Hellow ! Voici le chapitre 27 !
Comme toujours, un grand merci à Amelia-Queen-Black pour son travail génial. Et on hésite pas à passer sur son profil !
Ensuite, merci beaucoup beaucoup à Pouika, Stormtrooper2, Tifette et Yume resonnance pour leurs retours !
Rating M : Pour mention de violences physiques et mentales
Bonne lecture !
/!\ mention de suicide au second tiret /!\
Si soif… J'ai si soif…
Hermione se releva d'un coup, les yeux grands ouverts. Elle était dans une chambre beaucoup trop lumineuse à son goût. Pourtant les rideaux étaient tirés, et il n'y avait aucune source de lumière. Alors pourquoi voyait-elle si bien ?
Hermione mourait de soif. Elle se releva doucement de son lit et traversa la chambre jusqu'à la salle de bain. Où était-elle ? Et pourquoi avait-elle l'impression de connaître ce lieu comme sa poche ?
Elle s'approcha du lavabo. Elle avait besoin de se rafraichir… Son esprit était tout embrumé. Et elle avait si soif !
L'eau dans sa bouche lui fit du bien, et pourtant, elle avait encore soif. Elle s'obstina à avaler le liquide, mais sa soif était intarissable. Qu'est-ce que cela voulait dire ?
Relevant soudain la tête vers le miroir, elle hurla.
Elle n'avait plus de reflet.
Excepté deux boules rouges scintillantes dans le noir. Est-ce que c'était… ses yeux ?
Chapitre 27 : Soif et rédemption
357 : année du Conseil des Tribus ; Manoir Nott
Alertés par les cris de la jeune femme, Théodore et Blaise se précipitèrent vers la chambre d'Hermione.
- Non Blaise, tu restes ici. On ne sait pas comment elle réagit à la transformation. Ton sang d'humain pourrait être trop tentant pour elle, prévint Théodore à l'intention de son petit-frère qui regardait, bouleversé, la dernière porte qui les séparait de son amie.
Théodore s'empara de la poignée pour l'abaisser. Il jeta un œil à l'intérieur. La chambre était plongée dans le noir, mais ses yeux de vampire lui permirent de voir ce qu'il s'y passait.
Un nouveau cri se fit entendre et Théodore se précipita à l'intérieur tout en claquant la porte pour empêcher Blaise d'entrer.
- Miss Granger ! s'écria-t-il.
Elle était là, recroquevillée dans un coin, les yeux exorbités, un air effrayé et perdu sur le visage.
- Miss Granger… Tout va bien, c'est moi Théodore…
Son regard croisa celui de la jeune vampire. Comme suivant la trace soudaine de l'arrivée d'une nouvelle odeur, son visage s'était orienté vers lui, dans une toute nouvelle expression plus sombre et plus froide.
- Théodore, murmura Hermione avec un petit rictus malveillant.
Il avala sa salive de travers. Elle le fixait, l'air affamé.
- Oui Hermione c'est moi, dit-il d'une voix peu assurée.
- J'ai soif…
Hermione plongea sur lui et le plaqua sur le sol. Théodore n'avait pas eu le temps de reculer ou de se protéger. La vampire reniflait son cou comme on hume l'odeur savoureuse d'un repas alléchant. Théodore ne comprenait pas. Il n'avait jamais entendu parler d'une transformée manifestant une quelconque forme de désir pour le sang de son maître. Il tenta de resserrer le lien qui les reliait.
- Arrête Hermione, ordonna-t-il. Stop.
Mais cela ne marcha pas. Elle n'écoutait pas les ordres qu'il lui donnait. Et alors qu'il allait tenter une dernière fois de la repousser, elle planta ses dents dans son cou.
Théodore gémit. La sensation était étonnamment agréable. Une délicieuse chaleur envahit tout son corps depuis sa nuque. Il se sentit planer et des frissons le parcoururent. La jeune femme avait une nouvelle odeur. Ce n'était plus un parfum envoûtant. Plutôt comme une bourrasque excitante de sauvagerie et de sang. Il n'avait jamais été mordu auparavant, même s'il savait que certains vampires s'adonnaient à ce genre d'activité.
Il aurait dû essayer plus tôt.
Une petite minute passa avant que Théodore ne reprenne conscience de lui-même. Sa nuque commençait à lui brûler et il était de plus en plus engourdi. Si elle continuait à lui pomper le sang, il n'en sortirait pas indemne. Hermione s'était relaxée au-dessus de lui. Peut-être reprenait-elle petit à petit ses esprits elle aussi ? Il n'avait qu'à…
D'un geste rapide et précis, il repoussa la jeune femme pour la retourner et la coincer sur le ventre, lui bloquant les poignets dans le dos.
- Mes excuses Miss… murmura-t-il avec une pointe de regret. Mais il va falloir que vous appreniez à contrôler vos pulsions.
La jeune femme se mit à trembler et gémir.
- Théodore… cracha-t-elle dans un souffle. Qu'est-ce que vous m'avez fait… J'ai si soif…
- Nous parlerons de votre état plus tard. Pour le moment... Tenez, buvez.
De sa main libre, Théodore sortit une petite fiole de sa poche et la porta aux lèvres ensanglantées de la jeune femme.
- Qu'est-ce que c'est ? demanda-t-elle faiblement.
- De quoi vous sustenter, ne vous inquiétez pas, ça vous fera du bien.
Théodore ne voyait pas son visage, mais il aurait pu jurer qu'Hermione venait de hausser les yeux au ciel.
- Et pourquoi je devrais vous croire.
- C'est soit ça, soit nous restons bloqués dans cette situation indéfiniment.
La jeune femme ne pipa mot et Théodore desserra son emprise pour qu'elle puisse avaler le contenu de la fiole. Ce qu'elle fit, sans broncher.
Ses tremblements se calmèrent alors petit à petit et Théodore se risqua à la relâcher complètement. Il se releva et lui tendit la main. Une main qu'Hermione s'empressa de repousser pour se relever seule.
- Ravi de vous retrouver parmi nous, fit le demi-vampire narquoisement.
Elle balaya sa remarque d'un geste avant de se mettre à humer l'air. Il y avait différentes odeurs partout qui lui agressaient les narines et lui titillaient les papilles. Toutes ces nouvelles sensations s'ajoutaient aux bruits et aux danses du sang. Elle ne sut comment, mais elle devina que Blaise se trouvait de l'autre côté de la porte.
Si alléchante…
Hermione fronça les sourcils. Elle trouvait vraiment l'odeur de Blaise alléchante ? Mais qu'est-ce qui lui prenait… Elle ne pouvait pas s'arrêter de se demander si le sang de Blaise avait bon goût. Malgré ce que lui dictait sa raison, son instinct lui répondait que oui. Elle sentait déjà ses fragrances sanguines sur sa langue… et c'était affriolant.
Théodore se plaça devant elle. Inconsciemment, Hermione avait avancé d'un pas vers la porte.
- Pour sa sécurité… et la vôtre, il vaut mieux que vous ne vous voyez pas tout de suite, indiqua Théodore.
La nausée s'empara d'Hermione en réalisant ses intentions. Elle n'avait pas souhaité voir son ami. Son instinct l'avait poussée vers le sac de nourriture le plus fragile... Elle était devenue l'un de ces prédateurs qu'elle haïssait. Elle était devenue un vampire…
Théodore avait raison. Elle ne pouvait pas retrouver Blaise tout de suite. Elle allait le blesser.
- Si vous vous jetez aussi désespérément sur moi, je n'ose même pas imaginer ce que le sang de Blaise pourrait vous faire ressentir, s'empressa-t-il d'ailleurs d'ajouter.
Hermione grimaça à sa réflexion. Pourquoi avait-elle autant apprécié le sang de Théodore ? Est-ce qu'elle devrait se battre avec cette envie de le mordre pour le restant de ses jours ?
- Je ne m'excuserais pas, déclara-t-elle, amère. Je n'ai jamais demandé à devenir ce que vous avez fait de moi. C'est de votre faute...
Comment ils avaient pu lui faire ça ? Blaise savait pourtant à quel point elle détestait les démons…
- Je n'étais pas pour au début, moi non plus… tenta vainement Théodore de se justifier. Mais…
- Mais quoi ?
A nouveau, un silence inconfortable emplit la pièce.
- C'est moi qui l'ai supplié Hermione, lâcha Blaise de l'autre côté de la porte. Je ne voulais pas… te perdre toi aussi.
Le regard d'Hermione fixa durement la porte qui les séparait tous deux. Elle déclara, la rage dans la voix :
- Vous auriez dû me laisser mourir.
Blaise ouvrit brusquement la porte de sa chambre en grand. Sous la surprise, Hermione se boucha le nez en reculant aussi vite qu'elle le pouvait. Elle trébucha sur un meuble et atterrit sur le sol.
- Comment tu peux dire ça ?! hurla Blaise.
Hermione releva la tête. La détresse de son ami lui fit oublier ses instincts de prédateur durant un instant.
- Mes parents sont morts, souffla-t-elle d'une voix rauque. Je n'ai plus de famille… Je n'ai plus de raison de vivre. Je ne sers à rien, je ne suis plus rien qu'un monstre…
Ces mots étaient libérateurs. Ils sortaient de son cœur meurtri comme une tempête acide de chagrin et de violence. Hermione aurait pleuré si elle avait pu. Mais les larmes restaient coincées dans sa gorge et l'empêchaient de parler. Son cœur se serra encore plus à l'entente de la voix angoissée de Blaise.
- Mais Hermione ! C'est nous ta raison de vivre maintenant ! C'est nous ta famille ! Qu'est-ce que diraient Luna ? Et Hagrid ?! Tu y as pensé ? On a tous besoin de toi !
Il ne comprenait pas. Les murs se brisèrent et enfin, Hermione explosa.
- Vous m'avez transformée en monstre ! En démon ! Je suis un danger pour vous maintenant… Tu es à peine entré que j'ai déjà envie de te dévorer !
L'expression de Blaise ne flancha pas. Hermione s'empressa de se relever. Et alors qu'elle allait l'attaquer de front pour illustrer ses propos, Blaise s'avança vers elle, imperturbable. Prise de cours, elle recula.
- Tu n'es pas dangereuse Hermione. Théodore et moi, on t'empêchera de faire du mal à qui que ce soit.
- Blaise… avertit Théodore d'une voix légèrement craintive.
- Ça ira, lui assura-t-il.
Hermione se retrouva bientôt dos au mur. Seuls quelques centimètres séparaient le visage de Blaise du sien. Hermione s'empêchait de respirer et évitait de croiser son regard. Théodore observait la scène, tendu, prêt à réagir à la moindre incartade.
- Tu vois ? fit Blaise alors qu'il prenait les doigts crispés d'Hermione entre ses mains. Tu peux te contrôler. On va t'aider Hermione ! Les démons ne sont pas tous des monstres, tu le vois bien.
Blaise relâcha les mains d'Hermione pour la laisser respirer. Hermione était toute blanche et une mince trainée de sang coulait du coin de sa bouche. Elle s'était mordu la lèvre.
- Mais… oui, on va y aller doucement, fit Blaise avec un sourire crispé en s'éloignant à reculons.
Hermione put enfin se détendre. Elle avait besoin de se reposer. Elle était beaucoup trop éreintée pour leur sécurité à tous.
- C'est normal que vous soyez fatiguée après avoir eu votre premier repas, expliqua Théodore. Les nouveaux convertis ne peuvent que difficilement contrôler leurs instincts. Après avoir mangé, vous avez besoin de dormir.
Hermione l'écoutait d'une oreille distraite alors qu'elle se traînait vers le lit. Dès que sa tête toucha l'oreiller, elle ferma les yeux et se sentit partir. Le liquide que Théodore lui avait fait avaler faisait déjà effet.
- Bonne nuit Hermione. Appelle-nous si tu as besoin de quoique ce soit… murmura Blaise alors qu'il quittait la chambre doucement.
Théodore fit de même mais y réfléchit à deux fois avant de décider de ne pas fermer la porte de la chambre à clef.
357 : année du Conseil des Tribus ; Manoir Nott
Les jours passèrent lentement pour Hermione qui restait cloîtrée dans sa chambre. Et durant tout ce temps, elle n'avait cessé de penser qu'il serait bon qu'elle se donne la mort. Cela arrangerait tout le monde finalement. Qui avait besoin d'elle dans cet état ? Personne. Elle ne servait plus qu'à déranger les demi-frères vampires. Elle dépendait d'eux pour tout.
Finalement elle n'avait fait que ça toute sa vie. S'accrocher aux autres. Mais c'était inutile. Parce que tout le monde disparaissait à la fin.
Et sa transformation était trop lourde à porter. Chaque jour qui passait, elle avait l'impression de traîner un énorme boulet attaché à son corps entier. A peine réveillée, elle souhaitait se rendormir. Et peut-être ne plus jamais reprendre conscience.
Sans Théodore et Blaise qui la réveillaient quotidiennement pour la nourrir de sang artificiel, elle se serait déjà laissée dessécher.
Un jour, alors qu'elle apercevait à nouveau le soleil rouge se coucher par sa fenêtre, elle décida de se lever. Quelque chose en elle lui soufflait qu'elle devait avancer. Elle n'en pouvait plus de cette situation. Les frères vampires avaient décidé qu'elle ne mourrait pas. Alors d'accord.
Elle allait se redonner une chance. Au moins pour Blaise. Il était là pour elle. Et elle avait promis qu'elle serait là pour lui aussi.
Ce fut sa première sortie depuis de longues semaines.
En se réintéressant à ce qui se passait autour d'elle, elle apprit que Théodore avait fait de plus amples recherches sur les Crabbe et sur sa mère. Il semblait qu'elle s'était effectivement suicidée quelques mois après son arrivée dans leur maison.
Mais ce qui était étonnant, c'était que Dumbledore n'en ait pas été informé. Hermione ne pouvait imaginer que le vieux fou n'ait pas été au courant. Il lui avait caché beaucoup de choses, mais la mort de sa mère ? Pourquoi faire ça ?
Théodore lui révéla que Monica n'avait pas eu de tombe. Elle avait été jetée dans une fosse, pas loin de l'Elevage de l'Ouest. On ne pourrait pas retrouver ses restes. Il avait tout de même réussi à récupérer un vieux tablier d'esclave au nom de Monica Wendell. Elle l'avait brodé durant son court séjour chez les Crabbe.
Lorsqu'elle se sentit prête, il l'aida aussi à arranger un petit coin funéraire dans le jardin, au côté de la tombe de sa mère. Ils y enterrèrent le tablier bien emmitouflé dans une boite hermétique. Ainsi le tablier serait conservé très longtemps.
- Ma mère vit à travers moi, avait murmuré Théodore alors qu'ils étaient seuls devant les tombes. Comme la vôtre à travers vous… Soyez heureuse et vivez… C'est comme ça que vous la rendrez fière.
Théodore avait tenu l'épaule d'Hermione un bref instant. Puis il l'avait laissée se recueillir.
Hermione admettait que Théodore était maladroit. Mais il n'était pas méchant dans le fond. Peut-être que les démons n'étaient pas tous les monstres sanguinaires qu'Hermione imaginait. Peut-être qu'ils éprouvaient des émotions d'humains. Qu'ils pouvaient aimer et qu'ils pouvaient protéger. Si ce n'était pas le cas, pourquoi se sentait-elle si mal alors ?
Malgré tout, les larmes ne coulèrent pas. Elles s'étaient asséchées.
Alors qu'Hermione s'asseyait dans l'herbe, elle ouvrit enfin les portes qui la protégeaient de la souffrance dans son cœur. Ses pensées se libérèrent d'un coup. Oui. Elle avait perdu son but, sa mère, ses repères. Elle n'était plus humaine. Et son pouvoir s'estompait alors que des forces physiques surnaturelles et effrayantes grandissaient petit à petit en elle. Voilà la réalité. Et elle l'acceptait. Hermione savait que sa magie disparaîtrait complètement un jour. Crabbe le leur avait révélé. L'antidote n'était qu'un nettoyant. Il ne pouvait restaurer tout ce qu'elle avait perdu. Mais elle s'y accrochait encore.
Ce mélange de pouvoirs, c'était une sensation étrange. Elle voyait le sang bouger. Et elle le sentait maintenant aussi. Encore plus intensément qu'auparavant. Et elle le désirait. Elle voyait son parcours dans le corps de ses amis. Elle en humait l'odeur comme on appréciait un bon vin. Blaise sentait le miel et l'amande. Théodore sentait le pin et les champignons mouillés. C'était un tout nouveau monde qui s'offrait à elle.
Un monde de peur et de violence… Hermione n'était pas sûre d'être prête. Elle se retenait déjà avec grand mal de sauter sur ses amis. Severus avait même dû passer pour les approvisionner en sang artificiel tellement elle siphonnait leurs réserves. Etrangement elle n'avait pas ressenti le besoin de le dévorer lui. Il la repoussait presque. Ce n'était pas habituel, avait-il dit. Cette soif qu'elle avait pour les vampires. En particulier pour ses transformants. Encore plus inhabituels qu'ils n'étaient pas capables de forcer son corps à faire quoique ce soit.
Un soir, après maintes propositions, Théodore et Blaise parvinrent à persuader Hermione de partir tous les trois en chasse dans la forêt avoisinant le manoir. Les deux frères souhaitaient faire découvrir à Hermione toute l'étendue de ses capacités nocturnes.
Alors qu'ils s'accordaient une petite pause, épuisés d'avoir couru autant dans la nuit, un grognement s'était fait entendre derrière eux. Un énorme loup gris s'était rapproché d'eux, la bave dégoulinant de sa gueule grande ouverte.
Les trois compères comprirent très vite que la faim et la solitude l'avaient rendu agressif. Alors que par compassion, Théodore s'était avancé pour l'achever, Hermione ordonna :
- Non Nott ! Ne le tue pas ! Arrête !
Quelle ne fut pas leur surprise à tous quand Théodore se retrouva à quatre pattes devant le loup affamé, complètement paralysé. Il était à la merci du loup, la nuque exposée, et celui-ci profita de la situation et lui fonça dessus. Le sang gicla sur les joues d'Hermione avant qu'elle ne se rende compte qu'elle venait elle-même de tuer l'animal pour sauver Théodore.
- Mais qu'est-ce qui s'est passé ? demanda Blaise, paniqué.
Hermione regarda Théodore reprendre le contrôle de son corps avec des yeux ronds. Il se releva en grimaçant.
- Eh bien… On dirait que notre nouvelle vampire a reçu une capacité bien étrange… répondit Théodore.
Hermione était toujours sous le choc. Elle venait de tuer un animal alors que si elle lui avait juste fait boire son sang, il n'y aurait eu aucune victime. Ses mains se mirent à trembler. Elle lui avait arraché la gueule avec ses dents… Un monstre. Elle était réellement un monstre.
- Miss Granger ?
Hermione se ressaisit. Théodore la regardait, un sourcil levé. Voulait-il savoir si elle était capable de les contrôler lui et Blaise ? Ce ne serait rien d'extraordinaire. Elle avait déjà ce don par le contrôle du sang. Une pensée fugace anima ses pensées et elle eut un sourire narquois.
- Agenouillez-vous, ordonna-t-elle.
Si Hermione ne se sentait pas si monstrueuse, elle aurait éclaté de rire devant la situation. Les deux hommes avaient plié le genou et la regardaient avec des yeux hébétés.
J'ai beaucoup aimé voir Hermione se battre contre sa nouvelle nature, détester être devenue un monstre avant de s'accepter finalement. La voir apprivoiser ses pouvoirs et presque s'en délecter à la fin était super ! Oh et « l'enterrement » de sa mère était très émouvant !
Et voilà ! Verdict ?
Hermione a reçu un pouvoir très particulier... A votre avis, comment va-t-elle l'utiliser ? :)
Pour le prochain chapitre, on retrouve Harry dans son village ! Pour rappel, la vérité lui a été révélée, un marché avait été passé : les petits bébés garçons contre la vie des villageois. Le monstre qui a fait ce marché est le gardien de la montagne d'Ao, un énorme poisson vivant dans le lac autour de la montagne. L'autre monstre (humain cette fois) qui a accepté ce marché : James Potter.
Merci de me lire, pour vos favoris, vos commentaires et pour tout ! A très vite !
