Genre : Enquête
Rating : M = pour certaines "images"
Personnages : Dawn Darkwell et Matthew Monnory, tous les deux journalistes du Chicaneur, tenu par Ginny et Luna (cf L'amour d'un père)
Disclamer : Merci à la grande JK Rowling qui nous autorise à jouer avec son univers et ses personnages. L'intrigue et les personnages principaux m'appartiennent, même si je ne toucherai pas d'argent dessus.
Résumé : Matthew Monnory, reporter pour le Chicaneur, découvre que des sorciers se font tuer dans le monde moldu et que Ste Mangouste maquille ces faits en accidents auprès des familles. Après quelques recherches, il réussit à constituer un dossier qu'il présente à sa patronne : Ginny Potter. Cette dernière lui demande de creuser davantage avec l'aide d'une coéquipière : Dawn Darkwell.
Avertissement : Il s'agit ici d'une fic centrée sur 2 OC, liée à mon autre fic intitulée L'amour d'un père. Néanmoins, elle peut tout à fait se lire indépendamment de l'autre si vous le souhaitez.
Publication : J'ai écrit cette fic avec un découpage en "jours". Les chapitres ne seront donc pas vraiment équilibrés. Et je découperai en 2 parties (3 pour le 14e jour) les journées de plus de 4 000 mots. Pour la fréquence : tous les lundis, ça vous convient ?
Notes : Bonjour tout le monde ! Voici le chapitre 24. Je vous souhaite une bonne lecture !
Jour 16 : Jeudi 1er octobre
— Hello, partenaire ! la salua Matthew lorsqu'elle pénétra dans le local de théâtre.
— Salut, Matt, répondit-elle avant de se laisser tomber sur une malle.
— Eh bien, t'as pas l'air de super humeur, ce matin…
— Oh, si, ça va. Et j'ai bien mangé, en plus. Ron avait raison, sa mère ne m'aurait certainement pas laissé sortir le ventre vide ! s'amusa-t-elle.
— Ah oui, raconte ! Comment ça s'est passé ? s'intéressa-t-il.
— Eh bien… Molly est très accueillante. J'ai l'impression qu'elle prend son rôle de mère très au sérieux, même pour ceux qui ne sont pas ses enfants.
— C'est ce que j'avais cru comprendre, avec le temps. Je suis vraiment curieux de la rencontre, sourit le journaliste.
— Je pense qu'il y a moyen d'organiser quelque chose… Peut-être devrait-on voir ça une fois le dossier bouclé et publié…
— Tu as raison, valida-t-il.
— Et donc : que faisons-nous, aujourd'hui ?
— Eh bien… on attend, grimaça Matthew.
— Non, tu ne peux pas être sérieux, là… se décomposa sa collègue.
— Si. Hélas. Ah, au fait ! J'ai expliqué un protocole à ton père pour qu'on puisse savoir si Jonas a reçu des informations de son ami. On peut aller jeter un œil, si tu veux ?
— Tu lui as dit ça quand ? s'étonna alors la sorcière.
— Eh bien… hier après-midi, juste avant qu'il reprenne son travail et que je vous rejoigne, expliqua-t-il avec un clin d'œil.
Dawn secoua la tête.
— Pourquoi ne pas nous en avoir parlé ? T'es un sacré cachottier, quand même !
L'homme haussa les épaules.
— Ça… Je ne peux certainement pas te contredire à ce sujet. On dira qu'il s'agit d'une déformation professionnelle.
— Moui. Si tu le dis. Allez, allons voir cette fameuse boîte. Ce sera toujours mieux que de rester enfermés ici toute la journée…
Ils commencèrent alors à se maquiller. Déjà qu'ils prenaient des précautions avant, mais, après ces derniers jours, il s'agissait désormais d'une étape obligatoire pour eux avant de sortir.
-x-
— Alors ?
— Alors ton père a écrit : « Nicolas passera voir Jonas ce jeudi soir. »
— Ok. Donc Nicolas a peut-être du nouveau. Quant à nous…
Elle souffla bruyamment.
— En effet, on ne peut pas faire grand-chose de cette information, pour le moment, appuya Matthew.
— D'un autre côté, avec ce qu'on a trouvé chez le Dr Sanchez, on n'a plus vraiment besoin de l'aide de Virginie. On la met un peu en danger pour rien, en fait, réalisa la journaliste.
— Qui sait ?
— Bon, que fait-on alors, désormais ? Oh, et tu ne peux pas laisser un message pour mon père, en échange, leur indiquant que je vais bien ?
Matthew acquiesça en tendant le document à sa collègue. Celle-ci lui sourit et écrivit en dessous de son père : « Je vais bien. Je pense à vous très fort. À tout bientôt. Dawn. » L'homme le glissa dans la boîte.
— Il en a une clé, au moins ? réalisa la sorcière.
Il secoua négativement la tête en soupirant, ne prenant même pas la peine de répondre à sa partenaire.
— Matt ?
— Dawn. Franchement, tu penses que je t'aurais passé de quoi transmettre un message à ton père s'il ne pouvait pas y avoir accès ?
Elle se sentit affreusement bête et surtout gênée.
— Désolée.
— Viens, je t'invite à prendre un café pour que tu prennes un peu ton mal en patience.
— Je veux bien.
-x-
— Je pense que je vais retourner chez Molly. Enfin, quand j'aurai retrouvé mon vrai visage. Peut-être que je me sentirai plus utile là-bas qu'ici.
Matthew la sonda du regard et finit par acquiescer.
— Tu n'as peut-être pas tort. Nous devons attendre encore. Avec un peu de chance, nous pourrons bientôt interroger ce Vernon Dursley.
Il venait de lui expliquer qu'il avait mobilisé son réseau, tant moldu que sorcier, afin de détecter cet homme.
— Bizarrement, je ne suis pas rassurée à l'idée des informations qu'il peut nous dévoiler.
— Faudrait savoir, partenaire !
— Je pense que tu as très bien compris ce que je voulais dire, Matt, rétorqua-t-elle.
— Je l'admets. Je ne peux même plus te charrier en ce moment… soupira-t-il alors.
— Après ce qui est arrivé à ma famille, je ne suis plus vraiment d'humeur à rire, en fait. J'ai surtout hâte que toute cette histoire prenne fin, que je puisse retourner voir mes parents et leur dire qu'il n'y a plus de raison de s'inquiéter, qu'ils sont en sécurité.
— Je comprends. Allez, on va se démaquiller ?
Dawn esquissa un léger sourire.
-x-
— Hello, Molly, je ne vous dérange pas ?
— Bien sûr que non. Mais dis-moi, tu ne travailles pas ?
— Disons que je suis un peu en repos forcé, là. Avec mon coéquipier, on attend des réponses sur certaines choses pour pouvoir continuer à avancer dans notre enquête.
— Ah oui, je comprends. Tu veux m'aider à préparer le déjeuner ?
— Euh… oui, mais je ne suis pas très bonne cuisinière et j'ai tendance à être un peu maladroite.
Molly eut un sourire nostalgique à l'évocation de la maladresse de la sorcière.
— Je suis certaine que tout va aller pour le mieux.
Et elle commença à donner ses instructions à la plus jeune, qui, effectivement, eut quelques gestes maladroits… qui s'estompèrent au fur et à mesure de la recette. Il suffisait qu'elle prenne confiance en elle.
Bon, comme ce chapitre est vraiment court et que je ne suis pas si cruelle, je vous posterai le suivant demain :)
