Chapitre 49 : ''Maji de Kansha !''
Collège Raimon, terrain de foot…
Kazemaru se figea en entendant la voix de Miyasaka retentir comme un coup de canon, criant son nom à pleins poumons et coupant du même coup les dizaines de voix encourageant Raimon à se relever. Il tourna la tête et vit le jeune homme aux cheveux blonds sur le bord du terrain, assit dans un fauteuil roulant et crispant ses mains sur les pneus.
_ Miya…
_ KAZEMARU ! JE PEUX SAVOIR CE QUE TU FOUS, LA ?!
Le capitaine des Dark Emperors resta muet de stupeur, observant son un peu plus que simple ami avec étonnement. Il ne l'avait jamais entendu élever la voix de colère. Non, c'était plus que de la colère, c'était une fureur noire entièrement dirigée vers lui.
_ Pourquoi… Pourquoi !? Je fais ça pour te venger, Miyasaka ! Je te l'ai promit, je…
_ JE NE T'AI RIEN DEMANDÉ ! Kazemaru… Tu crois que ma vie s'arrête parce que j'ai perdu ma jambe, c'est ça ? Mais tu sais, je ne suis pas le seul unijambiste au monde ! C'est vrai que j'ai été ébranlé mais… Mais je ne renoncerais pas à courir pour autant ! Même avec une jambe en moins ! Ils font des prothèses très perfectionnées, maintenant, et beaucoup d'athlètes de très haut niveau en portent ! Je n'abandonne pas mon rêve juste pour un accident de parcours ! Ce n'est qu'un obstacle parmi d'autre, et je le surmonterais ! Kazemaru, je courrais à nouveau, tu peux me croire ; et je veux que tu redeviennes toi-même pour venir me voir sur une piste d'athlétisme !
Kazemaru sentit ses genoux se mettre à trembler avant de céder sous son poids. Il tomba dans la boue et regarda Miyasaka sans trouver quoi que ce soit à lui dire. Quand était-il devenu aussi fort ?
_ Kazemaru, je veux continuer de courir, mais je veux aussi te voir jouer au football, le vrai, pas celui que tu pratiques actuellement en faisant du mal à tes amis et à toi-même !
Kazemaru détourna lentement son regard du visage déterminé de Miyasaka pour regarder les équipes sur le terrain.
Les Raimon Eleven s'étaient redressés tant bien que mal, couverts de boue sanglante et de blessures. Gouenji soutenait Endou, dans un état aussi terrible que celui de son équipe. Kidou les surveillait avec attention, visiblement prêt à intervenir en cas de nécessité.
Les blessures sur leurs corps… le sang maculant leurs maillots jaune et bleu…
_ C'est moi qui ai fait ça…
Avec l'aide de Kidou et Gouenji, Endou se dirigea vers son ami aux cheveux bleus et lui sourit. C'était ce sourire si habituel chez lui que Kazemaru lui avait toujours connus.
_ Kazemaru, souviens-toi du football que nous aimons tous… Même en perdant, on ne baissait jamais les bras ! Souviens-toi, notre premier match contre Kidou, le Football Frontier, la finale contre Zeus… Ce n'est ni le pouvoir, ni la force qui nous permettaient de gagner ! C'est parce que nous étions tous ensemble !
L'ancien athlète sursauta en voyant Miyasaka forcer sur ses bras pour faire rouler son fauteuil dans la boue et le rejoindre.
_ Ton capitaine a raison, Kazemaru… C'est parce que tu aimais plus que tout courir avec eux que tu as quitté le club d'athlétisme, non ?
Kazemaru sentit des larmes se mettre à couler le long de ses joues. Il enfouit son visage entre ses mains alors que de lourds sanglots s'échappaient de sa gorge.
Miyasaka sourit et se pencha pour le serrer doucement entre ses bras.
_ Je suis désolé… merci… je suis tellement désolé…
_oOo_
Il fallut de longues minutes à Kazemaru pour se calmer, s'accrochant convulsivement à Miyasaka.
Endou regarda alors les Dark Emperors. Tous paraissaient être complètement chamboulés. Des larmes coulaient sur leurs visages, contre lesquelles ils ne luttaient même pas.
_ Endou, on dirait bien qu'ils sont redevenus eux-mêmes…
_ Oui… Tant mieux ! On va pouvoir continuer le match !
Kazemaru renifla et se tourna vers le jeune homme brun, son étonnement se reflétant dans ses yeux marron.
_ Tu… Tu veux encore jouer avec nous ? Après tout ce qu'on vous a fait ?
_ Bien sûr ! Je veux jouer au football avec mes amis !
La main gantée du jaune gardien se tendit vers son ami aux cheveux bleus et Kazemaru eut l'impression de se revoir le jour où il avait accepté d'aider Endou contre Teikoku. Ce jour-là, il l'avait rejoint à la Tour d'Acier et l'avait trouvé en plein entrainement. C'était alors lui qui lui avait tendu la main.
Il accepta celle d'Endou en souriant avec gratitude.
Miyasaka sourit alors joyeusement, ses yeux vert émeraude pétillant de joie.
_ Génial ! Je vais te voir jouer pour de vrai !
Kazemaru hocha la tête et se tourna vers son équipe. Il arracha la Pierre Aliea pendue à son coup et la brisa dans son poing. Il n'avait pas besoin de ce genre de chose pour être fort, il ne le comprenait qu'à cet instant. Avec l'aide de ses amis et le soutien de Miyasaka, il avait une force bien supérieure à tout ce qu'il pouvait imaginer.
Les Dark Emperors l'imitèrent, dispersant dans les dernières gouttes de pluies les fragments d'une météorite venue des confins de l'univers. Plus personne ne pourrait utiliser son pouvoir, et c'était bien mieux ainsi.
Kazemaru poussa Miyasaka jusqu'au bord du terrain et l'embrassa tendrement avant de retourner vers ses coéquipiers et amis.
Endou renvoya le ballon, le projetant haut dans le ciel, un immense sourire illuminant son visage.
_ Aller ! Jouons au football !
Le soleil apparut alors de derrière un lourd nuage noir, faisant de ce monde détrempé et boueux quelque chose de beau. Et plus beau encore était ce groupe d'amis jouant au football en riant, mettant toutes leur énergie dans ce match.
La Déesse de la Victoire ne souriait qu'à ceux qui ne baissaient pas les bras, donnant tout ce qu'ils avaient pour gagner, après tout !
_oOo_
A la fin du match, la joie des jeunes joueurs était telle qu'il était difficile de savoir qui avait gagné. Endou se retrouva soulevé de terre par ses camarades.
Touko s'approcha de lui, visiblement prête à l'embrasser. Il l'ignora superbement pour se précipiter vers Gouenji, un immense sourire sur le visage. Il jeta ses bras autour de son cou et l'embrassa passionnément.
Le jeune homme blond lui répondit sans se faire prier.
Tout était enfin rentré dans l'ordre.
_oOo_
Le lendemain, collège Raimon, bureau du directeur…
Hibiki entra le dernier et referma la porte derrière lui. Trois hommes se trouvaient dans la pièce. Le directeur Raimon, l'inspecteur Onigawara et le Premier Ministre Zaizen.
_ Vous avez retrouvé Kenzaki ?
Onigawara hocha la tête, souriant derrière sa moustache.
_ Oui, il s'est enfuit quand les enfants ont renoncés au pouvoir de la Pierre Aliea, mais mes hommes l'ont capturé très vite. Un homme comme lui est bien trop dangereux pour être laissé en liberté. Il sera jugé sous peu et sans l'ombre d'un doute condamné à perpétuité.
_ C'est le mieux à faire, des individus aussi dangereux ne devraient jamais avoir le droit de ressortir… Finalement, à part ça, nous n'aurons pas fait grand-chose.
Le directeur se leva de derrière son bureau et s'approcha de la fenêtre, contemplant son collège avec un sourire. Les élèves pourraient reprendre les cours dès le lendemain. Il lui tardait de tous les revoir s'agiter dans la cour, courir dans les couloirs, pester contre les professeurs… Bien sûr, beaucoup manqueraient à l'appel, et la statue érigée à la place de celle du fondateur du collège, son propre père, était là pour le rappeler. Personne ne devait oublier ce qu'il s'était passé, la mort de leurs camarades, mais il fallait continuer d'avancer.
_ C'est vrai... Sans ces jeunes gens, nous serions encore en train de nous demander pourquoi des aliens nous attaquent avec des ballons de foot. Heureusement qu'ils étaient là !
_ Quelqu'un comme Endou pourrait bien changer le monde, un jour !
_ D'où lui vient une telle force ?
Hibiki croisa les bras derrière son dos et sourit.
_ C'est un passionné, que voulez-vous ? La passion qui l'anime est sans égale !
Le Premier Ministre hocha la tête, visiblement convaincu.
_ Vous avez raison. Je n'ai jamais rencontré un garçon qui aime le foot à ce point ! Il ne pense à rien d'autre, pas même aux filles ! Ma Touko me l'a dit.
Hibiki ne répondit pas mais un rire léger lui échappa. Endou ne risquait pas de s'intéresser à une fille un jour, il avait déjà trouvé son grand amour, grâce au football ! Pas étonnant en y pensant qu'il aime ce sport à ce point.
Le Premier Ministre décrocha son téléphone lorsque celui-ci se mit à sonner et sourit. Il raccrocha au bout de quelques minutes et se tourna vers ses interlocuteurs.
_ Messieurs, je vais vous laisser. Il semblerait que quelque chose de spécial se prépare, et je tiens à y participer. Le monde n'attend qu'eux.
_ Le monde…
_ Intéressant…
_ Cela promet d'être grandiose.
_oOo_
Tour d'Acier…
Endou sourit joyeusement en regardant le ciel teinté d'orange et d'or par le soleil couchant. La main de Gouenji se posa sur la sienne, entremêlant leurs doigts. Le jeune homme brun le regarda et son sourire se fit plus lumineux encore. Il posa sa tête contre l'épaule du blond, observant un nuage cotonneux et doré dériver dans le ciel.
_ C'était un sacré match, hier !
_ C'est vrai. Même si ça c'est terminé sur une égalité.
Endou regarda un oiseau passer et se blotti un peu plus contre Gouenji. Il avait l'impression que cela faisait une éternité qu'ils ne s'étaient pas retrouvés ainsi ensemble.
_ Les autres sont repartis chez eux… Touko avec son père, Fubuki à Hakuren, Kogure à Manyuuji, Rika à Osaka, Tachimukai à Yokato et Tsunami à Oumihara… on m'a dit aussi qu'Aphrodi était correctement soigné dans un hôpital de Tokyo. Quand je repense à tous ces joueurs incroyables qu'il y a dans tout le pays !
_ Laisse-moi deviner, ça te donne envie de d'entrainer sans attendre ?
_ Oui ! Enfin… pour le moment, j'ai juste envie d'être avec toi.
Gouenji sourit et déposa un baiser sur les lèvres de son compagnon, le serrant contre lui avec force. Il s'écarta et posa son front contre le sien, un sourire léger faisant briller ses yeux noirs.
_ Je te comprends, moi aussi j'ai bien l'intention de redoubler d'effort à l'entrainement. D'autant plus qu'on a promit aux autres d'organiser des matchs amicaux ! Et j'ai envie d'affronter toutes ces équipes contre lesquelles tu as joué pendant mon absence.
Endou joua quelques instants avec le bracelet rouge feu à son poignet, identique à celui que portait Gouenji. Combien de fois avait-il fait ce geste en pensant au jeune homme, durant leur séparation. Il passa ses bras autour de la taille de Gouenji et enfouit son visage contre son épaule, respirant profondément son odeur.
_ Je ne veux plus jamais être séparé de toi… plus jamais.
_ Moi non plus.
_ Gouenji… ne recommence plus jamais à tout supporter sans rien dire, ne t'en va plus comme ça sans explications… Je ne le supporterais pas.
Gouenji serra fermement Endou contre lui, glissant ses doigts dans ses courts cheveux bruns.
_ Je te le promets.
Le jeune homme au bandeau orange hocha la tête et releva les yeux, les plongeant dans le regard noir de Gouenji. Ce qu'il les aimait, ses yeux…
Il enroula ses bras autour de ses épaules et l'embrassa longuement, passionnément. Gouenji répondit à son baiser, passant ses bras autour de sa taille et le ramenant tout contre lui.
Ils s'abandonnèrent bien vite à leur étreinte, leurs langues se cherchant rapidement, se caressant, s'unissant au point de leu faire oublier tout le reste ; même le football !
Endou s'écarta légèrement et sourit.
_ Tu te rappelles, Gouenji ? C'est ici qu'on a commencé à sortir ensemble !
_ Comment pourrais-je oublier ? C'est le jour où tu as finis à l'infirmerie en prenant ma défense face aux triplets Mukata.
_ Oui ! Qu'est-ce qu'il était fort, leur tir… Tu m'avais embrassé pendant mon sommeil !
_ Et j'ai eut la trouille de ma vie quand tu t'es réveillé. Et toi qui ne pensais qu'à une chose : aller t'entrainer pour les forcer à s'excuser !
Endou sourit avec amusement et Gouenji déposa un léger baiser sur ses lèvres.
_ Enfin, je suppose qu'on peut considérer que c'était un mal pour un bien, cet épisode.
_ C'est vrai… Gouenji ?
_ Oui ?
Le jeune homme brun sourit et embrassa vivement le blond, les yeux pétillants de bonheur.
_ Je t'aime !
Le sourire de Gouenji se remplit de tendresse et de joie. Il posa doucement sa main sur la joue d'Endou.
_ Moi aussi je t'aime.
Ils s'embrassèrent doucement, lovés l'un contre l'autre.
Ensemble, ils contemplèrent le soleil disparaitre à l'horizon et le ciel prendre une teinte indigo parsemé d'étoiles brillantes.
Un bruit métallique retentit finalement, indiquant que quelqu'un montait l'échelle aboutissant à la plateforme sur laquelle les deux jeunes hommes se trouvaient. Cela ne les dérangea pas le moins du monde et ils restèrent étroitement enlacés.
Kidou se hissa finalement sur la plateforme et les regarda avec un sourire amusé.
_ Je savais que je vous trouverais ici… Encore en train de roucouler à cette heure…
_ Je sais, ça te donne la nausée.
_ Mes dieux oui ! J'espère bien que je ne deviendrais jamais aussi kitch que vous deux !
Il se laissa tomber en face d'eux sans perdre son sourire. Il avait le droit de se moquer d'eux et le savait, parce que ses deux meilleurs amis savaient qu'il n'en pensait pas un mot. Sauf son souhait de ne pas être aussi niait qu'eux !
_ Rassure-toi, Kidou, tu ne deviendras jamais un amoureux transi qui sourit bêtement à tout bout de champ. Toi, je t'imagine plutôt te disputer à tout bout de champ avec la personne que tu aimeras !
_ Pourquoi me disputer ?
_ Parce que tu as un tempérament de chef. Tu es un stratège, tu as besoin de tout contrôler. En fait, il te faudrait quelqu'un exactement comme toi, qui puisse te challenger à longueur de journée, te pousser à toujours donner le meilleur de toi-même ; ce qui ne se fera pas sans prises de becs récurrentes.
Kidou observa Gouenji et haussa les épaules avec un sourire en coin.
_ Si tu le dis… Rien à voir, mais mon père m'a dit quelque chose qu'il fallait absolument que je vous répète, parce que je suis certain que cela va vous intéresser.
_ A propos de football ?
_ Oui, Endou… Si je te disais que le monde va bientôt être à notre portée ?
_ le monde ? On va jouer contre le monde entier ?
_ Rien n'est encore officiel, mais une compétition mondiale se prépare. Je n'ai pas encore les détails, mais ce que je sais, c'est que je compte bien y participer. Et avec vous deux.
Endou sourit largement en bondissant sur ses pieds, et brandit ses poings vers le ciel en poussant un cri de joie.
_ Génial ! J'ai trop hâte d'y être ! Pas toi, Gouenji ?
_ Bien sûr que si.
Le jeune homme blond se leva et passa son bras autour de la taille de son capitaine, venant heurter son poing avec sa main libre.
_ Si monde il y a, nous irons ensemble. Et nous gagnerons.
Kidou les observa quelques instants avec un gentil sourire. En les voyants ainsi, il plaignait sincèrement leurs futurs adversaires. Lorsque leur Inazuma Ichigou déferlerait sur le terrain, personne ne pourrait les arrêter ! Et en tant que stratège et ami, surtout en tant qu'ami, il allait devoir tout donner pour les guider jusqu'à la victoire.
Il se leva à son tour et frappa leurs poings du sien.
_ Le monde n'aura aucune chance contre nous, ça, c'est une certitude.
_oOo_
Le trio se sépara alors que la lune apparaissait dans le ciel de nuit, leurs esprits déjà tournés vers cette promesse d'affronter le monde ensemble.
Kidou agita légèrement la main avant de s'éloigner en premier, prétextant qu'il ne voulait pas tenir la chandelle plus longtemps.
Gouenji prit doucement la main d'Endou dans la sienne, glissant ses doigts fins entre les siens.
Le jeune homme au bandeau orange sourit largement, visiblement ravi. Il tira son attaquant à lui et l'embrassa sur la joue.
_ Gouenji, ça te dis de venir manger à la maison, ce soir ? Ma mère va faire un super repas !
_ Oui, ça me plairait bien.
Endou sourit un peu plus et entraina Gouenji avec lui.
Le jeune homme blond s'arrêta un peu plus loin et attira le brun contre lui pour l'embrasser. Décidément, il s'en était passé pendant trop longtemps pour ne pas en profiter maintenant qu'il pouvait le faire dès qu'il en éprouvait l'envie !
_ Gouenji, je sais ! Tu n'as qu'à rester dormir à la maison ! Comme ça demain matin, on se lèvera super tôt pour aller s'entrainer avant d'aller en cours !
_ Oui, surtout que si nous devons aller affronter le monde, il va falloir nous préparer.
_ Génial !
Ils se remirent en route, main dans la main, pressés d'entamer leur entrainement, de défier le monde et surtout de faire tout cela ensemble !
Je voulais terminer sur une note joyeuse, et c'est l'opening de l'arc 2 qui m'a aussitôt sauté à l'esprit, j'en ai donc fait mon titre de chapitre.
Quoi qu'il en soit c'est finit ! N'hésitez pas à laisser des commentaires ! Merci beaucoup d'avoir eut le courage de lire cette histoire jusqu'ici ! Je ne pensais pas faire autant de chapitres sur l'arc 2, mais je suis contente de l'avoir finit avant le chapitre 50, c'était mon objectif ^^
Mais ce n'est que la fin d'un arc, j'en ai déjà prévu un de plus, en cours d'écriture. Prochaine étape pour Endou, Gouenji et Kidou : le monde ! Eh oui, l'arc 3 arrivera bientôt ! Je posterais une annonce ici lorsque je lancerais la publication :)
Au plaisir de vous retrouver au détour d'une autre histoire !
