Bonjour mes chers Cobayes,

Je vous souhaite la bienvenue sur cette fiction. Un bon chapitre valant mieux qu'un long discours, je vous laisse découvrir cette brève introduction… J'attends toutes vos remarques avec impatience !

Bonne lecture.

Remarque :: J'ai choisi de traiter le personnage de Pepper comme c'est fait dans le comics et non dans le film. C'est-à-dire qu'elle a très longtemps eu une relation ambiguë avec Tony, avant de choisir son meilleur ami avec qui elle est partie vivre dans un ranch, laissant Tony avec sa solitude et son alcoolisme. Il y aura peut-être d'autres petits écarts du genre, ne soyez donc pas surpris !


Chapitre 1 : Une journée interminable


Le capitaine Steve Rogers dût hurler pour couvrir le bruit immonde des os qui se fracturaient au contact de son légendaire bouclier :

- Natasha, Banner partez sur Times Square rejoindre Red Richards et sa bande, ils sont débordés !

L'espionne cria son approbation, évitant dans le même temps la lance d'un Chitauri qui avait manqué de peu de la décapiter.

Les Vengeurs tentaient tant bien que mal de débarrasser central Park des derniers extraterrestres. La situation état théoriquement sous contrôle.

Mais Steve était bien placé pour savoir qu'entre la théorie et la pratique, il y a parfois un monde.

Hulk souleva sans douceur sa collègue du sol, et la déposa sur son épaule avant de se jeter à l'assaut des malheureux ormes qui faisaient pourtant la fierté des New Yorkais.

Tel un singe cauchemardesque, ses bonds l'éloignèrent rapidement de la vue du super soldat, qu'Hawkeye venait de rejoindre.

Le capitaine s'enquit de l'état de santé de Clint Barton, et celui-ci se contenta pour toute réponse de décocher une flèche qui transperça un Chitauri en plein milieu du front.

Les deux hommes reprirent leur souffle en constatant que le nombre d'adversaire avait largement diminué.

Après la fermeture du portail, tous étaient morts ou repartis, mis à part quelques centaines de récalcitrants.

Les différentes équipes de super héros s'étaient alors partagé le travail, et Steve Rogers voyait enfin s'approcher la fin de cette journée interminable.

- Quand même, tu crois que c'était une bonne idée, de laisser Tony tout seul avec Loki ? Tu sais comme il est, en ce moment…

Le soldat soupira, avisant un groupe du SHIELD qui sécurisait la zone.

C'était fini pour Central Park.

Une voix féminine le héla à travers son oreillette.

- Steve, on vient d'arriver avec Banner. Tout est sous contrôle ici, on va voir ce qu'il en est du côté de Little Italy.

- Bien. On se rejoint chez Stark.

Il s'employa à trouver une réponse pour l'agent Barton, après avoir gratifié les agents du SHIELD d'un salut militaire et tourné les talons en direction de la tour Stark.

- Ça a été une période difficile pour lui. Pepper partie avec Happy, ses problèmes avec le mandarin et aujourd'hui Loki qui le jette par une fenêtre …Mais bon, c'est lui qui a conçu la prison de notre ami, et son armure n'était plus en état. Crois-moi, c'est mieux ainsi sur le terrain, il aurait été capable de se faire blesser, ou pire…

L'agent Barton acquiesça en silence. Cette histoire de « Vengeurs » était plutôt une réussite, finalement. Les débuts avaient été chaotiques, mais le résultat final s'avérait concluant. La suite l'inquiétait quelque peu. Chacun allait-il retourner à sa petite vie personnelle ?

C'était plus que probable.

« Dommage », songea-t-il.

Il emboîta rapidement le pas au super soldat, peu rassuré d'avoir laissé deux êtres aussi instables que Loki d'Asgard et Monsieur Tony Stark dans la même pièce.


C'était une très mauvaise journée.

Pour être exact, la semaine elle-même n'était qu'un immense chaos enchaînement ahurissant de catastrophes et d'incidents.

Et même, si l'on remontait un peu plus loin…

« Quelle vie de merde. »

- Jarvis, trouves-moi des gens pour réparer les baies vitrées, ça fait désordre.

Le ton du milliardaire était cynique, comme d'habitude, mais sa voix tremblait légèrement.

La fatigue, un relent d'anxiété ou le manque ?

Probablement un peu des trois.

- Un bon souvenir, n'est-ce pas, le petit vol plané que je t'ai offert ?

Tony prit sur lui pour tenter d'ignorer la remarque sarcastique. Il se pinça l'arête du nez, en pleine réflexion.

Au moins, il y avait une hypothèse à propos de l'origine des tremblements qu'il pouvait vérifier rapidement. Ses pas le menèrent mécaniquement vers un buffet de marbre ou trônait une bouteille de Cognac à moitié entamée.

Il s'en servit un verre, qu'il vida en deux longues gorgées.

Le liquide coula de nouveau dans le cristal, et, cette fois, il en savoura l'arôme entêtant.

- Au moins aussi plaisant que ta rencontre avec Hulk, finit-il par répondre.

« Enfoiré de Steve Rogers… »

Tony Stark avait rarement autant maudit quelqu'un. « Il vaut mieux que ce soit toi qui reste avec Loki, c'est ta tour c'est toi qui as conçu la sécurité et sa prison, je serais plus tranquille…» Tu parles ! Clairement, le capitaine voulait s'épargner la compagnie de l'insupportable Asgardien. Et lui se récoltait le rôle de Baby-sitter pour psychopathe mégalomane au fortes envies de conquêtes.

« Pourquoi je lui obéis, d'ailleurs, à l'ancêtre ? Pourquoi je lui ai pas dit d'aller se faire voir, avec son idée à deux balles ?»

Il finit rapidement son verre, pour trouver le courage de faire face à leur prise de guerre.

Si Iron Man avait fait bonne figure toute la journée la lassitude l'avait envahi. Il n'avait même plus la volonté d'asticoter le frère de Thor, comme il l'aurait fait avec grand plaisir en temps normal.

Ce dernier étudiait avec attention l'étrange cellule dans laquelle il était retenu.

Au quatrième sous-sol de la tour Stark, l'ingénieur avait fait construire cette salle un peu spéciale, pour les cas d'urgence.

Il n'avait cependant jamais pensé y accueillir quelqu'un d'aussi désagréable.

En plein centre de la pièce se dressait une sphère fluorescente. La prison novatrice était composée uniquement de particules à haut pouvoir énergétique. On aurait dit du verre irisé de reflets bleuté, mais sa résistance était admirable : une telle geôle pouvait supporter une pression de sept-cent tonnes. De plus, un transfert entre l'intérieur et l'extérieur de la cellule était catégoriquement impossible, sous peine de voir réduit en cendres l'objet ou la personne curieuse d'essayer. Un petit bonus pour retenir les prisonniers capables de téléportation…

- Ça te plaît ? Je ne pensais pas y recevoir des meurtriers de ton niveau, confessa Tony.

D'une manière assez surprenante, le commentaire arracha une grimace à Loki, qui rétorqua, acide :

- Qui es-tu pour me juger, stupide créature mortelle ? Que sais-tu des rouages qui régissent notre univers ? Tu oses emprunter ce ton moralisateur envers moi, mais, rappelle moi, avant d'être l'Homme de Fer, ton activité principale n'était pas la vente d'armes ? De combien de morts es-tu responsable ? Probablement plus que moi.

Les mâchoires de Tony se crispèrent.

La réputation de Loki n'était pas usurpée. Ses mots frappaient juste et avaient cet étrange pouvoir de ramener l'homme à ce qu'il pouvait y avoir de pire en lui. Il révélait le côté sombre de l'humanité et par ce biais, réussissait à manipuler les esprits, à les dresser les uns contre les autres pour parvenir à ses propres fins.

C'est bien pour cela que Thor avait parlé d'une muselière. L'Ingénieur eut soudain hâte que son nouvel allié revienne d'Asgard avec le fameux artefact qui réduirait Loki au silence. Les heures risquaient d'être longues d'ici là…

Loki s'assit à même le sol, un demi-sourire victorieux pendu aux lèvres.

Malgré sa rencontre avec Hulk – qui l'avait quelque peu déstabilisé-, et l'échec de ses plans, sa langue demeurait plus acérée que jamais. Cependant, ses traits tirés et une lointaine lueur d'inquiétude au fond de ses yeux révélait la faiblesse de son moral suite à l'enchaînement désastreux des derniers événements. Tony le remarqua et s'approcha de la barrière énergétique qui le séparait de son ennemi.

- Parle, parle ma jolie, Tu auras toute l'éternité à croupir dans les cachots d'Asgard pour perfectionner tes talents rhétoriques.

Loki se dressa lentement, toute trace de sourire disparue. Il s'avança jusqu'à n'être plus séparé de l'ingénieur que par les deux centimètres d'épaisseur de l'immonde création qui le retenait prisonnier. Son ton était calme et posé lorsqu'il prit la parole.

- Lorsque je sortirai d'ici, mortel, je te tuerai en premier. Mais pas sans t'avoir inculqué le respect… Quand j'en aurais fini avec toi, même ta chère Pepper ne pourra plus te reconnaître.

Tony n'écouta la menace que d'une oreille.

- … Pour peu que ton sort l'intéresse, et rien n'est moins sûr. Alors c'est bien vrai, elle est partie de New York pour aller s'installer dans un ranch avec ton meilleur ami ?

Tony jeta un regard las au fond de son verre vide.

Vraiment, une très mauvaise journée.


Voilà pour ce petit prologue… Qu'en avez-vous pensé ?

Dites-moi tout,

Laukaz- The Lab.