Autrice : Lilomanga
Pairing : HPDM
Chapitre : 2/6
Coucou, me revoilà avec la suite, bonne lecture !
Croque moi Potter !
Chapitre 2 : janvier (1)
L'affaire du dessin disparu avait turlupiné Harry quelque semaines avant qu'il ne soit relégué dans un coin de son esprit. Après tout, Draco n'avait pas changé de comportement avec lui et aucun autre élève ne lui était tombé dessus. Son quotidien avait donc repris entre révisions, dessins et vol en balai près du lac.
Le mois de janvier touchait doucement à sa fin mais les températures n'augmentaient pas, l'air était toujours aussi froid. Le brouhaha engendré par les élèves dans la grande salle lui donnait la migraine. Harry jouait avec son poulet du bout de ses couverts en écoutant à moitié Luna lui parler du dernier article de son père dans le chicaneur à propos d'une nouvelle créature mi lapin mi plante. Il avait beau l'adorer, il avait vraiment du mal à se concentrer sur elle aujourd'hui.
Le brun s'était levé comme souvent avec une envie de rester au fond de son lit pour ne plus en sortir. Se préparer pour quitter sa chambre avait été aussi long que fastidieux. De même, son envie de manger était inexistante. Au contraire, voir autant de nourriture en abondance lui retournait l'estomac.
-Tu ne manges pas ?
-Je n'ai vraiment pas faim...
-Je croyais que ça allait mieux dernièrement ?
Non, ça n'allait pas mieux. Il mangeait toujours aussi peu. Il avait commencé à perdre l'appétit peu de temps après la guerre. Il avait commencé à prendre des portions plus petites, puis à sauter des repas. Ses amis n'avaient rien remarqué, puis avaient arrêté de lui parler. A présent, il n'y avait bien que Luna qui relevait ses mauvaises habitudes alimentaires et s'en inquiétait.
-Non, je n'ai juste...
-...pas faim aujourd'hui. Je connais la chanson...Je m'inquiète pour toi, Harry.
-Tu dois bien être la seule, affirma Harry en détournant le regard avec un petit sourire désabusé.
Personne ne faisait attention à lui. Ou plutôt, personne ne s'inquiétait de sa santé physique et émotionnelle. Personne n'avait remarqué son manque d'appétit, les cernes sous yeux, la maigreur de son corps ou même la lueur éteinte dans ses yeux. Seul le dessin et le vol le faisait encore vibrer un minimum. Le premier lui permettait de s'évader, le deuxième de lui vider la tête le temps d'un instant.
-Je ne pense pas, non...
-Comment ça ? demanda Harry avec les sourcils froncés.
-Je ne pense pas être la seule qui m'inquiète pour toi. Tu n'es pas assez attentif au monde qui t'entoure. Dis, tu as bien regardé les derniers dessins que tu as fait ?
-Luna, par pitié sois claire dans tes propos pour une fois.
-Écoute, tu devrais regarder tes derniers croquis.
-Je sais ce que je dessine, tu sais ?
-Vraiment ? Observe-les, analyse-les quand tu auras le temps tu pourras peut-être apprendre des choses qui sait...
-Luna, tu...
-Bon, je dois y aller ! J'ai encore perdu une chaussure !
La jolie blonde se leva de table et lui embrassa la joue avant de partir joyeusement vers la porte de la grande salle, avec une seule chaussure à son pied, laissant Harry perplexe derrière elle.
OoOoO
Draco avait été élu préfet pour leur huitième année. A la plus grande surprise de ce dernier, la directrice avait nommé des préfets chez les huitièmes années. Malgré les quelques mois où il avait été absents, ses notes étaient excellentes faisant de lui un des premiers de leur promotion.
Son statut impliquait des responsabilités telles que faire des rondes au moins 3 soirs par semaines pour débusquer d'éventuels élèves ne respectant pas le couvre-feu. Il était autorisé à retirer des points à ceux trainant dans les couloirs à des heures tardives.
C'était lors d'une de ses rondes qu'il avait rencontré Potter quelques semaines plutôt. Celui-ci perdu dans ses pensées ne l'avait même pas vu et lui était rentré dedans finissant les fesses au sol, le sac renversé et ses affaires éparpillées autour de lui sans aucune prestance. Plutôt que de lui retirer des points comme le fut son premier réflexe, Draco le détailla un instant.
Le survivant avait beaucoup maigri depuis la défaite de celui-dont-on-ne-doit-pas-prononcer-le-nom. Son visage s'était aminci, ses muscles avait fondu lentement mais sûrement. Son regard si brillant avait perdu de son éclat avant de ternir quand le scandale éclata. Harry Potter aimait les garçons.
Toute la maison rouge et or l'avait rejeté en grande partie sous l'insistance et les attaques verbales de son prétendu meilleur ami. Miss-je-sais-tout avait cédé sous la pression de son amoureux et laissait faire. Avec des amis comme ça, le brun n'avait pas besoin d'ennemis.
Potter s'était retrouvé isolé avec pour seule amie Loufoca Lovegood. Quelle déchéance...
Draco n'avait pas eu l'intention de bouger mais les dessins qui s'étalaient sur les pages blanches le rendirent curieux et il se pencha en avant pour récupérer une des feuilles. Sur celle-ci était représenté dans le détail un loup qui semblait contempler l'horizon. Mais avant de pouvoir dire Quidditch, le Gryffondor lui arracha la feuille des mains puis ramassa toutes les autres. Ils eurent à peine le temps d'échanger quelques mots que le brun s'enfuyait en courant presque.
Draco allait quittait les lieux quand son regard s'attarda sur une feuille blanche derrière la statue de Salazar. Il la ramassa et fronça les sourcils en se reconnaissant. Il était à moitié allongé sur un des tables de la bibliothèque de l'école, endormi. Ce portrait de lui, si réaliste, était magnifique et témoignait d'une certaine douceur à son égard. C'était Potter qui avait dessiné ça ?
Le blond conserva le dessin jusqu'à sa chambre et le rangea soigneusement dans ses affaires sans trop savoir pourquoi. Après coup, son image sur le brun avait commencé à changer. Quelque chose dans ce portrait l'avait touché.
Il avait commencé par observer le brun et fit plus attention à certains détails. Comme le fait que le survivant mangeait très peu, qu'il était souvent seul, essayait du mieux qu'il pouvait de croiser du monde. Ainsi que d'autres détails futiles selon lui. Ses cheveux souvent attachés en chignon atteignaient le bas de ses épaules, ses cils étaient inutilement longs et il gardait le regard souvent fixé au sol ce qui expliquait sans doute pourquoi ils s'étaient rentrés dedans. Et enfin, Harry le dessinait souvent. Vraiment, très souvent. Assis, au fond de la classe, son carnet et un crayon entre les mains, le Gryffondor s'assurait qu'il ne le regarde pas pour gratter sur sa feuille. Draco avait repéré son petit manège plusieurs fois et une curiosité presque maladive s'emparait parfois de lui. Il voulait voir ses dessins.
Personne ne l'avait jamais pris pour muse de quoique se soit. En fait, Draco n'était pas du genre à se lier avec les autres et la seule relation stable qu'il avait eue, avait été celle avec sa Némésis. Une animosité bâtie sur la rancune tenace qu'il avait témoigné envers Harry après son refus de lui serrer la main. Jamais il ne lui avait pardonné et le détester était rapidement devenu une habitude qui avait renforcé les conflits entre les maisons sans que cela ne soit réellement voulu. Quand Draco était revenu après la guerre, il avait préféré abandonner définitivement leurs petits conflits pour une relative indifférence.
En fait, lorsqu'ils s'étaient bousculés, ils avaient eu leur première conversation depuis des mois. Le fait que celle-ci n'ait terminée ni en bagarre, ni en insulte était un exploit en soit. C'était même la première fois que cela arrivait. Et Draco aurait voulu lui parler encore, même s'il ne savait pas trop ce qu'il avait à lui dire.
Qu'il avait un talent en dessin peut-être ? Et lui demander pourquoi il le dessinait autant...
OoOoO
Harry traversait la forêt interdite en suivant un chemin qu'il connaissait par cœur. Il savait qu'une vaste étendue d'herbe sauvage se découpait dans l'immense masse d'arbres. Le brun avait découvert cette prairie étrange quelques semaines plutôt. Harry avait rencontré, il y avait quelques mois, une meute de loups en se baladant dans la forêt à la recherche de beaux paysages et avait atterri, il ne savait trop comment, au milieu d'une meute de loups. Il était resté tétanisé quelques secondes puis avait reculé prudemment alors que la meute le regardait en chien de faïence.
Après le premier instant passé, les loups comprenant qu'il ne représentait pas un danger avaient continué leurs préoccupations en continuant de le surveiller du coin de l'œil. Ce fut la première fois d'une longue série où Harry dessina ces magnifiques animaux. Il s'était installé contre un arbre en retrait, assez loin pour déguerpir en cas de problème mais assez proche pour pouvoir les observer évoluer dans leur environnement naturel. Depuis Harry, les retrouvait régulièrement et pouvait passer des heures à les regarder jouer ou se reposer dans cette jolie clairière.
A présent, les loups s'étaient habitués à sa présence et savaient qu'il n'était pas menaçant. Les louveteaux avaient même fini par s'approcher de lui timidement et jouaient parfois avec lui comme c'était le cas à présent. Les petits loups suivaient toujours le même schéma. Ils s'approchaient de lui, le regardaient curieusement se demandant sûrement ce qu'il trafiquait adossé contre cet arbre à les observer pendant des heures en griffonnant sur son carnet. Ensuite, ils finissaient immanquablement par lui tourner autour et volaient parfois les quelques crayons posés à ses pieds pour les mordiller, le tout sous le regard attentif et faussement nonchalant de leur mère allongée non loin. Depuis quelques temps certains venaient même se frotter à sa cuisse pour lui réclamer des caresses et autres papouilles.
Assis à sa place habituelle Harry croqua les petits louveteaux qui jouaient à ses pieds. Ces petits loups devaient être ce qu'il aimait le plus dessiner après Draco. D'ailleurs il les dessinait même de tête parfois lorsqu'il était en cours ou dans son lit. Il les imaginait se chercher, se tourner autour et jouer comme seul eux savaient le faire, le tout en développant des compétences de prédateur qui leur permettraient de chasser et de se nourrir plus tard.
Le Gryffondor rangea ses croquis alors que le soleil commençait à baisser dans le ciel. Il était content, aujourd'hui certains loups avaient fait la sieste restant allongés un bon moment. Ses dessins étaient toujours plus nets et précis lorsque son modèle ne bougeait pas. Il y avait toujours une petite différence entre les dessins lorsque les loups étaient en mouvement contrairement à ceux où ils étaient à peu près statiques. Il aimait les deux styles de dessin mais avait moins l'occasion de pouvoir dessiner des loups qui ne bougeaient pas pendant plusieurs minutes. Il s'était donc appliqué à dessiner les formes lupines précisément et à ajouter de la texture sur son croquis.
Le Gryffondor finit néanmoins par attraper la pochette dans son sac et y glissa les nouveaux croquis dedans. Il était temps pour lui de rentrer.
Ô joie...
OoOoO
Dire qu'il avait un jour considéré cet endroit comme un chez soi un jour...
Harry remontait les couloirs de Poudlard en croisant les doigts pour ne croiser aucun de ses habitants. Évidemment, cela aurait été trop beau songea-t-il en voyant une ombre apparaitre au coin d'un mur. Son pouls qui s'était emballé se calma alors qu'il reconnut le visage caractéristique de Neville se dessiner plus nettement à la lumière des bougies éclairant les murs de pierres.
Il restait à ce jour l'un des seuls Gryffondor à n'avoir jamais ni craché sur lui, ni participé aux rumeurs dégradantes sur lui. Non, il s'était contenté du silence et de lui faire des sourires en coin en le croisant dans le couloir sans oser lui adresser la parole de peur de se faire lyncher par les autres.
Harry continua sa route tranquillement s'attendant à ce que le petit brun ne lui adresse pas la parole et répondit même à son petit sourire. Il fut donc surpris lorsqu'une main attrapa doucement sa manche pour stopper sa course. Ses yeux surpris croisèrent ceux de Neville qui semblait lui-même surpris de son geste.
-...Oui ?
-Ecoute, Harry, je... je n'approuve pas ce que te font subir les membres de notre maison. Et je suis désolé de ne pas avoir assez de force et de courage pour leur dire d'aller se faire voir lorsqu'il parle mal de toi ou t'humilie en public. En fait, je ne comprends même pas comment Ron et Hermione peuvent te faire subir ça... Vous étiez meilleurs amis !
-Et bien, il faut croire que mon homosexualité était la limite à cette amitié si exceptionnelle, rétorqua Harry amer.
-Tu sais, moi je m'en fiche que tu aimes les garçons ou bien les filles. Tu restes Harry Potter. Celui qui m'a aidé à faire mes devoirs de potions même quand tu avais toi aussi du mal, qui m'a encouragé alors que tous les autres me traitaient d'empoté et de nul. Harry Potter, mon ami, même si, j'espère que ce n'est pas trop tard pour ça, souffla Neville en regardant Harry avec de grands yeux tristes.
-Bien sûr, Neville, on est ami, tu ne m'as jamais rien fait et même si c'est vrai que ça arrive un peu tard, je suis content que tu m'aies dit tout ça, lui assura Harry avec un sourire.
Sourire qui eut bien du mal à rester fixé sur son visage lorsque Neville le prit dans ses bras en lui soufflant à quel point il était lâche, idiot et désolé. Alors la gorge serrée et les traits crispés Harry lui pardonna tout et lui rendit son étreinte encore plus fort.
Retrouver au moins un de ses amis lui faisait un bien fou.
Un état qui continuerait les jours suivants lorsque Neville lui dirait bonjour dans les couloirs avec un sourire assuré faisant fi des regards de travers et des commentaires de leurs comparses.
OoOoO
Harry était de bonne humeur lorsqu'il arriva dans sa chambre. Il alla prendre une douche bien méritée et en profita pour laver ses cheveux les débarrassant de la poussière et de la terre qui s'étaient accumulées en jouant avec les louveteaux. Il enfila ensuite un pyjama simple composé d'un jogging et d'un sweatshirt. Cette tenue n'était pas des plus fashion, mais elle avait le mérite de lui tenir chaud.
Là seulement, il se posa à son bureau et sortit de son sac tout ce qui devait l'être, ses affaires de cours, ses livres ainsi que sa pochette de dessins. Il allait ranger ses derniers lorsqu'un détail attira son attention. Un simple détail qui n'aurait pourtant pas dû être là. Quelque chose qu'il aurait dû remarquer des semaines plutôt lui semblait-il alors qu'il ressortait des croquis un peu moins récents. Harry fronça les sourcils se demandant s'il se trompait, mais non.
L'évidence avait été sous ses yeux pendant tout ce temps sans qu'il ne la voie. C'était pourtant évident. Cela se voyait dans ses lignes, dans les postures, dans les regards. Tout faisait sens. La respiration d'Harry se bloqua dans sa poitrine alors qu'il réalisait ce que cachait ses dessins depuis quelques semaines.
Il ne savait pas quoi faire. Devait-il confronter le blond ? Ou simplement l'ignorer en croisant les doigts pour qu'il n'y ait aucun retour de bâton ?
Cette pensée le fit rire. Comme s'il lui était possible d'ignorer le Serpentard d'une quelconque manière...Et pourtant il avait essayé.
Finissant par prendre une décision, le Gryffondor referma sa pochette puis enfila rapidement une cape épaisse et récupérera sa carte du maraudeur. Il lança le sortilège faisant apparaître tous les habitants de Poudlard ainsi que leur emplacement et se mit à la recherche de Draco Malfoy qui semblait faire une ronde. Il avait besoin de lui parler, maintenant.
OoOoO
Draco avait beau aimé le poste de préfet et les avantages qu'il lui conférait, faire des rondes la nuit était purement et tout simplement chiant. Il était seul avec une lampe à roder tel un fantôme et pouvoir enlever légitimement des points aux autres maisons dépassant le règlement n'était pas assez amusant pour lui pallier l'ennui du travail. Tiens, d'ailleurs pourquoi, ils n'engageaient pas des fantômes, ça c'était une bonne idée !
Sa ronde finissait officiellement dans 10 minutes mais il n'y avait pas âme qui vive alors il songeait très fort à l'écourter pour aller se mettre au chaud dans son lit avec une bouillotte à ses pieds avec une tisane et un bon livre. Oui, sa ronde pouvait pour UNE FOIS se terminer plus tôt que prévu. Il fit demi-tour pour retrouver le couloir menant à sa chambre quand des bruits de pas précipités le firent se retourner en roulant des yeux.
Sérieusement...
Quelqu'un osait braver le couvre-feu, MAINTENANT ?! Il allait lui enlever 20 points et lui filer une heure de colle pour avoir interférer dans son plan de retraite anticipée.
Quelle ne fut pas sa surprise en voyant apparaître une touffe de cheveux bruns hirsutes et un regard émeraude qui semblait envoyer des éclairs.
Potter...
Le blond arbora un sourire malicieux alors que le Gryffondor s'arrêtait devant sa personne semblant vouloir lui parler. Sa ronde devenait tout de suite plus intéressante.
-Malfoy...souffla le brun sifflant presque entre ses dents.
-Oui Potty, que me vaut l'honneur ? Je suppose que tu ne viens pas me trouver par pure courtoisie ?
-Tu as trouvé mon dessin...n'est-ce pas ? interrogea le brun avant de se mordre la lèvre inférieure.
Oh c'était donc ça, le petit lion venait de remarquer son petit manège et voulait des explications.
-Tu parles de celui où tu m'as utilisé comme modèle à mon insu pendant que je dormais, cela se pourrait bien… Et comment as-tu découvert ça ? interrogea Draco avec un petit sourire narquois accroché aux lèvres.
-Les contours de ton visage…répondit simplement le brun.
- Les contours de mon visage ? demanda le Serpentard interloqué.
-Les contours de ton visage, ils sont plus…précis sur la plupart de mes nouveaux dessins, ce qui veut dire que tu ne bouges pas du tout. Donc tu poses quand tu sais que je te dessine.
-Bravo, je suis impressionné ! applaudit Draco avec un sourire en coin mais néanmoins sincère.
-Donc la vraie question c'est pourquoi tu n'as rien fait à part poser ? Tu aurais pu m'afficher dans la grande salle avec ce dessin. Ça aurait été ton grand moment de gloire, ça aurait concrétisé tes rêves de vengeances.
-Mes rêves de vengeances ? Je n'ai plus onze ans Potter, non, la vraie question est : Pourquoi est-ce que TU m'as dessiné en premier lieu ? Parce que, vois-tu, je trouve cela étrange de dessiner à plusieurs reprises quelqu'un que tu es supposé détester.
-Je...
-Tu... ?
Draco adorait regarder le visage d'Harry se décomposer et ses joues rougir alors qu'il commençait à bafouiller un discours décousu sur le fait qu'il aimait dessiner de jolies choses et qu'apparemment son visage en faisait partie pour finir par fixer le sol semblant vouloir s'y enfoncer.
-Je veux les voir, exigea-t-il.
Harry releva son visage pour le fixer, perplexe.
-Tu veux voir quoi ?
-Les croquis que tu fais de moi, je veux les voir... réaffirma le blond d'un ton assuré. Après tout si je suis la muse de quelqu'un je devrais avoir mon avis à donner.
-Je ne pense pas que...ça soit une bonne idée.
-Maintenant, Potter.
Alors Harry se résigna la mort dans l'âme et se dirigea vers sa chambre, le blond de très près sur ses talons.
Harry le sentait mal, très mal.
A suivre...
Voilà, pour la suite ! N'hésitez pas à me donner vos avis !
A la semaine prochaine
