce soir. Pourquoi? Tout simplement au cas où il serait encore là. C'est bête mais je voulais qu'il se souvienne de moi. C'est ridicule je sais mais ce n'était pas explicable vu que je ne me l'expliquais pas moi-même.
Il me fallut au moins une heure pour me préparer vu que je n'avais pas l'habitude de m'apprêter de cette façon habituellement. Mais heureusement que mon instinct ou mon sixième sens féminin, allez savoir, a fait que j'ai emporté avec moi ma trousse à maquillage quasiment neuve.
Une fois totalement prête et assez fière du résultat, je descendis avec presque une demi-heure d'avance sur mon horaire habituel. Lorsque j'arrivais, il était déjà là mais pas à la même place. Il ne me vit pas entrer, j'allais m'installer à une table qui me permettait de l'avoir dans mon champ de vision. Puis je pris mon téléphone pour envoyer un message à Edward car normalement j'aurais déjà dû l'appeler. Mais je ne voulais pas le faire maintenant, je ne voulais pas culpabiliser plus que je ne le faisais présentement.
Mais même malgré cette culpabilité, je ne pouvais me résoudre à retourner dans ma chambre et stopper ici tout mon manège. Non je voulais vraiment qu'il garde une image de moi, la même que celle que je garderais de lui. Il serait en quelque sorte le fantasme de ma vie, l'homme auquel je repenserais lorsque pour une raison ou une autre je me sentirais seule comme cela arrivait parfois.
-Je vais manger. T'appelle tout à l'heure. Bisous B. Quelques secondes après, le temps pour moi de rejeter un œil sur l'homme mystérieux. Mon téléphone vibra.
-OK bon appétit à tout à l'heure. E.
Je rangeais mon téléphone et relevai la tête pour voir mon serveur celui-là même à qui je m'étais promis de laisser une enveloppe lorsque je partirai, arriver avec un verre de vin blanc.
-Votre verre de Chardonnay miss Swan. De la part du monsieur blond près du piano.
-Merci Sam, lui rétorquai-je après avoir lu son nom sur son badge. Il m'offrit un sourire agréable puis retourna à son bar.
Je levais mon verre en direction de l'homme en question qui n'était autre que mon homme mystérieux, pour le remercier. Comme les deux soirées précédentes, nous passâmes un moment à nous observer en silence. Aucun de nous n'osant faire ce pas qui romprait à coup sûr la magie mais qui dans le même temps était totalement frustrant.
Je ne sais pas combien de temps cela dura, mais plus que les autres soirs c'était certain. Puis il rompit le lien pour regarder, bizarrement sa poche. Il en sortit ce que je pensais être un téléphone. Et ce regard qui m'avait perturbé, celui qui reflétait sa souffrance réapparut. Il se dirigea vers le comptoirs sans m'adresser un regard, il y déposa quelque chose que le serveur prit. Le paiement pour nos consommations je supposais. Puis il prit rapidement la direction de la sortie. Apparemment sa conversation ne devait pas être des plus joyeuses. Mais ce qui blessa mon ego c'est que malgré le début de soirée et la petite avancée qui s'y s'était produite, il ne m'avait accordé aucun regard en partant. Comme si ce que nous avions partagé n'avait pas d'importance. Cela en avait sans doute que pour moi. Quelle idiote je faisais.
Je vidais mon verre d'un trait et me levais pour regagner ma chambre le moral en berne et limite envie de pleurer. Je devais certainement être victime d'un dérèglement hormonale. Car pourquoi dans d'autres circonstances et d'autres conditions, je voudrais avoir envie de pleurer parce qu'un inconnu ne m'a pas regardé.
Je sortis à mon tour du bar de l'hôtel, lorsque je croisai Heïdi au bras de cet abrutis. Il ne manquait plus que lui pour venir couronner ma soirée.
-Bella? M'apostropha Heïdi stupéfaite de voir que j'avais fait un effort.
-Pas ce soir Heïdi. Profite de ta soirée, on se voit demain.
-Tu va m'éviter longtemps? Et c'est quoi cette tenue.
-Ça s'appelle une robe. Et je ne t'évite pas toi, j'essaie de l'éviter lui. Mais s'il te plait, je passe une mauvaise soirée. Alors profites de la tienne qui a l'air meilleure et on se voit demain matin avant d'embarquer.
-Je passerais te chercher dans ta chambre.
-Si tu veux, Répliquai-je en partant et après bien entendu avoir gratifié son accompagnateur d'un regard noir. Lui me dédaigna avec majesté, à croire qu'il avait fait cela toute sa vie.
Je pris l'ascenseur et essayai de me raisonner. Mais je n'avais aucune logique ces derniers jours et principalement ce soir. J'arrivais dans ma chambre et allais m'assoir sur le lit pour enlever ces objets de tortures qui m'avaient couté une vraie fortune. Je pris mon téléphone et appelais Edward au bout de quatre sonneries il décrocha.
-Oui, répondit-il essoufflé.
-Edward? Qu'est-ce que t'as ? Pourquoi es-tu essoufflé?
-Je viens de descendre la poubelle et j'avais laissé mon téléphone au-dessus ne pensant pas que tu allais appeler si tôt.
-OK. Je n'avais pas très faim ce soir. Et puis je suis un peu fatiguée je pense que c'est dû au climat californien. Il ne me réussit pas apparemment.
-Tu seras bientôt à la maison et ça ira mieux.
-Oui il me tarde. Tu me manques, je suis perturbée loin de toi, lui avouais-je.
-Il faut dire que nous n'avons jamais vraiment été séparé depuis le lycée. C'est une nouveauté pour nous.
-Et cela nous permettra de mieux nous retrouver à mon arrivée. J'ai hâte si tu savais. Tes bras me manque ce soir.
-Toi aussi ma Bella tu me manques. Répondit-il. C'est à ce moment que l'on frappa à ma porte.
-Attends deux secondes Edward on frappe à la porte. L'avertis-je en me dirigeant à l'entrée de la chambre.
Je supposais que c'était Heïdi qui venait pour des explications. Elle n'aimait pas les conflits en tout cas pas quand ce n'était pas elle qui les créait. J'ouvris la porte et j'eus le choc de ma vie. L'homme mystérieux se trouvait devant moi. Un regard des plus pénétrants et bel et bien vert. Cette fois-ci, je pouvais l'affirmer. Il fit un pas en avant m'obligeant à lui céder de l'espace pour qu'il puisse passer.
-C'est qui Bella?
-C'est... c'est …. l'homme blond me mima un chut avec son doigt. Ce geste si simple et banal me perturba encore plus. Et perturber dans le sens où j'avais envie de prendre se doigt et de le mettre dans ma bouche. Je secouais la tête pour me chasser ces idées et essayais de me concentrer sur ce que je devais dire à Edward et décidément pas la vérité. Je ne pouvais pas.
-C'est Heïdi.
-Elle n'a pas une chambre celle-là. C'est plus fort qu'elle, si elle est ici, il faut qu'elle se mêle de ce qui ne la regarde pas et même à distance elle arrive encore à me bouffer mon oxygène! S'emporta-t-il.
Il faut dire que l'animosité que vouait Heïdi à Edward était réciproque. Je crois même qu'il n'y a que sur ce point et leur affection pour moi qu'ils se trouvaient des points communs.
-Edward ne commence pas, s'il te plait.
-Excuse moi, me répondit-il alors que je vis l'homme blond se rapprocher dangereusement de moi.
Je reculais et finis contre la porte de la chambre que je venais de refermer sans même m'en rendre compte. Il se plaça tout contre moi, son odeur et sa proximité m'envoûtaient littéralement. Il me faisait perdre la tête dans le véritable sens du terme. Il approcha son visage du mien, j'en avais même arrêté de respirer. Il sourit, un sourire à se damner. Je trouvais Edward magnifique, mais cet homme s'était Apollon en personne. Sa chevelure frisée et blonde comme le soleil, ce regard dévastateur, ce sourire qui me faisait fondre. Il voyait que j'étais troublée et cela l'amusait apparemment. Il alla nicher son visage dans mon cou et prit une longue inspiration. Ce geste se répercuta instantanément dans ma petite culotte, enfin mon boxer qui s'humidifia en réponse avec ce qu'il venait de faire. Puis comme si ce n'était pas suffisant, il commença à déposer quelques petits baisers plus sensuels les uns que les autres à la base de mon cou. J'étais aux portes du paradis, plus rien n'avait d'importance.
-BELLA! Cria Edward à mon oreille. Ce qui me fit sursauter et du coup arrêta la progression de mon bel Apollon.
-Oui, réussis-je à gémir comprenant la situation dans laquelle je me trouvais.
-C'est quoi ce gémissement? Qu'est-ce que tu fais?
-C'est Heïdi qui m'a apporté de la glace choco-menthe, mentis-je devenant écarlate.
-Tu devrais te faire suivre Bella. Émettre des gémissements comme ça pour un dessert, on pourrait croire que tu n'es pas saine d'esrpit.
-Je sais, mais je n'ai jamais su y résister. Répliquai-je toujours pivoine alors que mon tentateur m'observait un sourire et un regard espiègles.
Il s'approcha de mon oreille. Celle qui n'était pas occupée par le téléphone et me chuchota d'une voix si chaude et sexy, qu'à elle seule elle finit d'inonder mon sous-vêtement:
-Tu devrais raccrocher maintenant. Parce que tu vas avoir du mal à lui expliquer les futurs gémissements et les cris de plaisirs que tu ne vas pas tarder de pousser. Je savais que ce que je m'apprêtais à faire était mal et je vous jure que j'essayais de me battre pour ne pas perdre pied et résister. Mais je me sentais si faible devant lui.
-Edward je vais te laisser. Je te rappelle demain. Nous devons encore reporter nos notes avec Heïdi pour l'intervention qui aura lieu dans quelques semaines.
-Très bien et bonne glace alors.
-Euh! Merci, baragouinais-je extrêmement gênée. Bonne nuit.
-Oui bonne nuit à toi aussi ma puce. Et je raccrochais toujours sans me départir du regard de... quoi? Mon amant? Il ne l'était pas encore et surtout il ne devait pas l'être. Je me sentais misérable de l'avoir laisser me faire ça alors que j'étais au téléphone avec Edward, mon futur mari, l'homme de ma vie.
Il se rapprocha de moi toujours ce sourire aux lèvres et il me fallu puiser au plus profond de moi le courage de le stopper.
-Je ne peux pas. Je vais bientôt me marier. Lui indiquais-je seulement.
-Et moi je le suis déjà. Mais je ne peux pas laisser passer cette opportunité. Tu m'obsèdes depuis la première fois où j'ai croisé ton regard au bar l'autre soir. Je m'en vais demain et je ne peux pas le faire en sachant que je ne t'aurais pas eu dans mes bras comme je rêve de le faire depuis trois jours déjà. J'allais partir mais lorsque je suis revenu et que j'ai vu que tu n'y étais plus. Je n'ai pas pu me résoudre à te laisser partir. Je te veux tout autant que tu me veux. Je le sais, je l'ai vu.
-C'est pas bien, soufflais-je en désespoir de cause. Il se rapprocha de moi si près que son corps était tout contre le mien. Il leva mon visage de sa main et me dit d'une voix empreinte d'un désir qui me consumait également.
-Je n'ai jamais fait ça. Jamais je n'ai trompé ma femme en six ans de mariage. Je n'ai même jamais regardé une autre femme. Mais toi, tu es différente. Je ne peux pas l'expliquer, tu es dans mes pensées jours et nuits. Faisons un pacte, laissons-nous cette nuit rien que pour nous et demain, d'après ce que j'ai compris, tu retournes chez toi ce qui est également mon cas. Nous ferons comme si rien ne s'était passé. Cela restera notre souvenir à nous deux et seulement à nous deux. Ce qui se passe dans cette chambre n'en ressortira pas.
-Je sais pas... Je me battais toujours avec ma conscience. Car je savais qu'elle avait raison et que je ne supporterais pas à l'inverse qu'Edward succombe à la tentation. Mais celle-ci était si grande, si appétissante, si enivrante. Comme pour m'aider à prendre une décision, il déposa ses lèvres sur les miennes et en même temps qu'il les goutait me répétait doucement et tendrement en y mettant toute la supplique qu'il pouvait des:
-S'il te plait. S'il te plait, accepte. Il arriva à me faire flancher au bout de la troisième supplique. Et comme il le souhaitait je m'abandonnais à lui. Dans son étreinte, son odeur, sur ses lèvres. Je lui rendis son baiser et il comprit qu'il avait réussi à faire tomber mes dernières barrières.
-Ton prénom, lui demandai-je seulement. Car lorsqu'il m'emmènerait à la jouissance, je voulais crier son nom. Mais aussi je voulais le garder pour moi qu'il ne soit plus seulement l'homme mystérieux.
-Jasper, répondit-il ses lèvres dans mon cou descendant le long de ma jugulaire pour aller se perdre dans mon décolleté.
-Bella, répondis-je au milieu de mes gémissements.
-Hum Bella. Tu sens si bon. Répliqua-t-il alors qu'il entreprit de retirer ma robe en la prenant par le bas à revers pour la faire passer au dessus de ma tête.
Je me retrouvais rapidement en sous vêtements devant lui. Et intérieurement, je remerciais mon instinct en quelque sorte d'avoir été chez l'esthéticienne cet après-midi et d'avoir choisi la formule complète celle avec l'épilation du maillot. Il se recula pour me scruter intensément. Je me sentis rougir devant l'insistance de son regard.
-Tu es sublime, vraiment parfaite, me dit-il avant de fondre de nouveau sur mes lèvres. Il me souleva et j'enroulais mes jambes autour de lui. Je sentais son pénis se durcir contre mon intimité un peu plus à chaque seconde qui passait. J'avais raison, il était fort. Pas de ces gars sur les affiches de pub pour les sous-vêtements, mais il en était pas loin d'après ce que je pouvais sentir au travers de sa chemise sous mes caresses. Et encore ce n'était rien en comparaison de la facilité qu'il avait à me soulever. Il ne peinait même pas et allait même au-delà puisqu'il arrivait à faire en sorte de me frotter contre son sexe alors qu'il portait tout mon poids.
-Lit, lui dictai-je simplement. Il s'exécuta sans rien répondre sa bouche étant occupée à donner des baisers partout sur mon corps.
Une fois qu'il m'eut déposée, j'entrepris de prendre le dessus. Je le fis basculer et m'installai sur lui. Il ne cessait de me dévisager alors que moi j'avais mes yeux perdus sur ce que j'allais bientôt lui retirer. Sa chemise.
Je fis glisser mes doigts le long de la boutonnière et lorsque j'arrivais au-dessus, je défis le premier, puis le second et ainsi de suite jusqu'au dernier. Une fois ceci fait et les pans de sa chemise ouverts, je pris quelques secondes d'observation. Je l'avais vraiment bien imaginé, il était finement musclé. On voyait que s'était un homme qui faisait attention à sa personne et j'aimais ça. Car tout était dans la juste précision, ni trop, ni trop peu, il était parfait.
J'embrassais son torse, puis je traçais un chemin imaginaire jusqu'à sa hanche où je suivis le tracé naturel de ses muscles qui caractérisaient si bien la lettre V. J'arrivais au bouton de son pantalon. Ce qui me vint à l'esprit c'est qu'il devait être encore plus sexy en jean qu'en pantalon à pince, bien que même avec ce vêtement, il ne me laissait pas indifférente.
Puis ce fut le tour de sa braguette, lorsque je la pris en main, je sentis son importante érection et je n'avais plus qu'un envie c'était d'empoigner son pénis à pleine main. Je voulais le sentir de tout son être entre mes mains. Je n'avais jamais éprouvé cela avec Edward. Avec lui c'était toujours dans la tendresse et la délicatesse.
C'était bien mais j'avais besoin d'autre chose aussi. De me sentir comme une femme et non comme une petite chose fragile. Et Jasper me donnait cette opportunité de faire mes preuves en quelques sortes. Rapidement, je le débarrassais de ce bout de tissu gênant. Il se retrouva tout comme moi en sous-vêtements. Puis je fis ce que j'avais eu envi quelques secondes plus tôt. Je m'allongeais à ses côté et plongeais ma main sans aucune pudeur dans son boxer. Il émit à son tour un gémissement. Je le pris dans ma main presque menu en comparaison de ce que je tenais et commençais à le caresser de haut en bas. Cette sensation de mouvance et de rigidité entre mes mains c'était érotique au possible. Je me rendais compte que je tenais cet homme dans mes mains et ce dans le véritable sens du terme. Il commença à bouger ses hanches en rythme avec ma main. J'aimais vraiment le sentir comme ça, j'aurais pu l'emmener à la jouissance de cette façon que cela ne m'aurait pas déplu à condition qu'il m'accorde une délivrance à peine plus tard. Et délivrance avec pénétration, il va sans dire. Car aussi bon qu'il était de le sentir dans ma main, je voulais également l'expérimenter dans mon antre. J'avais l'impression que je me dévergondais, que j'avais deux facettes à ma personnalité et que celle que j'avais bridé jusqu'à présent, faisait enfin surface. Celle-là même qu'Heïdi mettait en avant. La femme fatal, celle libérée qui n'a pas honte, ni peur de donner du plaisir à un homme en s'y appliquant avec un soin tout particulier. Il arrêta mes mouvements.
-Pas comme ça, m'indiqua-t-il. Il retira ma main de son boxer à ma plus grande frustration. Puis il reprit place sur moi. Il me retira sans détours mes sous-vêtements, une fois fait il m'embrassa à pleine bouche. Ce baiser était plein de désir, d'envie, de tension et j'y mêlais tous mes sentiments qui devaient être à peu près identiques aux siens.
-Lorsque tu jouiras je veux que tu cries mon nom. Tu m'entends Bella! Me commanda-t-il avec empressement et voix rauque d'un désir encore inassouvi. Je ne répondis pas et cela dû l'agacer car il reprit encore plus autoritairement.
-Bella!
-Oui je crierais ton nom. Mais n'attend pas j'en peux plus. Lui commandai-je à mon tour.
Il retira son boxer et je crus qu'il allait enfin me faire sienne. Mais non à la place, il dirigea sa bouche directement sur ma vulve imbibée et commença à laper mes sucs. Sentir sa langue chaude et humide sur mon clito était de loin la meilleure sensation que j'avais expérimentée. Il me tortura, me guidant dans les méandres du plaisirs. Je n'avais jamais ressenti un désir pareil, une tension si puissante et surtout une envie si débordante. J'avais l'impression que tout l'hôtel savait quel pied je prenais. Il pénétra deux doigts en moi et je m'inclinai pour qu'il les rentrent plus en profondeur. Mais ce n'était pas assez, il m'en fallait plus. Je le voulais lui maintenant. Il avait assez fait trainer sa sentence.
-Jasper, viens en moi tout de suite! Lui ordonnais-je. Je ne me reconnaissais plus. Je n'étais pas ce genre de femme, mais là ce n'était plus moi. Mon corps avait pris son propre contrôle et ordonnait à Jasper ce qu'il souhaitait.
-Tout de suite ma belle. Répondit-il en prenant son membre dans sa main et le présentant devant mon entrée. Je m'humidifiais les lèvres d'appréhension, mais surtout je ne perdais pas une miette de ce qu'il se passait. Lorsque je sentis son immense gland me pénétrer, je ne pus retenir un soupir de satisfaction. Il s'immobilisa en moi et gémit lui aussi.
-C'est encore mieux que ce que j'avais pensé. Dit-il. Je m'en sentis étrangement fière. Je lui indiquais que je voulais qu'il reprenne, mais il ressortit de moi me provoquant une sorte de grognement de frustration.
-Vient sur moi. Chevauche-moi, me dit-il. Il s'allongea sur le lit et rapidement je pris place sur lui. Je repris son sexe en main et à mon tour le présentais devant mon entrée. Par contre moi je ne fis pas durer le plaisir. Une fois en position, je m'empalais sur lui et de nouveau cette sensation de bien être avec lui à l'intérieur de moi. Il émit à son tour un gémissement, puis j'entrepris mes mouvements, mes balancement sur son pénis. Je sentais ses bourses sous mes fesses avec la violence de mes déhanchements. Nous fûmes pris rapidement d'une frénésie pure. Le genre de sensations qui s'apparentent à la folie puisque plus rien n'avait d'importance que ma propre jouissance, ma propre délivrance. L'hôtel aurait bien pu s'effondrer que nous ne quitterions pas la chambre avant d'avoir atteint la délivrance, l'orgasme.
-Oh putain oui Bella. Ne t'arrête pas. Me dit-il alors qu'il donnait lui aussi des coups de reins. Nous n'étions même plus synchronisé puisque la seule chose que nous recherchions tous les deux c'était notre délivrance personnelle.
-Oui, oui, oui... Ne cessais-je de répéter alors que je sentais mes parois se resserrer avec de plus en plus de force sur son pénis.
-Vas-y Bella, jouis, m'accompagna-t-il en accentuant ses coups de reins. Jouis! M'ordonna-t-il autoritairement. Cet ordre alla se loger directement dans mes parois vaginales et comme une bonne petite fille docile, j'obéis en me resserrant violemment sur lui.
-JASPERRRR! criai-je tenant ainsi ma promesse.
-Oh Bellaaaa! Cria-t-il lorsqu'il atteint lui aussi la jouissance.
Mes hanches ne cessèrent pas de se mouvoir malgré que j'ai atteints l'orgasme. C'était un réflexe musculaire. Car mes muscles avaient été poussés à fond de leurs capacités dans cet échange. Tout avait été puissant durant notre moment de communion. Je n'avais jamais expérimenté pareil orgasme.
C'était sismique, magique, phénoménal. Je n'avais pas de qualificatif pour décrire ce que je venais de vivre. Il posa ses mains sur mes hanches pour les faire se stopper. Une fois ceci fait, je m'écroulais sur lui car j'étais littéralement vidée de toute énergie en fait seuls mes nerfs et mon désir de délivrance m'avaient maintenu à la fin. Il me prit dans ses bras tendrement. Et nous restâmes un moment comme ça lové l'un contre l'autre. Je ne pensais à rien car si mon corps était vide d'énergie, mon esprit n'avait plus matière à réfléchir non plus.
-C'était spectaculaire, me dit-il à l'oreille.
-Je partage ton avis. Répondis-je.
-Je peux rester ici cette nuit. Je ne veux pas te quitter comme ça, pas après ça. Me demanda-t-il.
-J'aimerais que tu restes avec moi. Lui rétorquais-je. Moi non plus, je ne veux pas que tu partes après ce que l'on vient de vivre tous les deux.
-Oui c'était magnifique. Dors maintenant, tu dois être fatiguée.
-Je le suis. Je l'embrassais en même temps que je me retirais de lui. Puis je m'installais à ses cotés sous les couvertures où il me rejoignit. Il me prit dans ses bras et nous nous endormîmes de cette façon, peu de temps après, j'en étais certaine.
Voilà j'espère que ce premier chapitre vous aura donné envie de lire la suite de cette histoire. Cette mini-fic s'étalera sur 5 chapitres et je posterai un chapitre par semaine.
Pour lire les autres Mini-Fic, rendez-vous ICI : http(:)/www(.)fanfiction(.)net/community/I_Would_Never_Forget_This_Night_Concours_de_mini_fic/79828/»
Note perso:
Pour celles et ceux qui suivent « Doutes et confusion », je reprends l'écriture mais je ne publierai que lorsque je l'aurai terminée, ce qui ne devrait pas tarder encore un peu de patience.
À la semaine prochaine.
Betifi.
