Disclaimer : Tous les personnages et l'univers appartiennent à la Grande Prêtresse J.K. Rowling.
UN MARDI SOIR COMME LES AUTRES
L'homme brun remontait l'allée bordée de cyprès, dans la brume du crépuscule. Il avait un léger sourire aux lèvres lorsqu'il atteint la cour principale du manoir en faisant crisser les graviers sous ses pieds. Il aurait pu transplaner, certes, mais il était attaché à son petit rituel. Il poussait le lourd portail, le refermait lentement, et marchait le long du chemin. En dehors de cette enceinte, il était le Survivant, le grand Harry Potter, Auror fraîchement diplômé et intégré d'office au ministère de la Magie. Il avait des amis, une situation, il était exactement ce qu'on attendait de lui.
Mais le mardi soir, c'était une toute autre affaire.
Le mardi soir, il était juste Harry, qui venait passer une soirée des plus agréables avec ses amants. Lucius et Severus s'étaient rapprochés après que Narcissa, écœurée de la guerre malgré que son mari fut innocenté, ne se soit réfugiée dans une demeure familiale en Écosse, refusant désormais tout lien avec sa vie passée. Les deux hommes s'étaient installés ensemble au manoir Malfoy dans la plus grande discrétion depuis deux ans, et c'était à l'occasion d'une soirée mondaine bien trop arrosée qu'Harry les avait rejoints pour la première fois, trompant son ennui dans les draps froissés du Lord. Depuis, il venait régulièrement profiter de la liberté et de l'intimité temporaires que lui procuraient les murs du manoir.
Il frappa trois fois avec le heurtoir en argent. Quelques secondes plus tard, il entendit un bruissement. Lucius lui ouvrit, vêtu d'une chemise blanche entrouverte.
— Tu es en retard, nous avons déjà commencé.
Harry ne dit rien et entra. Après avoir refermé la porte, Lucius l'attrapa avec violence en arrière.
— Tu voulais nous faire attendre ?
Il poussa Harry contre un mur, le buste contre une tapisserie, qui laissa échapper un grognement. Lucius se colla à lui après lui avoir ôté sa robe de voyage. Il lui releva la tête pour l'embrasser à pleine bouche. Harry le laissa forcer le passage et mêler sa langue à la sienne. Il était inutile de résister. D'ailleurs, n'était-il pas le plus soumis des trois ?
— Severus t'attends, déclara simplement le blond en mettant fin au baiser.
Harry se décolla du mur et le suivit dans la grande entrée. Lorsque le maître des lieux commença à monter l'escalier, il en profita pour le détailler. Sa chemise blanche était légèrement froissée, et flottait en dehors de son jean serré. Les longs cheveux avaient repoussé, gardant leurs reflets argentés, jusqu'à sa taille. Le jeune homme constata qu'il était rasé de près, comme toujours. Lord ou non, quarantaine ou pas, Malfoy était beau et le savait.
Ils arrivèrent aux appartements privés de Lucius. Un feu crépitait dans la cheminée. On avait posé une carafe de whisky sur une petite table basse. Un grand lit avec une parure noire et argent trônait au milieu de la pièce, sous un monticule de coussins. Sur une banquette, Severus était étendu torse nu, un verre à la main.
— Potter. On ne vous attendait plus.
— Il est certes légèrement en retard, dit Lucius, mais nous avons eu une petite explication en bas. N'est-ce pas Harry ?
— Cela n'arrivera plus, répliqua le brun en regardant son ancien professeur de potions. Il se rapprocha de la méridienne où Snape se redressait déjà.
— En effet, cela n'arrivera plus. Car tu sais ce qui arrive, Harry, à celui qui arrive en dernier dans cette chambre.
Harry n'eut pas le temps de répondre que Lucius l'avait déjà enlacé par derrière, ses mains le tenant fermement par la taille.
— C'est vrai ça. Que va-t-il se passer, Harry ?
Le blond lui déboutonnait sa chemise, bouton par bouton, et Severus lui prit doucement le visage entre les mains.
— Qu'est-ce que tu dois faire, si tu es le dernier arrivé ? demanda-t-il avant de l'embrasser doucement.
— T…Tout ce que vous voulez, murmura Harry.
— C'est exact, souffla Severus dans son cou.
Le maître des potions se pencha au-dessus d'Harry, juste pour aller voler un baiser à Lucius qui terminait d'enlever la chemise du Gryffondor.
Harry frissonna en sentait le tissu glisser sur sa peau, et la tiédeur des mains de son ancien professeur lorsqu'il le tira vers la méridienne.
Severus et Lucius s'assirent et commencèrent à s'embrasser. Harry, toujours debout, les regarda faire, fasciné. Il sentait l'excitation grandir, mais n'osait rien faire de son propre chef, même s'il mourrait d'envie de les rejoindre.
Lucius avait déjà tombé la chemise, et Severus s'attaquait maintenant aux boutons de son jean. Le blond regarda Harry, dont les yeux verts s'étaient assombris et le rouge lui montait aux joues.
— Ca te plaît ? lui demanda-t-il.
— Bien sûr que ça me plaît, répondit Harry, le souffle court.
— Déshabille-toi, ordonna Severus, avant de ramener Lucius vers lui pour l'embrasser.
Harry observa les deux hommes en déboutonnant son pantalon. Ils n'en étaient qu'aux préliminaires et il mourrait d'envie de goûter ces corps, ces langues. Et il aimait bien l'idée d'être à leurs ordres. Le jeune homme ôta son pantalon et ses chaussettes, et lorsque vint le moment d'enlever son caleçon, le frottement du tissu contre son sexe déjà durci lui fit pousser un léger grognement.
Lucius mit fin au baiser brusquement, ce qui n'était pas du goût de Severus. Il se leva et s'approcha de Harry, l'attrapa brutalement par la nuque et plaqua ses lèvres contre les siennes, en faisant descendre sa main sur les fesses du jeune homme, à présent totalement nu.
Le soupir de Harry s'entendit à travers le baiser de son amant.
— Lucius…soupira-t-il.
— Du calme. Ne sois pas si pressé.
Il l'attira vers eux en se rasseyant, en l'embrassant. Harry tomba à genoux devant la banquette. Il mit fin au baiser et tourna la tête pour aller chercher les lèvres de Severus. Leurs langues se mêlèrent. Lucius admira le spectacle, lorsqu'il surprit un geste du jeune homme. Harry faisait glisser sa main libre sur ses cuisses, remontant un peu plus à chaque fois. Bientôt, il allait se caresser, mais il était trop tôt pour ça. Lucius lui claqua les fesses, faisant gémir le Gryffondor.
— Tt, tt. Ne te touche pas. Concentre-toi sur Severus.
Le blond lui redonna une claque, avant de caresser ses fesses douces et rebondies.
— Suce-le, ordonna le blond.
Harry se sépara alors des lèvres du maître des potions, qui repoussa sa tête en arrière par anticipation. Harry laissait déjà glisser sa langue en bas de son ventre, et lorsqu'il écarta les jambes de son amant pour le libérer de son jean, il s'aperçut qu'il n'avait aucun sous-vêtement, comme d'habitude, et que son sexe était déjà tendu.
Le jeune homme se sentait fiévreux, grisé par le désir. Il n'avait pu s'empêcher de sourire lorsque Lucius lui avait ordonné de sucer son professeur. Il se considérait comme plutôt doué, et entendait bien torturer son amant. Après l'avoir léché, il le prit soudainement en bouche. Severus poussait des gémissements diablement sensuels, et Harry était de plus en plus excité. Surtout, il se trouvait à présent à quatre pattes devant lui, et cette position n'avait vraiment rien de désagréable.
Il fit ensuite descendre ses lèvres très lentement sur l'excitation de Severus, qui soupirait d'une voix rauque. Il lui fit atteindre le fond de sa gorge, et pendant quelques secondes, stoppa le mouvement. Puis il se retira, au grand déplaisir de son partenaire, pour ne rattraper entre ses lèvres que son gland gonflé pour jouer avec sa langue. Severus contractait les mains sur le dossier de la méridienne, et Harry sentit qu'il était prêt à jouir. Déjà son sexe se tendait, palpitait dans sa bouche.
Soudain, le jeune homme vit Lucius venir faire taire le maître des potions d'un baiser langoureux. Celui-ci était plus tendu que jamais, et lorsque le blond s'écarta de lui, il dit en souriant :
— Retiens-toi encore un peu, amour. Tu ne vas pas vouloir rater ça.
D'une démarche féline, son corps harmonieux désormais dévêtu, il se glissa derrière Harry. Il se pencha en avant pour embrasser son dos et ses reins, en caressant ses fesses et ses cuisses. Severus le regardait faire alors qu'Harry était toujours logé au creux de ses jambes, c'était une délicieuse torture. Le jeune homme était terriblement doué avec sa langue.
Il ne quittait pas Lucius du regard, et le blond écartait maintenant les fesses du plus jeune en faisant glisser sa langue sur son point sensible.
Harry commençait à soupirer bruyamment mais ne s'arrêta pas. Severus sentait le plaisir monter inexorablement, le pire étant de regarder Lucius s'affairer autour du troisième.
Le blond retira sa langue, murmura un sort de lubrification quelconque et commença à caresser l'entrée qui se présentait à lui. Lorsqu'il fit rentrer un doigt, Harry poussa un long gémissement et Severus se crispa.
—Oooh mon….oooh ouiiii ! Je vais…aaaaah.
Il se répandit dans la bouche d'Harry, qui gémissait alors que Lucius le doigtait habilement. En sentant le goût de Severus, il en fut si excité qu'il jouit à son tour, la bouche toujours pleine du sexe de son professeur, sur le tapis, sans même avoir à se toucher.
Il avala et se retira, en haletant.
— Qui t'as dit que tu pouvais jouir, Harry ? demanda Lucius en retirant ses doigts sous les protestations du plus jeune. Tu n'as pas pu résister à Severus, c'est ça ?
— Tes doigts… S'il te plaît…
— Sûrement pas, Lucius ! grogna Severus qui retrouvait ses esprits. Alors, petit lion, tu tentes des initiatives ? C'est pas bien ça. Il va falloir qu'on s'occupe de toi.
Ils l'emmenèrent jusqu'au lit. Severus l'allongea sur le dos, lui releva les bras et lui attacha les poignets à la tête de lit. Il lui glissa un oreiller sous la tête, qu'il ne perde pas une miette de ce qui allait se passer.
Lucius déploya son corps pâle au bord du lit, et Severus vint se coucher par-dessus lui. Il embrassa le blond à pleine bouche, joua avec sa langue. Lucius enlaça son amant et écarta légèrement les jambes, pour sentir contre lui sa peau brûlante. Le maître des potions sourit à l'invitation et glissa une main entre ses cuisses, caressant son intimité brûlante. Après tout, on ne s'était pas encore occupé de lui. Les doigts du brun se frayèrent un chemin et il en inséra un d'emblée. Lucius aimait quand on le doigtait par surprise. Il poussa un long soupir, et Severus se redressa pour le taquiner de son autre main, son majeur toujours en lui.
Lucius ondulait sous le regard amusé de Severus, et Harry n'avait d'autre choix que les observer s'exciter mutuellement. Frustré, il tira sur les liens qui entravaient ses poignets, tout en sachant que cela ne servait à rien. Severus s'y connaissait, en liens.
Voyant qu'il se tortillait, ce dernier baissa les yeux vers lui.
— Alors Harry ? Tu aimes ce que tu vois ?
— Pas sans moi… Ne le faites pas sans moi.
— Regarde, Severus, fit Lucius, il est déjà tout excité. On ne peut décemment pas le laisser comme ça. Tu veux qu'on te soulage, Potter ? Dis-le.
— …Aidez-moi, s'il vous plaît.
Les deux amants se séparèrent pour se mettre de chaque côté de Harry.
— Mais tu as déjà joui, murmura Lucius. Ce n'est pas juste pour moi.
Severus acquiesça. Il avait une idée derrière la tête.
— Ne jouis pas sans notre autorisation désormais. Ecarte les jambes.
Harry obéit, mais manifestement pas assez vite au goût de ses deux partenaires. Severus lui attrapa la cheville droite, et Lucius passa une main derrière sa cuisse gauche avant de venir le lécher doucement.
Harry sentit les doigts de Severus s'introduire entre ses fesses, alors que Lucius le suçait carrément, en se caressant d'une main. Il laissa échapper un gémissement rauque et se détendit sous les caresses des deux autres. Ils avaient l'air contrarié qu'il ait joui, et pourtant voilà ce qu'ils lui faisaient. Il ne sut pas ce qui du deuxième doigt de Severus ou de ses remarque volontairement provocantes comme quoi « il était tout chaud » et qu' « il pourrait déjà le pénétrer » lui fit le plus d'effet, mais il sentit le plaisir monter. Il ne pouvait pas bouger les bras, mais ses reins commençaient prendre feu. Il ne retint plus ses gémissements, et lorsque Severus lui offrait quelques secondes de répit avec ses doigts, c'était Lucius qui le suçait avec encore plus d'ardeur.
— Aaah ! Oui. Encore, s'il vous plaît.
— Comme ça ? demanda le maitre des potions en enfonçant ses doigts encore un peu.
— Ooh oui, comme ça. S'il te plaît Seev.
Il se raidit encore plus. Il allait jouir d'une seconde à l'autre.
— Ooooh! Ohhh.
Harry hurla presque. Les deux hommes avaient cessé brusquement leurs caresses, le laissant au bord de l'orgasme.
— Non, non ! Laissez-moi jouir !
Lucius vint l'embrasser et lui murmura un « Pas encore ». Il lui effleura le sexe, si tendu, sans pour autant lui laisser assez de temps pour qu'il puisse se libérer. Harry gémissait tellement qu'il ne s'arrêtait plus. Il les voulait à l'intérieur de lui, tous les deux en même temps s'il le fallait, mais il voulait surtout jouir.
— Moi, je ne tiens plus, décréta Severus.
Il libéra les liens d'Harry.
— A quatre pattes, Potter. Si tu jouis, ce sera uniquement avec l'un de nous !
Le jeune homme se laissa faire alors que Lucius commençait déjà à se positionner. Il resta ainsi, plaqué contre le couvre-lit, pendant que le blond le pénétrait. Il était particulièrement bien fait de sa personne, surtout à cet endroit-là, et Harry dut encore s'écarter un peu afin de l'accueillir en lui.
Au-dessus, Lucius grogna faiblement lorsqu'il le pénétra en entier. Il intensifia le mouvement, allant même jusqu'à lui attraper les fesses pour le prendre plus fort. Harry n'en pouvait plus, et se laissait aller sur le lit à chaque coup plus fort que le précédent.
Soudain, il sentit son amant ralentir puis se retirer d'un coup, en une frustration intense.
— Retourne-toi Harry. Je veux te voir.
Le jeune homme se redressa, obéit et regarda le blond d'un air de défi.
— Mes fesses ne te suffisent pas, Lord Malfoy ?
Lucius l'attira à lui et l'embrassa amoureusement à pleine bouche, alors que Severus enlaçait le blond par derrière.
— Insupportable petit lion.
Il l'allongea sur le lit et lui releva les jambes en l'attrapant par les chevilles, avant de remettre son sexe au fond de l'intimité d'Harry sans ménagement.
— Oh Merlin, Harryy !
— Lucius ! Encooore !
Discrètement, le maître des Potions vint s'allonger auprès d'Harry. Il caressa sa peau frémissante, joua avec les tétons, les pinça puis vint les mordiller, faisant gémir le brun qui subissait toujours les assaut de Lucius.
Severus vint alors l'embrasser, mêlant sa langue à la sienne, l'attirant vers lui, une main derrière la nuque. Harry pouvait sentir son désir contre sa hanche droite. Il n'en pouvait plus. Lorsque qu'il se détacha pour reprendre sa respiration, le jeune homme le supplia presque :
— Severus, s'il te plaît, je…
— Oui ?
— Je veux…
— Tu veux quoi ?
— Tu sais très bien ce que je veux.
Severus sourit et déposa un baiser inutilement chaste sur les lèvres d'Harry. Oui il savait ce dont il avait envie, et il savait qu'il n'y avait qu'avec eux qu'il pouvait se permettre ce genre de fantaisie.
Harry aimait être dominé, et aimait se perdre dans le désir et le sexe, mais pour cela, il lui fallait se sentir en sécurité et en totale confiance avec ses partenaires.
Severus l'embrassa sur tout le corps avant se s'assoir près de lui. Harry tourna la tête et reprit le sexe déjà dressé du professeur dans sa bouche. Il le lécha doucement, avant de commencer à serrer des lèvres, jouer avec la pression. Severus soupirait doucement en fermant les yeux.
— Oh mon Dieu Harry, s'étrangla presque Lucius au fond de lui. Vous voir comme ça, je ne vais pas tenir.
Effectivement, Harry sentit que Lucius se gonflait d'un coup et devenait encore plus tendu. Il écarta les fesses du plus jeune et poussa un grand coup, touchant la prostate d'Harry qui ne put retenir un cri de plaisir.
Severus tendit la main vers le blond qui embrassa ses doigts.
— Et si je fais ça, Lucius ? susurra le brun alors qu'Harry le prenait jusqu'au fond de la gorge.
— Ce n'est pas du jeu, Sev, soupira l'autre, aaaah !
Severus avait forcé l'entrée de ses lèvres pour qu'il lui lèche les doigts. Une fois que cela fut fait, il descendit petit à petit le long du torse pâle, alors que Lucius frémissait en se retenant manifestement de jouir trop tôt. Il voulait profiter encore un peu du spectacle.
La maître des potions, les doigts humides, vinrent se saisir délicatement du sexe d'Harry puis commencèrent à le caresser en un doux va-et-vient. Le jeune homme, la bouche pleine, se mit à onduler en gémissant. Son corps se tendait de partout, il était fou de désir, et tout fond de lui, il sentait Lucius qui n'en pouvait plus et le prenait de plus en plus fort alors que Severus l'amenait à chaque caresse plus proche de la délivrance.
— Harry, Harry, Harryyyyyy !Je viens !
— Ne te retiens pas Lucius, il va jouir aussi, constata le professeur alors que son ancien élève gémissait, sa bouche autour de lui. Seigneur, Harry, c'est vrai que tu es doué…
— Je vais, je…Oh ouiiiiii, criait Malfoy. Oh ouiii, encore.
Severus masturbait le jeune homme d'une main experte, il n'en pouvait plus, le plaisir montait, encore, oui, il en voulait plus, et lorsqu'Harry sentit le blond se tendre tout contre sa prostate et se répandre en lui, en un liquide chaud et abondant, il ne tint plus, et jouit entre les doigts de Severus, gémissant comme un perdu, terrassé par un orgasme ravageur.
Lucius se retira doucement. Quelques gouttes de sperme coulèrent le long des fesses délaissées. Le blond vint s'allonger contre Harry, la tête au creux du cou, pendant que celui-ci suçait toujours le professeur dont les mains se crispaient sur le couvre-lit. Il sentit les baisers de Lucius et l'entendit lui murmurer, d'une voix qui avait perdu de sa mondaine retenue :
— Par Merlin, Harry tu es époustouflant.
Cela fit sourire le jeune homme, mais déplut à Severus. Il jeta un regard noir au blond et lança :
— Alors, Lucius, tu ne partages plus tes baisers ?
D'un air amusé, ce dernier se leva et se rapprocha de Severus, et l'embrassa sans ménagement. Harry profita de cette distraction pour le prendre en entier dans sa bouche, plusieurs fois, rendant le brun complètement fou. Il sentit un peu de liquide sur sa langue, le maître des potions était prêt à venir. Harry passa sa main derrière les fesses de son professeur, pour l'attirer encore plus près vers lui. Ce dernier se détacha de Malfoy, qui se pencha pour embrasser Harry sur le ventre.
— Tu veux qu'il jouisse dans ta bouche, n'est-ce pas, Harry ? Tu es dur à nouveau, regarde.
« Oh oui, Salazar j'en ai tellement envie » pensa le jeune homme. « Je t'en prie, Lucius fais-le ! »
Ledit Lucius engloba le pénis durci et commença à le sucer activement tout en jouant avec sa main. Impossible, il ne pouvait pas rejouir si vite, si ? Il sentit son bas-ventre se tendre, ses fesses se crisper. Sans cesser de le toucher, Lucius regarda Severus qui se retenait et lui dit :
— Jouis dans sa bouche, Severus, je m'occupe de lui.
Dans un râle de plaisir, l'homme se répandit à nouveau dans la bouche du plus jeune, qui se détacha presque aussitôt pour laisser libre cours aux gémissements conséquents aux très bons traitement de Lucius.
— Lucius…Lucius continue. Encore.
Severus s'installa à son tour contre Harry, et embrassa son torse, avant de dévier un peu, puis encore un peu jusqu'à arriver jusqu'à son téton gauche qu'il attrapa entre ses dents.
— Pas ça, par Merlin, je vais….oh ouiii !
Il se sentit exploser entre les lèvres de Lucius, qui prit son temps pour remonter. Ses deux amants de chaque côté, Harry mit du temps à reprendre sa respiration.
— C'était…c'était…
— C'était comme à chaque fois, murmura Severus d'un ton amusé, tu es encore arrivé en retard. À croire que tu le fais exprès…
— C'est parce qu'il sait ce qu'il se passe quand il arrive en retard. Il n'empêche, lionceau terrible, tu es incorrigible, mais la prochaine fois, c'est moi qui arriverai en retard. Tiens-le toi pour dit.
— Des promesses, toujours des promesses, répliqua Harry, le souffle court.
— Tu verras bien mardi prochain….
