DISCLAIMER : CE CHAPITRE A ETE ECRIT PAR BLACK ANGELIS dans sa fic my fire never goes out (I rise from my scars) (Chapitre 16 et 17). Il ne m'appartient en rien et je n'y ai pas contribué d'une quelconque manière que ce soit.

Il est présent dans cette fic uniquement parce que je n'avais rien à modifier dans ce chapitre, et que je préfère garder la qualité de la fic originale, sans faire de plagiat.

IL A ETE INCLUT DANS CETTE FIC AVEC LA PERMISSION DE SON AUTEURE.


Chapitre 2

« Que va-t-il faire de nous à ton avis ? »

Cersei et Tyrion se promènent dans les jardins et même là, dissimulés au milieu des arbres et des buissons, ils ne peuvent se défaire de l'impression d'être observés.

« Tu m'as déjà posé cette question hier, » rétorque-t-elle sèchement. « Et le jour d'avant. Et celui d'avant. Ma réponse n'a pas changé : je n'en sais strictement rien. »

(Lui non plus n'en sait rien et ça le rend fou, les lions ne sont pas faits pour être seuls, ni pour être en cage.)

« Pardon, » soupire-t-il.

Ils s'assoient sur un banc pour regarder le coucher du soleil et Cersei tend Joanna à Tyrion.

« Tant que nous lui sommes utiles, je pense qu'il ne nous fera rien, » reprend-t-elle alors qu'il berce sa nièce en écoutant son joyeux babillage.

Il déglutit.

« Et... et le jour où nous ne lui serons plus utiles ? »

(Combien de temps ? Une semaine, un mois, un an ? Combien de temps avant qu'il ne révèle leur présence ici à Daenerys ?)

Les yeux de Cersei se posent sur lui.

Ils sont plus froids que la glace.

« Ce jour-là, nous nous occuperons de lui. »

Elle ne cherche même pas à lui dissimuler ses intentions funestes parce qu'elle sait qu'il ne peut pas lui en vouloir, parce qu'elle sait que lui aussi y a pensé – plus personne ne doit jamais faire de mal à leur famille.

« Nous nous occuperons de lui, » confirme-t-il.

Il caresse les cheveux dorés de Joanna, un petit lionceau qui ne connaîtra ni la violence, ni la haine, ni la colère, et si le prix à payer pour cela consiste à se salir les mains, alors Tyrion n'hésitera pas une seule seconde.

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Quelques jours plus tard, Stallor les convoque dans son bureau. Tyrion se mord la lèvre quand ils y entrent, pour un peu il se croirait de retour à Port-Réal, quand son père le convoquait, quand il frissonnait devant tant de dégoût et de mépris, quand il avait envie de hurler à s'en briser la voix.

Le magistrat, comme à son habitude, ne s'embarrasse pas de banalités.

« J'organise une réception ce soir où sont conviés les autres magistrats de la ville, » leur annonce-t-il.

« Rien qui sorte de l'ordinaire, » rétorque Cersei d'un ton peu aimable.

Stallor ne relève pas.

« J'aimerais que vous y assistiez également. »

Tyrion échange un regard avec sa sœur et l'expression qui transforme leurs traits est exactement la même.

« Excusez-moi ? » répond-t-il, hébété, alors que son cœur cogne furieusement dans sa poitrine.

Stallor croise les mains et soutient calmement son regard sans se départir de son calme.

« Vous avez fait du bon travail avec les questions que je vous ai soumises – il est évident que vous savez comment gouverner une ville. »

Cersei reste de marbre face au compliment qui n'en est de toute façon pas un.

(Tyrion non plus n'a pas manqué l'air condescendant avec lequel il leur parle.)

« Je pense que les autres magistrats apprécieraient aussi de profiter de vos conseils... et de vous rencontrer, bien sûr. »

Cersei répond avant que Tyrion n'ait pleinement enregistré l'information et toutes ses possibles conséquences.

« Non. »

Elle fait un pas en avant et relève la tête bien haut.

« Je vous assure que... » commence Stallor.

« J'ai dit non. Savez-vous ce qui se passera si Daenerys Targaryen a vent de notre présence ici ? »

« Vous n'avez rien à craindre. Nous savons tous qu'il n'est pas dans notre intérêt qu'elle décide de voler jusqu'à Pentos sur le dos de son dragon... »

Tyrion frissonne quand il perçoit une étrange lueur dans les yeux de Stallor avant de se demander si sa paranoïa n'est pas en train de lui jouer des tours.

« Je refuse de prendre ce risque, » siffle Cersei. « Ma réponse est non. »

Sans rien ajouter, elle quitte la pièce et claque la porte derrière elle.

« Comment pouvez-vous être certain que les autres magistrats ne nous dénonceront pas ? » fait Tyrion.

« Eh bien, vous êtes toujours en vie, non ? »

Sa mâchoire se décroche sous le choc.

« Vous... vous voulez dire que vous leur avez déjà dit ? Sans nous consulter avant ? »

Stallor n'a pas l'air le moins du monde désolé.

« Ils sont dignes de confiance, je peux vous l'assurer. »

(Des lions en cage. C'est vraiment ce qu'ils sont. Des lions en cage qui n'ont plus aucun contrôle sur leur avenir. Stallor Nestaar est pire que n'importe quelle prophétie.)

Tyrion se tait et quitte la pièce.

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« Je vais le tuer. »

Cersei ne voit même pas le regard terrifié de Tyrion, elle fait les cent pas dans la pièce telle une lionne en cage – oh, cette expression est si bien choisie.

« Cersei... »

« Je vais le tuer. »

Joanna se met à pleurer dans son berceau, elle se calme quelque peu et va la prendre dans ses bras.

« Je ne pense pas que tuer l'homme qui nous protège soit la meilleure solution... » avance Tyrion.

« L'homme qui nous protège ? Tu veux dire l'homme qui nous garde enfermés ! »

Joanna continue de pleurer, elle la berce en lui murmurant des mots apaisants pour la calmer.

« Il se moque complètement de notre sécurité, il... »

« Ce qui est fait est fait, Cersei, » la coupe-t-il un peu trop sèchement.

Elle le foudroie du regard mais s'abstient de poursuivre. Tyrion se passe une main sur le visage et soupire.

« Nous ne pouvons qu'espérer que Stallor ait raison de faire confiance aux autres magistrats... »

« Je devrais quand même le tuer, » marmonne-t-elle.

Stallor ne semble pas avoir bien compris à qui il avait affaire. Ne sait-il pas ce qu'elle a fait ? Ne voit-il pas tout ce sang sur ses mains ? La prend-t-il vraiment pour une lionne sans griffes ?

Cet imbécile se trompe. Il paiera un jour.

Après quelques minutes de silence, Joanna finit par se calmer. Se perdre dans ses yeux verts parvient à l'apaiser un peu, elle dépose un baiser sur son front.

« Au point où nous en sommes... je pense que nous devrions accepter de rencontrer les autres magistrats, » reprend Tyrion.

Sa colère se ravive aussitôt.

« Quoi ? »

Tyrion ne détourne pas les yeux des siens, même en voyant les flammes qui y brûlent, et ça la contrarie.

(La voit-il lui aussi comme une lionne fragile et sans défense ?)

« Par tous les dieux, pourquoi devrions-nous rencontrer les autres magistrats ? »

« Rencontrer du monde ne nous ne ferait pas de mal. Tu avoueras que notre vie sociale est... pour le moins réduite en ce moment. »

Elle l'est depuis plus d'un an, en fait, depuis qu'ils se sont enfuis tous les deux en laissant derrière eux le feu et les cendres, depuis qu'ils vivent dissimulés du reste du monde pour échapper au souffle brûlant du dragon. Un an, un an qu'ils n'ont plus que l'autre et personne à qui parler – quand elle y pense, Cersei a vraiment l'impression qu'un miracle s'est produit pour qu'ils ne deviennent pas fous.

« Pourquoi voudrais-tu passer du temps avec nos ennemis ? » rétorque-t-elle.

« Ce ne sont pas nos ennemis... pas encore, du moins. »

« Tous ceux qui ne sont pas nous sont nos ennemis ! »

Cette phrase lui rappelle des souvenirs, elle les étouffe aussitôt, ils lui font trop mal.

Tyrion la dévisage d'un air songeur avant de s'approcher d'elle.

« Écoute, Cersei... » lui dit-il avec beaucoup de patience. « Ces gens ne sont pas nos amis, c'est certain. Mais cela ne veut pas dire que nous devons les traiter en ennemis. »

« Ne me parle pas comme si j'étais une enfant ! »

Elle lui tourne le dos, les lèvres serrées.

« Fais ce que tu veux, je m'en moque. Moi, je n'irai pas. »

Il soupire longuement, lui jette un dernier regard, et sort de la pièce.

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(La patience. Une qualité indispensable si on veut espérer survivre à une cohabitation avec Cersei Lannister.)

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En fin d'après-midi, Tyrion sort dans les jardins et regarde Stallor accueillir les autres magistrats. Il reste en retrait et se contente d'observer.

Il ne sursaute pas quand Cersei se glisse à ses côtés.

« Si tu souris, je te gifle, » prévient-elle.

« Je ferai de mon mieux... »

(Il sourit et elle le voit sourire et elle claque la langue avec agacement mais sa main ne bouge pas.)

« Tu es venue. »

« Qui sait quelles catastrophes vont se produire si je ne suis pas là pour te surveiller, » répond t-elle froidement.

Son sourire s'agrandit.

« Où est Joanna ? »

« Avec les domestiques. »

Tyrion sait combien quitter son petit lionceau des yeux a dû lui coûter et, même s'il ne le montre pas, il lui est très reconnaissant d'avoir changé d'avis et d'avoir choisi de l'accompagner.

« Voilà donc les fameux magistrats de Pentos... » avance-t-il.

Tous sont richement vêtus et échangent des paroles amicales sans faire attention à eux – Tyrion n'est même pas certain qu'ils les aient remarqués.

(Pas un instant il ne pensera que ces apparences rassurantes sont une raison de leur faire confiance – il ne sait que trop bien ce qui peut se cacher derrière un beau visage ou un sourire.)

Le bruit des conversations s'atténue légèrement lorsqu'un autre magistrat – probablement le dernier – arrive à son tour, mais il n'est pas seul. Une jeune femme est accrochée à son bras, probablement son épouse. Tyrion trouve étrange qu'il soit le seul à être accompagné.

Les yeux de Cersei s'écarquillent aussitôt et une lueur mauvaise vient les éclairer.

« Regarde-la, » dit-elle avec un mépris évident en désignant la jeune femme.

Et Tyrion comprend ce qui a retenu son attention : faisant fi des convenances, elle est habillée comme un homme et ne porte aucun bijou. Ses longues boucles brunes cascadent librement dans son dos, sans qu'aucune coiffure ne vienne les discipliner un peu. Il ne manque pas de remarquer l'épée qui est accrochée à sa ceinture.

« Elle est grotesque. »

(Tyrion se garde bien de lui demander si elle n'est pas jalouse.)

Stallor se dirige vers eux.

« Tout le monde est là. Le dernier magistrat, Gaelon Nargaris, est en voyage à Lys, vous ne le verrez donc pas aujourd'hui. »

Il entreprend de leur glisser le nom des autres en les désignant.

« Vogan Faeneryro... Illyrio Mopatis... Tychar Sanah... Syridos Naerin... »

Pour finir, il désigne le couple que Cersei n'a toujours pas lâché des yeux.

« Et voici Norio Hestanor et sa femme, Alyssa. »

Cersei ne consent à rentrer à l'intérieur que lorsque Tyrion lui agrippe le poignet et la tire doucement.

Ses yeux brûlent toujours.

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Stallor se contente de faire rapidement les présentations avant de se désintéresser d'eux et d'aller donner quelques directives aux domestiques. Les magistrats les dévisagent avec curiosité, qui se transforme en malaise quand ils regardent un peu trop longtemps Cersei.

« Tu sais, tu n'es pas obligée de les fixer comme si tu avais envie de les tuer... » lui glisse Tyrion.

« Mais j'ai envie de les tuer, » rétorque t-elle. « Ils ne sont rien d'autre qu'une menace pour moi. Et sais-tu comment je m'occupe des menaces ? »

(Le feu grégeois danse dans ses yeux.)

« Toi et moi savons que tu ne peux rien faire, » s'agace t-il. « Alors tu pourrais peut-être... je ne sais pas... faire un effort ? »

Une horrible grimace déforme ses lèvres.

Quand elle s'éloigne et quitte la pièce, Tyrion ne cherche pas à la rattraper.

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(Cersei voit le monde entier comme des ennemis. Qu'espérait-il ?)

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Tyrion salue les magistrats, répond poliment à leurs questions, qui ne sont pour la plupart que des banalités mais ne se départit pas un seul instant de sa prudence. Comme il l'a dit à Cersei, ces gens n'ont pas nécessairement à être leurs ennemis mais bien loin de lui

l'idée de s'en faire des amis.

(Se souvient-il seulement de ce qu'est un ami ? Il n'en est pas sûr.)

Le but de cette réception n'est de toute évidence pas de parler de la gestion de la ville ou du règne de terreur de la nouvelle reine des Sept Couronnes. Le contenu de leur verre est visiblement la principale priorité des magistrats et Tyrion songe avec un certain amusement que ça leur fait un point commun.

L'un d'eux ne participe cependant pas aux réjouissances et reste à l'écart. Les bras croisés, il se contemple d'observer son environnement en silence. Intrigué, Tyrion s'approche de lui.

« J'ai tendance à penser que les livres sont de bien meilleure compagnie que les humains, » déclare-t-il en tournant ses grands yeux pâles vers lui.

Tyrion esquisse un sourire.

« C'est souvent le cas. Les livres sont moins... décevants. »

« Et bien moins ennuyeux... » poursuit-il en réprimant un bâillement.

Tous deux laissent échapper un petit rire.

« Norio Hestanor. »

« Tyrion Lannister. »

« Oui, je sais qui vous êtes... je dois dire que je n'ai pas cru Stallor quand il nous a annoncé qui vivait à présent chez lui. »

« J'ai moi-même du mal à y croire, parfois... »

« A croire que vous êtes les invités d'un magistrat de Pentos... ou à croire que vous êtes en vie ? »

Norio semble bien s'amuser.

« Les deux, » admet Tyrion. « Mais je crois que mon espérance de vie se réduit un peu plus chaque jour... »

Il balaye ses inquiétudes d'un revers de la main.

« Ne craignez rien. Personne ici n'a l'intention de vous dénoncer... nous souhaitons par-dessus tout que la reine dragon se contente de régner sur Westeros et ne vienne pas fourrer son nez dans nos affaires. »

(Tyrion songe tristement que ses souhaits ne seront certainement pas entendus, et encore moins accordés.)

« Nous sommes en vie, » finit-il par soupirer. « J'imagine que nous devons nous en contenter. »

« Votre sœur n'avait pas l'air ravie d'être là. »

Il roule des yeux.

« Ma sœur n'est jamais ravie. »

Tyrion balaye la pièce du regard.

« Vous êtes le seul à être venu accompagné... » avance-t-il.

« Ma femme a bien souvent plus de jugeote que tous ceux-là réunis... » fait-il. « Même s'ils ne le diront jamais à voix haute, ils pensent que la place d'une femme est chez elle, à s'occuper des enfants. La présence d'Alyssa les dérange... »

Un sourire ironique se dessine sur ses lèvres.

« Ce qui me pousse à l'amener avec moi à chaque fois. »

Il soupire.

« Elle déteste ces réceptions encore plus que moi. Regardez, elle a déjà trouvé un moyen de s'éclipser discrètement. »

Effectivement, Alyssa n'est nulle part en vue.

« Dites-moi, Tyrion Lannister... quelle est votre histoire ? Je suis sûre qu'elle doit être passionnante. »

« Ne la connaissez-vous pas ? »

« Je connais des bribes, des récits, des versions déformées... mais la vérité est ce qui m'intéresse le plus. »

« Elle est très longue, j'en ai peur. »

Norio sourit.

« J'ai tout mon temps. »

Tyrion sourit à son tour, se sert un verre de vin, et se met à parler.

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Cersei s'éloigne en direction des jardins sans un regard en arrière, les poings crispés. Il est certain que si elle était restée une minute de plus, elle aurait fait quelque chose d'assurément regrettable – comme gifler Tyrion.

Comment peut-il avoir envie de discuter avec ceux qui causeront très certainement leur perte ? Pourquoi refuse-t-il de faire preuve de bon sens et de l'écouter ?

Le soleil se couche et le ciel est rouge comme une traînée de feu.

(Le feu – la destruction, le sang, la mort.)

Cersei s'assoit sur le rebord d'une fontaine et contemple son reflet dans l'eau. Ses yeux aussi sont comme du feu, du feu grégeois, du feu qu'elle rêverait de déverser sur ces vautours qui les dépiauteront à la première occasion.

« Moi non plus je n'aime pas beaucoup ces réceptions. »

Elle fait volte-face et se retrouve nez-à-nez avec Alyssa Hestanor. Cersei la dévisage de haut en bas sans dissimuler son mépris. Elle a la peau dorée, de longues boucles brunes et des yeux d'un mordoré saisissant. Elle la trouve plutôt jolie, sans être exceptionnellement belle, mais la façon dont elle est habillée et l'épée accrochée à sa ceinture ne lui inspirent que du dédain.

« Que faites-vous ici ? » demande-t-elle sèchement.

Un peu surprise par cet accueil glacial, Alyssa ne dissimule pas son égarement.

« Eh bien... à part mon mari, les autres magistrats me donnent l'impression que je ne suis pas à ma place parmi eux... parce que je suis une femme. »

« Et pourtant vous voilà. »

Elle hausse les épaules.

« J'aimerais leur prouver qu'ils se trompent, qu'une femme peut faire les choses aussi bien qu'un homme, qu'il s'agisse de politique... ou simplement de se battre. »

Ses paroles provoquent des échos en elle et ça ne fait que la rendre plus furieuse.

« Vous êtes ridicule, à vous promener avec ça, » siffle-t-elle. « Savez-vous au moins vous en servir ? »

« Bien sûr, je... »

Cersei se lève et vient se planter devant elle. Alyssa doit lever les yeux pour la regarder et son sentiment de puissance ne fait que s'accroître – sa rancœur aussi.

« Qu'espérez-vous accomplir en brandissant cette épée ? Parce que ces hommes ne vous regarderont jamais comme leur égale, en avez-vous conscience ? Ou alors êtes-vous trop stupide pour vous en apercevoir ? »

(Une blessure. C'est ce qu'elle voit dans les yeux d'Alyssa – et elle n'est pas le moins du monde désolée.)

« Pourquoi êtes-vous aussi désagréable ? » demande-t-elle.

Cersei laisse échapper un rire sans joie.

« Savez-vous qui je suis ? »

« Oui. »

« Alors vous devez aussi savoir ce qui arrive aux gens qui me contrarient... »

Elle lui tourne le dos.

« Et vous, Alyssa, vous me contrariez. »

Cersei ne prête aucune attention à son expression peinée et s'éloigne sans rien ajouter.


Si vous voulez laisser des reviews pour ce chapitre, je vous enjoins à le faire directement sur la page de la fic de BA, dont voici le lien : s/13486518/16/my-fire-never-goes-out-i-rise-from-my-scars

Sinon, elles lui seront toutes retransmises, parce qu'elle le mérite amplement ^^.