Bonjour !
Haha, je suis impressionnée : vous criez pratiquement tous et toutes vengeance pour Harry ! Et je vous comprends : moi-même quand j'ai écrit le chapitre j'étais révoltée de ce qui lui arrivait.
Je voulais de nouveau vous remercier pour les reviews que vous m'avez laissé sur ce dernier chapitre. Merci à tous. Parfois je reçois des reviews avec des avis mitigés, parfois d'autres avec des compliments et des impressions exacerbées, et qu'importe les mots que vous me laissez, ils sont toujours, pour moi, aussi importants et encourageants ! Merci pour vos reviews, pour toutes vos reviews ! Merci aux réguliers qui s'expriment à chaque chapitre, et merci aux moins réguliers qui passent de temps en temps. Continuez comme ça, vous êtes géniaux !
Aujourd'hui, nous sommes dans un chapitre un peu transitoire : c'est le retour des vacances de Noël à Poudlard !
Disclaimer : les personnages et l'univers appartiennent à J. K. Rowling, seule l'histoire est de moi.
Avertissement : ce chapitre contient un lemon.
Bonne lecture !
Chapitre 17 : La Tour d'Astronomie.
Le reste des vacances s'était passé tranquillement. L'hématome sur le ventre d'Harry s'était résorbé à une vitesse incroyable. Il faut dire que le professeur Rogue était revenu presque tous les jours afin de vérifier l'état de santé du moldu et lui donner des remèdes les plus naturels possibles pour qu'il reprenne vite des forces. Et c'est ce qu'Harry fit. Durant les jours qui suivirent son empoisonnement, il ne cessa de manger. Par contre, il mit près d'une semaine avant d'oser remanger du chocolat et des caramels : mais les cookies de Molly Weasley eurent raison de lui, et il s'en été régalé.
Hermione avait passé le reste des vacances avec eux, veillant sur Harry comme une maman poule, au même titre que Lily qui surveillait attentivement si son fils prenait bien les vitamines qu'elle lui avait ramenées de la pharmacie. Et ce fut comme si rien ne s'était passé. Pourtant, personne n'oublia. À son travail, Arthur Weasley n'entendit parler de rien. Aucune rumeur sur un accident survenu au moldu de Poudlard, aucun bruit de couloir quant à un empoisonnement le soir de Noël, rien sur Dolores Ombrage ou un quelconque hibou du Ministère. D'ailleurs, Minerva McGonagall ne mit jamais la main sur la liste des personnes ayant envoyé un oiseau la veille de Noël. Ce fut comme si cet épisode n'avait eu lieu qu'entre les Weasley et les Potter, comme si aucun membre extérieur n'avait tenté d'empoisonner le moldu.
Harry fit tout pour ne plus y penser et passa le plus clair de son temps auprès de Draco. Il avait senti son corps l'appeler. Il avait senti, après être passé si près de la mort, qu'il devait rester près de Draco aussi longtemps que possible. Alors, où que le blond se rende, le moldu n'était jamais bien loin. Tous les amis avaient fait de grands efforts pour ne plus reparler de cette histoire qui peinait toujours le visage du brun. Ils avaient passé leur temps à jouer aux jeux vidéos et à faire des parties de Quidditch dans la neige. Et ce furent les plus belles vacances qu'Harry passa.
Pourtant, même s'il ne disait rien pour ne pas éveiller cet horrible souvenir à Harry, Draco ressassait sans arrêt cette journée. Il revoyait le visage bleuit du moldu, entendait ses poumons cracher, sentait son cœur s'emballer. Il n'arrivait pas à s'en défaire. Ces souvenirs le hantaient. Et la colère de ne pas avoir eu de réponses à ses questions ne le quittait pas. Ce fut avec surprise qu'il constata que Ron aussi, été préoccupé. Les deux sorciers gardèrent un œil attentif sur le moldu, sans jamais revenir sur les évènements passés. Et c'est ensemble qu'ils commencèrent à établir des raisonnements, des questionnements, des hypothèses pour enfin trouver des réponses. Ils ne s'étaient pas rendu compte qu'ils avaient fini par s'appeler par leurs prénoms.
Lorsque la fin des vacances arriva, Lily et James hésitèrent longuement à autoriser Harry à retourner à Poudlard. Ils savaient que leur fils suivait assidûment ses cours et étudiait d'arrache-pied pour décrocher le diplôme mis en place par le professeur Dumbledore. Même s'ils ne connaissaient pas tous les tenants et les aboutissants de l'empoisonnement du Gryffondor, ils sentaient que c'était sa présence à Poudlard elle-même qui posait problème. Harry passa plusieurs heures auprès de ses parents, à tenter de les convaincre que la meilleure chose à faire était de le laisser retourner à l'école. S'il lui arrivait le moindre mal, au moins, il serait entouré de ses amis sorciers qui sauraient forcément agir en conséquence. Ici, il serait incapable de se remettre seul. Après des discussions interminables, et avec l'appui de Molly et Arthur Weasley, les parents Potter acceptèrent qu'Harry termine son année scolaire à Poudlard, pour le plus grand soulagement du moldu et de Draco.
- Fais bien attention à toi mon chéri, dit doucement Lily en serrant son fils dans ses bras de toutes ses forces.
Le conducteur du Poudlard Express, sur la voie 9 3/4, siffla un grand coup et un nuage de vapeur enveloppa la famille sur le quais.
- C'est promis, maman, répondit Harry en rendant son étreinte à sa mère.
Les vacances touchaient à leur fin et toutes les familles quittaient leurs enfants pour la seconde fois de l'année. Non loin d'eux, Ron, Hermione et Ginny embrassaient une dernière fois Molly et Arthur Weasley.
- Je suis vraiment heureuse d'avoir fait ta connaissance, Draco, dit ensuite la rouquine en prenant le Serpentard contre elle. Reviens quand tu veux, tu seras toujours le bienvenu à la maison.
- Merci beaucoup, madame Potter.
À son tour, James embrassa son garçon et serra la main du blond avant de serrer les épaules de sa femme contre lui. Lily essuya une larme d'inquiétude d'un geste vif et fit de grands signes aux jeunes hommes lorsqu'ils montèrent dans le train.
Le sifflet du train hurla et les roues s'ébranlèrent. Molly et Arthur rejoignirent les Potter et la sorcière prit dans ses bras son amie qui versa quelques larmes contre son épaule.
- Tout ira bien, Lily, murmura Molly.
Et le train disparut dans un tourbillon blanc.
Pour la première fois de leur vie, Draco et Blaise furent accueillis dans le compartiment des Gryffondor. Luna et Neville, qui avaient été mis au courant de ce qu'il était arrivé à Harry durant les vacances, firent tout leur possible pour distraire le moldu durant le voyage. Ginny trépigna d'impatience à l'idée d'enfin retrouver Dean, qui lui manquait terriblement, tandis que Draco et Blaise discutaient tranquillement des vacances de celui-ci. Hermione lisait un énième livre et Ron faisait équipe avec Harry dans la partie de bataille explosive qu'il faisait contre Luna et Neville.
- Et vlan ! rit Ron. Dans tes dents, Neville !
- Tu ne perds rien pour attendre, poil de carotte !
- Oh, il est fâché le jardinier ?
Luna et Harry éclatèrent de rire alors que Neville devenait aussi rouge que Ron et que le rouquin faisait semblant de s'offusquer du surnom que lui avait donné le sorcier.
- Ça va me faire bizarre, dit tout à coup Harry, un petit sourire triste sur le visage.
- De quoi ?
- De ne plus vivre avec vous.
Draco tourna les yeux vers lui et sentit la main du Gryffondor chercher le réconfort de ses doigts. Le Serpentard posa sa main sur la sienne et hocha la tête.
- C'vrai, j'avais complètement zappé qu'vous vivriez ensemble à partir de maintenant, Draco et toi, dit lentement Blaise, d'un air fatigué.
- Oui. Vous allez me manquer.
- T'inquiète Harry, dit Ron en riant de bon cœur. T'as toujours le droit de passer nous voir, tu restes un Gryffondor tout de même !
- Oui, continua Hermione. Et puis nous préférons te voir un peu moins, mais en bonne forme, que vingt-quatre heures sur vingt-quatre et complètement à plat.
- Et nous irons toujours aux mêmes cours, intervint Luna avec des étincelles dans les yeux. Tu ne m'abandonneras pas aux cours de Rogue, tout de même ?
Harry lui fit un sourire heureux et lui assura qu'il serait toujours assis près d'elle, au fond de la classe.
Blaise posa une lourde main sur l'épaule du blond et lui fit un clin d'œil :
- Et toi Draco, hésite pas à rev'nir dans la salle commune de temps en temps.
- Tu n'en auras pas assez de me voir durant les entrainements de Quidditch, Blaise ? sourit ironiquement le Serpentard.
- Tss, j'y avais pas pensé.
Et tout le compartiment éclata de rire. Draco serra plus fermement la main du Gryffondor dans la sienne.
- Vous avez une idée de comment ça va se passer ? dit Ginny. Vous avez déjà vu votre chambre ? Vous savez où elle est ?
- Je n'en sais rien du tout, répondit le moldu.
- Nous savons juste qu'elle se trouve dans une autre tour que celle des Gryffondor.
- Et ça vous fait quoi ? demanda Ginny avec un sourire malicieux.
- De quoi ?
- De savoir que vous pourrez avoir votre propre intimité.
Harry rougit jusqu'aux oreilles et Draco sourit narquoisement.
- Je croyais que tu avais saisi que nous ne sommes pas du genre à attendre, Ginny ? dit le Serpentard.
Et ce fut au tour de Ginny et devenir plus rouge que son écusson. Ron fit mine de ne rien comprendre et se replongea dans sa partie de bataille explosive tandis qu'Hermione se cachait du mieux qu'elle pouvait derrière son livre.
Le reste du trajet se passa tranquillement, Harry s'endormit contre l'épaule du blond pendant que celui-ci continuait de discuter avec Blaise. Après que Ron a gagné la partie contre Neville et Luna, il passa un bras réconfortant autour des épaules d'Hermione et ils restèrent ainsi, à observer défiler le paysage.
Après de longues heures, le train ralentit enfin son allure et arriva dans un crissement de freins infernal. Harry papillonna des yeux alors que Draco passait une main dans ses cheveux pour le réveiller :
- Nous sommes arrivés.
Le groupe d'amis fit tranquillement la queue dans les couloirs du train jusqu'à enfin pouvoir poser le pied sur le quai de Pré-au-lard. Alors qu'Harry suivait Draco entre les élèves, dans le tumulte de l'arrivée, il entendit un fort :
- MALFOY ! POTTER ! Sacré non d'une baguette, mais où sont passés ces deux nigauds ?!
Ils se retournèrent et virent, près du wagon à bagages, Rusard, pester contre les élèves qui lui barraient la vue. Harry grimaça. Tout sauf Rusard, par pitié…
Le cracmol les aperçut enfin et se précipita sur eux en suffoquant. Arrivé à leur hauteur, il les regarda d'un œil jaunit et leur fit une grimace édentée.
- Vous voilà ! Vous n'avez pas honte de faire attendre un vieillard comme moi ?!
- Mais, monsieur Rusard, nous…
- Je ne veux rien savoir, Potter ! Prenez vous bagages et suivez-moi, plus vite que ça !
- Mais, pourquoi ? dit Harry, perdu, alors qu'il voyait Draco lancer un sort en direction de leurs valises.
- Mais vous êtes complètement retardé, mon p'tit ! siffla le vieil homme. Si vous voulez trouver votre chambre tous seuls, pas besoin que je me fatigue alors !
Draco rangea les valises devenues minuscules dans sa poche et posa sa main sur l'épaule du Gryffondor.
- Nous vous suivons, monsieur, dit-il d'un ton poli.
Le cracmol lui jeta un regard suspicieux avant de cracher par terre des glaires verdâtres.
- Bon, et ne trainez pas !
Il partit d'un mouvement vif en direction du château sur la colline et Harry et Draco lui emboitèrent le pas. Le Gryffondor aperçut, près des carrioles, ses amis empiler leurs bagages et leur fit de grands signes.
Rusard les fit grimper dans une charrette tirée par un vieux cheval famélique, et il ne cessa de pester tout le long du chemin :
- De mon temps, les retardataires, on les enfermait dans les cachots jusqu'à-ce que les rats viennent leur grignoter les orteils !
Ils arrivèrent enfin à Poudlard et Harry fut tout aussi émerveillé que la première fois. Ainsi éclairée uniquement par les bougies allumées dans les diverses salles du château, l'école était entourée d'une aura merveilleuse et magique. Un édifice complètement noir, et pourtant exaltant une lumière si puissante… C'était une des plus belles images qu'Harry avait pu voir dans sa vie. Une fois de plus, il imprima ce souvenir dans son esprit. La main de Draco sur son genoux se resserra et il lui fit un sourire doux.
Lorsque Rusard arrêta la charrette, ils sautèrent à terre et durent presque courir derrière le cracmol pour ne pas le perdre parmi la foule d'élèves qui arrivaient en nombre. Rusard les guida sans s'arrêter à travers les couloirs, poussant les gêneurs, râlant sur les fantômes, ignorant les professeurs qui le saluaient. Harry faillit éclater de rire à plusieurs reprises, l'entendant se plaindre durant tout le trajet :
- Saleté d'élèves malpolis et bruyants ! Vivement les punitions du professeur Rogue, qu'on les envoie un peu dans la Forêt Interdite, on va voir s'ils vont continuer à piailler !
Après de longues minutes de marche, Harry reconnut enfin dans quelle partie du château Rusard les emmenait.
- C'est la Tour d'Astronomie, chuchota-t-il à Draco près de lui.
- Comme c'est drôle…
- De quoi ?
- Ils veulent que je te fasse voir les étoiles.
Harry prit un air faussement choqué et lui donna une tape sur l'épaule, rougissant. Et Draco éclata d'un rire franc.
Enfin, Rusard s'arrêta au fond d'un couloir, devant une grande porte en bois sombre. D'un côté il y avait un long mur où d'autres portes menaient sûrement à des salles inutilisées, ou où devaient loger certains Préfets-en-chef. De l'autre côté, de grandes fenêtres à carreaux donnaient directement sur le parc de l'école. Harry n'était jamais venu par ici. Oh bien sûr, il était déjà allé jusqu'au sommet de la tour d'astronomie pour suivre les cours du professeur Sinistra, mais il ne savait pas qu'il y avait aussi des chambres dans cette tour.
Rusard grogna et fronça les sourcils :
- Le mot de passe est « Patatra ». Ne l'oubliez pas !
Aussitôt que le vieillard eut prononcé ces mots, la porte s'entrebâilla.
- Merci pour votre aide, monsieur, dit poliment Draco d'un mouvement de tête.
Rusard pinça les lèvres et leva le doigts vers les jeunes hommes.
- Et que je ne vous prenne pas à inviter tout le dortoir des Gryffondor pour une soirée pyjama, Potter ! Cette chambre est privée, et mise exceptionnellement à votre disposition ! Sans quoi je me verrai dans l'obligation d'avertir le professeur McGonagall et le directeur Dumbledore !
- Bien sûr, dit Harry.
Le vieux cracmol tourna les talons et repartit aussi vite qu'il était venu. Harry soupira de soulagement et s'étira pour faire craquer ses vertèbres.
- On entre ? dit-il enfin.
- Allons-y, répondit le Serpentard.
D'une main, Draco ouvrit la porte. Une immense chambre apparue alors. Sur un sol au parquet clair s'étalaient une multitude de tapis bruns et beiges. Près du mur de gauche se trouvait une superbe cheminée surmontée d'un tableau ancien, où les symboles de Gryffondor et Serpentard étaient tous les deux peints. Devant la cheminée, un petit salon beige trônait. Une table basse, un sofa et deux fauteuils semblaient attendre d'accueillir les premiers invités des deux jeunes hommes. De l'autre côté de la pièce, près d'une immense fenêtre qui donnait sur le parc de l'école, était placé un énorme lit à baldaquin surmonté d'une couverture blanche et de rideaux beiges. Une montagne de coussins moelleux étaient mis à la tête du lit et une couverture en coton irradiait une chaleur réconfortante. Harry n'avait jamais vu un lit aussi beau, entouré ainsi de ces rideaux en voile et de cette douceur salvatrice. Il voulut y courir et y enfoncer son visage. Près du lit, il y avait deux armoires assez grandes pour contenir leurs vêtements, et même ceux de leurs amis, si besoin ! À droite de la cheminée, deux bureaux de travail, tous deux dotés d'encriers et de buvards, faisaient penser à une chambre d'enfant. Au fond de la salle, une deuxième porte était ouverte, elle menait vers la salle de bain où Harry pouvait deviner une douche, des toilettes et un lavabo devant un miroir.
Le moldu ouvrit de grands yeux et sa bouche faillit en faire de même.
Tout ça… Pour eux ? Mais c'était beaucoup trop ! Lorsque le professeur Dumbledore leur avait proposé de mettre une chambre à leur disposition, il n'avait pas imaginé un seul instant avoir droit à un tel privilège. La chambre était tellement belle et tellement spacieuse, il en fut gêné pour ses amis Gryffondor qui, eux, continuaient de dormir à plusieurs dans un dortoir. Mais plus il regardait la chambre, plus il la trouvait incroyablement chaleureuse et… Neutre ? Il sentait que c'était ce dont il avait besoin. Ne plus être où un Gryffondor, où un Serpentard. Être Draco et lui. Les deux à fois. Tout simplement. Le choix des couleurs était parfait. Il éprouva un fort sentiment de reconnaissance. Il fallait absolument qu'il trouve un instant pour remercier ses professeurs de tous leurs efforts pour que sa scolarité, et celle de Draco, se passent pour le mieux.
Soudain, il sentit ses pieds quitter le sol et fut renversé en arrière. Draco le souleva, passant un bras sous ses genoux et l'autre dans son dos. Il poussa un petit cri de surprise et ses joues se colorèrent de rose :
- Mais, Draco ! gémit-il, gêné. Que… ?
- N'est-ce pas ainsi que l'on inaugure un nouveau foyer ? sourit le blond.
Le Serpentard entra dans la chambre et ferma la porte d'un mouvement de pied.
Alors que le blond allait le reposer à terre, Harry glissa ses bras autour de son cou et posa une multitude de baisers papillon tout contre sa gorge. Draco étouffa un grognement guttural.
- Ne pouvons-nous pas… chuchota le moldu, embrassant plus fougueusement encore la pomme d'Adam du Serpentard. … inaugurer aussi ce nouveau lit… ?
Harry ne se reconnut pas, et rougit puissamment contre le torse du Serpentard. Mais c'était plus fort que lui… Il sentait les bras forts de Draco autour de lui, il sentait son odeur enivrer ses narines, il sentait son souffle chatouiller ses cheveux. Et il y avait ce lit, ce merveilleux lit qui n'attendait que leurs corps...
- Vous ferais-je de l'effet, monsieur Potter ? sourit malicieusement le blond.
- Bon, alors si tu ne veux pas… dit Harry en faisant mine de se débattre pour poser le pied à terre.
- Tu fais bien trop de bruit, il est temps d'occuper autrement cette jolie petite bouche.
Et Harry se retrouva soudain allongé dans les draps épais et moelleux du lit à baldaquin. Il se sentit englouti par la tiédeur du matelas et gémit de bonheur lorsqu'il sentit le poids du Serpentard peser de tout son long sur son corps frissonnant.
Draco plaqua sa bouche contre la sienne et le corps d'Harry frémit à ce contact. La langue de Draco, experte en la matière, dessinait déjà le contour de ses lèvres et le moldu ouvrit la bouche pour la sentir pénétrer en lui. Lorsque les deux langues se rencontrèrent, leurs corps furent électrisés et Harry commença à onduler contre le blond. Progressivement, avec une force qu'il lui connaissait bien, il sentit la virilité du Serpentard grandir et s'étendre d'une lourdeur incroyable contre son ventre et il rejeta la tête en arrière, laissant les dents de Draco mordiller la peau de son cou. Il souffla fort. Draco venait à peine de poser les mains sur lui qu'il sentait déjà s'emballer son cœur. Il sentit les doigts du Serpentard effleurer ses hanches, et son genoux se frayer un chemin entre ses cuisses, les ouvrant allègrement d'un mouvement suave.
Soudain, les mains du moldu agrippèrent les épaules du blond et Harry haleta.
- A-Attends…
Les lèvres du sorcier, contre la gorge du Gryffondor, se firent plus tendres, moins voraces. Draco grogna.
- Attendre quoi ? murmura-t-il, léchant délicatement la chair rose.
- Je… je veux…
Et Harry poussa de toutes ses forces le torse du blond qui ne bougea pas d'un millimètre. Draco se redressa alors, planta ses yeux gris dans les siens et leva un sourcil interrogateur.
Harry le poussa de nouveau, geignant, haletant, mais le Serpentard ne bougeait pas. C'était comme s'il ne sentait rien, comme si Harry n'avait aucune force ou, au contraire, que lui-même en avait trop pour sentir la moindre pression. Alors que le moldu rougissait d'efforts vains, Draco comprit et ouvrit la bouche en un « o » charmeur.
Le Serpentard se laissa donc rouler sur le côté et s'allongea sur le dos. Aussitôt, fier de sa victoire, Harry se plaça sur lui, à califourchon et sentit son corps entier être secoué d'un frisson nouveau. Entre ses jambes, son sexe désormais tendu à l'extrême dans son pantalon frôlait celui du Serpentard, enfermé lui aussi. Et Draco se mordit les lèvres d'envie. Harry était si beau, assis ainsi sur lui. Il avait les joues rougies par le désir et Draco sentait sur sa bosse les fesses du brun qui lui promettaient monts et merveilles.
Harry eut un petit sourire ravi, et aperçut une lueur sauvage dans les yeux du Serpentard sous lui. Il posa une main sur le torse du sorcier et sentit sous ses doigts ses muscles contractés, puissants, qui se soulevaient au rythme de sa respiration. Son autre main rejoignit la première et, ensemble, elles parcoururent le corps du sorcier qui souriait avec excitation. Harry passa ses doigts contre les tétons du blond, toucha les abdominaux parfaitement dessinés, et frôla les poils pubiens qui liaient le nombril à l'énorme sexe tendu. Le moldu gémit d'envie, sentant, à travers le vêtement du Serpentard, le corps dominateur qui, aujourd'hui, était sous lui. Harry se mordit la lèvre et, avec délicatesse, déboutonna la chemise de Draco. À mesure que les boutons sautaient, la langue du brun sortait pour pourlécher les lèvres luisantes d'une envie pressante. Lorsque la chemise fut ouverte, les yeux verts du moldu dévorèrent le corps offert. Si puissant, si fort. Quelque chose en lui lui hurla de se mettre à quatre pattes, maintenant, tout de suite, pour se faire prendre dans ces draps de soie. Une envie forte de laisser le blond mener la danse lui prit les tripes, mais le regard satisfait du Serpentard lui fit comprendre que Draco lui-même attendait de lui une chose nouvelle. Et il comprit.
Harry retira son pull et le jeta au bas du lit. Puis, se tortillant, il retira son pantalon et le reste de ses vêtements. Bientôt, il fut nu, toujours assis sur le membre prisonnier du blond et il vit le Serpentard déglutir avec force. Draco avala sa salive avec tellement de difficulté que le bruit résonna dans la pièce. Harry ouvrit le pantalon du blond, libérant enfin son énorme sexe. Là, une fois de plus, il écarquilla les yeux. Draco bandait d'une telle lourdeur que son trou se contracta déjà.
Assis sur les cuisses du blond, Harry saisit le sexe du Serpentard et le colla contre le sien. Il n'en fallut pas plus. Le moldu rejeta la tête en arrière, gémissant au contact de la peau veineuse et chaude. Son gland frôla celui du blond et il vit Draco grogner comme une bête. Il sentit les mains du blond se poser avec violence sur ses hanches et les serrer avec force. Harry bougea doucement le bassin, de haut en bas, frottant son sexe contre celui du sorcier qui n'avait de cesse de l'encourager du regard. Car il ne le lâchait pas des yeux. Draco le dévorait, le pénétrait de ses yeux gris. Et il branla les deux membres ainsi, tenant à peine dans sa petite main. Bougeant, ondulant, sentant ses bourses retomber avec délicatesse contre celles de Draco. Et ses grandes mains le tenaient. Elles l'empêchaient de bouger et le faisaient décoller à la fois.
Sentant son corps trembler et son membre vibrer, Harry lâcha prise et se retint en arrière, les mains sur les mollets du sorcier. Rien qu'en sentant contre lui le sexe épais du Serpentard, il se sentait prêt à jouir. Et, voyant le regard lubrique du blond qui souriait avec défiance, il décida de passer aux choses sérieuses. Il descendit du corps du blond et le poussa, mais celui-ci ne bougea pas. Alors il le poussa de nouveau et Draco comprit. Le Serpentard s'assit à la tête du lit, son dos reposant contre la pile d'oreillers.
À peine le sorcier s'était-il confortablement installé qu'Harry fondit sur lui et avala son membre dressé d'une seule traite. Draco poussa un cri de plaisir et de surprise mêlée. Aussitôt, Harry retira le sexe de sa bouche et toussa, tellement il l'avait enfoncé loin dans sa gorge. Pourtant, il le ravala aussitôt, ne le prenant qu'à moitié, cette fois. Et il le suça.
À quatre pattes, le dos cambré, les hanches en l'air, Harry avait les yeux fermés et suçait, suçait, suçait l'énorme sexe qui rentrait à peine dans sa petite bouche. Il arrivait à engloutir le gland et quelques centimètres de la verge, pour le reste, il devait s'aider de ses mains et branlait la queue au rythme de ses va-et-vient. Il gémissait, appréciant pour la première fois le goût unique du Serpentard. C'était bon, fort, musqué. La peau était tendre, et pourtant elle exhalait une puissante chaleur. Sa langue n'avait de cesse de parcourir le membre dressé, caressant le gland, passant sur chaque centimètre, détaillant chaque veine. Harry sentit un éclair d'envie lui traverser le corps et son propre membre durcit plus qu'il ne l'était déjà. Il sentait cette lourdeur lui peser sur la langue, cette épaisseur lui déformer la bouche, ce gland lui gonfler les joues. Il aspira de toutes ses forces, geignant en sentant le gland doubler de volume, au bord de l'explosion. Des gouttes de sperme vinrent immanquablement se poser sur sa langue et il les avala avec plaisir et envie. Le goût âcre était incroyablement bon, il aurait voulu que Draco jouisse tout de suite pour pouvoir avaler la semence directement.
Draco hurlait, gémissait, grognait avec férocité. Il sentait pour la première fois la petite bouche divine du moldu se poser autour de son membre et Merlin que c'était bon. Son sexe fut enveloppé d'une douce chaleur, presque aussi douce que celle des parois de l'anus du brun, et il rejeta la tête en arrière. La langue d'Harry passait inlassablement sur toute sa longueur. Et même si le Gryffondor n'arrivait pas à l'avaler tout entier, ses mains branlaient la base de sa queue, et c'était suffisant pour lui faire tourner la tête. Parfois, il sentait que le moldu le sortait de sa bouche et se mettait à le lécher, de haut en bas, de gauche à droite, bavant, crachant sur son gland. Et c'était le pied. Draco redressa la tête et aperçut, les fesses en l'air, offertes, le visage du Gryffondor descendre lentement jusqu'à ses bourses. La langue du brun fut électrisante. Harry lécha les boules, en suçotant une, puis l'autre, puis remontant jusqu'au gland pour redescendre jusqu'à la base du membre. Ses mains ne le lâchaient pas. Le corps de Draco tremblait, frissonnait. Ses jambes étaient envahies de spasmes de plaisir et tressautaient à mesure qu'Harry le pompait.
Tout à coup, il fut pris d'une rage violente et attrapa les cheveux bruns du moldu. Là, il enfonça son sexe profondément dans la gorge ouverte d'un mouvement de bassin, appuyant fermement la tête du Gryffondor qui gémit, des larmes d'inconfort et de bonheur plein les yeux.
- Suce, souffla Draco, bougeant lui-même de haut en bas pour planter son sexe jusqu'à la garde dans la bouche du moldu.
Les yeux d'Harry se révulsèrent et il faillit s'étouffer, mais il n'en avait cure. Le gland de Draco frappait le fond de sa gorge, l'empêchait de respirer, mais c'était tout ce qu'il avait toujours voulu. Ses cheveux lui faisaient mal, et la main de Draco était violente, mais son sexe se tendait de plus en plus, il allait jouir. Désormais, il ne bougeait plus, c'était Draco qui imprimait la cadence.
- Je t'ai dit de sucer.
La voix était masculine, dominatrice. Tant bien que mal, Harry aspira, avala, bavant, suffoquant. Il allait jouir, c'était trop bon.
Alors que Draco bougeait toujours son bassin avec violence, Harry retira le membre de sa bouche et poussa un cri perçant. Son sexe, rougit, tira des jets de sperme incontrôlés qui allèrent souiller le pantalon du blond. Draco n'avait même pas eu besoin de le toucher. La seule pensée de se savoir si soumis, de sentir l'énorme queue du blond dans sa bouche, avait suffit à le faire jouir. Harry s'affala contre le torse du blond et haleta, reprenant péniblement son souffle. Il entendait le cœur du blond battre dans ses oreilles.
Draco, le sexe toujours tendu et ruisselant de la bave du Gryffondor, lui saisit le menton et planta ses yeux dans les siens. Le membre d'Harry, qui devenait mou, rebanda aussitôt. Les yeux de Draco ne lui laissaient pas le choix. Le blond avait les sourcils froncés et le souffle court.
- Je n'ai pas terminé, souffla-t-il.
Et le cœur d'Harry battit si fort que son sexe se regonfla à une vitesse incroyable, oubliant déjà l'orgasme qu'il venait de ressentir, attendant déjà les prochaines réjouissances. Alors, tremblant, chancelant, Harry se redressa et s'agenouilla devant le blond. Il porta deux doigts à sa propre bouche, puis il hésita. Son regard croisa celui du Serpentard. Draco était plus excité que jamais. Ses cheveux étaient en bataille, et retombaient doucement devant ses yeux. Son torse humide s'élevait au rythme saccadé de sa respiration et son membre tremblait d'être ainsi abandonné.
- Fais-le.
C'était un ordre. Alors Harry suça ses deux doigts, les humidifiant du mieux qu'il pouvait. Puis, les laissant trainer le long de son corps, il les positionna tout contre son propre anus, devant son entrée.
Le regard perçant du Serpentard fut suffisant. Draco n'eut besoin de rien dire, Harry s'enfonça lui-même les deux doigts d'un coup, d'abord doucement, puis avec plus de force. Et il gémit. Ce n'était pas pareil lorsque c'était Draco qui le faisait. Les doigts du blond semblaient plus sûrs, plus expérimentés. Lui, il tâtonnait. C'était bon, mais incomparable avec la dextérité du Serpentard. Bientôt, Harry ne supporta plus de se doigter lui-même et estima que le sexe dressé du blond serait beaucoup plus intéressant. Draco était toujours assis, adossé contre la pile d'oreillers. Il ne le lâchait pas des yeux. Harry se positionna au-dessus de son membre et voulut s'empaler sur lui mais Draco le retint d'une main ferme et ancra ses yeux dans les siens. Harry gémit de frustration.
- Tu ne t'es pas assez préparé.
- Mais Draco, je n'en peux plus, je veux…
Les yeux du Serpentard brillèrent d'une lueur bestiale et il sourit d'excitation. De sa main valide, il attrapa la gorge du Gryffondor et susurra tout contre son cou :
- C'est ça que tu veux ?
Et le gland du blond butta contre l'entrée du moldu qui se dilata aussitôt. Harry gémit en sentant l'énorme gland lui ouvrir le corps. Il souffla et son sexe faillit jouir de nouveau. Il baissa les yeux et aperçut le visage carnassier du Serpentard qui le dévisageait. Mais il ne voyait pas précisément ses traits : ses lunettes, pleines de buées, l'empêchaient de voir les détails. Il voulut les retirer mais Draco lui saisit le poignet et enfonça quelques centimètres de plus dans son corps. Harry hurla, ses cuisses ne le portaient plus. Si Draco ne lui tenait pas fermement la hanche, il se serait effondré sur le sexe sous lui. Mais c'était Draco qui le prenait, même s'il était au-dessus. C'était Draco qui décidait à quelle allure, à quel moment, et combien de centimètres.
- Garde-les.
- Mais, souffla Harry, essayant de faire abstraction de l'énorme queue qui s'enfonçait plus encore dans ses entrailles. Mais j-je ne te vois pas, Dra-aco.
- Alors imagine.
Et le Serpentard termina de laisser glisser le Gryffondor sur son sexe tendu. Les derniers centimètres furent les meilleurs, et Harry s'arqua de nouveau, rejetant la tête en arrière, criant le nom du blond qui commença tout de suite à bouger le bassin. Harry sentit le gland du sorcier butter contre sa prostate et il reçut un électrochoc dans tout le corps. Draco lui tenait les hanches désormais, et le soulevait et l'empalait sur sa queue luisante. Il grognait, gémissait, sentant le trou ouvert gober dans un bruit poisseux son membre. Le corps d'Harry, si fragile, si vulnérable, n'était plus que luxure. Ses hanches étaient déjà marquées par la pression de ses doigts et ses cuisses étaient rouges de se frotter contre son bassin. Draco voyait le sexe du moldu gonfler et gonfler à mesure qu'il frappait sa prostate avec violence et brutalité.
Soudain, Harry revint à lui et s'appuya sur les épaules du Serpentard. Alors, ce ne fut plus Draco qui soulevait ses hanches, c'était lui qui, à l'aide de ses cuisses tremblotantes, levait son bassin, faisant presque sortir totalement l'énorme sexe de son trou, et l'engloutissait de nouveau, adorant la sensation, toujours plus chaude et enivrante, du gland contre cet organe de plaisir que Draco touchait à chaque coup de rein, sans exception.
Harry s'empala sur le sexe du Serpentard. Il cria, hurla, le visage perdu dans l'épaule de Draco. Ses cuisses tremblaient, ses jambes n'en pouvaient plus, mais il continuait. Il se laissait tomber avec lourdeur sur la large queue, et appréciait les mains de Draco qui parcouraient son corps, et sa voix qui lui disait qu'il était un bon petit trou. Les dents du Serpentard se plantèrent dans son cou, et un nouveau cri passa la barrière de ses lèvres. Il voulait cette queue, il la voulait tellement… Mais il était si fatigué… Son rythme diminua malgré lui, et il geignit de frustration.
Sa frustration fut de courte durée. Tout à coup, il fut renversé sur le matelas. Sans sortir de lui, Draco avait repris sa place dominatrice et le besognait avec violence, ayant retrouvé sa liberté de mouvement. Là, les cordes vocales d'Harry se déchirèrent. Cela n'avait rien à voir. Lorsqu'il s'empalait lui-même sur le corps du blond, il pouvait voir l'expression satisfaite du Serpentard. Mais… Quand c'était Draco qui le prenait, c'était un plaisir beaucoup plus fort, décuplé. Et le blond le clouait au lit, s'enfonçait en lui comme si c'était la première fois qu'il le faisait. Le prenait comme si Harry était à sa disposition, comme s'il n'était là que pour le vider. Et Harry adorait ça. Il hurla, pleura. Sa prostate n'était plus que plaisir et bruits mouillés. Son trou n'était plus qu'antre béante et dilatée. Et son corps n'était plus que frissons et jouissance.
Le Serpentard sentait le corps du brun s'abandonner totalement à lui et il mordit rageusement l'épaule sous sa bouche. Les cuisses du moldu sentaient le sperme et cela enivrait Draco. Il bougeait si fort qu'il vit la tête du moldu butter contre l'une des colonnes en bois. Mais Harry ne grimaça pas, ne râla pas. Ce fut comme s'il n'avait rien sentit, alors Draco ne se priva pas d'y aller plus vite, plus fort. Il adorait sentir la chair serrée du Gryffondor envelopper son membre. Il grognait de sentir ce trou l'avaler avec tant de délice et de facilité. Il s'emboîtait dans ce corps comme dans aucun autre. Il n'y avait pas meilleur endroit que l'anus du brun lui-même. Draco s'enfonça, encore et encore, sentant contre son gland la prostate du moldu. Il s'enfonçait désormais si profondément que ses bourses, au rythme de ses coups, frôlaient les fesses écartées. Draco perdit la tête. Ce corps était le meilleur trou au monde.
Draco saisit le sexe du moldu d'une main et se mit à le branler au même rythme que ses va-et-vient et Harry, les jambes largement écartées, le corps écrasé par le poids masculin du Serpentard, hurla de plaisir et jouit aussitôt, une deuxième fois. Son sperme, plus liquide que le premier, emplit son nombril et glissa entre les doigts du blond. Draco le branla fort, tellement fort que son orgasme le secoua tout entier : il sentait la main du sorcier continuer de bouger, de caresser son gland, alors qu'il venait de jouir, et c'était merveilleux. Son anus se contracta de milliers de spasmes, et sa prostate, malmenée, palpitait à l'intérieur de son corps.
Sentant le petit trou se contracter autour de lui, Draco gémit, sortit du corps ouvert et plaça son sexe devant le visage du Gryffondor. Harry eut à peine le temps d'ouvrir la bouche que de longs jets de sperme s'étalèrent sur son visage. Draco branla son propre sexe vigoureusement en râlant et grogna à mesure qu'il jouissait sur lui. Harry ne vit plus rien, ses lunettes étaient pleine de sperme et l'empêchaient de voir. Ses joues étaient toutes chaudes du liquide poisseux et collant. Il y en avait une quantité astronomique. Dans sa bouche, Harry sentit le goût âcre et se lécha les lèvres d'envie. Alors, il avala la semence, jusqu'à la dernière goutte. Puis, il retira enfin ses lunettes aveuglantes et vit le visage de Draco, rose et haletant, le Serpentard fixait sa bouche comme s'il venait de faire un tour de magie. Harry récolta le reste de semence sur ses lunettes et sur ses joues et le fit couler dans sa bouche. Draco le fixait toujours, son souffle était coupé. Devant son visage, le membre toujours gonflé du blond vibrait et les dernières gouttes de sperme coulaient le long de la verge. Harry sortit sa langue et lapa le gland. Il avala de nouveau le liquide blanc dans un bruit de déglutition satisfait.
Se mordant les lèvres devant ce spectacle incroyable, Draco saisit son sexe à la base et le cogna contre la joue du Gryffondor qui le regarda avec des yeux repus, satisfaits. Le Serpentard frappa les joues de son sexe jusqu'à-ce qu'il ne reste plus aucune goutte de sperme sur son gland et que son membre finisse par s'amollir doucement.
Alors, enfin, Draco s'allongea près du Gryffondor et celui-ci se blottit contre lui, le visage toujours poisseux. Le blond posa un baiser au sommet de son crâne et esquissa un mouvement pour sortir sa baguette de sa poche, mais Harry l'arrêta :
- Et si nous allions plutôt prendre une douche ? proposa-t-il.
Draco lui fit un sourire doux et l'aida alors à descendre du lit.
Ils découvrirent alors la petite salle de bain attenante à la pièce à vivre. Toute en pierre, Draco s'y sentit comme dans les dortoirs des Serpentard. Au fond de la pièce il y avait une petite cabine de douche, séparée du reste par une vitre claire. Des toilettes étaient installées dans un petit coin et, près de la porte, s'étendait un petit comptoir avec un lavabo et un grand miroir. Harry fila tout de suite sous l'eau chaude tandis que Draco terminait de se déshabiller. Le blond sortit les bagages de sa poche et leur redonna leur taille normale.
Ils eurent à peine le temps de se laver que l'heure du dîner sonna, et ils descendirent à la Grande Salle. Là, Draco rejoignit Blaise à la table des Serpentard et Harry partit s'asseoir à côté de Ron. Le visage d'Hermione s'illumina en le voyant s'approcher. Harry lui sourit lorsqu'il s'assit.
- Alors, elle est jolie ? demanda Ginny, un sourire malicieux sur le visage.
- Quoi ? dit Harry en se servant un morceau de poulet.
- Votre chambre.
- Oh, superbe, tu aimerais beaucoup.
- On peut venir voir ? questionna Ron en croquant dans des haricots verts.
Harry hésita un instant, repensant à la menace de Rusard. Puis, voyant le regard presque suppliant d'Hermione et Ginny, il balaya son hésitation d'un geste de la main et servit du jus de citrouille à ses amis.
- Bien sûr ! lança-t-il gaiement. Je vous y conduirai après manger.
- Chouette ! s'amusa Ginny. Et elle est où ?
- Dans la Tour d'Astronomie, articula Harry en avalant ses petits pois.
- Eh mais c'est là où créchait Percy, quand il était Préfet-en-chef, dit Ron, la bouche pleine.
- C'est vraiment joli, la fenêtre donne sur le parc, sourit le moldu.
- Oh la chance ! râla Ginny.
Le repas se passa tranquillement. Hermione et Ginny terminèrent leur assiette à une vitesse hallucinante tant elles étaient pressées de découvrir la nouvelle chambre du moldu. Ron, Harry et Neville, eux, prirent leur temps et discutèrent des examens de fin d'année qui ne tarderaient pas à arriver. Neville était plutôt serein : Luna l'aidait beaucoup dans ses révisions. Ron, quant à lui, était à la fois paniqué et décontracté. Réussir ses examens n'était pas, pour lui, une priorité absolue… Mais il savait que sa mère allait le rayer du testament familial s'il ne décrochait pas ses ASPIC !
- C'est pas comme si tu perdrais grand chose, rit Ginny. Le Terrier n'est pas folichon.
- Mais je veux la voiture de papa, moi ! Bon, c'est décidé, à partir de demain je révise !
- Je prends le pari, sourit sarcastiquement Hermione.
Les amis éclatèrent de rire en s'attaquant désormais à leurs desserts.
Harry ne savait pas exactement comment se déroulerait ses examens de fin d'année, à lui. Il savait juste qu'il devait les réussir pour pouvoir espérer décrocher son diplôme de… Euh… Certification d'aptitude moldue ? Il ne savait même plus le nom du diplôme créé pour lui. Au fond, ce n'était pas le diplôme lui même qui lui importait : c'était son intégration dans l'école et dans le monde magique. Et avec un diplôme de Poudlard, quel qu'il soit, il deviendrait un membre de la communauté sorcière à part entière.
Après avoir avalé deux parts de tarte à la mélasse, Harry se leva et tous ses amis en firent de même. La Grande Salle était presque vide, seuls quelques courageux osaient s'attaquer au pudding à la citrouille qu'il restait sur les tables. Le moldu aperçut, à la table des Serpentard, Draco et Blaise se lever aussi. Leurs regards se croisèrent et ils échangèrent un sourire. Puis son regard se tourna vers la table des professeurs et il vit la directrice des Gryffondor repousser son assiette et se diriger vers lui d'un pas vif.
- Un instant, Potter.
La vieille dame arriva à sa hauteur et fit un signe en direction de la table des Serpentard.
- Puis-je m'entretenir un instant avec vous et monsieur Malfoy ?
- Bien sûr professeur.
Ron, Hermione, Ginny et Neville ne pipèrent mot et s'éloignèrent silencieusement d'un commun accord et attendirent près de la grande porte.
Harry fut bientôt rejoint par Draco qui se posta à son côté, et vit Blaise rejoindre le groupe des Gryffondor en souriant. Le professeur McGonagall se racla bruyamment la gorge, puis leur fit un sourire doux.
- Êtes-vous bien installés, messieurs ?
Voyant le visage maternel de son professeur, Harry se remémora ce sentiment de reconnaissance que lui avait procuré la découverte de sa nouvelle chambre, et il hocha vivement la tête :
- Oh oui, professeur ! Nous n'en attendions pas autant, c'est beaucoup trop ! La chambre est immense, et quelle jolie vue !
- Fort bien, me voilà rassurée, soupira la vieille sorcière.
- Nous ne pouvons accepter une si belle chambre, professeur, dit Draco. Que dirons les autres élèves ?
- J'en fais mon affaire, ne vous souciez pas de cela, monsieur Malfoy. J'espère juste que ce nouveau lieu de vie vous aidera à mieux gérer votre situation.
- Je pense que cela nous aidera beaucoup, sourit le blond. Merci pour tous vos efforts, professeur.
- C'est le professeur Rogue qui va être content. C'est lui qui a choisit la Tour d'Astronomie pour vous établir.
- Quel choix judicieux, sourit doucement Draco en posant une main taquine sur l'épaule du moldu qui rougit en baissant les yeux.
- Et c'est le professeur Dumbledore et moi-même qui avons opté pour une décoration plutôt… neutre. Mais libre à vous de la changer si vous le souhaitez.
- Tout est parfait, sourit à son tour Harry. Je n'ai jamais vu plus jolie chambre !
- J'en suis ravie.
Puis, son ton se baissa et elle se mit presque à chuchoter. Harry et Draco durent légèrement se pencher en avant pour percevoir sa voix âgée :
- Je voulais également vous dire, monsieur Malfoy, que si vous le désirez, le professeur Rogue et moi avons établi un créneau consacré à vos entrainements.
- Déjà ? dit Harry, surpris.
- Nous pourrons vous recevoir, à tour de rôle, dans la Salle sur Demande chaque jour après la fin des cours.
- La Salle sur Demande ? murmura Harry pour lui-même.
- Est-ce que suivre ces entrainements vous intéresse toujours ?
Draco lui fit un sourire doux et hocha la tête. Harry sentit les doigts du Serpentard se raffermir sur son épaule.
- Bien entendu, répondit le blond. Je serai là.
- Merveilleux.
- Et, mmh, professeur, intervint Harry. Pouvez-vous nous en dire un peu plus sur le déroulement de ces entrainements ?
- Vous le verrez bien assez tôt, Potter, sourit McGonagall. Vous avez le droit d'y assister, vous avez oublié ?
Draco lui fit un sourire rassurant et la vieille dame se redressa.
- Nous nous revoyons donc demain, messieurs. Et ne soyez pas en retard ! gronda-t-elle en souriant.
- À demain, professeur, dit poliment Draco.
Et la directrice disparut en direction de la salle commune de Gryffondor.
Harry pinça les lèvres et sentit la main de Draco saisir la sienne. Une chaleur rassurante infiltra sa peau et il se sentit rassuré. Tout de même, il se demandait vraiment quels pouvaient être les exercices d'entrainement d'un Particulier. Il était à la fois curieux et nerveux à l'idée de le découvrir.
Draco lui tira la main et le guida vers leur groupe d'amis, auquel Luna s'était jointe, qui les attendaient toujours devant la grande porte.
- Bon, alors, on y va les garçons ? trépigna Hermione.
Le petit groupe se mit aussitôt en route. Les filles coururent presque dans les couloirs pour enfin voir la chambre si spacieuse des deux jeunes hommes. Enfin, il arrivèrent devant une porte en bois sombre.
- Patatra ! lança Harry.
Et la porte s'entrouvrit. Ginny la poussa et tous soufflèrent un grand « Wow », impressionnés. La chambre était chaleureuse et impeccablement rangée. Alors, tous les regards se portèrent vers le lit à baldaquin, défait : les coussins étaient au sol, les draps froissés et les rideaux emmêlés. C'était le seul élément de la pièce qui semblait avoir été utilisé.
Harry rougit jusqu'aux oreilles alors que Draco faisait un clin d'œil à la rouquine :
- Nous ne sommes définitivement pas du genre à attendre, Ginny.
Et voilà ! Qu'avez-vous pensé du lemon ? Je dois avouer qu'ils sont, dans cette fanfiction, présents à intervalle régulier (et il y a une raison à cela). J'espère que ça ne vous dérange pas trop, que vous les appréciez toujours autant et qu'ils ne freinent pas votre lecture.
Dans le prochain chapitre nous parlerons des entrainements particuliers de Draco !
N'hésitez pas à me laisser une review pour vous exprimer et me dire ce que vous avez pensé et continuez de penser de ce chapitre et de cette histoire :). Merci pour vos avis et impressions ;).
Merci d'avoir lu ce chapitre, j'espère qu'il vous aura plu et donné envie de connaître la suite, haha.
À vendredi, des bisous à tous !
